L'artiste musicien congolais, Ferré Gola et sa formation musicale vont livrer deux grands concerts, ce samedi 20 et dimanche 21 avril 2024, à Adidas Arena, située à la Porte de chapelle, à Paris, en France.

Plusieurs chanteurs de renom vont participer à ces deux rendez-vous comme invités, au nombre desquels Koffi Olomide, Singuila, Barbara Pravi, et Fanny J. Le patron de Jet-set sera sans doute le premier artiste évoluant en Afrique, à avoir presté dans cette nouvelle salle parisienne, et le tout premier à y jouer pendant deux jours successifs.

L'équipe de communication de Ferré Gola a fait savoir que ces deux concerts seront diffusés en direct sur Ferregola live, et une boutique pour les fans a été ouverte  depuis le lundi 15 avril dernier.

Construite dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Adidas Arena promeut les valeurs d’inclusivité, de création, d’hybridation. Ce lieu sera le vecteur de transformation de tout un quartier, et portera haut les couleurs de l’art.

Gratis Makabi



Le président du TP. Mazembe, Moïse Katumbi a mobilisé, vendredi 19 avril, les supporters à soutenir leur club face à Al Ahly du Caire (Egypye), à Lubumbashi (Haut-Katanga).

Ce match-aller de demi-finale de la Ligue des champions de la CAF se joue, ce samedi, au stade de Kamalondo, à Lubumbashi (Haut-Katanga). 

« Chers papas, mamans et tous les supporters de Mazembe, le fait de me voir devant vous a un sens, celui d'aller droit en finale. Si l'équipe avance dans la compétition, c'est grâce à votre soutien que vous ne cessez d'apporter à nos joueurs. Vous jouez pleinement votre rôle », a-t-il recommandé.

Moïse Katumbi a également convié les Badiangwenya à une union de prière et de jeûne pour amener leur club à la qualification.

« Sachez bien que Dieu ne nous a jamais abandonnés durant tout ce parcours. Si nous sommes en demi-finale, c'est aussi grâce à vous, la population congolaise et non nécessairement à nous du comité », a poursuivi le président du club de Lubumbashi.

Il a par ailleurs remercié la communauté congolaise vivant en Angola qui a poussé Mazembe à la victoire, lors du match-retour des quarts de finale face à Petro Athletico.

A quelques heures de ce match, il n’y a plus de billets disponibles à la billetterie du stade de Kamalondo.

La CAF a désigné l’arbitre burundais Pacifique Ndabihawenimana pour officier cette confrontation.

Ces deux géants du football africain se sont croisés à quatre reprises par le passé, avec des résultats partagés.

Al Ahly a remporté deux rencontres, les Corbeaux ont également inscrit leur victoire dans les annales, créant un équilibre tendu avant ce nouveau duel.

La délégation d’Al Ahly d’Egypte est arrivée a Lubumbashi depuis mercredi dernier dans le cadre de cette rencontre.

radiookapi.net/CC



Des activistes des droits de l'Homme dans la zone minière de Mungwalu ont dénoncé vendredi 19 avril des actes dégradants notamment les violences sexuelles, dont sont victimes plusieurs dizaines de femmes pygmées dans le territoire de Djugu, en Ituri.

Ces activistes disent avoir répertorié plusieurs cas d’abus sexuels dans la localité de à Ladjo Galay depuis janvier 2024, mais sans en donner le chiffre exact.

Ils accusent des hommes armés d’être les auteurs de ces actes dégradants, qui touchent à la dignité humaine. Il s'agit notamment des miliciens de différents groupes armés qui contrôlent cette zone.

Ces activistes des droits humains fustigent également le fait que ces miliciens profitent de la vulnérabilité de ces femmes pour abuser d’elles, dans le seul but pour satisfaire leurs instincts sexuels et ‘‘d’accroître leur pouvoir occulte’’.

Absence de l’autorité de l’Etat

Selon des témoignages des victimes recueillies par ces ONG, ces femmes sont prises de force dans la forêt pendant qu’elles reviennent des champs ou des marchés.

La responsable du bureau Genre à Djugu, Ruth Biwaga, dénonce, elle aussi ces atrocités et demande au Gouvernement de protéger ces femmes vulnérables et de rétablir la paix dans leur territoire. 

Elle estime que ces hommes armés profitent de l’absence de l’autorité de l’Etat pour agir en toute impunité.

