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La CNDH préconise la mise en place d’une justice transitionnelle pour sanctionner les acteurs des crimes commis en RDC



Au cours d’une réunion avec une délégation de Human rights watch (HRW), le président de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, a déclaré, mercredi 15 mars, que le plaidoyer doit être fait en faveur de la justice transitionnelle pour sanctionner les acteurs des crimes commis dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

« Pour les crimes commis à l’Est de la RDC par les différents groupes armés et le M23, avec le soutien du Rwanda, nous devons utiliser toutes les énergies pour faire un plaidoyer en faveur de la justice transitionnelle, pour que tous les auteurs des crimes soient sanctionnés et les victimes obtiennent réparation», a dit le président Paul Nsapu, lors d’une réunion avec une délégation de Human rights watch (HRW).

Il a rappelé dans sa prise de parole que le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait annoncé lors de la 52ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, du début de l’implémentation de la justice transitionnelle en ce qui concerne les massacres de Kamwena Nsapu, au Kasaï.

Paul Nsapu en a profité pour dire que la vision de la CNDH sera annoncée après l’organisation du séminaire d’imprégnation. Il a par ailleurs signifié que la CNDH est très regardant en ce qui concerne le respect des droits de l’homme en RDC.

« La CNDH va mettre en place un programme d’éducation sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales en faveur des exécutants de la loi au niveau de l’Agence nationale des renseignements (ANR), de la police, de l’armée et d’autres services de l’Etat concernés par la question des droits de l’homme», a-t-il précisé.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme, CNDH en sigle, est un organisme technique, consultatif, indépendant, pluraliste, apolitique, doté de la personnalité juridique et émargeant au budget de l’Etat.

David Mukendi

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