La méga production livrée par Fally Ipupa, le samedi 25 novembre 2023, à Paris La Défense Arena, est nominée dans la catégorie "concert de l'année", à la deuxième édition des Flammes Awards 2024. La cérémonie de remise des trophées est programmée pour le mercredi 15 mai prochain, au Théâtre du Châtelet de Paris.

Outre ce concert historique de celui qu'on appelle affectueusement "Aigle", deux autres événements sont retenus. Il s'agit des concerts livrés par les artistes français Aya Nakamura et Julien Schwarzer SCH, respectivement le 28 mai à Accor Arena, et le 22 juillet au stade Vélodrome de Marseille.

Pour rappel, Fally Ipupa avait raflé une plaque de mérite, pour avoir réuni près de 40.000 spectateurs, dans cette plus grande salle fermée d'Europe. Plusieurs chanteurs sont montés sur le podium de Paris La Défense Arena, pour accompagner le natif de Kinshasa à la réussite de cette grande fête de la musique. Il s'agit, entre autres, de Youssou N'Dour, Dadju, Naza, Tayc, et Aya Nakamura.

La cérémonie des Flammes, lancée en 2023 par les médias Yard et Booska-P, a été conçue pour dénoncer le manque de représentation de musiques urbaines dans les grandes cérémonies musicales françaises, comme les Victoires de la Musique. Elle vise à offrir une récompense aux artistes et aux rappeurs, qui évoluent en France.

Gratis Makabi



La chanteuse gospel Lucie Kunda Sister est décédée le 8 avril en Europe. Figure très connue du célèbre groupe Kunda Sister dans les années 1990-2000, elle a marqué l'histoire de la musique chrétienne congolaise avec ses chansons telles que « Je vais tout casser ».

Promue par Charles Mombaya, la formation Kunda Sister avait connu un immense succès en RDC grâce notamment à la voix puissante de Lucie.

Sa disparition prématurée laisse un grand vide dans le paysage gospel congolais.

CC



Au micro des journalistes de BBC afrique à Luanda ce samedi 6 avril, après la qualification du TP Mazembe en demi-finale de la Ligue des Champions grâce à sa victoire (1-2) face à Petro Atletico, Moïse Katumbi a annoncé son retrait prochain de la tête du club noir blanc dans la vision de laisser la place à la jeunesse.

Moïse Katumbi, devenu l’image du leadership gagnant dans le football en Afrique et en RDC, voudrait permettre à la génération montante d’avoir la chance d’apporter une nouvelle dynamique à la tête de l’un des plus grands clubs d’Afrique.

« J’ai quand-même une expérience. Ça fait plus ou moins 40 ans que je m’occupe du football dont 27 ans à la tête du TP Mazembe. Bientôt je vais me retirer du football. J’ai déjà dépassé 25 ans et je crois que je suis le plus vieux président du continent. Il est temps de laisser la place à la jeunesse » a-t-il déclaré.

Parlant de sa touche dans le style du TP Mazembe, M. Katumbi reste notoire son ambition d’imposer le club Noir et blanc au plus haut niveau du football, notamment en formant des pépites à la valeur ajoutée inestimable. Le rajeunissement de l’effectif et le choix managérial sont à ce jour les deux piliers majeurs à la base de la bonne santé du club en cette saison. Mazembe n’est pas près à rejoindre la seconde zone.

« Vous savez, j’étais en exil pendant au moins 4 ans. On devrait rajeunir l’équipe et aujourd’hui la moitié de nos joueurs viennent de notre académie. Nous sommes en train de travailler et je crois que l’année prochaine, nous allons aussi avoir avoir une très bonne qualité. Quand j’étais en exil, je me disais comment est-ce que je peux récupérer Lamine Ndiaye qui avait amené notre équipe en finale de la Coupe du Monde des Clubs. Depuis son retour, tout le monde travaille et les joueurs ont confiance en lui. Nous croyons qu’on peut faire beaucoup de choses avec lui », a-t-il précisé.