En 2023, plus de 600 cas de violences sexuelles avaient été enregistrés dans le territoire de Djugu, qui fait face à l’activisme des groupes armés depuis 2017.

radiookapi.net/CC



Julien Paluku a dévoilé sa dernière œuvre dénommée "Recueil annoté des résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies sur la RDC de 1960 à 2023", ce mardi 16 avril à Kinshasa. Un livre qui pose le problème de l’application de certaines mesures pour faire voir la RDC le bout du tunnel certains plans dont la sécurité qui reste une épine sur le pied des dirigeants congolais.

Le livre explore les évaluations politiques, philosophiques, économiques et sécuritaires des résolutions de l'ONU concernant la RDC. L’ancien gouverneur du Nord-Kivu, doctorant en sciences politiques et administratives à l'Université de Kinshasa, a analysé un échantillon de 156 décisions prises par l'organisation mondiale concernant la RDC.

À la lumière de ses recherches, Julien Paluku pose deux questions épineuses : Ces recommandations ont-elles facilité la résolution des problèmes abordés en RDC ? Et la RDC a-t-elle efficacement utilisé ces résolutions à son avantage ? Le livre, rédigé par le ministre de l’industrie contient des réponses plus ou moins précises.

Paluku rappelle les directives exhortant l'État congolais à réformer son appareil de sécurité. Il se demande si l'ONU aurait dû aider dans ces réformes ou si la responsabilité incombait aux congolais eux-mêmes.

Étant donné la mission robuste et coûteuse de l'ONU en RDC, l’auteur voit de nombreuses opportunités de soutien dans l'exécution des réformes décrites dans certaines résolutions. Il insiste sur l'importance de lire les résolutions pour déterminer précisément les niveaux de responsabilité.

L'ancien Vice-Premier Ministre de l'Économie, Vital Kamerhe, auteur de la préface, souligne les problèmes liés à la rédaction et à la mise en œuvre des résolutions concernant la RDC, notant que bien que des résolutions soient obtenues, leur application reste problématique.

actualite.cd/CC



Le député provincial Michel Kabwe Mwamba a été élu, ce vendredi, président de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga. Cette élection a été précédée par l'analyse de la pétition initiée contre le bureau d'âge dirigé Jean Ladislas Umba Lungange. Celui-ci et ses deux secrétaires ont été déchus après une pétition introduite contre cette équipe pour manquement grave et incompétence.

Ensuite, les élus provinciaux ont été conviés à la campagne qui a été suivie de l'élection proprement dite, laquelle élection a vu l'élu de Lubumbashi, sur la  liste UDPS, Michel Kabwe Mwamba être voté au poste de président (34/48).

Voici le Bureau définitif de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga :

1. Président : Michel Kabwe Mwamba (UDPS) 

2.  Vice-présidente : Liliane Komba Maka du regroupement Action des alliés (1A/A) 

3. Rapporteur : David Kitondo Mwamba, élu du territoire de Sakania pour le regroupement Agissons et Bâtissons (AB) 

4. Rapporteur adjoint : Kilolo Yumba Samuel, indépendant. 

5. Questeur : Shaumba Mukuna Ahmed, indépendant. 

Il faut noter que les élus du parti Ensemble pour la République ont quitté la salle de la plénière de l’organe délibérant, accusant notamment leur collègues de l'Union sacrée, de violer le règlement d'ordre intérieur à la suite d'une pétition initiée contre le Bureau d'âge. 

Après cette étape, le Bureau définitif devra, avec la commission électorale nationale indépendante (CENI), préparer les élections sénatoriales et celles des gouverneurs et vice-gouverneur du Haut-Katanga.

José Mukendi



Dans le cadre des consultations politiques en vue de la formation prochaine du gouvernement, la première ministre Judith Suminwa a échangé ce vendredi 19 avril 2024 avec l'Union pour la Démocratie et le progrès social (Udps/Tshisekedi). Conduite par son Secrétaire Général Augustin Kabuya, la première force politique de la majorité parlementaire a, comme d'autres organisations politiques, été informée des critères pour faire partie de la prochaine équipe gouvernementale mais aussi les grands axes du programme du gouvernement qui devra être présenté dans les prochains jours devant la représentation nationale.

« Nous avons été en face d'une première dame très déterminée à répondre positivement surtout aux six axes édictés par le Président de la République lors de son investiture. Elle est soucieuse justement de l'accomplissement et celà ne peut être possible si et seulement si elle est accompagnée par les hommes et les femmes dignes, consciencieux et qui savent quel est le rôle d'un membre du gouvernement au sein de cette équipe. Et par conséquent l'UDPS a pris avec beaucoup d'intérêt justement l'appel de la première ministre et bien entendu, nous allons retourner dans notre quartier général avec les autorités pour statuer et proposer ce qu'a été la demande de la première ministre », a dit devant la presse au nom du groupe Adolphe Amisi député national et président de la ligue des jeunes.

