Le Conseil économique et social ouvre sa session d'avril ce lundi 1er avril 2024. Selon son rapporteur, René Ngongo qui donne cette information, cette session va durer deux mois et va tabler sur plusieurs thématiques qui ont un lien direct avec la vie de la nation. 

À l'en croire, parmi les matières prévues pour cette session d'avril au Conseil économique et social figure la problématique de la gestion du fleuve Congo, précisément ses atouts pour la ville province de Kinshasa; mais aussi la question de la gestion des déchets, notamment les déchets plastiques, en République Démocratique du Congo

"La période de la session est la période de la finalisation des projets d'avis des conseillers de la République. Il y a des reliquats de la session passée qui vont être traités. Il y a aussi de nouvelles matières qui ont été avancées. Il est prévu par exemple la question de la gestion intégrée des déchets par la Commission environnement et ressources naturelles. Nous allons traiter aussi la question des atouts du fleuve Congo pour la ville de Kinshasa", a déclaré René Ngongo. 

Selon lui, en plus des matières preuves dans le calendrier de cette session, le Conseil économique et social va aussi examiner le rapport de chacun des conseillers de la République après avoir passé quatre mois sur le terrain au contact avec la population. 

"Pendant deux mois, on va être accrochés sur toutes les matières qui ont été travaillées. En plus de cela, il y a le rapport d'intercession de chaque conseiller de la République qui a été sur le terrain pendant quatre mois. C'est un peu tout ça qui va nous servir de matière de travail durant toute la session", a conclu le rapporteur de cette institution. 

Le Conseil Economique et Social (CES) est une assemblée consultative dotée   de   la   personnalité   juridique,   instituée   par   la   Constitution   de   la République Démocratique du Congo (RDC).

Il est un cadre de concertation structuré  entre  différents  acteurs  socio-économiques  du  pays et traduit  la volonté du Constituant de voir tous ces acteurs de la vie socio-économique partager  la  responsabilité  du  développement  national  dans  le  cadre  de  la démocratie économique et sociale. 

Le Conseil économique et social dispose de deux sessions au cours d'une année. Ces sessions débouchent en des recommandations à adresser au gouvernement, en tant que son organe consultatif pour la bonne marche du pays.

ODN



Pendant que la Nation entière fait face à une énième agression rwandaise maquillée en rébellion et qui menace l’existence de notre Etat, les paroles prononcées par le Cardinal Ambongo se détachent, créant une onde de choc au sein de la conscience collective.

Sa récente prise de position, perçue comme une légitimation de l’engagement dans les factions militaires insurrectionnelles, ébranle profondément les fondations éthiques et morales sur lesquelles repose notre société. Cette analogie troublante du pays à un « gâteau » symbolisant un bien à se disputer, trahit une méconnaissance alarmante des véritables enjeux qui régissent les conflits dévastateurs de l’est du Congo.

L’est de notre pays, riche en ressources mais tragiquement marqué par des décennies de violences, illustre un chapitre sombre de notre histoire récente. Les guerres d’agression qui ont déferlé sur cette région ont été caractérisées par des actes d’une brutalité inouïe: des villages entiers rasés, des familles déchirées par la violence, des femmes et des enfants victimes d’atrocités inimaginables. La cupidité pour les ressources minérales, véritables malédictions déguisées en bénédiction, a alimenté des cycles interminables de violence, faisant de cette terre un échiquier sur lequel des puissances étrangères et locales jouent une partie macabre, sans égard pour la vie humaine.

Face à une telle réalité, l’attitude du Cardinal Ambongo, figure de proue spirituelle et morale, suscite une profonde déception. L’heure devrait être à la condamnation ferme de toute forme de violence et à la promotion de la paix et de la réconciliation, plutôt qu’à des discours qui pourraient être interprétés comme une forme de soutien aux factions armées. Ce n’est pas en fragmentant davantage notre tissu social, déjà mis à rude épreuve, que nous trouverons les chemins de la résilience et de la reconstruction.

