Félix Tshisekedi préside ce jeudi 24 février la réunion d’évaluation de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région signé le 24 février 2013. Cette 10e réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi se tiendra à la Cité de l’Union africaine en présence des délégués  de l'ONU, de l'UA, de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) et d’autres dirigeants de la sous-région.

L’Accord-cadre définit dans les grandes lignes les principales mesures nationales, régionales et internationales requises pour consolider la paix et la sécurité dans l’est de la RDC et promouvoir la coopération entre les gouvernements des pays de la région.

11 pays de la région (Afrique du Sud, Angola, Burundi, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Zambie) ont signé cet accord. Ils ont ensuite été rejoints par deux autres pays, le Kenya et le Soudan, qui sont aussi devenus signataires de l’Accord-cadre le 31 janvier 2014.

Des années après la signature de cet accord-cadre, l’insécurité est toujours galopante dans l’Est de la RDC avec même l’apparition de nouveaux groupes armés. 

Les participants vont évaluer les engagements pris par la RDC, les pays de la région ainsi que les organisations internationales notamment en termes des réformes institutionnelles, structurelles, réglementaires et politiques. L’évaluation concernera également les structure de gouvernance dont le Mécanisme régional de suivi (MRS) et le Comité d’appui technique (CAT). C’est l’UA et l’ONU qui président ensemble les mécanismes de gouvernance de l’Accord-cadre.

Il sera également question d’interroger le Mécanisme régional de suivi (MRS) qui est le principal organe de contrôle interne de l’Accord-cadre. Il se réunit une fois par an au niveau des chefs d’État et de gouvernement pour dresser le bilan des progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris par les pays signataires aux niveaux national et régional.

Les Garants de l’Accord-cadre sont l’UA, l’ONU, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
 
actualite.cd/CC


La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a rendu public, ce mercredi 23 février, un autre calendrier réaménagé des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les provinces dites à problème.

Selon ce calendrier réaménagé dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, ce scrutin, initialement prévu le 06 avril, est reporté pour le 06 mai prochain, en attendant l’ouverture de la session de mars dans les assemblées provinciales concernées.

Dans un communiqué de presse, la CENI a évoqué plusieurs raisons qui ont occasionné ce report d’un mois à la date prévue.

D’après le Rapporteur de la CENI, le rapport consolidé de monitoring issu de 13 Bureaux de Réception et Traitement des candidatures (BRTC), à la clôture de dépôt des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, renseigne que 183 formulaires de candidature ont été retirés dont 10 par les partis politiques, 14 par les regroupements politiques et 156 par les candidats Indépendants; 129 notes de perception ont été retirées auprès de la DGRAD dont 79 paiements de la caution effectués ; 67 dossiers de candidatures ont été déposés dont 11 femmes et 56 hommes.

Il convient de noter qu’à la clôture ce jour des Bureaux de réception et traitement des candidatures, la province de la Lomami n’a enregistré aucun dépôt de candidature, apprend-on.

Pour des raisons d’inclusivité et au regard de la finalisation de la procédure de dérogation des décaissements de fonds conformément à l’instruction 15 bis de la Banque Centrale du Congo, la CENI a décidé de reporter l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs dans les 13 provinces dites à problème ainsi que la province du Sankuru.

Ci-dessous le calendrier réaménagé :

  • Du 13 au 23 février 2022 : retrait, ajout ou substitution des candidatures
  • Du 30 mars au 1er avril 2022 : transmission des dossiers physiques des candidats au Bureau de la CENI et délibération en plénière.
  • 2 avril 2022 : publication de la liste des candidatures recevables et non recevables.
  • 21 avril 2022: Publication de la liste définitive des candidats par province
  • Du 2 au 4 Mai 2022 : campagne électorale.
  • 6 Mai 2022 : élections des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Les provinces concernées par ces élections sont : Bas-Uele, Haut Lomami, Ituri (après la levée de l’Etat de siège), Kasaï-Central, Kasaï Oriental, Kinshasa (élection du Vice-Gouverneur), Kwango (Vice-Gouverneur), Lomami, Maindombe, Maniema, Mongala, Tanganyika, Tshopo. Le Kongo central n’est pas en reste.

