Dans une interview accordée à la presse, vendredi 29 décembre 2023, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, a réagi aux propos de certains candidats à la présidentielle du 20 décembre dernier, réclamant l’annulation des élections. 

Pour le président de la CENI, la demande d’annulation des scrutins faite par ces derniers, sans toutefois procéder à la comparaison des résultats en leur possession à ceux de la CENI, est une preuve qu’ils ont échoué. 

« Quand quelqu’un demande l’annulation sans même comparer les chiffres qu’il possède à ceux publiés par la CENI, ce que cette personne-là a perdu aux élections », a-t-il dit. 

Rappelons que dans leurs déclarations, les candidats Dénis Mukwege, Martin Fayulu et Théodore Ngoy exigeaient l’annulation des élections, évoquant« les irrégularités » constatées le jour du vote. 

Moïse Katumbi, quant à lui, avait dans un premier temps revendiqué être en tête de la présidentielle, malgré des irrégularités. Il demande aussi l’annulation du scrutin.

S’agissant des irrégularités, d’après plusieurs missions d’observation électorale, notamment la plus importante d’entre-elles, la MOE CENCO-ECC, ces irrégularités sont circonscrites et ne sont pas de nature à impacter la crédibilité des élections.

Les catholiques et les protestants ont affirmé qu’un candidat s’était largement démarqué des autres candidats à la présidentielle avec plus de 50% de suffrages exprimés. Pour une certaine opinion, ce candidat est sans aucun doute Félix Tshisekedi

Christian Dimanyayi



Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a confirmé, vendredi 29 décembre, la publication des résultats provisoires de la présidentielle pour ce dimanche 31 décembre.

Il a fait cette confirmation dans une interview accordée à la presse au centre des opérations et des résultats Bosolo, à Kinshasa.

Denis Kadima a également affirmé que ce processus électoral est transparent et que les résultats de la CENI reflètent réellement les suffrages exprimés par le souverain primaire.

Il a énuméré plusieurs éléments qui prouvent la véracité de ces résultats partiels :

« La première étape c’est que vous devez voir si ceux qui s’opposent à ces résultats, est ce qu’ils ont des PV qui montrent que ce que la CENI a montré est faux, c’est le point de départ. Ils n’ont pas prouvé cela, mais ils demandent l’annulation. Quand quelqu’un demande l’annulation sans même chercher à vérifier, à comparer ses chiffres à ceux de la CENI, vous devez déjà comprendre que cette personne-là a perdu. Parce que moi si j’ai réussi je vais vous montrer mes preuves, personne n’a brandi les preuves ».

Deuxièmement, a-t-il noté, ces résultats sont publiés par bureau de vote en vue de dissiper tout malentendu et mettre tout le monde d’accord.

A travers l’établissement du centre Bosolo, la CENI a voulu que les gens eux-mêmes suivent l’évolution de publication des résultats de ces scrutins.

« Si vous suivez les déclarations de Missions d’observation internationales comme nationales, tout le monde converge que ce processus est crédible malgré quelques irrégularités », argumente le président de la CENI.

« Les problèmes d’ordre opérationnel sont des difficultés, mais ce qui compte ce n’est pas d’avoir les difficultés mais plutôt ce que vous faites face aux difficultés », a poursuivi Denis Kadima.

En rapport avec la publication des résultats partiels de la présidentielle 2023, sur 15.923. 911 suffrages valablement exprimés, le candidat Félix Tshisekedi garde la première place avec 11.606.844, soit 72,89%.

Il est suivi du candidat Moïse de Katumbi avec 18, 27%. Martin Fayulu vient en troisième position avant Adolphe Muzito et Radjabho Tebabho.

radiookapi.net/CC



Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, a continué à impressionner au cours de la publication des résultats partiels de l'élection présidentielle par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Selon les derniers chiffres, le candidat numéro 20 domine largement avec 9 539 315 voix sur 12 544 581, soit 76,04%.

