Le livre « Le réveil de la jeunesse africaine », de l’auteur Louidel Lebou, paru aux éditions Mabiki, a été baptisé ce vendredi 17 septembre au centre Wallonie-Bruxelles. Cet essai de 55 pages, répartis en 4 chapitres, est destiné à réveiller et faire travailler le continent africain pour qu’il puisse avancer, changer de couche, aller dans une couche où les jeunes sont portés vers la positivé, l’intégrité, la loyauté.

« Je me suis inspiré pendant le confinement, quand on a demandé à la population congolaise d’aller en confinement. J’ai vu les dégâts que la Covid-19 a eu à faire dans les autres continents et je me suis regardé en tant qu’Africain, si réellement la Covid-19 décidait de faire comme en Europe, quel serait le sort des Africains ? Partant de cette difficulté, je m’étais dit qu’il était temps de léguer quelque chose pour pouvoir renaître afin que nous puissions constituer une base qui sera en mesure d’apporter l’Afrique vers le haut », a dit Louidel Lebou.

Il ajoute que l’Afrique a besoin d’une nouvelle classe des jeunes, d’un nouveau type de jeunes pour porter un réveil. Il a donc taillé son livre sur la mesure d’une génération précise.

« C’est vraiment taillé sur mesure pour une génération, pour les jeunes ça va leur permettre de lire plus facilement parce que quand c’est trop volumineux c’est difficile à lire, connaissant les africains comme on nous traite qu’on n’aime pas lire. J’ai voulu adapter ce livre là à une jeunesse que j’appelle un nouveau type de jeune, en lisant ce livre, ça va constituer un nouveau départ pour notre génération », ajoute-t-il.

Pour l’auteur, le changement est agréable mais à un prix, celui du sacrifice. Si les jeunes africains ne changent pas, rien ne changera car la jeunesse est le produit du futur. Une nation qui détruit sa jeunesse détruit son avenir. Personne d’autres que les africains eux-mêmes construira leur continent, l’avancement de l’Afrique dépendra de la jeunesse.

Louidel Lebou est un informaticien de formation, il œuvre dans le secteur bancaire mais est également très engagé dans le secteur éducatif et du développement durable du continent. Il dirige la Jeunesse Libre Africaine Asbl, une association qui vise l’éveil et l’unification de la jeunesse africaine. « Le réveil de la jeunesse africaine » est son premier livre.

Emmanuel Kuzamba



L’exposition design dénommée « Vivre le design comme une industrie créative », lancée le 16 septembre dernier, ira jusqu’au 30 de ce mois, à la salle d’exposition de l’académie des beaux-arts. Organisée dans le cadre de 26.24 Masolo des CDA project, l’exposition présente un parcours de différentes collaborations entre designers d’ici et d’ailleurs dans le domaine, à la fois, du design textile, de l’art design et du design mobilier

Cette exposition combine les objectifs généraux et spécifiques des cours d’histoire du meuble, d’arts numériques et de conception textile, avec une dimension transversale qui explorent les adéquations entre la pédagogie et la pratique du design tout en motivant la mise en place d’un cadre de réflexion mais aussi de partage entre les professionnels et les apprenants du design.

« En enseignant ces 10 dernières années, je pouvais constater que je pouvais enseigner le design textile mais que les gens n’étaient pas intéressés à le vivre. On est tout le temps dans la rhétorique, on n’a pas d’industrie textile, on n’a pas ceci, on n’a pas cela. On ne regarde pas trop ce qu’on a », a dit, Cédric Nzolo, enseignant à l’ISAM et initiateur du projet.

actualite.cd/CC



Zénith de Paris : le concert de Werrason repoussé d’une semaine

D’abord reportée une première fois au 12 juin, puis au 17 septembre, la prestation  de Wenge Musica Maison Mère ( WMMM) est maintenant programmée pour le 25 septembre. Les billets achetés restent valables avec le code-barre, souligne –t-on avec la précision qu’il est « inutile d’en faire le changement ».

Au grand dam des fans qui ne comptaient plus que quelques jours pour y être, « Le retour du roi au Zénith de Paris  » subit un nouveau report. Annoncé dernièrement pour le 17 septembre, il vient d’être décalé d’une semaine, à J-3. Les fans devront prendre leur mal en patience jusqu’au week-end suivant, soit le 25 septembre sans plus. En effet, ni la salle qui l’a publié sur sa page Facebook ni la production, Overlook Events, n’ont avancé les raisons qui ont occasionné ce renvoi qui, on l’espère, sera le dernier.

Par ailleurs, les mélomanes et grands fans du Roi de la forêt peuvent avoir leur apaisement. Ainsi qu’ont pris la peine de le notifier à leur intention la maison de production sur son site et la salle mythique parisienne dans les réseaux sociaux, les billets restent valables. Avec la précision du Zénith que pour ceux qui le veulent, ils « sont remboursables dans les points d’achat ».