S'agissant des critères fixés par la première ministre Judith Suminwa notamment la compétence, l'expertise, la probité morale et autres, le parti présidentiel se dit conscient des enjeux de l'heure et promet de mettre à la disposition du gouvernement attendu des hommes et femmes capables de répondre positivement aux aspirations de la population.

« Ce n'est pas un secret pour personne, le seul parti majoritaire aujourd'hui dans notre pays c'est l'UDPS, vous comprendrez quel est l'importance que l'UDPS accorde justement dans le sens de la gestion et surtout l'intérêt que le peuple doit tirer tout au long de la gestion de l'UDPS. Nous pensons que l'histoire nous renseigne même quand on a eu à assister dans le débauchage dans notre pays vous comprendrez que la qualité et surtout ce que veut le peuple ne se retrouver que dans l'UDPS. Maintenant là, nous sommes conscients et notre parti va pouvoir proposer les hommes dignes et les femmes dignes pour répondre positivement aux aspirations de notre peuple », a rassuré ce cadre du parti présidentiel.

Et de poursuivre :

« Nous attendons que nous puissions nous mettre au travail pour répondre comme je l'ai dis aux aspirations de notre peuple et la première ministre avait expliqué à l'équipe comment le Président de la République avait émis le vœu de voir les six axes du programme être une réalité et non un slogan et par conséquent celà devait être à l'œuvre si vraiment il y a des gens qui vont accompagner cette vision et je pense en commençant par mon parti nous n'avons jamais été pressé mais nous sommes prêts ensemble avec les autres nous allons faire l'affaire pour que le peuple puisse trouver son compte ».

Abordant la question relative au temps pris jusque-là pour la formation du gouvernement, la première force politique de la majorité parlementaire se refuse de spéculer et rassure que le nouveau gouvernement sera connu dans un délai raisonnable.

« Ce que je dois rassurer à l'ensemble de notre peuple d'être patients et je crois que le gouvernement est sur la route et bien entendu d'ici là nous aurons à découvrir qui sont les membres qui vont composer le gouvernement tant attendu par l'ensemble de notre peuple », a-t-il rassuré.

Il sied de signaler que c'est ce vendredi que ce sont clôturées les consultations initiées par la première ministre Judith Suminwa Tuluka depuis le week-end dernier. Selon son cabinet, la journée de samedi 20 avril 2024 sera consacrée aux échanges avec les organisations féminines dans toute sa pluralité.

Les résultats de ces échanges seront essentiels pour déterminer la composition du gouvernement qui accompagnera le Président Tshisekedi lors de son second mandat, face aux défis économiques, sociaux, et sécuritaires que rencontre le pays.

Clément MUAMBA



L’entreprise Stever Construct, propriété d’un compatriote congolais, en l’occurrence Mike Etienne Kasenga. Elle a son siège social sur avenue Mont des Arts, dans la commune de Kinshasa. Depuis 2021, cette entreprise a gagné plusieurs marchés publics, dont le du projet d’acquisition et d’implantation de 2.594 kits solaires ainsi que l’installation de 1.000 stations d’eau à travers plusieurs localités du pays.

Après plus de 3 ans, rien n’a évolué en termes de réalisation des travaux sur le terrain. Cela suscite un tollé, l’Inspection générale des finances s’est invitée dans le dossier, la presse en parle et des langues se délient et commencent à relater les faits tels qu’ils se sont déroulés.

Les complicités

Un collaborateur de Mike Etienne Kasenga, qui s’est confié à NETIC-NESWS sous le sceau d’anonymat, révèle que le propriétaire de l’entreprise Stever Construct est un proche parent de Nicolas Kazadi, actuel ministre des Finances ressortissant du Kasaï Central. Il est ami François Rubota et Vital Kamerhe, respectivement ministre d’Etat en charge du développement rural et vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale.
Pour conforter ses propos, la source renchérit que son (Mike Kasenga) lien de sang avec Nicolas Kazadi lui a fait gagner 27 millions $ de dommages et intérêts, en mai 2021 dans un procès contre l’Etat congolais qui l’aurait faussement accusé d’avoir mal exécuté un projet de construction d’infrastructures sous Mzee Kabila. Arrêté et jeté en prison, Kasenga bénéficiera d’une complicité pour obtenir une libération avant de s’exiler en Belgique.