Interrogé sur les raisons de cette avance, Trésor Kibangula, analyste à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, estime que la "rhétorique nationaliste anti-Rwanda" adoptée par Félix Tshisekedi durant sa campagne électorale a été déterminante. Il souligne que ce discours a suscité un changement d'opinion au sein de la population congolaise, face à l'agression attribuée au Rwanda via ses soutiens du M23.

"Durant la campagne électorale, une dynamique s'est opérée, le Président Félix Tshisekedi et certains de ses rivaux étaient en compétition. Avant la campagne, le rapport de force était incertain, mais quelque chose s'est produit pendant celle-ci. Il y a eu une rhétorique assez nationaliste anti-Rwanda, un discours touchant les fibres identitaires développé par le candidat Président Félix Tshisekedi, qui a marché. Les Congolais se sont reconnus dans ce discours, en particulier avec le contexte de guerre à l'Est", a expliqué Trésor Kibangula lors d'une interview avec ACTUALITE.CD le jeudi 28 décembre 2023 depuis le centre Bosolo de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Kibangula a également observé que Félix Tshisekedi a imposé un thème de campagne forçant ses adversaires à réagir aux allégations de celui-ci.

"Il a mené sa campagne en imposant le thème, on a vu ses adversaires tenter de répondre à ce qu'il disait, prétendant être les candidats de l'étranger alors qu'il voyage lui-même à l'étranger et a grandi à l'étranger. Sur le Rwanda, lui pouvait citer le Rwanda et les autres ne le faisaient pas. Il a donc imposé un thème de campagne axé sur l'anti-Rwanda et l'anti-candidat étranger, ce qui semble avoir fonctionné", a ajouté l'ancien journaliste de Jeûne Afrique.

Lorsqu'interrogé sur la crédibilité du processus électoral, Kibangula a répondu : "Je ne pense pas que l'histoire politique congolaise retiendra ces élections comme étant les meilleurs scrutins que le pays a connus".

Malgré la domination de Félix Tshisekedi dans la phase partielle des résultats, l'opposition rejette catégoriquement ces chiffres. Martin Fayulu et d'autres candidats à la présidence dénoncent des distorsions entre les résultats annoncés et la réalité observée sur le terrain. Moïse Katumbi exprime sa solidarité et annonce des actions futures.

Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, qualifie la Cour constitutionnelle de dernier rempart du régime en place, confirmant ainsi que Katumbi n'a pas l'intention de recourir à cette instance pour les contentieux électoraux en cours.

Clément MUAMBA



En séjour actuellement en Afrique du Sud, Celeo Scram s’est entretenu avec la presse congolaise locale. Lors de cette interview, le chanteur a fait des révélations sur sa garde-robe.

En effet, le Duc de Bandal estime qu’il est souvent attaqué par certains musiciens par jalousie sur sa garde-robe bien garnie d’habits de marque coûteux.

« Je suis le seul artiste musicien congolais qui a un blouson qui coûte 13 000 euros », a-t-il déclaré sans préciser la marque, mettant en avant le prix exorbitant de cette pièce dans sa collection.

Fidèle à sa réputation, le chanteur n’hésite pas à afficher ostensiblement son penchant pour les articles de marque haut de gamme. À travers cette interview, il confirme son attrait pour les costumes et accessoires clinquants qui font sa signature de longue date.
mbote/CC


Le Conseil d'État a réhabilité l’évêque général Dodo Kamba Israël dans ses fonctions de Représentant légal des Églises du Réveil du Congo (ERC) dans une décision rendue publique le mercredi 27 décembre 2023.

Pour le pasteur réhabilité, il s'agit d'un acte qui conforte son engagement pour l'église et son pays.

"C'est un sentiment de justice. Je pense qu'il y a eu une petite erreur qui s'est glissée dans la décision du ministère de la Justice... Cette décision permettra aux gens de réfléchir en même temps avant de poser certains actes. Cette décision met aussi en confiance les gens qui sont partout à travers le pays dans nos institutions. Ça conforte notre engagement pour l'église et le pays", a-t-il dit ce jeudi à 7SUR7.CD. 