Une manifestation pour bouger les lignes

Néanmoins, il y a lieu de se demander si ce report n’aurait pas un lien avec la manifestation des fans inconditionnels de la star congolaise le14 septembre. Ces derniers avaient pris carrément d’assaut la maison Schengen. Excédés par le refus de visa opposé par le centre européen de délivrer les visas aux musiciens de l’orchestre WMMM et ce, à quelques jours du concert censé être son événement de l’année. Pas question de voir ce rêve s’évanouir en fumée ! « Le retour du Roi » est attendu par ses fans de la diaspora qui pour la plupart s’y sont donnés rendez-vous. Or, sans son orchestre, il faut mettre une croix dessus. C’est juste impensable pour les nombreux fans qui tiennent leur idole pour le meilleur de sa génération. Espérons que les manifestants vont réussir à bouger les lignes.

En outre, pour le patron de WMMM ce retour au Zénith passe pour un défi ultime à relever. En effet, s’il vient à s’y produire, ce sera son cinquième passage dans la salle mythique où feue Abeti Masikini fut la première à y fouler ses pieds et ce fut un énorme succès. Y jouer une cinquième dans sa carrière serait juste une espèce de couronnement au stade actuel de son parcours. Et, il viendrait raffermir son aura après le double concert livré en avril 2002, le spectacle offert en novembre 2008 et la prestation inoubliable qui remonte à onze ans, celle de septembre 2010.

Nioni Masela


Dans un passé récent, une campagne officielle a été lancée à Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour promouvoir l'inscription de la rumba congolaise, style majeur de la musique africaine, au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco, ont annoncé des médias locaux.

"L'histoire glorieuse de la rumba"

Le lancement a eu lieu lors d'une cérémonie présidée par la ministre de la Culture congolaise, Catherine Kathungu Furaha. Cette dernière a appelé à une mobilisation médiatique et sur les réseaux sociaux, dans les ambassades, les ministères, les universités et écoles pour faire connaître chaque semaine "l'histoire glorieuse de la rumba partie d'un rite de la danse du nombril pour devenir une identité emmenée par des Afro-descendants et nous tous, chacun à son époque". 

Selon André Yoka Lye Mudaba, le directeur général de l'Institut national des arts et président du comité mixte pour la promotion de la rumba congolaise, cité par le quotidien Le Potentiel, il reste "la phase de promotion et de lobbying (...) afin d'appuyer activement cette candidature d'ici la fin de l'année 2021", date à laquelle sera connue la décision de classer, ou non, le mythique style musical au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. 

La version cubaine de la rumba a, elle, déjà été admise par l'Unesco en 2016.

Avec AFP 



A l’occasion de la quatrième journée africaine des droits d'auteurs et de la gestion collective, célébrée mardi 14 septembre dernier, l'administration des droits d'auteurs au Congo (ADACO), en plus de se dire inquiète de la situation dans le pays, demande de nouveau la libéralisation de ce secteur qui jusqu’ici donne le monopole à la Société Congolaise des Droits d’Auteurs (SOCODA). C’est ce qu’on peut lire dans une déclaration distribuée à la presse.

‘‘Aujourd'hui, RDC, l'état actuel de la gestion collective des droits d'auteur est une vaste escroquerie. Pour mieux penser l'avenir et une saine gestion des droits, ADACO propose la libéralisation du secteur, donc la fin du monopole ; ce vestige Mobutiste du Parti unique qui survit avec ses tares amplifiées. Les ayants-droits et créatifs conscients refusent de rester passifs et exigent la démonopilisation pour assainir le milieu. Ne pas en tenir compte c'est de refuser de comprendre les raisons réelles qui font la faillite du droit d'auteur tel que gérée actuellement, et depuis des décennies, par des gens n'ayant aucune intégrité ni connaissance de la gestion collective des droits d'auteur’’, indique le communiqué.

Et d’ajouter que dans une RDC en pleine mutation démocratique, engagée dans une transition pour mieux asseoir les règles de bonne gouvernance, de l'état de droit, ce monopole n'a plus de sens ni lieu d'être. La gestion collective des droits d'auteur touche toutes les questions liées à la création artistique, et à l'action culturelle de la Nation congolaise. La gestion de la Socoda intéresse et concerne toutes disciplines artistiques et tous les auteurs des œuvres de l'esprit, qu'ils soient de culture savante ou populaire.

Régulariser le secteur du droit d’auteur, une responsabilité du gouvernement

Bien des culturels affirment que le blocage est au niveau du gouvernement qui doit appuyer sur l'accélérateur car l'autorité de régulation des sociétés des droits d’auteurs ne peut être instituée qu'à l'issue du toilettage du législatif et réglementaire.