Pour ce proche, le flou est que durant les 18 ans de règne de Joseph Kabila, Kasenga n’a pas su obtenir un quelconque dédommagement, encore moins sous le FCC-CACH avec Sele Yalaguli aux Finances. Il a fallu attendre l’avènement de Nicolas Kazadi pour que Mike Etienne Kasenga soit dédommagé en procédure d’urgence. Alors que les prestataires de la Covid-19, les prestataires des 9èmes Jeux de la Francophonie broient encore du noir.

Entreprise-écran

Selon la même source, l’entreprise ne réunissant pas l’expertise nécessaire en matière de construction des forages et d’implantation des kits solaires, marché sans appels d’offres, Stever Construct gagne les deux marchés suivant des combines facilitées par les trois membres du gouvernement, notamment son frère de sang Nicolas Kazadi et ses deux amis Rubota et Kamerhe, suivant une quote-part (rétro-commissions) revenant à chaque acteur dans le dossier.

Sans expertise, Stever Construct va recourir à un autre ami, le Congolo-Guinéen Amadou Diaby, patron Mansa Music qui, lui aussi, le rapproche d’un sujet malien, Samba Bachielli, ayant l’expertise avérée. Aussi ce Malien a mis à contribution son entreprise Sotrad Water qui collabore avec Stever Construct pour réaliser les travaux.

Détournement d’engins !

Après le détournement des fonds opéré systématiquement, la même source révèle un autre détournement des engins entreposés sur un site situé à l’entrée de la bifurcation qui mène vers Bandundu-ville, ce qui aurait pu servir à constituer un autre parc agroindustriel de type Bukanga-Lonzo II. Tous ces engins ont été délocalisés vers le parc Stever Construct situé à Mongata, qui est, en réalité, la ferme de Mme Amida Kamerhe. La même source affirme avoir travaillé au transfèrement de ces engins dans cette ferme.

Par ailleurs, sous Kamerhe dircab du chef de l’Etat, les véhicules de Stever Construct quittaient le port de Matadi, souvent chargés de marchandises des particuliers, sur leurs parebrises était apposée la mention « Laissez passer Maison civile du chef de l’Etat » ; une manière de les exonérer de tout paiement de douane, taxes et frais de péage sur le parcours !

Surfacturation

Selon le contrat conclu entre le gouvernement, via le ministère du Développement rural et Stever Construct, l’entreprise devait construire 1340 forages, soit un coût unitaire de 297.748 USD. Mais selon les techniciens de forage en provinces, impayés depuis octobre 2023, Stever Construct s’est mise à recruter des experts (4) après avoir gagné le marché. Et à la lumière des bon de commandes établis par eux pour acquérir les matériels de travaux, il a fallu un total de 15.633 euros pour l’achat. Et le coût de transport pour acheminer ces matériels en provinces variait entre 5 400 et 8.936 $, ce qui laisse sous-entendre qu’avec environ 25.000 $ alors que Stever Construt facturait une station de forage à 297.748 USD.

Selon les mêmes techniciens, le contrat prévoyait la construction des forages dans chaque territoire. A Kinshasa, l’équipe dit avoir réalisé 9 forages à Terre Jaune, Kinkole (quartiers Lagos et Manara), Kimpoko (3 forages), Mbenzale (3 forages).

A Kananga, l’équipe a réalisé 12 forages, Mbuji-Mayi 6, Mbankada 16, Mongala 10, Tshopo 11, Kwilu 4 ; sur les 26 provinces que compte le territoire national, les équipes de Stever Construct n’ont construit des forages que dans 7 provinces.

La dernière commande de matériels passée est entreposée dans les installations du port de Matadi depuis plus d’un an.
Dans l’incapacité de dédouaner ses containers, l’entreprise a contacté la DGDA pour dire que les prix ont augmenté au niveau de l’usine, raconte la même source.

De ce fait, Stever Construct sollicite de l’Etat congolais une exonération afin que ces matériels entrent sans payer les frais de douane. Et comme l’Etat n’a pas accédé à cette demande, il y a du retard dans l’exécution du marché. Dans les mêmes circonstances, l’IGF s’est saisie du dossier et a découvert toute la magouille.

Avant de faire cette révélation :« Au moment où je parle, Mike Kasenga et Samba Bachielly ont vu leurs passeports confisqués par la DGM alors qu’ils s’apprêtaient à effectuer un déplacement pour l’étranger ».

Toutes les tentatives d’obtenir la version des faits d’Amadou Diaby et Samba Bachielly sont restées vaines. De même, Mike Etienne Kasenga est hors d’atteinte.

