Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé, ce mardi 30 janvier, la traditionnelle cérémonie d’échange des vœux avec le corps diplomatique accrédité en RDC. Le Président de la République a réaffirmé la position de la RDC contre le dialogue avec les agresseurs du Congo.

"Mon gouvernement réitère le caractère non négociable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC... Aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire", a indiqué le Chef de l’État, tout en rassurant que les FARDC demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à la poursuite de l'ennemi.

Le Président Tshisekedi a enfin lancé un appel pressant aux instances onusiennes, à l’Union Africaine et aux organisations régionales pour que soient initiées des sanctions ciblées à l’encontre des responsables rwandais et du M23 qui violent la souveraineté de la RDC.

Dans leur discours, les ambassadeurs disent être disposés à poursuivre leur coopération avec le pays.

« Le corps diplomatique souhaite accompagner la RDC dans la mise en place des institutions qui seront issues des élections. Nous appelons de tous nos vœux à l’émergence effective et réussie de la RDC sous votre mandature », a dit Martin Chungong Ayafor, Doyen des ambassadeurs. 

Et de conclure : « La RDC demeurera un espace de coopération ouvert à tout partenariat gagnant-gagnant dans le strict respect des lois nationales, et conformes à son nouveau projet de société ».

opinion-info/CC



Les nouveaux députés nationaux élus aux élections du 20 décembre 2023 ont été convoqués ce lundi 29 janvier au Palais du peuple, à Kinshasa.

La plénière inaugurale a été présidée par le secrétaire général de l’Assemblée nationale conformément à l’article 114 de la Constitution.

Cette plénière a procédé à la mise en place du bureau d’âge présidé Christophe Mboso, le doyen d'âge, Serge Bahati et Agée Matembo les deux moins âgés, désormais président, rapporteur et questeur du bureau provisoire de l'Assemblée nationale.

Ce bureau provisoire aura pour mission de valider les pouvoirs des députés, élaborer et voter le règlement intérieur de l'Assemblée nationale et d'installer le bureau définitif de cette chambre basse.

Cela impliquera, conformément à l’article 108 de la Constitution, la démission de plusieurs membres du Gouvernement et des autres institutions du pays pour des raisons d’incompatibilité des fonctions.

Par ailleurs, parmi les 477 députés nationaux élus provisoirement, 337 membres sont des nouveaux élus, soit un taux de renouvellement de 71% et 140 membres sont réélus, représentant 29% du total. En ce qui concerne la représentation des femmes, 61 membres sont du genre féminin, équivalant à un taux de 13%, tandis que 416 membres sont du genre masculin, représentant 87%.

radiookapi.net/CC



Les nouveaux députés nationaux élus aux élections du 20 décembre 2023 sont convoqués ce lundi 29 janvier au Palais du peuple, à Kinshasa.

La plénière inaugurale sera présidée par le secrétaire général de l’Assemblée nationale conformément à l’article 114 de la Constitution.

Cette plénière procédera à la mise en place du bureau d’âge présidé par le doyen de la chambre, assisté des deux plus jeunes députés élus.

Ce bureau d’âge conduira cette session inaugurale jusqu’à épuisement de l’ordre du jour.

En vertu de l’article 114 de la constitution, le bureau provisoire sera présidé par le doyen d’âge sûrement Christophe Mboso Nkodia assisté de deux députés les moins âgés dont Emmanuel Bahati, fils de l’actuel président du Senat.

Ce nouveau bureau mettra en place une commission spéciale qui procédera à la vérification des dossiers de chaque député en vue de la validation prochaine de leurs pouvoirs. 

Cela impliquera, conformément à l’article 108 de la Constitution, la démission des plusieurs membres du Gouvernement et des autres institutions du pays pour des raisons d’incompatibilité des fonctions.

Parmi eux, il y a notamment : le Premier ministre Sama Lukonde, les vice-Premiers ministres Vital Kamerhe, Peter Kazadi, Christophe Lutundula ainsi que plusieurs ministres élus députés.

L’actuel président du Senat Modeste Bahati Lukwebo et les membres de son bureau ainsi que certaines autorités des institutions provinciales devront aussi démissionner pour faire valider leurs pouvoirs.

Toujours conformément à l’article 114 de la Constitution, cette session inaugurale procèdera aussi à l’élaboration du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, suivi de l’installation du bureau définitif qui marquera la clôture de ladite session.

radiookapi.net/CC



Le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi propose, par une correspondance adressée au Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Peter Kazadi, samedi 27 janvier, de laisser l'intérim de la ville-province de Kinshasa au Vice-gouverneur Gérard Mulumba.