Pour rappel, l'arrêté de la ministre de la Justice avait approuvé la nomination du Révérend Ejiba Yamapia comme représentant légal de cette structure religieuse, en remplacement de Dodo Kamba.

MD



En séjour en Guinée Équatoriale, avec son groupe musical et ses enfants, depuis près d'une semaine, Ferré Gola va livrer son dernier concert de l'année, ce dimanche 31 décembre 2023, à Malabo.

Celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" retrouve la scène africaine après la fin de sa tournée aux États-Unis. Le chanteur rd-congolais et son groupe musical ont livré deux concerts d'affilée, le samedi 25 et dimanche 26 novembre dernier à Abidjan. Ils se sont produits, le samedi 02 décembre, au festival Lokole à Nairobi, et le 08 décembre, à Pointe-Noire, à l'occasion de l'anniversaire de Total Énergie.

Le patron du groupe Jet7 va regagner Kinshasa, deux jours plus tard, pour le tournage des clips de son nouvel album "Dynastie2" et préparer sa tournée prévue au Canada et au Brésil.

Il est à noter que Ferré Gola a joué quatre concerts, dans le cadre de la première sa tournée américaine. Le tout dernier date du samedi 16 décembre dernier à Seattle, dans l'État de Washington.

Pour rappel, Ferré Gola a largué, le jeudi 14 décembre dernier, une chanson dansante intitulée "Mua Mbuyi", dans toutes les plateformes musicales et de streaming. Le clip du morceau a été tourné à Chicago.

Gratis Makabi



A trois jours de la publication des résultats provisoires des élections du 20 décembre dernier, en République Démocratique du Congo, le candidat Président de la République, l'opposant Constant Mutamba félicite son challenger Félix Tshisekedi, pour sa réélection à l'issue desdits scrutins.

Il faut noter qu'après décompte de plus de 10 millions des voix issues des urnes, les résultats partiels publiés par la CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante-, placent le candidat à sa propre succession Félix Tshisekedi en tête du classement, avec plus de 75% .

C'est dans cette optique que le candidat malheureux Constant Mutamba a déclaré qu'ils ne pourront plus rattraper leur challenger à la dernière présidentielle.

"Je le félicite pour sa brillante réélection, et lui souhaite plein succès pour son deuxième quinquennat. Vive la démocratie!", s'est-il exprimé.

Pour rappel, le camp Fayulu rejette ces résultats, tandis que celui de Katumbi ne jure que par l'annulation des élections, pendant que la Mission d'Observation électorale CENCO-ECC dit constater, grâce au dispositif de comptage parallèle des voix qu'elle a mis en place, qu'il y a un candidat, sans citer son nom, qui s'est largement démarqué des autres avec plus de la moitié des suffrages à lui seul.

Fadi Lendo



Au regard des tendances qui se dégagent des résultats partiels publiés par la CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante-, le candidat président de la République Tony Cassius Bolamba, dans sa déclaration du 28 décembre, s'est plié en toute sportivité et fair-play démocratique, pour reconnaître la réélection du candidat numéro 20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la magistrature suprême, sans même attendre les résultats officiels provisoires et définitifs qui seront publiés respectivement par la Centrale électorale et la Cour constitutionnelle.

Après avoir félicité le Chairman du pays de Lumumba, Tony Cassius Bolamba exhorte ce dernier d'échanger avec les Congolaises et Congolais de toute obédience, pour le bien de la République, qui, à l'en croire, fait face à plusieurs complots menaçant sa stabilité et son unité nationale.

