Un chien des douanes américaines a détecté quelque chose d’inhabituel dans les bagages d’un voyageur de retour d’Afrique : des singes momifiés, a appris POLITICO.CD.

Le passager, revenant d’une visite en République Démocratique du Congo, a affirmé que sa valise contenait du poisson séché. Cependant, une inspection à l’aéroport Logan de Boston a révélé les corps morts et déshydratés de quatre singes, ont déclaré les agents.

Le voyageur a expliqué qu’il avait apporté les singes aux États-Unis pour sa propre consommation, a déclaré dimanche Ryan Bissette, porte-parole des douanes et de la protection des frontières (CBP), selon l’Associated Press.

La viande crue ou peu transformée d’animaux sauvages, parfois appelée « viande de brousse », est interdite aux États-Unis en raison du risque de maladies.

« Les dangers posés par l’introduction de viande de brousse aux États-Unis sont réels. La viande de brousse peut transporter des germes pouvant causer des maladies, y compris le virus Ebola », a déclaré Julio Caravia, directeur local du port des douanes et de la protection des frontières, selon l’Associated Press.

L’incident s’est produit le mois dernier, mais a été rendu public vendredi. M. Bissette a précisé dimanche qu’aucune accusation n’avait été portée, mais que tous les bagages avaient été saisis et que les 4 kg de viande de brousse étaient destinés à être détruits par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis.

politico.cd/CC



Communication

Suite à la signature d'un Mémorandum d'Entente (MOU) en octobre 2023 entre Roche et la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, les deux parties ont affirmé leur engagement commun en faveur de la santé des femmes.

Cette alliance stratégique se matérialise par la mise en place d'une campagne de sensibilisation sur la prévention et la prise en charge des cancers du sein et du col de l'utérus en République Démocratique du Congo (RDC).

Cette campagne de sensibilisation, débutée le 11 avril, se prolonge jusqu’à la fin du mois de mai. Son objectif principal est d'informer et d'éduquer les femmes congolaises sur les cancers féminins les plus répandus, à savoir le cancer du sein et le cancer du col de l'utérus. De plus, elle vise à dissiper les idées fausses circulant autour de ces maladies.

Cette initiative s'inscrit dans une volonté partagée de sensibiliser les femmes congolaises à l'importance de la prévention et du dépistage précoce des cancers féminins. En effet, ces derniers représentent un défi majeur pour la santé publique en RDC, où l'accès aux services de santé est souvent limité et où persiste la stigmatisation associée à ces maladies.

En s'associant à la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, Roche démontre son engagement envers la responsabilité sociale des entreprises et son désir de contribuer activement à l'amélioration des soins de santé en RDC. Cette collaboration permettra d'accroître l'impact des actions de sensibilisation et d'encourager un plus grand nombre de femmes à prendre en main leur santé et à bénéficier des services médicaux disponibles.

Cette campagne de sensibilisation constitue ainsi une étape importante dans la lutte contre les cancers féminins en RDC. Elle symbolise l'engagement de Roche et de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi à faire de la santé des femmes une priorité nationale, en travaillant conjointement pour un avenir où chaque femme a accès à des soins de qualité et à des informations précises sur la prévention des cancers du sein et du col de l’utérus.

actualite.cd/CC



A l’occasion de la journée mondiale de l'asthme, célébrée le 7 mai dernier, le desk santé d’Actualité.cd, fait un focus sur cette maladie non transmissible, qui atteint petits et grands, et sensibilise sur la manière de la prévenir.

L’asthme, selon l’OMS, est une affection pulmonaire chronique qui touche les personnes de tous les âges. Elle est causée par l’inflammation et la contracture des muscles autour des voies respiratoires, ce qui rend la respiration plus difficile. L’asthme peut être une maladie grave, toutefois une prise en charge est possible avec un traitement adapté. 

« Les symptômes de l’asthme peuvent varier d’une personne à l’autre et s’aggravent parfois considérablement. C’est ce que l’on appelle une crise d’asthme. Les symptômes s’aggravent souvent la nuit ou lorsque la personne fait de l’exercice. Les symptômes courants de l’asthme sont une toux persistante, surtout la nuit, une respiration sifflante lors de l’expiration et parfois lors de l’inspiration, un essoufflement ou des difficultés respiratoires, parfois même au repos, une oppression thoracique, ce qui rend difficile la respiration profonde », dit l’OMS.

De nombreux facteurs sont associés à un risque accru d’asthme, mais il est souvent difficile de trouver une cause directe et unique. En effet, la probabilité de souffrir d’asthme est plus élevée si d’autres membres de la famille sont atteints de cette maladie, notamment des membres de la famille proche comme un parent, un frère ou une sœur.