L’histoire du Congo, jalonnée de luttes et de sacrifices depuis les élections de 2006, nous enseigne la valeur de la démocratie et le prix de la stabilité. Chaque pas vers la réconciliation et chaque effort pour préserver les acquis démocratiques doivent être vus comme sacrés. Il est inconcevable de justifier le recours aux armes comme solution aux divergences politiques ou idéologiques. La résolution des conflits par le dialogue et la compréhension mutuelle doit prévaloir sur la violence.

Le Congo se trouve à un carrefour crucial de son histoire. Il est impératif de rejeter toute forme de division et de résister aux sirènes de l’opportunisme qui ne visent qu’à plonger le pays dans un chaos plus profond. La grandeur de notre nation réside dans sa capacité à transcender les divisions pour forger un destin commun, fondé sur la justice, l’égalité et le respect de la dignité humaine.

En ces temps incertains, la voie vers la paix et la prospérité du Congo est pavée d’unité, de dialogue et d’un engagement renouvelé envers les principes de la démocratie. Puissions-nous, en tant que nation, reconnaître la gravité de notre situation et choisir collectivement un avenir où le Congo ne sera plus synonyme de conflit, mais de cohésion; non plus un terrain de jeu pour des ambitions destructrices, mais un modèle de réconciliation et de progrès. Que chaque voix, chaque action, contribue à la construction d’une République Démocratique du Congo unie, pacifique et florissante, digne des aspirations profondes de son peuple.

Que le Cardinal cher à notre Église puisse se ressaisir et retrouver sa véritable mission qui est d’aider à l’édification de notre société par le dialogue, loin de toute accointance qui rendrait avide et aveugle.

Bonne fête de Pâques à tous.

Le Fondé



Les conflits entre la RDC-République démocratique du Congo- et la République du Rwanda a poussé l'administration américaine, par le biais du département d'État, à mettre à jour son avis de voyage pour la région le long de la frontière du Rwanda avec la RDC.

Dans un avis adressé aux voyageurs, les autorités américaines appellent ces derniers à faire preuve d'une prudence accrue.

Le Département d'État américain renseigne dans son avis que, des groupes armés opèrent dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu en RDC et dans le parc des Virunga, adjacent au parc national des volcans au Rwanda. 

"La région a connu une escalade des conflits armés qui pourraient s’étendre au-delà de frontières mal délimitées. Des permis sont requis auprès du Rwanda Development Board avant d’entrer dans le parc national des volcans au Rwanda", peut-on lire dans cet avis.

Il est à signaler que le Département d'État américain a, également, émis un autre avis pareil concernant la frontière qui sépare le Burundi et le Rwanda.

Serge Mavungu



La question liée au phénomène Kuluna -banditisme urbain- ainsi que la criminalité dans les grandes villes de la RDC -République démocratique du Congo-préoccupent au plus haut point les autorités congolaises.
C'est ainsi qu'il sera lancée sous peu "L'opération Panthère noire".

Une opération qui sera conduite par la LENI -Brigade de la Légion nationale d’intervention-, considérée comme réserve générale de la PNC -Police Nationale Congolaise-, en appui aux unités territoriales.
La LENI a pour mission de renforcer les commissariats, lors des émeutes ou toute autre opération de la PNC.
Elle est chargée d'exécuter des opérations antiterroristes, participer à la lutte contre toute mutinerie dans des lieux carcéraux.

Pour rappel, cette question a été évoquée par le Vice-premier ministre chargé de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, au cours de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 29 mars 2024 dernier.

Serge Mavungu 



L'Olympique de Marseille, club où évolue l'international footballeur congolais Chancel Mbemba Mangulu s'est incliné devant le Paris Saint-Germain (0-2), dans la soirée du dimanche 31 mars 2024, au stade Vélodrome, en match comptant pour la 27ème journée de Ligue 1 française.

Les Phocéens ont sombré dans cette rencontre juste après la sortie sur blessure de Chancel Mbemba au profil du défenseur français Samuel Gigot, à la 51ème minute de jeu. Vitinha a ouvert le score à la 53ème de jeu après un bon travail d'Ousmane Dembele, avant que l'attaquant portugais Goncalo Ramos ne marque le but du break à la 85ème sur une passe de Marco Asensio.

Malgré cette défaite devant son public, l'OM demeure en 7ème position au classement avec 39 points, et compte désormais 10 unités de retard sur l'AS Monaco qui occupe la 3ème place.