Dans la foulée, Moïse Katumbi a jeté des fleurs à Petro Atletico pour la qualité du travail, et remercié les congolais habitants en Angola pour leur soutien. « Petro Atletico c’est une grande équipe, il faut la respecter. Ils n’ont pas démérité. C’est un match très difficile. La population congolaise qui vit à Luanda nous a poussé à la victoire. Merci sincèrement à tous les congolais vivants à Luanda, c’est leur victoire. Je me suis senti comme si j’étais au pays » a conclu le « Chairman ».

Gaël Hombo



La dette publique de la RDC a dépassé le cap de 10 milliards USD en cinq ans, ont révélé dimanche 7 avril des sources à la Direction générale de la dette publique (DGDP). Pourtant, cette dette publique était réduite en 2010 de 14 à 3 milliards de dollars et maintenue à 3 milliards jusqu’en 2019.

La dette publique a connu une augmentation de 7 milliards entre 2019 et 2024. De ce fait, d’après les prévisions de la DGDP, d’ici les cinq prochaines années, la dette publique de la RDC risque de dépasser les 15 milliards de dollars américains.

La dette publique a commencé à galoper à partir de 2019. Elle est passé de 3 à 10 milliards de dollars, entre 2019 et 2024, affirment des sources à la Direction générale de la dette publique.

D’après les bulletins statistiques de la dette publique paru en mars 2023, le stock de la dette, arrêté au 31 décembre 2022, était évalué à plus de 9 milliards de dollars, soit respectivement 41% de dette intérieure et 59% de dette extérieure.

Cette importante hausse de la dette est due aux dépenses de l’administration publique centrale, supérieures aux recettes publiques observées depuis 2019.

La dette extérieure est contractée directement par l’administration centrale au près notamment de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD).

Estimée à près de 6 milliards de dollars, cet argent a couvert entre autres les dépenses publiques liées au financement de la gratuité de l'enseignement primaire.

La dette publique intérieure, quant à elle, s’élève à plus de 4 milliards de dollars. Une partie a servi aux dépenses publiques entrainées par les bons de trésor émis par le trésor public à la Banque centrale.

Le reste n’est constitué uniquement que d’arriérés budgétaires de plus d’un an de l’administration centrale. 

La dette de la RDC avait été allégée, passant de 13,704 à 2,931 milliards de dollars, à la suite de l’atteinte par ce pays du point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés), le 1er juillet 2010.

radiookapi.net/CC



Les représentants des communautés Téké (Maï-Ndombe) et Yaka (Kwango) ont signé, samedi 6 avril, un acte d'engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central. Ils étaient réunis autour du Président Félix Tshisekedi, à la Cité de l’Union africaine.

La cellule de communication de la Présidence qui rapporte cette information précise que la signature de ce pacte de paix intervient après une série de consultations organisées par le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, pour mettre fin à ce conflit de droits fonciers.

Ce conflit avait contribué à la détérioration des relations entre les deux parties, créant ainsi un climat de terreur dans la partie ouest de la RDC, précisément dans le territoire de Kwamouth, depuis l’année 2022.

Les deux anciens antagonistes se sont engagés à fumer le calumet de la paix et privilégier le dialogue ainsi que d’autres solutions pacifiques afin de juguler cette crise.

Ils ont promis de favoriser le dialogue, la médiation et l'arbitrage selon les coutumes locales comme moyen de prévention et de résolution des conflits, ajoute la même source.

Le Chef de l’État qui a assuré le lead de cette rencontre, a remercié ses hôtes, les chefs coutumiers et leur a promis sécurité et protection.

Le vice-Premier ministre Peter Kazadi qui était aussi de la partie, a souligné que cet acte d'engagement est élaboré grâce aux cahiers de charges remis par les deux communautés autrefois en conflit.

Il s’est engagé à descendre lui-même sur le terrain et à décerner des médailles de mérites à ces représentants des pouvoirs coutumiers pour leur implication dans le rétablissement de la paix dans la partie ouest du pays.