« L’asthme est plus fréquent chez les personnes présentant d’autres manifestations allergiques telles que l’eczéma et la rhinite (rhume des foins) ; L’urbanisation est associée à une augmentation de la prévalence de l’asthme, probablement en raison de plusieurs facteurs liés au mode de vie ; Les événements au début de la vie affectent les poumons en développement et peuvent augmenter le risque d’asthme. Il s’agit notamment de l’insuffisance pondérale à la naissance, de la prématurité, de l’exposition à la fumée de tabac et à d’autres sources de pollution atmosphérique, ainsi que des infections respiratoires virales », ajoute l’OMS.

L’organe de la santé de l’ONU pense également que l’exposition à différents allergènes et produits irritants de l’environnement augmente le risque d’asthme, notamment l’exposition à la pollution de l’air intérieur et extérieur, aux acariens, aux moisissures ainsi que l’exposition à des produits chimiques, à des fumées ou à la poussière sur le lieu de travail. Les enfants et les adultes en surpoids ou obèses sont plus exposés au risque d’asthme.

Grâce à des médicaments par inhalation, recommandation de l’OMS, les symptômes de l’asthme peuvent être maîtrisés et les personnes souffrant de cette maladie peuvent mener une vie normale et active.

En 2019, on estime que 262 millions de personnes souffraient d’asthme et que cette maladie a entraîné 455 000 décès. Selon les données de l’OMS de 2020, les décès par Asthme en RDC ont atteint 7.733 ou 1,18% des décès totaux. 

Thérèse Ntumba



Des chercheurs de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers et de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa ont découvert une mutation du virus de la variole du singe (Mpox). C’est ce qu’indique une étude en prépublication qui n'a pas encore fait l'objet d'une évaluation par des pairs. Cette souche du virus a été découverte à l'occasion d'une flambée de cas à Kamituga, une ville minière à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon l'Institut de médecine tropicale d’Anvers, cette souche semble surtout transmissible par contact sexuel et pourrait s'étendre à la ville de Bukavu et des pays limitrophes (comme le Rwanda et le Burundi) via des travailleurs du sexe et des mineurs. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, d'autant qu'il ne peut être détecté par certains tests PCR.

En 2022, un variant du virus de la variole du singe avait provoqué une épidémie qui s'était propagée dans plusieurs pays dans le monde et notamment en Belgique. Les contaminations avaient toutefois nettement reculé en Europe, après plusieurs mois, mais le virus a continué à sévir en Afrique. C'est ainsi qu'en octobre 2023, une épidémie a éclaté dans la ville congolaise de Kamituga.

Le nouveau variant à son origine s'est rapidement disséminé, surtout parmi les jeunes adultes et les travailleurs du sexe. Parmi les 108 infections constatées, près de 30% affectent des travailleurs du sexe. "Nous avons urgemment besoin d'une nouvelle stratégie par laquelle la variole du singe serait intégrée aux programmes de prévention du sida et des infections sexuellement transmissibles", estime le professeur Placide Mbala-Kingebeni, de l'INRB, l'un des auteurs de l'étude. "Il est important que nous nous concentrions sur des groupes cibles et que l'on évite la stigmatisation à tout prix."

L'Institut de médecine tropicale analyse de près la situation épidémique et regarde avec ses partenaires congolais si une campagne de vaccination peut endiguer ce variant plus agressif. Sans un renforcement du suivi des contacts et sans un recours aux vaccins, l'épidémie pourrait en effet s'étendre, met encore en garde l'Institut d’Anvers.

Anne François, Belga/CC



Les zones de santé de Mushenge et Dekese dans la province du Kasaï, ont été déclarées en épidémie au cours de la semaine 14 (du 1er au 07 avril), par le gouverneur du Kasaï. Elles font un cumul de 155 cas suspects et 35 décès, létalité (22,5%).

Face à la flambée de cas, l’OMS a remis, le dimanche 5 mai, aux autorités sanitaires de Mushenge, au Kasaï, des fournitures sanitaires de prise en charge contre le choléra, financées par le fonds central d’intervention d’urgence de l’ONU (UNCRF) qui visent à vaincre l’épidémie dans ces deux zones de santé, de manière rapide, efficace et coordonnée.

Le Kasaï a été déclaré en hausse des cas estimée à 400,0% durant la semaine 14, par rapport aux semaines précédentes de 2024, précisément dans la ZS de Mushenge.

Le cumul des cas de choléra notifié depuis le début de l'année jusqu'à la S14/2024 s'élève à 12 578 cas et 201 décès (létalité : 1,6%) répartis dans 81 ZS de 13/26 provinces du pays.

Le nombre de cas de choléra notifiés à l’OMS est resté élevé au cours des dernières années. En 2022, 472 697 cas et 2349 décès ont été notifiés à l’OMS dans 44 pays. L’écart entre ces chiffres et l’estimation de la charge de morbidité vient du fait que de nombreux cas ne sont pas recensés en raison des limitations des systèmes de surveillance et des craintes de répercussions négatives sur le commerce et le tourisme.

Thérèse Ntumba



Quatre jeunes reporters de l’UNICEF ont encouragé, vendredi 26 avril, des parents de la commune de Lubumbashi (Haut-Katanga) à récupérer leurs enfants en conflit avec le calendrier vaccinal.