Christian Okende



 
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se range en ordre de bataille pour gagner dans les quatorze provinces concernées par les élections des gouverneurs. Le député provincial et cadre du parti présidentiel, Jean-Claude Tshilumbayi, l’a déclaré mardi 22 février, lors de son intervention à Radio Okapi.  

« L’ambition est que toutes les provinces soient dirigées par l’UDPS, pour avoir la possibilité de dérouler avec cohérence notre projet de société », a expliqué Jean-Claude Tshilumbayi.  

L’opération d’enregistrement des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs se clôture ce mercredi 23 février. L’élection proprement dite est prévue le 6 avril prochain dans quatorze provinces de la RDC.  

A travers cette élection, il faut définitivement tourner la page PPRD, le parti de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, estime le député Jean-Claude Tshilumbayi.  

« Je ne vois personne, qui ne soit aussi nostalgique pour penser remettre une seule de nos provinces au PPRD et à la famille Kabila. Nous ne sommes plus que jamais déterminés, avec l’ensemble de la population, de tourner définitivement cette page. Les surprises sont démocratiques, mais nous nous sommes préparés », a-t-il poursuivi.  

Pour gagner les élections des gouverneurs, Jean-Claude Tshilumbayi indique que l’UDPS va aussi compter sur ses alliés de l’Union sacrée de la nation, « pour avoir beaucoup plus de chance, pour être dans l’esprit de la réussite du mandat du Chef de l’Etat ».

radiookapi.net/CC



Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, arrive à Kinshasa ce mercredi. Il est en RDC pour un séjour de trois jours. Il revient de Goma (Nord-Kivu) et de Bunia, le chef-lieu de l’Ituri. Il s’est également rendu à Roe, dans le territoire de Djugu où les violences se sont accentuées ces derniers mois.

Jean-Pierre Lacroix s’est rendu à Roe, à 135 kilomètres de Bunia, où plus de 75 000 déplacés se sont regroupés autour de la base temporaire de la MONUSCO.

Ces personnes sont pour certaines d’anciens occupants d’autres sites de déplacés qui eux également, à l’instar des villages, ont été victimes de nombreuses attaques sanglantes ces derniers trois mois.

A Roe, ils bénéficient de la protection directe des casques bleus bangladais renforcés par des éléments des forces spéciales de l’ONU.

Cependant, les besoins de ces déplacés sont de plus en plus importants. 

Les humanitaires qui maintiennent leur présence dans la zone tentent d’assurer les besoins primaires comme l’eau, la nourriture, l’assainissement ou encore les soins de santé de base.

Roe est devenu en quelques mois le symbole de la crise sécurité et humanitaire dans la région. 

Lundi, la société civile avait d’ailleurs adressé une lettre au chef de l’Etat pour exiger une enquête sur les récentes attaques visant spécifiquement les sites de déplacés.

A Kinshasa,  M. Lacroix participera jeudi à la réunion de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région signé en 2013.

actualite.cd/CC



L’artiste chanteur congolais Alain Chirwisa dit Alesh porte un projet de la mise en place d’un centre de formation d’arts au pays dès cette année. Il a été, pour ce faire, reçu lundi 21 février dernier par le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya Katembwe.

L’artiste dit avoir présenté son projet auprès du ministre Muyaya, aussi porte-parole du gouvernement.

« Le ministre s'est montré très ouvert, il nous a clairement manifesté son soutien par rapport à un projet de centre de formation d'arts que nous avons et qui sera mis en place cette année. C'était important pour nous de parler de tous ces aspects de notre carrière », a indiqué Alesh au sortir de sa rencontre avec le ministre.

Les deux hommes ont, au cours de leur échange, évoqué également l'impératif du dialogue avec les leaders des jeunes, la nécessité d'accompagnement par les artistes des initiatives du progrès social en RDC, le soutien du gouvernement aux industries créatives.

