Le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi propose, par une correspondance adressée au Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Peter Kazadi, samedi 27 janvier, de laisser l'intérim de la ville-province de Kinshasa au Vice-gouverneur Gérard Mulumba.

D'après Godé Mpoyi, sur le fondement de l'article 215 du Règlement intérieur, tout membre du Bureau de l'Assemblée provinciale de Kinshasa ou de l'Exécutif provincial sous le coup de l'autorisation des poursuites, perd automatiquement ses fonctions 24 heures après sa notification. D'où, la démission prévue à cette occasion est une injonction et non une option.

"Comme vous pouvez le constater, monsieur le gouverneur réhabilité ne peut plus exercer ses fonctions dans la ville de Kinshasa, sans écrouler les principes de l'État de droit, socle de la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République. Ainsi, je suggère à votre autorité de laisser le gouverneur a.i expédier les affaires courantes. Car, toute réhabilitation en violation de la législation aura des effets propagateurs", a-t-il écrit.

 Pour rappel, le VPM Peter Kazadi a réhabilité tous les gouverneurs suspendus pour toute implication à la fraude électorale des scrutins du 20 décembre dernier.

Fadi Lendo



Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Peter Kazadi, a récemment annoncé la réhabilitation des gouverneurs de Kinshasa, Tshuapa, Mongala, et de l’Équateur en République Démocratique du Congo (RDC). Cette décision vise officiellement à « préserver la tranquillité et la paix sociale » dans ces régions, mais elle suscite des interrogations et des critiques.

Ces gouverneurs avaient été suspendus précédemment après avoir été cités parmi les délinquants électoraux. Les allégations portaient sur des irrégularités dans le processus électoral, jetant ainsi le doute sur la légitimité de leur mandat. Cependant, le Vice-Premier Ministre a choisi de rétablir leur position, invoquant la nécessité de maintenir la stabilité.

Pourtant, des sources judiciaires soulignent que le gouverneur de Kinshasa, Ngobila Mbaka, « est à la disposition de la justice et ne peut pas reprendre ses fonctions, ses immunités ayant été levées ». Cette information jette un voile sur la validité de la réhabilitation, remettant en question la capacité réelle des gouverneurs à exercer leur mandat en toute légalité.

L’annonce de la réhabilitation de Ngobila  a déclenché des réactions mitigées au sein de la population kinoise. Certains saluent la décision comme un pas vers la réconciliation et la stabilité politique, tandis que d’autres expriment leur mécontentement, estimant que cela affaiblit la confiance envers le système judiciaire et compromet l’intégrité du processus électoral.

Cette controverse souligne les défis persistants auxquels est confrontée la RDC dans la consolidation de ses institutions démocratiques. La balance entre la préservation de la stabilité sociale et le respect des principes démocratiques demeure délicate. La réhabilitation des gouverneurs incriminés soulève des questions fondamentales sur la primauté du droit et la transparence dans le pays.

Delphin Kakolongo/CC


'ancien directeur général de la Régie des Voies Aériennes (RVA), Alphonse Shungu Mahungu, est interdit de quitter la République démocratique du Congo.

C'est ce qu'a confié à 7SUR7.CD ce vendredi 26 janvier 2024, une source proche de la Régie des Voies Aériennes qui a requis l'anonymat. D'après notre source, l'ancien DG, mis de côté depuis le 12 décembre 2023 par ordonnance présidentielle, se sert des réseaux sociaux pour contester ladite ordonnance. 

« Remplacé à la RVA depuis le 12 décembre 2023, par ordonnance présidentielle, l'ancien DG de la RVA Alphonse Shungu passe son temps à se lamenter sur les réseaux sociaux, utilise sa femme qui fût sa secrétaire particulière à la RVA SA, pour prétendre d'abord que ce fût une fausse ordonnance présidentielle, ensuite que c'est le PCA de la RVA qui est derrière cette révocation », fait savoir notre source.

Dans la foulée, elle affirme que l’ancien DG Shungu finance des groupes de femmes prises dans la rue pour tenter de salir le PCA de la RVA au ministère du portefeuille.

À l'en croire, l'ancien directeur général de la Régie des Voies Aériennes est interdit de quitter le pays. Une plainte a été déposée contre lui par la nouvelle équipe dirigeante de la RVA.

« La vérité est que Shungu est interdit de quitter le territoire national. La direction générale de la RVA SA a déposé une plainte contre Shungu auprès du procureur général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, avec copie au procureur général du Parquet près de la Cour de Cassation contre l'un de ses agents influenceurs, pour des faits d'injures publiques, d'imputation dommageable, des faux bruits, d'incitation à la haine ratiale et de rébellion », poursuit notre source.

En outre, Alphonse Shungu a, à en croire toujours notre source, signé un contrat de 300.000$ avec une firme américaine, sans requérir l'avis du conseil d'administration. 