 De l’aggravation du conflit foncier entre les communautés Teke et Yaka est née depuis 2023 une milice armée dénommée « Mobondo » qui s’attaque aux civils indépendamment de leur appartenance ethnique.

radiookapi.net/CC



Depuis le début des travaux de rénovation de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN), le mur de clôture de cet établissement public s'est effondré pour la deuxième fois après une pluie. Les pluies torrentielles survenues dans la nuit du dimanche au lundi 8 avril 2024 ont entraîné l'effondrement d'une partie de la clôture de la FIKIN, du côté du Motel FIKIN.

Tandis que les rénovations de la FIKIN, menées par une entreprise turque, sont en cours, les fissures apparues sur les murs de l'enceinte suscitent l'inquiétude des résidents voisins du Motel FIKIN. À l'intérieur de la FIKIN, on observe plusieurs constructions de maisons préfabriquées tandis que les travaux continuent.

La FIKIN, un établissement public du ministère du Commerce extérieur, a une vocation commerciale, industrielle, agricole et artisanale. Située dans la commune de Limete (avec une entrée principale face à Lemba) à Kinshasa, elle était, dans le passé, un lieu privilégié de festivités familiales et de festivals de musique durant les grandes vacances de juillet, attirant des milliers de visiteurs.

Il est à noter que la FIKIN a été victime de pillages en 1991 et 1993, et fonctionne depuis lors en sous-régime.

Ivan Kasongo



Les Léopards Judo de la République Démocratique du Congo (RDC) ont remporté 3 médailles à l'Open de Luanda en Angola. Il s'agit d'une médaille de bronze et de deux en argent.

À défaut d'une médaille d'or, ce qui était l'objectif principal de cette participation, les athlètes congolais ont fait de leur mieux pour rafler ces médailles. C'est notamment par l'entremise de Séraphine Kongolo Bitota chez les moins de 63Kg dames qui prend une médaille de bronze alors que Arnold Kisoka chez les moins de 60Kg et Josiphia Bola chez les moins de 66Kg messieurs ont remporté les médailles d'argent, ce qui veut dire qu'ils ont réussi à atteindre la finale. Maintenant, il restera à attendre le décompte final pour savoir si des places ont été acquises pour les Jeux Olympiques de Paris qui étaient l'objectif principal de cette participation. Il restera également à savoir si les judokas congolais pourront bénéficier des "Wild Card" des places pour les invitations.

La RDC, pour rappel, a pris part à cette compétition avec 12 athlètes ayant raté leur participation aux derniers Jeux Africains à Accra au Ghana où ils pouvaient également se faire quelques places pour les Jeux Olympiques mais ce qui n'a été fait pour plusieurs raisons notamment un sérieux souci de motivation.

Michel TOBO 



Une statue du Prophète Simon Kimbangu a été érigée au Palais du peuple, lieu abritant le parlement Congolais.

C’est en date du 6 avril, journée fériée en mémoire de Simon Kimbangu, que cette statue a été érigée. Et l’image n’a pas manqué de faire les tours des réseaux sociaux où plusieurs réactions sont enregistrées.

Cet acte des autorités Congolaises est encore une fois une reconnaissance de la lutte menée par le Fondateur de l’église Kimbanguiste.

Visiblement de nombreux adeptes de cette religion se réjouissent.

 mbote/CC
 


À l'occasion de la journée d'hommage à Isidore Ndaywel è Nziem, célébrée le samedi 6 avril 2024 à l'Hôtel Beatrice de Kinshasa, le sénateur Didier Mumengi a adressé une demande significative à Gilbert Kabunda, ministre de la Recherche Scientifique. Le sénateur Mumengi propose que l'Université Pédagogique Nationale soit renommée en l'honneur du Professeur Isidore Ndaywel, en reconnaissance de son inestimable contribution à la recherche scientifique, à la littérature et à l'éducation en République Démocratique du Congo.