Les Olympiens vont se déplacer sur la pelouse de Lille, ce vendredi 05 mai à 20h00. La durée de l'indisponibilité de Chancel Mbemba n'est pas encore connue.

Gratis Makabi



Depuis la résurgence du M23, ce mouvement rebelle soutenu par le régime de Paul Kagame n'a cessé d'élargir ses zones d'influence dans la province du Nord-Kivu, malgré les appels au cessez-le-feu de la communauté internationale et d'autres organisations sous-régionales.

À la question de savoir comment comprendre l'absence de progrès des opérations militaires congolaises face à la progression du M23, épaulé par l'armée rwandaise, le Président Félix Tshisekedi tente de relativiser la situation en précisant que dans certains axes "l'ennemi" subit également des pertes énormes face aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

« Il faut relativiser. C'est peut-être le cas sur certains axes, mais sur d'autres, nous les repoussons. Et ils ont compté beaucoup de morts dans leurs rangs. Mais cette guerre nous empêche de continuer les réformes de notre armée. Celle dont j'ai hérité était truffée de rebelles qui ont été intégrés après la signature d'accords pour résoudre les précédentes crises impliquant des groupes armés soutenus par le Rwanda. Cela explique les vraies difficultés que nous avons aujourd'hui. Nous devons séparer le bon grain de l'ivraie. Il y a des traîtres dans notre armée. Pas uniquement des rwandophones ; il y a aussi des Congolais d'autres expressions linguistiques. Nous nous battons aujourd'hui à la fois contre un ennemi visible, le Rwanda, et un invisible, ceux qui ont infiltré nos rangs », s'est-il justifié au cours d'une interview accordée à nos confrères du journal Le Monde paru samedi 30 mars 2024.

Au cours de la même interview, Félix Tshisekedi a précisé que les sociétés d'instructeurs ne combattent pas, mais elles sont là pour le renforcement des capacités des forces armées de la République.

« La différence, c'est que les mercenaires se battent et sont payés pour ça. Tandis que les sociétés d'instructeurs renforcent les capacités sur le terrain. Il leur arrive d'être sur le théâtre des opérations, mais ils ne se battent pas », a souligné Félix Tshisekedi.

À la question de savoir si ces sociétés appuient et forment aussi les milices appelées « wazalendo », alliées de l'armée congolaise, Félix Tshisekedi répond :

« Elles ont un contrat avec l'État congolais et ne sont pas là pour entraîner les wazalendo. [Ces derniers] sont des compatriotes de l'est de la RDC, qui ont décidé de prendre les armes pour défendre leur communauté. Cela ne date pas de mon avènement. Au moment de leur création, l'armée ne faisait rien pour les protéger. Nous devons les valoriser et les canaliser. Ce sont des vaillants guerriers, mais ils n'ont pas suivi de formation. Il peut y avoir des atrocités, des débordements », a-t-il fait remarquer dans sa réponse.

En sa qualité de médiateur désigné par l'Union Africaine, le président angolais Joao Lourenço poursuit les discussions avec Kinshasa et Kigali pour une rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame en vue de régler pacifiquement la crise sécuritaire. Malgré la bonne volonté de Kinshasa, le pays de Félix Tshisekedi a posé une série de conditions, entre autres le retrait des troupes rwandaises du sol congolais et le cantonnement des rebelles du M23 et la libération des zones occupées dans la province du Nord-Kivu.

La République démocratique du Congo, dans sa partie Est, fait face à l'activisme des groupes armés étrangers et locaux. À l'Est, la situation s'est détériorée davantage depuis la résurgence des rebelles du M23 soutenus par Kigali. Depuis l'année 2021, plusieurs pans de la province du Nord-Kivu sont sous le contrôle de ces rebelles. Ils veulent un dialogue direct avec Kinshasa, un schéma que rejette l'administration Tshisekedi, voulant dialoguer directement avec Kagame, qu'elle considère comme le parrain du M23.