« Alors que Shungu avait sollicité auprès du PCA et obtenu l'autorisation de se rendre en congé de reconstitution en Belgique, l'ancien DG s'y est rendu en réalité avec deux directeurs et sa parsec, et a signé le 23 décembre 2023, sans titre ni pouvoir, un contrat de 300.000$ avec une firme américaine AIREON LLC, sans requérir l'avis du conseil d'administration », révèle notre source.

Saisi quant à ce, le conseil d'administration a mis en place une commission ad hoc en vue de vérifier des contrats de travaux et de fournitures signés récemment par l'ex-DG. 

D'après une autre source proche du conseil d'administration de la RVA, contactée ce jour par notre rédaction, il ressort de cette commission qu'en moins de deux semaines, l'ex DG a signé 9 contrats avec différentes firmes totalisant 62,7 millions $ dans l'illégalité et l'irrégularité totale. 

« En clair, sans requérir l'autorisation du conseil d'administration qui envisage de les annuler », renseigne cette source.

Pour rappel, c'est le 5 juillet 2021 que Shungu Mahungu Alphonse avait été nommé directeur général de la RVA. Il avait remplacé à ce poste Abdallah Bilenge, condamné à 20 ans de prison le 09 janvier de la même année.

Jephté Kitsita



Gentiny Ngobila de Kinshasa, Bobo Boloko de l'Équateur, César Limbaya de la Mongala, Pancrace Boongo de la Tshuapa, et deux vice-gouverneurs (Tshuapa et Kasaï Central) suspendus pour fraude électorale viennent d'être réhabilités dans leurs fonctions. Cela découle d'un message télégramme du Vice-Premier Ministre, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires Coutumières, Peter Kazadi, adressé aux personnes concernées en date du mercredi 25 janvier 2024.

"Suite à vos recours administratifs et requêtes devant la Cour constitutionnelle, vous êtes autorisés à reprendre vos fonctions dans vos provinces respectives en attendant les décisions judiciaires afin de préserver la tranquillité et la paix sociale. Vous devez observer des attitudes de réserve et ne pas faire obstruction à la procédure judiciaire en cours", a écrit Peter Kazadi dans ce message de télégramme.

La Commission Électorale Nationale Indépendante avait publié une liste de plus de 80 candidats députés invalidés pour fraude électorale aux législatives du 20 décembre 2023. Outre la fraude, la CENI leur reproche des actes de vandalisme de matériel électoral, de détention illégale des machines à voter et d'autres griefs.

À Kinshasa, par exemple, l'intérim a été assuré par Gecoco Mulumba, vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa. Sa désignation à la tête de la ville coïncide avec des tensions entre les dirigeants de la ville province de Kinshasa au niveau de l'exécutif, tout comme au niveau de l'assemblée provinciale de Kinshasa.

Plusieurs de ces candidats concernés par la décision de la Commission Électorale Nationale Indépendante ont été déboutés au niveau du Conseil d'État. Certains d'entre eux ont saisi la Cour constitutionnelle dans l'espoir d'être réhabilités dans leurs droits.

Clément MUAMBA



La plateforme gouvernement « Union Sacrée pour la Nation » connaît un début de deuxième mandat difficile avec la création du « Pacte pour un Congo Retrouvé » par Vital Kamerhe, Julien Palulu, Tony Kanku Shiku et Jean-Lucien Bussa. D’après les informations recueillies par notre rédaction, l’initiative divise le présidium de la plateforme et rend invivable la vie politique dans cette classe dirigeante.

Les sources concordantes renseignent que Jean Pierre Bemba s’oppose farouchement à l’initiative qu’il qualifie d’une rébellion au sein de l’Union Sacrée. Pour le président du MLC et ministre congolais en charge de la défense, le camp Kamerhe voudrait faire chanter Tshisekedi et son régime afin de s’attirer des profits politiques. Les choses sont loin d’être roses entre les cadres du régime Tshisekedi.

Des sources sous couvert d’anonymat révèlent la colère de Félix Tshisekedi qui ne voudrait plus perdre du temps dans les guerres politiques internes comme à l’époque du mariage FCC -CACH. Le président déterminé à redonner au peuple congolais le fruit de son choix sur sa personne ne voudrait perdre aucune minute dans l’exécution de son projet de société ; et aussi assainir le champ afin de bloquer tous les parasites.

Toutefois, l’initiative de Vital Kamerhe, Julien Palulu, Tony Kanku Shiku et Jean-Lucien Bussa divise l’Union Sacrée. Dans une déclaration ce mercredi 24 janvier dernier, Augustin Kabuya a indiqué voir dans le PCR aucun danger dans la mesure qu’il respecte les prescrits de l’USN.

Actu RDC/CC

 


Le gouverneur intérimaire de la ville de Kinshasa, Gérard Mulumba a lancé les travaux de réhabilitation de l’avenue Nguma, située dans la commune de Ngaliema.

Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo est confrontée depuis de nombreuses années à un problème majeur : l’état délabrement de ses routes. Parmi les artères les plus touchées se trouvait l’avenue Nguma, longue de 5 kilomètres, qui s’étend de la place de Kitambo Magasin jusqu’à l’entrée du quartier Mbinza Météo dans la commune de Ngaliema.