Glody Muabila, co-fondateur et actuel secrétaire général de l'ADACO , annonce la mise en place  d’une commission impliquant les culturels.

‘‘Je subodore que dans les prochains jours, une commission pourra être mise en place impliquant tous les acteurs du secteur pour étudier comment assurer la transition entre le fameux monopole et la libéralisation. Et non... Parce que les artistes et autres créateurs des œuvres de l'esprit n'ont pas encore maîtrisé la quintessence des droits d'auteur. Voilà un peu le seul regret. Mais le combat continue. Il ne faudrait pas perdre de vue que depuis notre création, nous nous sommes investis d’une mission celle de mener la lutte pour la libéralisation du secteur des droits d’auteur à travers ce que j’appelle la révolution de la propriété intellectuelle’’, affirme-t-il.

Il prend l’exemple de l'enveloppe globale de la redevance de droits est estimée entre 50 et 60 millions USD plus que les budgets alloués aux ministères de la culture et du tourisme réunis. Rien qu'avec l'argent de la copie privée, beaucoup de choses peuvent changer.

‘‘S'agissant du cadre juridique, Il est indispensable pour le gouvernement congolais de rattraper le retard car une législation ne doit pas être statique, mais dynamique. La nouvelle loi doit intégrer l'aspect NTIC. C'est vraiment un impératif à l'ère du tout numérique. Imaginez-vous un peu avec un tel potentiel en création musicale, artistique et littéraires, la RDC peut contribuer d'elle-même, à travers une loi moderne et appropriée, à une amélioration substantielle des conditions socio-économiques de sa population (artistes, musiciens, etc.) et au financement de son action culturelle en tirant les ressources nécessaires de la perception des droits d'auteur sur son territoire’’, dit-il.

La gestion de droit d’auteur est l’une des raisons qui amènent les artistes à se tourner vers l’étranger, comme l’a rappelé Winnart Nsangu, artiste peintre.

‘‘Certains artistes préfèrent ne pas adhérer car les choses ne sont pas bien assises ou organisées, ils préfèrent rester comme ça ou adhérer à des sociétés étrangères pour protéger leurs créations. Il faut une réforme institutionnelle, c'est-à-dire mettre des personnes compétentes qui vont faire avancer les choses et faire que les droits d’auteur deviennent applicables. L'artiste adhère là où il y a de l'ordre et non le contraire’’, a-t-il dit.

La gestion des droits d’auteurs en RDC, qui passe par l’organisation de la Société congolaise des droits d’auteur à qui la loi reconnaît le monopole dans le secteur, reste une des préoccupations majeures du secteur culturel congolais. Lors de la table ronde organisée en juin dernier à l’occasion de la fête de la musique, la question a été largement abordée. Participants à la table ronde, le coordonnateur du Collectif des Artistes et des Culturels (CAC), Paul Le Perc, ainsi que le gérant de l’Administration de droit d’Auteur au Congo (ADACO), Junior Luyindula, ont affirmé leur besoin urgent d’améliorer la gestion ou de libéraliser le secteur. Pour l’ADACO, tant que le secteur des droits d'auteur ne sera pas libéralisé, elle continuera toujours à sensibiliser.

Emmanuel Kuzamba



Une vidéo, qui circule sur les réseaux sociaux, montre le journaliste Patient Ligodi d’Actualité.cd et correspondant de RFI à Kinshasa molesté par des policiers et embarqué dans une voiture de la Police nationale congolaise (PNC). C'était mercredi matin 15 septembre à Kinshasa lors de la marche avortée de Lamuka.

Le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a protesté auprès du commissaire général de la PNC en demandant qu’une enquête soit diligentée à ce sujet  et que les policiers coupables de brutalité envers le journaliste soient sévèrement punis. 

Selon le témoignage de l’un de ses collègues qui l’accompagnait, Patient Ligodi tentait d’arracher une interview avec Martin Fayulu, lors qu’il a été appréhendé par des policiers. 

Patient Ligodi a été libéré, mais certains de ses biens ne sont pas encore retrouvés. 

RFI condamne fermement les violences policières et agissements liberticides subis par son correspondant Patient Ligodi, maintenant hors de danger.

De son côté, Tshivis Tshivuadi, au nom de son ONG JED (Journaliste en danger) proteste énergiquement et demande des excuses publiques du chef de la police de Kinshasa tout en réclamant des "mécanismes appropriés" pour éviter que pareil dérapage ne se reproduise plus !

