La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a, dans une communiqué de ce 02 janvier 2023 dont une copie est parvenue à ActuRDC, annoncé le report de la publication des résultats provisoires des élections législatives sur toute l’étendue de la RDC.

Toutefois, la CENI dit prévoir une publication dans un délai raisonnable en soulignant que ces reports sont justifiés par la compilation en cours des résultats provisoires des élections législatives nationales et provinciales ainsi que celles des conseillers municipaux du 20 décembre dernier.

Par ailleurs, la CENI invite tous les candidats à la patience sachant que son souhait majeur est de faire les choses conformément aux règles démocratiques. Pour Kadima et la CENI, les travaux évoluent normalement.

Notons que la mesure de la CENI concerne également les potentiels candidats sénateurs, Gouverneurs et vice-Gouverneurs L’électorat des candidats sénateurs, Gouverneurs et vice-Gouverneurs initialement prévues le 01 janvier 2024 connaîtra sa nouvelle tenue dans les prochains jours.

Actu RDC/CC

 


Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi a été proclamé provisoirement vainqueur de l'élection présidentielle du 20 décembre dernier, en attendant la confirmation ou non de la Cour constitutionnelle. Durant la publication des résultats partiels, Félix Tshisekedi est loin devant ses rivaux dans plusieurs provinces de l'Est de la République, marquées par l'insécurité et l'activisme des groupes armés étrangers et locaux.

Présent au centre Bosolo de la Bosolo dimanche 31 décembre à l'occasion de la publication des résultats provisoires par la CENI, Julien Paluku Kahongya, cadre de l'Union et notable de ce coin, a révélé à ACTUALITE.CD les différents paramètres qui ont milité en faveur de Félix Tshisekedi dans cette partie de la RDC.

"Les leçons qu'on tire de l'élection du Président Félix Tshisekedi à l'Est, c'est qu'il faut avoir un message clair vis-à-vis de la population. Vous savez, dans chaque espace où le Président a passé sa campagne, il a eu un message qui cible les problèmes réels vécus par les populations de cet espace-là. À Goma, Butembo, Béni, il a su que le problème de là, ce sont les FDLR, les ADF, c'est le M23, et donc il a lancé un message clair pour dire, 'vous m'avez vu attendre pendant longtemps, j'ai formé mon armée, j'ai maintenant 40 000 hommes qui seront déployés maintenant, dans quelques jours, sur la ligne de front pour qu'on mette définitivement un terme à ce chaos qui a gangrené l'Est de la République Démocratique du Congo, c'est un message important qui a rapproché la population de l'Est'", a révélé Julien Paluku Kahongya, ministre de l'industrie au sein du gouvernement Sama Lukonde.

Outre le discours sur la situation sécuritaire, Julien Paluku évoque également l'application de la mesure de la gratuité de l'enseignement de base et la promesse d'élargir cette mesure au niveau de l'école secondaire.

"Le deuxième message, c'est celui de la gratuité de l'enseignement. J'ai l'habitude de dire quand on est à Kinshasa ou dans une autre ville, on ne sent pas l'importance de cette gratuité, mais moi je suis un territorial de formation. J'ai commencé comme Administrateur de territoire, maire de la ville et ensuite gouverneur, je connais l'impact que la gratuité a sur les paysans, sur les populations rurales. Il y a des gens qui vendaient toutes leurs productions saisonnières pour avoir le minerval de leurs enfants, mais maintenant quelqu'un a dit vous n'allez plus vendre la production de votre saison et que vous allez réserver cela à d'autres choses, parce que l'État a pris en charge les frais scolaires", a fait remarquer Julien Paluku Kahongya.

