Au cours d’un point de presse tenu mardi 5 décembre 2023, à l’occasion de la journée mondiale des personnes vivant avec handicap célébrée chaque 3 décembre, Médecins sans frontières (MSF) a présenté son projet de renforcement d’accès des PVH aux soins de santé dans la ville de Kinshasa.

Ce projet dont les activités ont été définies en collaboration avec le ministère de la santé, celui des affaires sociales ainsi que des PVH, porte sur 3 piliers, à en croire Dago Inagbe, chef de mission de MSF/RDC, notamment, l’accès aux soins dans les structures de santé, l’amélioration des conditions d’hygiène dans les sites d’hébergement et la mise en place d’activités communautaires avec un focus sur la promotion de la santé.

Ce projet, a souligné le chef de mission de MSF, est donc une réponse au cri d’alarme lancé par les PVH en RDC. 

« Les personnes en situation d’handicap qui sont pour la plus part marginalisées, discriminées et stigmatisées ont poussé un cri de cœur à l’endroit de MSF depuis la Covid-19 pour dire qu’il était important de pouvoir adresser leur besoin en terme d’accès aux soins de santé. Au niveau de MSG depuis de 2016, nous avons voté une motion, assez importante, d’inclusion des personnes en situation d’handicap dans nos projets et dans nos programmes. Pour nous, c’est un engagement que nous avons pris dans nos opérations », a-t-il dit.

D’après MSF, depuis le lancement du projet en janvier 2023, plus de 2890 patients ont été soignés, que ça soit pour le handicap physique, les personnes malvoyantes, les albinos, les personnes de petite taille, les personnes touchées par un handicap mental, psychique ou souffrant d’autisme.

Pour sa première phase pilote, ledit projet appuie deux structures à Kinshasa, le centre hospitalier pour aveugles de Mont-Ngafula et le centre de santé Vijana. Dans ces deux structures de santé, les patients PVH ont été soignés pour des cas de paludisme, fièvre typhoïde ou encore des infections urino-génitales. 

« Nous avons rendu plus accessibles ces deux structures à toute forme de handicap en adaptant le circuit des patients, les installations sanitaires, les salles d’attente et les salles de consultation notamment pour proposer un support psychologique. À ce jour, 294 consultations ont été suivies en santé mentale. Enfin, nous avons mis à disposition des interprètes en langues de signe pour faciliter les consultations des personnes sourdes ou mal entendantes », a souligné le chef de mission MSF. 

Pour ce qui est du volet des interventions communautaires, MSF a réhabilité 9 sites d’hébergement collectifs. Et au total 38 douches, 34 latrines, des points d’eau ont été mis en place, des toitures refaites, plus de 200 tonnes de déchets vidées et plus de 300.000 litres évacuées des fosses septiques. Les équipes de MSF ont aussi réalisé la pulvérisation intra domiciliaire dans ces sites et mis en place un forage d’eau au centre pour aveugle de Mont-Ngafula. 

Par ailleurs, engagée dans la lutte pour l’inclusion sociale des PVH, MSF note des barrières physiques et organisationnelles qui les empêchent d’accéder aux soins dans certaines structures. 

« MSF ne soutient jusque là que deux structures à Kinshasa. Dans certaines structures sanitaires, les personnes mal ou non-voyantes ainsi que celles sourdes et malentendantes, par exemple, ont du mal à se faire consulter. Les barrières physiques et organisationnelles les empêches de communiquer plutôt facilement, accompagné d’un interprète ou d’un accompagnant, avec un soignant afin qu’elles puissent pleinement participer aux consultations médicales », a déploré Dago Inagbe. 

Hormis ces défis, Médecins sans frontières  plaide pour l’élaboration de la cartographie des PVH pour permettre de les atteindre toutes, dans tous les coins de la République démocratique du Congo, elle appelle également à l’activisme de tous les congolais afin de lutter contre la discrimination et la marginalisation des PVH et faciliter la cohésion sociale. 