CC



Les états généraux de l'Enseignement Supérieur et Universitaire ont pris fin ce mardi 14 septembre à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Après 4 jours des travaux organisés au sein de l'Université de Lubumbashi (UNILU) en perspective de requalifier et de redresser l'enseignement supérieur congolais,  329 recommandations ont été dégagées par les participants à ces assises à l'endroit de l'autorité publique. La recommandation principale est la généralisation du système LMD dès le début de l'année académique prochaine.

" Il s'agit de 329 recommandations formulées parmi lesquelles, la généralisation du système LMD dans l'ensemble de l'enseignement supérieur congolais, l'amélioration des conditions sociales des professeurs ainsi que des conditions d'études des étudiants, la restructuration de la coopération internationale et bien d'autres ", a dit le Prof Antoine Tshimpi, Coordonnateur des états généraux de l'ESU.

Il dit compter sur le volontarisme du ministre de l'ESU, Muhindo Nzangi pour avoir organisé ces états généraux tant attendus.

Pour sa part, le ministre de l'ESU a remercié tous les participants à ces assises, notamment les professeurs, la délégation de la présidence de la République. Il a promis d'appliquer au plus vite possible ces recommandations.

" J'ai lu vos résolutions et recommandations, leurs pertinences dénotent l'envie d'un réel changement à notre secteur. Pour les résolutions relevant de ma compétence dès demain les décisions seront prises. C'est pourquoi je vous demande d'aller vulgariser ces résolutions pour que les décisions n'apparaissent pas comme une surprise ", a-t-il dit.

Le patron de l'ESU a également rassuré sur l'application effective du système LMD (Licence, Maîtrise, Doctorat) dès le début de l'année académique prochaine.

" Vous m'avez demandé de généraliser le système LMD dès l'année prochaine, je vous dis que ça sera fait. Vous m'avez demandé de mettre en place une commission d'analyse et de vulgarisation du curricula d'enseignement en LMD,  je vous rassure que dès jeudi cette équipe sera nommée ", a-t-il renchéri.

Notons que les travaux des états généraux se sont déroulés du 10 au 14 septembre à l'Université de Lubumbashi. Pendant quatre jours les experts dont les scientifiques, les administratifs et les politiques ont réfléchi dans plusieurs commissions dont celle du diagnostic du secteur, de la cartographie de l'ESU, du partenariat avec les entreprises, la numérisation du secteur et la mise en œuvre du système LMD. Des sessions d'échanges marquées par la participation des professeurs, des chefs des travaux,  des assistants et des anciens ministres de l'ESU dont les professeurs Kambayi Bwatsha et Théophile Mbemba.

Jordan MAYENIKINI



Les bandes dessinées dénommées « Miss Diva » de l’auteur Jérémie Nsingi et « Kuluna Girls » de Mola Boyika ou encore « Sambolé » de Jean-Paul Bindo ont été exposées pendant deux jours à l’académie des beaux-arts (Kinshasa). C’était le vendredi 10 septembre et le samedi 11 septembre dernier. Cette activité organisée par la Nouvelle Dynamique de la BD Congolaise ASBL a permis aux auteurs d’échanger avec les étudiants ainsi que les visiteurs autour de leurs œuvres et ce, dans le but de faire la promotion de la bande dessinée.

Vice-président de la Nouvelle Dynamique de la BD Congolaise, Mola Boyika, a dit ACTUALITÉ.CD, avoir conseillé la persévérance aux jeunes artistes dans ce métier.

« Le but est de faire la promo de la bande dessinée, vu que la BD est un support étudié ici à l’académie des beaux-arts et pour une première, il fallait le faire ici. Les étudiants ont répondu présent, il y en a qui nous ont demandé comment vivre avec cet art. La persévérance est primordiale, il faut avoir un mental solide, dans notre pays il y a un sérieux problème d’aide, de soutien », a-t-il dit.

Il justifie la bonne qualité de leurs bandes dessinées par l’impression faite en Chine où la main-d'œuvre est de loin moins coûteuse par rapport au coût local.

Les bandes dessinées « Miss Diva » et « Kuluna Girls » ont toutes les deux la vocation de faire rire pour captiver les lecteurs au-delà des leçons à tirer. Elles racontent les réalités congolaises, kinoises particulièrement. « Kuluna Girls », dans sa version longue, se déroule dans la partie Est de Kinshasa dite Tshangu. Elle parle des filles qui se comportaient de manière très surprenante à chaque agissement. « Miss Diva » pour sa part, dans son numéro 1 et 2, a la particularité de réunir plusieurs personnalités du monde comme Barack Obama, Mugabe, Maître Gim’s, Jamel Debouz, Will Smith, Samuel Eto’o, DJ Arafat, Batista, Michael Jackson, Bruce Lee. etc. dans une même histoire, certaines se retrouvent à Kinshasa avec différents rôles que leur vraie vie.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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