Kinshasa : Le SYNAMED menace de recourir aux actions syndicales si la paie de février 2024 n'intervient endéans 48 heures (Document)



Si le Gouvernement n'intervient à temps, c'est-à-dire au plus tard ce jeudi 14 mars 2024,dans la paie de la rémunération des toubibs pour le mois de février de l'année en cours, ces derniers, membres du SYNAMED -Syndicat national des Médecins- vont "recourir aux actions syndicales".Alors que les conditions socioprofessionnelles des blouses blanches se détériorent, des suites de l'incertitude sur la date butoir de la paie mensuelle et de l'érosion monétaire à la base de la perte du pouvoir d'achat,le Gouvernement, lui, reste indifférent, silencieux et inactif. Un silence jugé *"coupable" par ces médecins, qui sont exposés "à une précarité indescriptible".

Les médecins membres du SYNAMED ville de Kinshasa montent au créneau. Ils présentent leur indignation et leur inquiétude, face à la détérioration au quotidien de leur situation socioprofessionnelle, sous un silence coupable et inquiétant, ainsi que l'inaction du Gouvernement de la République.

À la base de la dégradation de leur situation socioprofessionnelle, la perte du pouvoir d'achat de leur rémunération, du fait de la dévaluation monétaire, et l'incertitude sur la date butoir pour la paie mensuelle.

"Non seulement la rémunération en franc congolais a perdu plus de la moitié de sa valeur, affectant considérablement le panier de la ménagère, mais encore la date de la paie n'est jamais connue. Plus grave encore, le retard de la paie est devenu une habitude ( AVEC DES IMPLICATIONS FÂCHEUSES SUR LES MÉDECINS AYANT CONTRACTÉ DES CRÉDITS DANS DES BANQUES )", peut-on lire dans un document contresigné par le secrétaire exécutif provincial du SYNAMED ville de Kinshasa, Docteur Patrick Boloko May, et son adjoint chargé de l'administration, études et documentation, Docteur Blaise Lunzayiladio Makiese.

Ces toubibs en veulent pour preuve du retard habituel de leur paie, la non effectivité, jusqu'à ce mardi 12 mars 2024, de la paie de la rémunération pour le mois de février de l'année en cours. Cela, "sans raison ni aucune explication de la part du Gouvernement de la République. Exposant ainsi les médecins à une précarité indescriptible; loyer non payé, incapacité de nourrir la famille, les enfants chassés de l'école..."

En bons légalistes, ces blouses blanches disent se réserver "le droit de recourir aux actions syndicales, si la paie n'intervient toujours pas endéans 48 heures".

Ce qui fait craindre le retour à des grèves de triste mémoire, qui secouent et paralysent la ville et toutes les activités socioéconomiques, avec risque de radicalisation sur toute l'étendue du pays et dans les autres secteurs de la vie nationale.

Ces toubibs en veulent pour preuve du retard habituel de leur paie, la non effectivité, jusqu'à ce mardi 12 mars 2024, de la paie de la rémunération pour le mois de février de l'année en cours. Cela, "sans raison ni aucune explication de la part du Gouvernement de la République. Exposant ainsi les médecins à une précarité indescriptible; loyer non payé, incapacité de nourrir la famille, les enfants chassés de l'école..."

 

Aux autorités compétentes, donc, de faire diligence pour éviter le pire.

Bijou NDJODJI BATEKO

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Ali Kalonga

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