Christian Dimanyayi



Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi et candidat à sa propre succession, a démarré ce mardi 05 décembre 203, sa campagne dans la région du Katanga, sud-est du pays par la ville de Lubumbashi où il est arrivé dans la soirée.

Devant plusieurs sympathisants des partis et regroupements politiques de l'union sacrée de la nation, plateforme qui soutient ss candidature, le candidat Tshisekedi a notamment évoqué plusieurs questions d'actualité. Il a notamment  dénoncé les combats qui se trament autour de la RDC, en prenant notamment le modèle du combat de l'ancien Président Laurent Désiré Kabila.

"Mzee a été pris au piège. Il s'est réveillé malheureusement très tard. Notre mission est de continuer là où Mzee Laurent Désiré Kabila s'était arrêté. Notre mission est de réveiller les congolais et de leur dire de ne jamais trahir le Congo, c'est ça l'héritage que Mzee nous a laissé. Pour lui, les ennemis de la RDC s'étaient montré très forts et nous, nous allons perpétué son combat de libération de la République démocratique du Congo ", a dit, Félix Tshisekedi, dans la soirée de ce mardi à Lubumbashi, à la place de la poste.

Il a également parlé, dans cette riche région du pays, sud-est, du partenariat gagnant-gagnant avec les différents partenaires de la RDC.

" Nos partenaires qui viennent au Congo, Tenke Fungurume Mining (TFM), KAMOA, Glencore, tous, nous nous sommes mis d'accord de mettre de côté l'ancien partenariat, nous devons être dans le gagnant gagnant ", a-t-il poursuivi.

Félix Tshisekedi à déjà visité près de 12 provinces depuis le début de cette campagne électorale.  Les élections générales sont prévues le 20 décembre 2023. Les autres challengers de Félix Tshisekedi poursuivent aussi leurs campagnes électorales notamment Moïse Katumbi,  Martin Fayulu et Denis Mukwege.

José Mukendi et Ivan Kasongo, à Lubumbashi



Dans un entretien accordé au Financial Times, le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a balayé d’un revers de main les soupçons de fraude électorale planifiée pour l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.

« Chaque fois, l’opposition crie au voleur, mais ils sont tous venus pour participer à l’élection. S’il n’y avait aucune chance pour eux de gagner, ils ne seraient pas venus. Ils sont venus parce qu’ils pensent qu’il y a une chance. », a déclaré M. Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais estime donc que le fait que tous les candidats se soient présentés au scrutin prouve qu’ils estiment avoir leur chance de gagner de manière transparente. Il balaie ainsi les accusations récurrentes de fraudes portées par certains opposants avant chaque élection.

Ces déclarations interviennent alors que la campagne électorale pour le scrutin présidentiel, législatif et provincial est entrée dans sa phase finale. 24 candidats sont en lice pour la magistrature suprême.

Le président Tshisekedi, dont la candidature à un second mandat fait débat, se dit confiant dans la bonne tenue du processus électoral. Ses propos visent à rassurer sur la transparence du scrutin, pierre d’achoppement des précédentes joutes.

mbote/CC



Lors de son passage dans l’émission « Agenda Cultur’a » animée par Glodi Akina le dimanche 3 décembre dernier, l’artiste musicien Jean-Goubald Kalala est revenu sur le parcours d’Innoss’B.

S’il a reconnu le grand talent du leader, il lui a reproché d’être davantage concentré.

« Innoss’B est un talent immense, mais je lui reproche d’être devenu plus commerçant qu’artiste. Certes, on doit gagner de l’argent, mais il faut aussi entretenir sa facette d’artiste », a déclaré l’auteur de la chanson « bombe anatomique ».

Rappelons que ce dernier faisait partie du jury qui avait repéré le jeune Innocent Balume lors de la compétition Vodacom Superstar en 2010, remportée par Innoss’B à l’époque.

Ordi Mande



Jean-Goubald Kalala a récemment accordé une entrevue au chroniqueur Glodi Akina lors de l’émission « Agenda Cultur’a » diffusée dimanche dernier. Au cours de cette interview, Kalala n’a ménagé personne dans ses propos.