Et de poursuivre :

"Cette mesure là a atteint jusque dans la moelle épinière des populations congolaises et surtout que le Président de la République a promis au-dessus de cette stratégie de la gratuité de l'enseignement, il va passer à la gratuité de l'enseignement secondaire, ce qui va encore davantage soulager le poids qui pèse lourd sur les populations congolaises et d'autres questions qu'il a évoquées lui ont approché de la population. Je crois que cette élection démontre qu'il ne suffit pas seulement de distribuer de l'argent parce que je suis témoin de là où est passé le Président de la République, il n'a distribué de l'argent à aucune personne."

Le Président sortant, Félix Tshisekedi, est réélu pour un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo pour les cinq prochaines années. Il a obtenu 73,34% des suffrages exprimés lors de la présidentielle du 20 décembre 2023, selon les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Sa réélection était sans surprise au vu des résultats partiels communiqués durant 8 jours par la CENI qui le donnaient largement en tête. En revanche, ses adversaires tels que Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege et d'autres candidats dénoncent un "simulacre d'élections" avec des "fraudes organisées".

Conformément à l'article 73 de la Loi électorale, après la publication des résultats provisoires, l'étape des contentieux électoraux va s'ouvrir à la Cour constitutionnelle. Selon le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante, le dépôt des recours est ouvert du 2 janvier 2024 au 5 janvier 2024, tandis que le traitement de ces recours se déroulera du 3 janvier 2024 au 11 janvier 2024. Malgré ces dispositions légales, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, ainsi que six autres candidats, contestent les résultats et appellent à la réorganisation des élections, excluant même la possibilité de saisir la Cour constitutionnelle.

Clément MUAMBA



Après neuf mois d'attente depuis sa nomination en avril 2023, Berlanga Martinez Nicolás, le nouvel ambassadeur de l'Union européenne (UE) en République démocratique du Congo (RDC), a enfin présenté les copies figurées de ses lettres de créance. La cérémonie protocolaire s'est déroulée ce mardi 2 janvier en présence de Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre et Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la RDC.

Les copies figurées des lettres de créance sont des documents certifiés conformes qui officialisent la nomination d'un ambassadeur, établissant ainsi sa légitimité dans le contexte des relations diplomatiques bilatérales.

Nommé par Josep Borrell, Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le 20 avril 2023, Berlanga Martinez Nicolás succède à Jean-Marc Châtaigner au poste d'ambassadeur de l'UE en RDC. Avant sa nomination, il avait occupé les fonctions de coordinateur pour la sécurité maritime dans le golfe de Guinée et conseiller en migration auprès du directeur général du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) pour l'Afrique. Il a également été ambassadeur de l'UE en Somalie et au Togo.

La délégation de l'UE à Kinshasa a pour mission de représenter l'ensemble des institutions de l'Union européenne en RDC et de mener le dialogue politique avec les autorités congolaises et la société civile. Ce dialogue s'inscrit dans le cadre de l'Accord de Cotonou, visant à promouvoir des valeurs communes telles que le respect des droits humains, les libertés politiques, la démocratie et l'état de droit.

La présence de l'UE en RDC joue un rôle de coordination, d'impulsion et de relais entre le siège de l'Union européenne et les autorités congolaises. Elle assure le suivi et la mise en œuvre des politiques de l'UE dans divers secteurs, contribuant ainsi à l'analyse de la situation nationale et sous-régionale du point de vue politique, économique et social.

actualite.cd/CC



Depuis le mois de novembre dernier, la ville de Mbandaka et ses environs, situés dans la province de l’Équateur au nord de la République démocratique du Congo, sont confrontés à une catastrophe naturelle sans précédent. Les inondations, résultant des pluies incessantes, ont plongé les quartiers d'Ekundé, Basoko, Bongodjo et le territoire de Bikoro dans une situation critique.

Les conséquences désastreuses de ces inondations sont particulièrement visibles avec plus de 100 familles se retrouvant sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux déchaînées. Ces familles endurent des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. En outre, plusieurs activités commerciales ont été englouties, et le bon fonctionnement de certains ports a été sérieusement compromis.

