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Pourquoi Félix Tshisekedi aura un second mandat



D’emblée Félix Tshisekedi, him self, s’est déclaré candidat pour un second mandat afin de terminer le job. C’était le 12 mai dernier à Lubumbashi lors d’un meeting populaire à la place de la poste : « Je vais vous présenter un programme qui prendra en compte tous les territoires du pays. Vous verrez comment nous allons changer le Congo d’ici aux élections de 2023 », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « Je vais revenir pour vous demander si vous êtes contents de ma gestion ». Pour conclure « En 2023, accordez-moi encore vos voix pour que je continue ».

Pour ce rendez-vous de 2023, le chef de l’Etat a posé des jalons qui conditionneront sa réussite. D’abord, il a construit patiemment sa nouvelle majorité, « Union sacrée », axée sur sa vision : construction d’un Etat de droit ayant pour socle le progrès social. Concomitamment, la Justice, sous son impulsion, s’est émancipée en forçant son indépendance pour commencer à dire le droit. Ensuite, il a imprimé la notion de tolérance zéro contre la corruption qui mine la société congolaise. Ce n’est pas tout, il tord enfin le cou progressivement à l’insécurité car sans paix, il n’y a point de développement.  

Sourd aux critiques malsaines et indifférent aux pressions de tout bord, le fils d’Etienne Tshisekedi avance lentement mais sûrement vers cette construction d’un Etat de droit au cœur de l’Afrique afin d’assoir son leitmotiv « le peuple d’abord ».

Aucun secteur n’est épargné, notamment le transport, l’alimentation, le sous-sol. Les économistes avisés prédisent une embellie sociale en 2022. La mobilisation des recettes pour donner au gouvernement les moyens de sa politique témoigne de la détermination du n° 1 des Congolais de combattre la pauvreté. Le projet de loi budgétaire pour l’exercice 2022 avec une hausse de 41 % par rapport au budget passé, en est une illustration.

L’espace des libertés permet à tout un chacun de s’exprimer en dépit de quelques bavures. En plus, il est à noter que les manifestations publiques, même interdites, se soldent par zéro mort ! L’amélioration progressive de la situation générale au terme de plusieurs décennies de misères, est de bon augure. Déjà, le Congolais lambda commence à apercevoir le bout du tunnel et fait confiance à Fatshi.

Fort de ces bonnes prémices, il est à parier, sans nul doute, que les Congolais renouvèleront leur confiance au locataire du Palais de la Nation.

Ali Kalonga     

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