Interrogé sur la différence entre un grand chanteur et un bon chanteur, en prenant Fally Ipupa et Ferre Gola comme exemples, l’interprète de la chanson « Elou » n’a pas hésité à les classer parmi les bons chanteurs plutôt que parmi les grands.

Pour étayer son argument, Kalala a souligné le prototype congolais en matière de travail.

« Les Congolais, nous ne travaillons pas pour devenir grands, nous travaillons pour avoir le succès en apparence » a-t-il déclaré

En exprimant cette opinion, Jean-Goubald Kalala encourage les musiciens congolais à aspirer à la grandeur intrinsèque plutôt qu’à l’apparence.



La journaliste Ange Kasongo Adihe présente  son livre intitulé "Balobaki", la démocratie Congolaise à l'heure des réseaux sociaux, de fake news et de la manipulation, le vendredi 08 démocratie 2023, dans la salle de cinéma de l'Institut Français de Kinshasa.

"Balobaki" tente de revisiter l'usage et l'appropriation des réseaux sociaux par les Congolais pendant la campagne électorale de 2018 en République démocratique du Congo-RDC- et la montée des fake news pendant la période post- électorale. 
Objectivant le phénomène dans un pays où la communication numérique a pris une place prépondérante dans l'espace public, le récit entraîne le lecteur dans l'urgence et la complexité de la traque journalistique à l'heure de la désinformation, de la mésinformation et des complots politiques inhérents aux séquences électorales.

Il importe de signaler que la journaliste, Ange Kasongo Adihe est fondatrice du site de Factchecking.
Elle est passée par l'Agence France-Presse (factuel) en charge du Factchecking en RDC (2019-2020), période post-électorale marquée par la circulation des messages de manipulation et fausses informations. Formatrice en journalisme, Ange organise des ateliers en Factchecking à l'intention des journalistes et étudiants en journalisme. Sélectionnée par l'ambassade des États- Unis en RDC (2022) pour suivre le programme Edward R. Murrow pour Journalistes sur la responsabilité des Médias à l'ère de la Désinformation, Ange Kasongo Adihe est auteure du récit, Les femmes de Pakadjuma, publié en 2019. Elle est co-auteure de l'enquête sur les abus sexuels lors de la riposte Ebola dans l'est de la RDC publiée par la Fondation Thomson Reuters (2021).

Serge Mavungu 



L’euphorie, l’exaltation et la réussite du concert de Fally Ipupa à Paris La Défense Arena, ce 25 novembre dernier semblent n’avoir pas fini la soif de la star congolaise. Dans un reportage de Brut, Dicap la Merveille révèle n’avoir pas fini son envie de faire plaisir à son public.

« J’ai encore faim», a-t-il lâché avant de souligner : « J’aurais aimé rester encore ne serait-ce qu’une heure sur scène mais ce n’est que partie remise ». Des propos qui sous-entendent la volonté et le désir de Fally Ipupa de revenir refaire cette grande salle européenne.

En attendant que les choses se confirment, Fally Ipupa devrait se satisfaire de son prochain concert à OVO Wembley Arena en Angleterre ce 08 décembre prochain. Plus de 9000 spectateurs seront présents au rendez-vous historique de la star congolaise sur le sol Anglais.

Gaël Hombo



Oublié depuis sa rentrée décisif face au Bayern Münch, Cédric n’avait depuis lors disputé que 17 minutes avec Galatasaray. L’attaquant congolais est réapparu ce samedi et a montré la voie à Galatasaray qui peinait sur la pelouse de Pendikspor à l’occasion de la 14e journée de Super Lig. Bakagoal et ses compères l’ont emporté 0-2.

Les coéquipiers de Cédric Bakambu, laissé sur le banc au coup d’envoi, n’ont pas réussi à trouver la faille durant tout le premier acte. La défense de Pendikspor se montrait vigilante jusqu’à la pause. En deuxième période, Okan Buruk lançait le Léopard à la place de Sergio Olivera. Quatre minutes après son entrée, Bakambu faisait parler son talent.