D'après Godé Mpoyi, sur le fondement de l'article 215 du Règlement intérieur, tout membre du Bureau de l'Assemblée provinciale de Kinshasa ou de l'Exécutif provincial sous le coup de l'autorisation des poursuites, perd automatiquement ses fonctions 24 heures après sa notification. D'où, la démission prévue à cette occasion est une injonction et non une option.

"Comme vous pouvez le constater, monsieur le gouverneur réhabilité ne peut plus exercer ses fonctions dans la ville de Kinshasa, sans écrouler les principes de l'État de droit, socle de la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République. Ainsi, je suggère à votre autorité de laisser le gouverneur a.i expédier les affaires courantes. Car, toute réhabilitation en violation de la législation aura des effets propagateurs", a-t-il écrit.

 Pour rappel, le VPM Peter Kazadi a réhabilité tous les gouverneurs suspendus pour toute implication à la fraude électorale des scrutins du 20 décembre dernier.

Fadi Lendo



Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Peter Kazadi, a récemment annoncé la réhabilitation des gouverneurs de Kinshasa, Tshuapa, Mongala, et de l’Équateur en République Démocratique du Congo (RDC). Cette décision vise officiellement à « préserver la tranquillité et la paix sociale » dans ces régions, mais elle suscite des interrogations et des critiques.

Ces gouverneurs avaient été suspendus précédemment après avoir été cités parmi les délinquants électoraux. Les allégations portaient sur des irrégularités dans le processus électoral, jetant ainsi le doute sur la légitimité de leur mandat. Cependant, le Vice-Premier Ministre a choisi de rétablir leur position, invoquant la nécessité de maintenir la stabilité.

Pourtant, des sources judiciaires soulignent que le gouverneur de Kinshasa, Ngobila Mbaka, « est à la disposition de la justice et ne peut pas reprendre ses fonctions, ses immunités ayant été levées ». Cette information jette un voile sur la validité de la réhabilitation, remettant en question la capacité réelle des gouverneurs à exercer leur mandat en toute légalité.

L’annonce de la réhabilitation de Ngobila  a déclenché des réactions mitigées au sein de la population kinoise. Certains saluent la décision comme un pas vers la réconciliation et la stabilité politique, tandis que d’autres expriment leur mécontentement, estimant que cela affaiblit la confiance envers le système judiciaire et compromet l’intégrité du processus électoral.

Cette controverse souligne les défis persistants auxquels est confrontée la RDC dans la consolidation de ses institutions démocratiques. La balance entre la préservation de la stabilité sociale et le respect des principes démocratiques demeure délicate. La réhabilitation des gouverneurs incriminés soulève des questions fondamentales sur la primauté du droit et la transparence dans le pays.

Delphin Kakolongo/CC


'ancien directeur général de la Régie des Voies Aériennes (RVA), Alphonse Shungu Mahungu, est interdit de quitter la République démocratique du Congo.

C'est ce qu'a confié à 7SUR7.CD ce vendredi 26 janvier 2024, une source proche de la Régie des Voies Aériennes qui a requis l'anonymat. D'après notre source, l'ancien DG, mis de côté depuis le 12 décembre 2023 par ordonnance présidentielle, se sert des réseaux sociaux pour contester ladite ordonnance. 

« Remplacé à la RVA depuis le 12 décembre 2023, par ordonnance présidentielle, l'ancien DG de la RVA Alphonse Shungu passe son temps à se lamenter sur les réseaux sociaux, utilise sa femme qui fût sa secrétaire particulière à la RVA SA, pour prétendre d'abord que ce fût une fausse ordonnance présidentielle, ensuite que c'est le PCA de la RVA qui est derrière cette révocation », fait savoir notre source.

Dans la foulée, elle affirme que l’ancien DG Shungu finance des groupes de femmes prises dans la rue pour tenter de salir le PCA de la RVA au ministère du portefeuille.

À l'en croire, l'ancien directeur général de la Régie des Voies Aériennes est interdit de quitter le pays. Une plainte a été déposée contre lui par la nouvelle équipe dirigeante de la RVA.

« La vérité est que Shungu est interdit de quitter le territoire national. La direction générale de la RVA SA a déposé une plainte contre Shungu auprès du procureur général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, avec copie au procureur général du Parquet près de la Cour de Cassation contre l'un de ses agents influenceurs, pour des faits d'injures publiques, d'imputation dommageable, des faux bruits, d'incitation à la haine ratiale et de rébellion », poursuit notre source.

En outre, Alphonse Shungu a, à en croire toujours notre source, signé un contrat de 300.000$ avec une firme américaine, sans requérir l'avis du conseil d'administration. 