Alesh sera en concert ce jeudi à Paris à la maison de la radio. C’est dans le cadre de sa tournée en tant que vainqueur du Prix RFI découvertes, qu’il a remporté en 2021. Il recevra par ailleurs son trophée sur la scène. Alesh a lancé un message de dialogue aux combattants congolais qui y assisteront malgré les divergences des points de vue.

Ce concert se tient également dans le cadre de « Mongongo world tour 2022 », tournée de présentation de son dernier album « Mongongo » sorti le 21 mai 2021. Elle est partie de Goma, le 6 février au festival Amani. Entre les 5 et 12 mars prochains, il sera à Abidjan en Côte d’Ivoire. Le 25 juin à Porto au Portugal ou encore le 27 août à Lubumbashi.

King Lesh qui vient de sortir un clip dénommé « Aller-Retour », se dit frustrer que toute son équipe n’ait pas obtenu des visas pour une deuxième fois en vue d’une prestation en Europe. Il refait son spectacle avec des musiciens engagés sur place.

Emmanuel Kuzamba

 


Reporters sans frontières (RSF) se félicite des principales conclusions adoptées lors des états généraux de la presse et encourage les autorités congolaises à appliquer dès que possible les grandes réformes recommandées par RSF et son partenaire Journaliste en danger (JED) depuis plusieurs années.

Si la grand-messe de la presse congolaise est rapidement suivie par des actes, elle restera un rendez-vous marquant dans l’histoire des des états généraux de la communication et des médias organisés à Kinshasa du 25 au 29 janvier, et dont RSF s’est procurée une copie, consacre la plupart des recommandations portées depuis plusieurs années par l’organisation et son partenaire congolais Journaliste en danger (JED).

Parmi les 80 propositions adoptées, la réforme de la loi de 1996 pour mettre fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse figure en première position. Le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya, joint par RSF, a fait savoir qu’un avant-projet de loi devrait rapidement être présenté. Le moratoire sur les arrestations de journalistes dans l’exercice de leur fonction proposé par RSF et JED figure également parmi les toutes premières recommandations. Le président Félix Tshisekedi, qui a présidé l’ouverture et la clôture de ce rassemblement, a également réitéré sa volonté de garantir la sécurité des journalistes à travers la mise en place d’un mécanisme d’alerte dédié tout en insistant sur la nécessité de favoriser l’émergence d’une presse plus professionnelle et plus responsable. « Ces états généraux ouvrent la voie à des réformes qui pourraient concrètement améliorer l’exercice du journalisme en RDC, déclare le responsable du bureau Afrique de RSF, Arnaud Froger.

Nous nous félicitons des principales recommandations adoptées et encourageons les autorités à mettre en œuvre dès que possible les réformes tant attendues. La voie choisie de renforcer la protection des journalistes et d’améliorer leur cadre de travail tout en renforçant la professionnalisation et la viabilité du secteur est la bonne ».

Parmi les autres recommandations figurent notamment la création d’un fonds d’appui à la presse, la fin de certaines taxes et redevances dûes par les médias au ministère de la Communication et à l’agence de nationale de renseignements (ANR), l’élargissement des prérogatives du conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) ou encore la réforme de la RTNC, la radiotélévision congolaise, pour en faire un véritable média de service public. Un comité de suivi pour l’application de ces propositions va être mis sur pied.

Selon le rapport annuel publié fin 2021 par Journaliste en danger, 110 atteintes à la liberté de la presse ont été perpétrées en RDC en 2021.

Dans près d’un cas sur deux, ces dernières mettent en jeu la sécurité physique des journalistes. La moitié de ces atteintes ont eu lieu dans les provinces de l’est du pays, particulièrement celles de l’Ituri et du Nord-Kivu placées en état de siège.

La RDC occupe actuellement la 149e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2021.