Cette avenue, laissée à l’abandon, était parsemée de nids-de-poule et les canalisations des eaux de pluie également délabrées, ce qui entraînait d’interminables embouteillages. Malgré le fait que des personnalités influentes ayant auparavant occupé des postes de pouvoir emprunter cette route, aucune action n’avait été entreprise pour remédier à cette situation.

Cependant, depuis sa prise de fonction en tant que gouverneur intérimaire, Gérard Mulumba a décidé de prendre le problème à bras-le-corps.

« C’est ainsi que dès sa prise de fonction comme Gouverneur intérimaire, Gérard Mulumba Kongolo wa Kongolo a décidé de prendre le taureau par les cornes. Et cela à la grande satisfaction de la population qui a souhaité voir ces travaux de réhabilitation des routes existantes s’étendre sur toute l’étendue de la capitale afin de soulager un temps soit peu la circulation routière », indique la dépêche de l’Hôtel de ville.

Sous la supervision des ingénieurs de l’entreprise Aaron Sefu, ces travaux consistent à réparer partiellement la chaussée et les caniveaux endommagés. En plus de la réparation des caniveaux existants, une nouvelle canalisation sera construite pour gérer les fortes précipitations jusqu’à la rivière Mapenza, à hauteur de l’entrée du Quartier Mont Fleuri.

Ces travaux comprendront également l’identification de tous les défauts possibles, ainsi que la recherche de solutions adaptées pour résoudre les problèmes détectés. Au total, dix chantiers ont été ouverts sur les 5 kilomètres de l’avenue Nguma, chacun étant supervisé par un chef de chantier chargé d’assurer le respect des normes et d’assurer un suivi adéquat.

Certaines parties de l’avenue nécessiteront des réparations complètes, tandis que d’autres seront réparées partiellement. Cette approche vise à garantir que l’ensemble de l’avenue Nguma retrouve un état satisfaisant et facilite la circulation dans cette partie de la capitale.

La réhabilitation de l’avenue Nguma est un premier pas important vers l’amélioration des infrastructures routières à Kinshasa. La population se réjouit de voir enfin des actions concrètes entreprises pour remédier à ces problèmes qui ont longtemps entravé le développement de la ville.

Les kinois espèrent que ces efforts se poursuivront et que d’autres artères de la capitale bénéficieront également de réparations et d’améliorations, afin de créer une ville plus fluide et plus accessible à ses habitants.

Ézéchiel T. Mampuya



L’artiste comédien Yandi Monsi est de retour au pays après avoir bénéficié des soins de santé appropriés grâce à la Fondation Denise Nyakeru.

Il y a quelques semaines, cet artiste comédien annonçait son départ pour l’Afrique du Sud en vue de recevoir des soins appropriés, pour une maladie dont il souffrait depuis des années.

Dans une publication postée par la Fondation de la première dame, on voit Yandi Monsi qui retrouve les siens. On le voit en parfaite santé et très heureux.

mbote/CC



Tous les membres du Présidium de l’Union sacrée de la Nation sont sereins pour accompagner le chef de l’État. C’est ce qu’a affirmé le secrétaire général du parti Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), mecredi dernier, à Kinshasa, après sa rencontre avec le premier ministre, Sama Lukonde.

Selon Augustin Kabuya, qui s’exprimait sur la création de la nouvelle plateforme Pacte pour un Congo renouvelé (PCR), l’heure n’est pas à la division au sein de l’Union sacrée.

« Nous avons parlé en famille. L'initiateur de l'Union sacrée, c'est le chef de l'Etat. Nous travaillons parce que le chef de l'Etat veut que nous soyons là. L'Union sacrée n'est pas une initiative de quelqu'un, elle n'est pas l'initiative d'un membre du Présidium. Mais, je demande aux uns et aux autres de ne plus beaucoup dramatiser. Depuis hier, j'ai rencontré les membres du Présidium, ils sont tous sereins pour accompagner le chef de l'Etat », a-t-il déclaré à la presse. 

Avant de renchérir : « Les membres du Présidium peuvent se réunir, se concerter, je suis d'accord avec ça. Qu'on ne puisse pas en faire un problème pour nous diviser. Je voudrais parler avec tout un chacun, connaître sa position. C'est ce que je viens de faire avec le premier ministre. Nous avons échangé autour de cette question. En ce qui me concerne, je pense que ce n'est pas un grand dossier qui peut créer des souspissions ou des divisions parmi nous ».

Rappelons que Vital Kamerhe, Tony Kanku Shiku , Julien Paluku et Jean Lucien Bussa ont créé le Pacte pour un Congo Renouvelé,(PCR).

 Une nouvelle plateforme comprenant 6 regroupements et 1 parti politique qui  revendique  231 élus dont 101 députés nationaux et 130 députés provinciaux au terme des dernières législatives nationales et provinciales.

 Le but, selon les leaders de cette structure, est de faciliter le travail de l’informateur pour l’identification de la majorité parlementaire en vue de la formation du prochain gouvernement.

Prince Mayiro

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.