Ils l’ont fait en marge de la semaine de la vaccination.

Ces jeunes reporters se sont rendus dans l’aire de santé de Mampala 1, dans la zone de santé de Mubunda, commune de Lubumbashi.

L’un des parents de ce coin de Lubumbashi, Esther Balenga a expliqué les raisons ayant fait que ces enfants manquent leurs vaccins :

« Seulement mes deux enfants qui n’ont pas eu les vaccins. Le garçon a 2 ans et la fille a une année et 6 mois. On était toujours en voyage on n’était pas un endroit pour que je puisse rendre tous les vaccins des enfants ».

Lydie Mbuyi, infirmière au centre de santé Mubunda 2 a demandé aux parents d’amener leurs enfants pour la vaccination :

« Que les mamans viennent avec les enfants au centre de santé pour qu’ils aient leurs vaccins. Vacciner c’est aimer. Nous sommes là pour les recevoir ».

Pour sa part, Katanga Musau, enfant reporter de l’UNICEF invite les hommes à suivre aussi le calendrier vaccinal de leurs enfants:

« Je demande aux hommes d’accompagner leurs femmes à l’hôpital pour la vaccination. Parce que c’est important pour l’enfant et pour leur couple. Quand l’homme regarde l’évolution de l’enfant saura ce qui manque et quel est le problème que l’enfant a. La femme pourra avoir quelque négligence c’est ça que nous avons constaté sur terrain.Mais si l’homme est impliqué l’enfant pourra prendre ça au sérieux ».

La semaine de la vaccination se clôture ce dimanche 28 avril. 

radiookapi.net/CC

 

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L’UNICEF a déclaré, sur son compte X ce 25 avril, qu’il appuie le gouvernement congolais et ses partenaires dans l’introduction du vaccin antipaludique R21/MATRIX-M en RDC.

Selon le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance, Plus de 13 millions d'enfants congolais âgés de 6 à 23 mois devraient bénéficier de ce vaccin durant les deux prochaines années.

La demande mondiale annuelle de vaccins antipaludiques est estimée à 40 à 60 millions de doses d’ici 2026 seulement, et à 80 à 100 millions de doses chaque année d’ici 2030. Outre le vaccin RTS,S/AS01, développé et produit par GSK, et fourni à l’avenir par Bharat Biotech, il était prévu qu’un deuxième vaccin, R21/Matrix-M, mis au point par l’Université d’Oxford et fabriqué par le Serum Institute of India (SII), soit également être préqualifié prochainement par l’OMS.

En octobre 2023, l’OMS a annoncé recommander le R21/Matrix-M, pour prévenir le paludisme chez l’enfant. Cette recommandation, qui fait suite aux conseils formulés par le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination (SAGE) et par le Groupe consultatif sur la politique de lutte contre le paludisme (MPAG) de l’OMS, a été approuvée par le Directeur général à l’issue de sa réunion semestrielle ordinaire qui s’est déroulée du 25 au 29 septembre.

Avec plus de 22,5 millions de cas confirmés et plus de 18 600 décès en 2020, la RDC porte 13,2% des cas et 11% des décès dus au paludisme dans le monde. Le programme national de lutte contre le paludisme ayant noté que cette maladie est une des premières causes de morbidité et de mortalité dans le pays, faire parvenir un vaccin pour la cause soulagerait, notamment pour les femmes enceinte et les enfants de moins de 5 ans.

Thérèse Ntumba



En marge de la journée mondiale du paludisme célébrée le 25 avril, le ministre de la santé, hygiène et prévention a annoncé l’introduction dans les prochains jours en République Démocratique du Congo, du vaccin R 21/Matrix-M recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour prévenir le paludisme.

« Ce vaccin dont les effets sont satisfaisants est cité aujourd’hui comme un exemple d’innovation en santé et une avancée scientifique pour tordre le cou à cette endémie chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans. Cela étant, l’élimination du paludisme constitue un défi majeur devant être relevé par des scientifiques congolais et le personnel de santé engagés dans la lutte contre cette maladie pour atteindre cet objectif fixé à l’horizon 2030. », a indiqué jeudi Roger Kamba, ministre de la santé, hygiène et prévention.

Par ailleurs, le ministre a révélé que la RDC a observé une stagnation de cas palustres depuis 2015. Il recommande à toute la communauté de mener des actions pouvant conduire l’OMS à retirer la RDC de la liste rouge des Etats affectés par le paludisme

Le R21 est le deuxième vaccin antipaludique recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé, après le vaccin RTS, S/AS01, recommandé en 2021. Selon l’OMS ces deux vaccins permettent de prévenir efficacement le paludisme chez l’enfant.  

Pour rappel, le Programme National de Lutte contre le Paludisme en RDC a, dans son rapport de 2023, souligné que le pays a enregistré 27.657.762 cas et comptabilisé 24.344 décès dus essentiellement au paludisme.

Grâce GUKA

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Ali Kalonga

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