"Le mot 'université' encapsule l'essence même de la vie et de l'œuvre de Isidore Ndaywel è Nziem," a déclaré Mumengi, soulignant l'impact profond du professeur sur les domaines académiques et au-delà. Il a demandé au ministre Kabunda d'entreprendre toutes les démarches nécessaires pour que, dès le 22 septembre 2024, à l'occasion du 63ème anniversaire de sa création, l'Université Pédagogique Nationale porte le nom d'Isidore Ndaywel è Nziem.

Isidore Ndaywel è Nziem, érudit et figure emblématique de la pensée congolaise, est membre de plusieurs associations et sociétés savantes à travers l'Afrique et le monde. Il a été honoré par de multiples récompenses et distinctions, reflétant son dévouement à l'avancement des sciences humaines et sa contribution au patrimoine culturel et intellectuel de la RDC et au-delà.

Le sénateur Mumengi a exprimé sa fierté pour le professeur Ndaywel, saluant sa capacité à élever la pensée humaine et l'utilisation de l'intelligence à un niveau remarquable. "Merci à Dieu de vous avoir fait Congolais," a-t-il ajouté, marquant le sentiment de gratitude nationale pour les réalisations du professeur.

Cette proposition, si elle est acceptée, marquerait un hommage durable à la mémoire de Isidore Ndaywel è Nziem, en inscrivant son nom dans l'histoire de l'éducation en RDC, et servirait d'inspiration pour les générations futures d'étudiants, d'universitaires et de chercheurs.

actualite.cd/CC



Médecins Sans Frontières (MSF) signale une hausse alarmante des cas de choléra dans ses centres de prise en charge, soulignant une inadéquation criante entre les réponses humanitaires actuelles et les besoins croissants en eau, hygiène et assainissement, au Nord-Kivu. La situation est particulièrement préoccupante dans les camps de déplacés autour de Goma, exacerbée par les conflits récents qui ont poussé des milliers de personnes à l'errance, les forçant à trouver refuge dans des conditions sanitaires déplorables.

Selon Jimmy Matumona, chef de mission adjoint de l’organisation, les installations sanitaires insuffisantes, notamment un manque flagrant de latrines et de douches, ainsi que des problèmes persistants d'accès à l'eau potable, ont conduit à une augmentation des cas de choléra. En réponse à cette urgence, MSF a intensifié ses efforts, établissant des unités de traitement du choléra et engageant des actions ciblées pour combattre l'épidémie, notamment dans les aires de santé de Buhimba et Kanyarutshinia où plus de 525 patients ont été traités au cours des cinq dernières semaines.

Face à la propagation rapide de la maladie, aggravée par la consommation d'eau non traitée et des conditions d'hygiène précaires, MSF appelle à une mobilisation massive des acteurs humanitaires et des autorités pour répondre efficacement à la crise. L'organisation souligne la nécessité urgente de construire des infrastructures sanitaires adéquates, telles que des latrines et des douches, et d'assurer un approvisionnement régulier en eau potable.

MSF a déjà réalisé des progrès significatifs, avec la construction de plus d'un millier de latrines, près de 500 douches, et l'installation de stations de pompage et de traitement de l'eau près des lacs, ainsi qu'une station pour le traitement des déchets fécaux. Ces mesures visent à offrir un accès permanent à l'eau potable et à améliorer les conditions d'hygiène pour les populations vulnérables vivant dans des conditions extrêmement difficiles.

Toutefois, malgré ces efforts, MSF note un désengagement de certains acteurs humanitaires, en particulier dans la région nord de Goma, et insiste sur la nécessité d'une réponse coordonnée et multisectorielle pour éviter une catastrophe sanitaire. L'évaluation des besoins se poursuit, et MSF reste pleinement engagé à adapter et à renforcer sa réponse opérationnelle dans les territoires affectés, y compris Masisi, Rutshuru, et au Sud Kivu, où les besoins médico-humanitaires restent importants.

actualite.cd/CC

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A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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