"La crue actuelle dépasse tout ce que nous avions pu imaginer par rapport aux années précédentes", souligne le chef du quartier Ekunde, affectueusement appelé "Papa Localité". Il explique que les eaux du fleuve Congo ont atteint un niveau de débordement exceptionnellement élevé, aggravant ainsi la situation des inondations.

Maman Anto, une vendeuse de poissons et de farine de manioc résidant dans le quartier Ekunde, témoigne de la complexité de sa situation avec cinq enfants à charge. Contrainte de dormir sur des étalages avec sa famille, Maman Anto éprouve des difficultés à poursuivre ses activités commerciales, d'autant plus que l'environnement est imprégné d'eaux stagnantes.

Caleb, un jeune entrepreneur, se trouve à l'intérieur d'une baleinière, incapable de rejoindre le quai du port de Basoko en raison de l'accumulation d'eau. Selon lui, les commerçants se heurtent à l'impossibilité de décharger leurs marchandises en raison du manque d'espaces secs.

Cette situation désespérée nécessite une intervention urgente des autorités provinciales et nationales pour trouver des solutions appropriées. Les habitants de Mbandaka attendent avec impatience des mesures concrètes qui soulageront les souffrances de ceux touchés par ces inondations dévastatrices.

Hornela Mumbela



Le compte à rebours est lancé. Les contestataires des résultats provisoires confirmant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC) ont deux jours pour déposer leurs requêtes à partir d'aujourd'hui, selon l’article 73 de la loi électorale.

Pour le professeur Banyaku Luape, ancien juge à la cour constitutionnelle, ce délai, bien que court en termes de rassemblement et de composition des dossiers, permet à la cour constitutionnelle de ne pas bloquer le fonctionnement normal de l’État.

« La cour constitutionnelle fait face à des contraintes de temps. Si le dépôt des requêtes était fixé à 10 jours ou plus, par exemple, ce serait un grand blocage à la fois pour le président de la République et pour les mécanismes de fonctionnement de l’État. Donc, ce délai est logique pour éviter le vide du pouvoir présidentiel », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD.

Selon lui, pendant tout le processus, les requérants peuvent avoir rassemblé toutes les irrégularités pour lesquelles ils estiment que l’élection n’a pas été crédible, soit qu’elle a été entachée de fraudes.

« Le calendrier électoral est très serré. Ce qui importe pour l’élection présidentielle, c’est l’examen des requêtes fondées essentiellement sur les erreurs matérielles, les erreurs de transcription ou simplement les violences. Deux jours pour les réunir suffisent », précise Banyaku Luape.

Après le dépôt des requêtes, la haute cour a 7 jours pour les traiter, selon l’article 74 de la loi électorale. « Dès que la requête est introduite, elle est transmise au rapporteur de la cour constitutionnelle dans une plénière. Celui-ci examine les griefs soulevés par le requérant sur la base des preuves et des procès-verbaux, qui peuvent constituer les éléments matériels d’une requête », a expliqué cet ancien juge.

D’après lui, les requérants doivent se procurer des procès-verbaux sur la base desquels la Céni a publié les résultats par circonscription, ce qui n’avait pas été fait lors des processus précédents. Il estime par ailleurs que les requérants de cette échéance auraient un avantage par rapport à ceux des échéances passées, dans la mesure où les résultats ont été publiés par bureau de vote. Beaucoup de requêtes peuvent donc, pense-t-il, se baser sur les dénonciations de l’absence des témoins dans les bureaux de vote lors du comptage des voix, comme révélé par certaines missions d’observation électorale.

Les regards sont désormais tournés vers la cour constitutionnelle pour voir si des partis ou regroupements politiques ayant présenté un candidat à la présidentielle, voire des candidats indépendants et leurs mandataires, vont, selon l’article 73 de la loi électorale, attaquer les résultats provisoires publiés dimanche dernier par la Céni.

Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege et six autres candidats à la présidentielle avaient contesté les résultats et appelé le peuple à des manifestations de la rue pour exiger l’annulation des élections, dans une déclaration dimanche. Ils n’entendent nullement saisir la haute cour, malgré les appels d’usage des voies légales en cas de contestation, lancés notamment par les États-Unis.

Bruno Nsaka



La Commission électorale nationale indépendante (CENI) prévoit de rendre publics d'ici à mercredi les résultats détaillés de l'élection présidentielle, bureau de vote par bureau de vote, a indiqué une source interne de la centrale électorale à ACTUALITE.CD. La diffusion de ces résultats détaillés se fera sur le site officiel de la CENI, conformément à la loi électorale. Elle était attendue depuis le 31 décembre 2023, selon les dires du président de l'organe chargé d'organiser les élections.

Le président de la CENI, Denis Kadima, a souligné l'importance de la transparence dans le processus électoral lors d'une déclaration le 31 décembre : "À elle seule, l'inclusion ne suffit pas pour évaluer la qualité d'un processus. Voilà pourquoi la CENI fait de la transparence l'une de ses valeurs majeures et l'a démontré par l'intensité de sa communication : avec les partis politiques, les candidats présidents, les organisations de la société civile, les jeunes, les femmes, les partenaires internationaux, et les médias."

Selon les informations de la CENI, sur les 75 478 bureaux de vote prévus, 64 196 ont effectivement ouvert. En d'autres termes, 11 282 bureaux de vote n'ont pas pu ouvrir pour diverses raisons. Aucun détail n'a été fourni quant à la localisation spécifique de ces bureaux de vote affectés.

Entre-temps, ceux qui souhaitent contester les résultats auront la période du 2 au 3 janvier pour le faire. La Cour constitutionnelle, quant à elle, disposera du délai compris entre le 5 et le 11 janvier pour traiter ces éventuels recours.

actualite.cd/CC



« Le Congo a besoin de la contribution de toutes ses filles et de tous ses fils », a affirmé dimanche Félix Tshisekedi après sa réélection à la présidence de la RDC avec 73,34 % des voix, promettant d’exercer son second mandat « dans l’esprit d’ouverture ».

Sans le dire explicitement, Félix Tshisekedi, vainqueur de la présidentielle du 20 décembre 2023, a tendu la main à ses rivaux, qui continuent de contester les résultats provisoires publiés par la CENI dénonçant « des fraudes massives ».

Reagan Ndota



Le Colonel Mamadou Mustafa Ndala avait été tué dans une embuscade tendue près de l’aéroport de Beni (Nord-Kivu) le 2 janvier 2014. Mamadou Ndala a été élevé au grade de général à titre posthume.

Beaucoup de zones d’ombre demeurent dans cette affaire. Jusqu’à ces jours, plusieurs sources évoquent la piste d’un règlement de comptes internes à l’armée alors que les voix officielles privilégiaient la thèse d’une responsabilité des combattants ADF.

Ce 2 janvier, Mamadou Ndala et ses hommes se rendaient ce jour-là à Eringeti dans le cadre des opérations futures contre les ADF. Le bilan officiel sera de trois morts dont deux gardes du Colonel et cinq blessés.

Mi-novembre 2014, après plus d’un mois d’audiences à Beni, la cour opérationnelle militaire du Nord-Kivu avait conclu que la mort du colonel Mamadou Ndala avait été planifiée par des militaires congolais et exécutée par des rebelles ougandais (ADF). A l’époque, le lieutenant-colonel Birocho Nzanzu avait été notamment reconnu coupable de « trahison » et de « complicité avec un mouvement terroriste. Il avait été condamné à mort et au versement d’une amende de près de trois millions de dollars de dommages et intérêts. Reconnu comme son complice, le lieutenant-colonel Kamulete, avait lui été condamné à à 20 ans de prison.Les majors Ngabo et Viviane Masika, eux, étaient reconnus coupables de dissipation d’effets militaires et vol simple. Ils avaient été condamnés chacun à 12 mois de prison.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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