 

Pour tout contact

Journaliste en Danger

11, Avenue de la presse. Immeuble Moanda. Local 21. Référence Immeuble Botour

Kinshasa/Gombe. B.P. 633 Kinshasa 1

Téléphone: +243 81 99 96 353 ou +243 99 99 96 353

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Internet : www.jed-afrique.org

République démocratique du Congo

 



La réunion des ministres des Affaires étrangères des pays signataires de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région s'ouvre ce mardi 22 février à Kinshasa.

Cette réunion prépare la dixième réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi (MRS), de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL),  qui se tiendra mercredi 24 février toujours dans la capitale congolaise.  Lors de ce rendez-vous, les dirigeants de la région des Grands Lacs vont évaluer les  progrès et les problèmes,  dans la mise en œuvre de l’accord cadre de paix, sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs africains. 

Cet accord beaucoup plus connu sous l’appellation ''accord cadre d’Addis Abeba'', avait été signé le 24 février 2013 dans la capitale Ethiopienne entre la RDC et dix pays voisins: le Rwanda, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Mozambique, l’Angola, le Burundi, le Congo-Brazzaville, le Soudan du Sud, la Zambie et la Tanzanie ainsi qu'avec deux états non voisins immédiats de la RDC dont l’Afrique du Sud. 

De nombreux témoins internationaux ont joint leurs signatures à cet accord. Il s'agit de quatre organisations : l’ONU, l’Union Africaine, la SADC et la CIRGL. 

L’objectif global 

L'accord d'Addis-Abeba vise à mettre fin aux atrocités, à l’insécurité et l’instabilité de la RDC et de la région des Grands Lacs. Sur ce, la RDC elle-même s’engage globalement à  « restaurer la sécurité, l’autorité de l’état sur son territoire, mais aussi, tout faire pour lancer son développement, pour un mieux-être de ses populations ». Les états voisins s’engagent aussi à ne participer ni encourager l’insécurité, l’instabilité ou les atrocités en RDC ni dans les états proches où dans la région.

Engagement des témoins

Les témoins se sont engagés à soutenir ces objectifs avec un accent particulier mis sur la RDC et les structures qui permettront aux objectifs d’être atteints de manière globale ou individuellement pour chaque signataire. Des structures comme le Mécanisme général de suivi de cet accord mais aussi les comités de suivi nationaux de cet accord dans chaque pays ont été mis en place.

Aujourd’hui neuf ans après, les objectifs de départ restent globalement encore à atteindre.

Le M23 groupe armé qui menaçait gravement la tranquillité des populations en RDC a été neutralisé en novembre 2013, même si celui-ci a repris depuis 5 ans, avec des attaques sporadiques sur le territoire congolais. 

Les mécanismes de suivi de l’Accord cadre sont opérationnels dans un certain nombre de pays dont la RDC depuis quelques années. Mais les atrocités en RDC sont loin d’avoir pris fin surtout à l’Est du pays.

radiookapi.net/CC



Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu dans la soirée de ce lundi 21 février 2022 à la cité de l’Union Africaine, à Kinshasa, une délégation américaine conduite par l’ambassadeur des USA en RDC, Mike Hammer.

D’après la cellule de communication de la présidence de la République, les questions relatives à la coopération entre la RDC et les États-Unis d’Amérique dans le domaine de l’environnement ont été au centre de l’audience que le Président Félix Tshisekedi a accordé à Monica Médina, Sous-Secrétaire d’État américaine en charge des Océans, des affaires environnementales et scientifiques internationales.

La même source renseigne que l’échange entre Félix Tshisekedi et Monica Médina, a tourné essentiellement sur des questions en rapport avec la conservation de la nature. Monica Médina a ajouté que sa première visite en RDC lui a permis de voir de visu et de connaître les réalités environnementales du pays.

Pour la Sous-Secrétaire d’État américaine, « les USA savent que la RDC et les pays de la région constituent le poumon de l’humanité », raison pour laquelle son pays continue toujours à bâtir ses relations avec la RDC dans le domaine de l’environnement. « Il faut aider les populations qui vivent autour et dans les forêts à pouvoir mener une vie meilleure », a-t-elle déclaré.

Bernard Mpoyi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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