Clément MUAMBA



Défenseuse brevetée et acharnée des droits des femmes, Joëlle Bile, en ce mois finissant de mars traditionnellement dédiée à la femme rd-congolaise, plaide pour une justice menstruelle, afin d'éradiquer la pauvreté menstruelle en RDC -République démocratique du Congo-. Commentaire ? Par la détaxation de toutes les serviettes hygiéniques, produites localement ou importées. En clair, Joëlle Bile formule les vœux de voir, au prochain Gouvernement, le ministère du Genre, Famille et Enfant mettre en place une politique publique sur la détaxation des produits hygiéniques. Car, sous d'autres précieux, notamment, en Afrique du Sud, au Kenya, en Tanzanie, en Inde et en France, cette politique est déjà efficace. Telle est l'une des propositions coulées sous forme d'actions concrètes à réaliser dans les tout prochains jours, que Joëlle Bile apporte en faveur non seulement des femmes et jeunes filles démunies, mais de toutes les femmes rd-congolaises en général. Car, les dépenses engagées pour l’hygiène menstruelle pèsent sur toutes les femmes sans distinction.

Au cours d'une séance de travail organisée par la Monusco -Mission des Nations Unies pour la Stabilité en République démocratique du Congo-, sur les "questions sexo-spécifiques de la femme", Joëlle Bile a transformé son intervention en plaidoirie en faveur des femmes et des jeunes filles rd-congolaises, principalement les démunies, en lançant un appel pathétique et pressant au ministère du Genre, Famille et Enfant, pour qu'au cours de cette nouvelle législature, une politique publique sur la détaxation des produits hygiéniques en RDC , avec une TVA de moins de 16%. 

Le plaidoyer de cette femme politique fait suite à son constat on ne peut plus alarmant sur les conséquences néfastes que subissent les femmes et les jeunes filles, à cause des charges qu'elles soutiennent pour assurer leur hygiène menstruelle.

Tenez, à en croire Joëlle Bile, les dépenses engagées pour l'hygiène menstruelle ont un impact direct sur l'éducation des jeunes filles. Surtout dans les milieux ruraux et défavorisés.

"En effet, 3 filles sur 5 s'absentent de l'école pendant 3 à 5 jours par mois, et durant les 9 mois que compte une année scolaire. Un frein certain à leur rendement scolaire ! Et, plus tard, un obstacle à "l'employabilité efficace des jeunes femmes dans le monde du travail (outre les symptômes physiques tels que la dysménorrhée, la fatigue, le coût élevé des produits hygiéniques, le stress) et même sur l'augmentation des violences sexuelles", a indiqué Joëlle Bile.

D'où, son plaidoyer vient juste pour promouvoir l'égalité des chances entre les garçons et les filles, du point de vue de la régularité aux cours, de la prévention des maladies microbiennes, etc.

Une autre conséquence, et non de moindre, pense cette militante des droits des femmes et des enfants, est d'ordre financier, avec son cortège de malheurs.

"Les sommes dépensées en hygiène menstruelle constituant une charge financière importante pour des dizaines de milliers de femmes vivantes dans des conditions précaires en RDC. Souvent considérées comme non essentielles, ces dépenses pèsent pourtant lourdement sur le budget familial déjà restreint, compromettant ainsi leur capacité. "à répondre à d'autres besoins impératifs, tels que l'alimentation, le logement et l'éducation, les plongeant dans la pauvreté menstruelle", fait savoir Joëlle Bile. 

Compte tenu de ce qui précède, cet ex-candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023 pense que cette mesure de détaxer les produits hygiéniques, permettra de soulager financièrement les femmes les plus précaires, et de garantir l'équité dans l'accès à l 'éducation. 

C'est ce qu'elle appelle "une justice menstruelle" qui serait un signal fort sur l'engagement de notre Gouvernement à promouvoir la santé, l'égalité des sexes et les droits des femmes, comme c'est le cas dans d' autres pays, tels que l'Afrique du sud, qui a supprimé la TVA de 15% sur les serviettes hygiéniques, le Kenya, la Tanzanie, l'Inde et encore la France.

En ce mois dédié à la femme et à la lutte pour ses droits, Joëlle Bile croit qu'il est important de mener des actions gouvernementales concrètes en faveur de toutes les femmes.

