Selon lui, la culture du maïs a besoin d’un ou de deux millimètres d’eau par jour pour bien croître, avant de préciser que cette demande en eau augmente autour de trois à cinq millimètres d’eau vers la floraison.

Le Pr. Kimuni a indiqué les carences en pluie constatées en ce début de la campagne agricole risqueraient de conduire à la sécheresse des feuilles par ricochet, à une perte de l’investissement.

Il a proposé, à cet effet, le recours à l’utilisation des variétés améliorées susceptibles à lutter contre les stresses hydriques et des pratiques culturales idoines, en vue de bien gérer l’eau souterraine.

Le reboisement serait aussi une alternative à long terme qui contribuerait à cette fin, a-t-il ajouté.

Le gouvernement provincial appelé à bien gérer les réserves stratégiques en maïs

Le professeur ordinaire Mylor Ngoy Shutcha a appelé le gouvernement provincial a bien gérer les réserves stratégiques en maïs, en vue de lutter contre la pénurie qui s’annonce déjà.

L’expert en biodiversité prédit une pénurie en maïs au regard du diagnostic en ce qui concerne les données météorologiques pour cette campagne agricole à Lubumbashi.

En effet, les quatre stations météorologiques exerçant dans le Haut-Katanga annoncent une reprise des pluies vers Javier et février.

Le professeur Mylor Ngoy Shutcha a fait savoir qu’une grande partie des fermiers de la filière maïs avaient déjà semés précocement. Dans cette condition leurs champs seront voués à l’échec suite à la perturbation climatique et que la pénurie en maïs aura bel et bien lieu.

Il a souligné la nécessité de la part du gouvernement provincial d’une part à bien gérer les stocks de la réserve stratégique du maïs et d’autre part à promouvoir la reforestation couplée à des politiques d’accompagnement chez les petits planteurs en vue de lutter contre ces éventuels aléas.

Raymond Okeseleke