L’international congolais a ouvert le score pour Galatasaray. Les Stanbouliotes se mettaient même à l’abri avec le but d’Hakim Zyech (82e). Important succès pour Galatasaray qui récupère la première place du championnat turc avec 37 points. Deuxième pour Cédric Bakambu avec Galatasaray, le premier était en UEFA Champions League devant le Bayern Munich.

footrdc/CC



La campagne électorale pour l’élection des conseillers communaux commence ce lundi 04 décembre.

Cette campagne se déroulera uniquement aux chefs-lieux des provinces et dans les 24 communes de la ville de Kinshasa et se termine le 18 décembre à minuit. 

Dans un communiqué publié samedi dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a fixé les règles pour un bon déroulement de cette campagne électorale.

C’est la première fois que la CENI va organiser l’élection pour le conseiller communal après trois cycles électoraux organisés en RDC.

Conformément aux articles 29 de la loi électorale, et 45 de ses mesures d’application, les rassemblements électoraux, au cours de cette campagne électorale, se déroulent conformément aux dispositions légales. 

Celles-ci stipulent que les candidats s’expriment librement au cours de leur campagne électorale. Il leur est interdit cependant des propos injurieux, diffamatoires, susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République.

Le communiqué de la CENI rappelle qu’il est également interdit aux candidats conseillers communaux d’inciter quiconque à commettre des actes de nature à entrainer la violence, des menaces, ou à priver d’autres personnes, de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis. 

Le conseiller communal est élu au suffrage direct. C’est-à-dire qu’il est le représentant élu par la population.

La circonscription électorale des conseillers communaux est la commune, selon l’article 190 de la loi électorale.

Rôle du conseiller communal

La loi électorale stipule que le conseiller communal siège au conseil communal pour cinq ans. 

Il élit les conseillers urbains et le bourgmestre. Il délibère sur des questions d’intérêt communal, notamment le Règlement intérieur.

Le conseil communal prend des règlements d'administration et de police. C’est au sein du conseil communal qu’on examine les sujets en rapport avec la fonction publique locale :

L’organisation des services communaux conformément à la loi

La création et l’organisation des services publics, des établissements publics communaux dans le respect de la législation nationale

L’adoption du projet du budget des recettes et des dépenses

L’adoption des comptes annuels

L’approbation ou le rejet des libéralités, les dons et legs octroyés à la commune

Le contrôle de la gestion des ressources financières, le partenariat entre la commune, le secteur privé et les organisations non gouvernementales.

Le conseil communal fixe les modalités de mise en œuvre des impôts, taxes et droits communaux conformément à la loi.

radiookapi.net/CC



La République démocratique du Congo va bénéficier de 65 millions de dollars américains comme appui de ses partenaires internationaux (la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Bezos Earth Fund, le Fonds d’amorçage des Country package qui comprend la France, la Fondation Walton, Conservation international et la Fondation Moore) à sa nouvelle économie du climat. L'annonce a été faite le 2 décembre 2023 à l'occasion du Sommet mondial d’action pour le climat de la COP28. 

La nouvelle économie du climat de la RDC est basée sur la protection des forêts, des tourbières et des zones clés pour la biodiversité, tout en développant une économie durable, afin d’améliorer les conditions de vie et l’emploi pour les communautés du pays.

La couverture forestière de la RDC a un impact important sur les services écosystémiques mondiaux et nationaux. Les forêts de la RDC peuvent générer une valeur estimée entre 223 milliards et 398 milliards de dollars par an grâce au carbone stocké et aux services écosystémiques associés nécessaires pour atténuer les impacts des catastrophes et renforcer la résilience des communautés de la RDC, estime le groupe de la Banque mondiale. 

Si elles ne sont pas protégées, la perte de 40% de leur étendue actuelle pourrait signifier que le secteur de l'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (UTCATF) de la RDC deviendrait une source nette de carbone et non plus un puits. Le coût total pour le monde d'une telle perte de stock de carbone - et donc de la capacité des forêts à fournir des services de séquestration du carbone - serait d'environ 95,3 milliards de dollars.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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