Et, une fois que le Gouvernement appliquera, via le ministère du Genre, la politique publique de la détaxation des produits hygiéniques, l'Etat rd-congolais aura ainsi fait progresser les droits et le bien-être des femmes et des jeunes filles, foi de Joëlle Bile.

avis-info/CC

 
 


L'As V.Club est allée prendre un point sur le terrain de Maniema Union (0-0) en match comptant pour la 6ème journée des Play Off du Championnat national de football, Ligue 1.

Les deux équipes n'ont réussi à se départager dans cette explication alors qu'elles ont des points surtout pour Maniema Union qui a déjà perdu deux matchs alors qu'elle avait bien entamé contrairement à V.Club qui vient d'aligner un 2ème match nul après celui concédé lors de la précédente journée face à Don Bosco. Il faudra vite se rattraper pour éviter d'être distancé par les concurrents directs notamment Mazembe et Lupopo qui vont se croiser lors de la prochaine journée à Kindu dans le Maniema où la rencontre a été délocalisée pour des raisons de sécurité selon les dires des autorités de la ville de Lubumbashi.

Sur le plan comptable, rien ne bouge évidemment pour les deux équipes qui ont 10 points maintenant, V.Club est 2ème et Maniema Union suit juste après. Pour la prochaine journée, V.Club sera opposé à Mazembe tandis que Maniema Union fera face aux Aigles du Congo.

Michel TOBO 



Le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a fait part au conseil de la réunion qu'il a eu avec Catherine Katumbu Furaha, ministre de la Culture, arts et patrimoine et les experts de l'ICOMOS (conseil international des monuments et des sites) organe consultatif de l'UNESCO. À l'en croire, ils étaient venus lui rendre compte du travail de formation des professionnels du comité consultatif national pour la protection des biens culturels en cas des conflits armés en RDC et sur les inventaires des biens culturels immobiliers.

Selon le compte rendu de la 131e réunion du conseil des ministres, Ils ont confirmé au premier ministre la détermination de leur organisation d'accompagner la République Démocratique du Congo dans l'actualisation des listes indicatives des biens culturels pour les provinces du Kongo Central, du Haut Katanga et de la Tshopo.

« Ils sont à pied d'oeuvre avec les agents de l'union internationale pour la conservation de la nature (UICN) pour la mise en place d'un comité scientifique des experts qui vont travailler sur la méthodologie des inventaires des biens culturels physiques en RDC, un classement doit intervenir au pays puis constituer les dossiers pour l'inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO pour la protection et la conservation », rapporte le compte rendu de la réunion.

Rappelons-le, le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) fournit au Comité du patrimoine mondial des évaluations des biens culturels proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) est une organisation internationale non gouvernementale. Elle conseille le Comité du patrimoine mondial pour la sélection des biens naturels du patrimoine et, grâce à son réseau mondial de spécialistes, présente des rapports sur l'état de conservation des biens inscrits. L'UICN, qui compte actuellement plus de 1000 membres, a été créée en 1948 et son siège est à Gland, en Suisse.

Clément MUAMBA



La Commission nationale de la Concurrence (CONAC) a été installée le vendredi 29 mars 2024 à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, dans le Sud-est de la République démocratique du Congo. 

C'est Henri N'swana, coordonnateur national de la CONAC qui a procédé à l'installation de cette structure publique, en présence de plusieurs personnalités dont Christian Masudi Muchikwa, président interfédéral de l'Union nationale Congolaise (UNC). 

Henri N'swana dit venir en exécution de la loi 018/20 du 9 juillet 2028 portant création et fonctionnement de la Commission nationale de la Concurrence. 

"On est venu d'abord en exécution de la loi 018/20 du 9 juillet 2018 portant création et fonctionnement de la Commission nationale de la Concurrence. Et effectuer aussi l'arrêté nommant les membres de la CONAC de la province du Lualaba", a-t-il dit dans une interview accordée à la presse.

Dans la foulée, le patron de cet établissement public a invité les agents à observer la loi qui a consacré à la création de la CONAC tout en leur montrant les défis auxquels ils feront face. 

Au Lualaba, la direction provinciale de la Commission nationale de la Concurrence sera dirigée par maître Gauthier Nawezi, coordonnateur provincial. 

Il sied de mentionner que la CONAC va s'occuper de réguler la concurrence et de protéger les consommateurs congolais. 

Marcelo Mfumu depuis Kolwezi

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A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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