"En ma qualité de candidat indépendant à la présidentielle du 20 décembre 2023, avant les scrutins, j'avais échangé avec les observateurs de la SADC auprès de qui j'avais clairement annoncé que je n'allais pas contester les résultats des élections, quoi qu'il arrive... En toute humilité, je félicite le candidat numéro 20, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, pour sa réélection, en attendant la confirmation définitive des résultats par la Cour constitutionnelle", a déclaré ce candidat numéro 7 à la présidentielle du 20 décembre. 

Il a en outre exprimé sa gratitude à l'endroit des Congolaises et Congolais de la diaspora et des coins et recoins de la RDC, pour avoir accepté à bras ouverts son projet de l'austérité, avant de les sensibiliser à ne pas succomber à toutes formes de manipulation, question de protéger l'unité nationale face aux ennemis de la République.

Stentor 



Neuf filles font partie, depuis mercredi 27 décembre, de la liste de 37 nouveaux arbitres de la Ligue de football de Kinshasa (LIFKIN).

Cette instance faitière leur a remis les brevets et kits de travail au cours d’une cérémonie organisée au siège de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), à Kinshasa.

Ces équipements sont constitués entre autres, des bats, des culottes, des vareuses et autres.

Le président de la LIFKIN, Désir Bonina a rapporté que la majorité de ces nouveaux arbitres sont des élèves et il a voulu leur faciliter l’intégration dans l’arbitrage :

« Aux arbitres nouvellement formés sont à 90% des élèves. Et nous estimons qu’il n’est pas évident pour qu’un élève ait des moyens pour se procurer une tenue pour commencer sa carrière d’arbitre. C’est pour cette raison que nous leur donnons ces kits de début de carrière pour leur souhaiter bonne chance ».

Il a fait savoir que la LIFKIN a également reçu mission de contribuer à l’amélioration d’arbitrage à Kinshasa.

Après la cérémonie de remise de brevets, le comité de cette ligue a relevé le manque de terrains comme l’un des problèmes qui entravent leur travail des arbitres dans la capitale.

En avril dernier, les arbitres de la LIFKIN) avaient observé « deux semaines sans sifflets » pour dénoncer les agressions corporelles dont ils étaient victimes lors des matches.

radiookapi.net/CC



Dans un communiqué publié jeudi 28 décembre, le directeur général adjoint de la Régie des voies fluviales (RVF), Divine Mulumba Kapinga, tire la sonnette d'alarme sur la "montée exceptionnelle" des eaux du fleuve Congo et ses affluents.

 La RVF demande aux autorités publiques et à la population de prendre des mesures qui s'imposent afin de se prémunir de ces inondations, qui touchent à la quasi-totalité de la Plaine inondable de Kinshasa. 

La même source précise qu’au vu de l’évolution exceptionnelle du niveau d’eau du fleuve Congo en date du 28 décembre et à l’allure de la remontée des eaux qui rapproche de celle de 1961, ces inondations menacent les activités économiques et les populations riveraines. 

Elles exposent également la population aux pertes en vies humaines et aux maladies d'origines hydriques.

Une partie des quartiers Ndanu et Petro-Congo (Kinshasa), le long de la rivière N’djili sont sous eaux.

Depuis le début du mois, la cité de Bumba, dans la province de la Mongala, est confrontée à de graves inondations. La catastrophe a touché plusieurs quartiers, ainsi que le bâtiment administratif, dont les activités sont délocalisées. 

Plus de 350 familles des localités de Gobu-njii, au groupement Dhendo, territoire de Djugu (Ituri) sont aussi affectées, depuis quelques jours, par les inondations des eaux du Lac Albert.

Dans une communication, jeudi dernier, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya a fait savoir que la situation des inondations et autres glissements de terres qui frappe quelques villes du pays a été au centre de la cinquième réunion restreinte du Gouvernement présidée par le Premier ministre, Samuel Lukonde, le même jeudi à Kinshasa. Selon le porte-parole du Gouvernement, des ministres concernés par cette question sont instruits de prendre des dispositions qui s’imposent afin d’assister notamment des familles affectées par ces catastrophes naturelles.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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