« Alors que Shungu avait sollicité auprès du PCA et obtenu l'autorisation de se rendre en congé de reconstitution en Belgique, l'ancien DG s'y est rendu en réalité avec deux directeurs et sa parsec, et a signé le 23 décembre 2023, sans titre ni pouvoir, un contrat de 300.000$ avec une firme américaine AIREON LLC, sans requérir l'avis du conseil d'administration », révèle notre source.

Saisi quant à ce, le conseil d'administration a mis en place une commission ad hoc en vue de vérifier des contrats de travaux et de fournitures signés récemment par l'ex-DG. 

D'après une autre source proche du conseil d'administration de la RVA, contactée ce jour par notre rédaction, il ressort de cette commission qu'en moins de deux semaines, l'ex DG a signé 9 contrats avec différentes firmes totalisant 62,7 millions $ dans l'illégalité et l'irrégularité totale. 

« En clair, sans requérir l'autorisation du conseil d'administration qui envisage de les annuler », renseigne cette source.

Pour rappel, c'est le 5 juillet 2021 que Shungu Mahungu Alphonse avait été nommé directeur général de la RVA. Il avait remplacé à ce poste Abdallah Bilenge, condamné à 20 ans de prison le 09 janvier de la même année.

Jephté Kitsita



Gentiny Ngobila de Kinshasa, Bobo Boloko de l'Équateur, César Limbaya de la Mongala, Pancrace Boongo de la Tshuapa, et deux vice-gouverneurs (Tshuapa et Kasaï Central) suspendus pour fraude électorale viennent d'être réhabilités dans leurs fonctions. Cela découle d'un message télégramme du Vice-Premier Ministre, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires Coutumières, Peter Kazadi, adressé aux personnes concernées en date du mercredi 25 janvier 2024.

"Suite à vos recours administratifs et requêtes devant la Cour constitutionnelle, vous êtes autorisés à reprendre vos fonctions dans vos provinces respectives en attendant les décisions judiciaires afin de préserver la tranquillité et la paix sociale. Vous devez observer des attitudes de réserve et ne pas faire obstruction à la procédure judiciaire en cours", a écrit Peter Kazadi dans ce message de télégramme.

La Commission Électorale Nationale Indépendante avait publié une liste de plus de 80 candidats députés invalidés pour fraude électorale aux législatives du 20 décembre 2023. Outre la fraude, la CENI leur reproche des actes de vandalisme de matériel électoral, de détention illégale des machines à voter et d'autres griefs.

À Kinshasa, par exemple, l'intérim a été assuré par Gecoco Mulumba, vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa. Sa désignation à la tête de la ville coïncide avec des tensions entre les dirigeants de la ville province de Kinshasa au niveau de l'exécutif, tout comme au niveau de l'assemblée provinciale de Kinshasa.

Plusieurs de ces candidats concernés par la décision de la Commission Électorale Nationale Indépendante ont été déboutés au niveau du Conseil d'État. Certains d'entre eux ont saisi la Cour constitutionnelle dans l'espoir d'être réhabilités dans leurs droits.

Clément MUAMBA



La plateforme gouvernement « Union Sacrée pour la Nation » connaît un début de deuxième mandat difficile avec la création du « Pacte pour un Congo Retrouvé » par Vital Kamerhe, Julien Palulu, Tony Kanku Shiku et Jean-Lucien Bussa. D’après les informations recueillies par notre rédaction, l’initiative divise le présidium de la plateforme et rend invivable la vie politique dans cette classe dirigeante.

Les sources concordantes renseignent que Jean Pierre Bemba s’oppose farouchement à l’initiative qu’il qualifie d’une rébellion au sein de l’Union Sacrée. Pour le président du MLC et ministre congolais en charge de la défense, le camp Kamerhe voudrait faire chanter Tshisekedi et son régime afin de s’attirer des profits politiques. Les choses sont loin d’être roses entre les cadres du régime Tshisekedi.

Des sources sous couvert d’anonymat révèlent la colère de Félix Tshisekedi qui ne voudrait plus perdre du temps dans les guerres politiques internes comme à l’époque du mariage FCC -CACH. Le président déterminé à redonner au peuple congolais le fruit de son choix sur sa personne ne voudrait perdre aucune minute dans l’exécution de son projet de société ; et aussi assainir le champ afin de bloquer tous les parasites.

Toutefois, l’initiative de Vital Kamerhe, Julien Palulu, Tony Kanku Shiku et Jean-Lucien Bussa divise l’Union Sacrée. Dans une déclaration ce mercredi 24 janvier dernier, Augustin Kabuya a indiqué voir dans le PCR aucun danger dans la mesure qu’il respecte les prescrits de l’USN.

Actu RDC/CC

 

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Ali Kalonga

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