Un communiqué des Finances qui ne contredit rien

Nicolas Kazadi communique pour ne rien démentir. Tenez : l’opinion s’étonne sur la surfacturation criante. Un forage à plus de 297 mille USD, un lampadaire à 5000 USD ; ce qui laisse sous-entendre que le ministère des Finances ne dispose pas d’experts ou n’a pas eu de temps matériel pour contrevérifier le coût de chaque projet alors que tout est aujourd’hui sur le net. Même un adolescent sait vérifier le prix en ligne. Il y a anguille sous roche !

De plus, pourquoi le paiement en urgence pour des projets bidons, qu’est-ce qui urge dans tout cela du moment que des érosions menacent d’engloutir des quartiers entiers dans la ville de Kinshasa et d’autres agglomérations du pays ; les quartiers sous eaux ; des nids-de poule sur plusieurs artères principales de la ville de Kinshasa ; le paiement tardif des fonctionnaires ; etc.

De plus, Nicolas Kazadi et Etienne Kasenga ont boutiqué un projet d’éclairage public au nom de la ville de Kinshasa, sans l’implication de l’autorité urbaine, fait observer un ministre provincial de l’exécutif de Kinshasa.

Est-ce pour ainsi donner raison à cette opinion qui pense que Félix Tshisekedi manque d’argentier honnête ?

 

Christian Ntole


L’artiste congolais Innoss’B vient d’annoncer que le clip de son titre « Chantier » sera dévoilé ce vendredi 19 avril à 18h, sur sa chaîne YouTube.

Extrait de son EP « Calcul », « Chantier » est une chanson de rumba dédiée à Patient Musaka, mécène de longue date du chanteur. Innoss’B y livre une ode à la générosité de cet homme discret.

Si le clip n’a pas encore été dévoilé, l’interprète de « Yo Pe  » a communiqué la date et l’heure auxquelles il sera mis en ligne. Ses fans attendent avec impatience de découvrir à 18h ce vendredi l’univers audiovisuel imaginé pour illustrer ce titre plein d’émotion.

Rendez-vous est pris sur la chaîne YouTube d’Innoss’B pour savourer en exclusivité la sortie imminente de ce nouveau clip.

mbote/CC



Au cours d’une rencontre d’orientation avec les députés provinciaux de l’Union sacrée de la nation en marge des élections des gouverneur et vice-gouverneur et du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, jeudi 19 avril  Modeste Bahati Lukwebo, président de l’AFDC et alliés a annoncé la sanction prise à l’endroit de Guy-Richard Malongo, Secrétaire général de cette famille politique. 

En cause, a-t-il souligné, Guy-Richard Malongo s’est porté candidat vice-gouverneur au nom de l’AFDC - A, sans en avoir reçu le mandat, et n’a pas non plus retiré sa candidature sur demande du regroupement. 

« (…), au niveau de l’AFDC - A, nous avions demandé à l’un de nos camarades, de surcroît secrétaire général de notre parti de se retirer parce qu’il n’avait pas reçu mandat de nous autres pour aller nous représenter, et puisque il a pris du temps pour se décider, nous étions obligés de prendre une sanction à son endroit. Déjà lors de la réunion d’hier. Nous avons pris la sanction à l’égard du camarade Guy-Richard Malongo », a-t-il fait savoir.

Dans la foulée, le président du sénat  a invité les élus provinciaux à la discipline, gage de l’harmonie et de la concordance au sein du parti politique. 

« Nous ne devons pas être comme des chauves-souris, nous ne devons pas avoir plusieurs positions. Vous avez la liberté d’expression, la liberté de pensée mais nous tous ici sommes tenus par la discipline. En commençant par nous vos leaders, nous nous soumettons à la discipline du parti ou du regroupement », a-t-il souligné. 

Le président fédéral de l’AFDC - A a ainsi appelé les députés provinciaux de l’Union sacrée à demeurer dans la solidarité et l’unité autour des tickets alignés par leur plateforme politique, à savoir : Daniel Bumba Lubaki et Eddy Iyeli Molangi aux élections gouvernorales, Levi Mbuta à la présidence du bureau définitif de l’APK et tous les autres membres désignés aux différents postes. 

L’assemblée provinciale compte 48 députés repartis de la manière suivante:
1. UDPS : 14
2. ⁠ACP : 9
3. ⁠AFDC-A : 6
4. ⁠A4C : 6
5. ⁠MLC : 6
6. ⁠ANB : 2
7. ⁠AACGP : 1 
8. ⁠4 chefs coutumiers cooptés 

Pour être élu gouverneur au premier tour, il faut obtenir la majorité absolue (la moitié plus une voix soit 25 députés). 

Christian Dimanyayi



Dans une interview  accordée mardi à 7SUR7.CD, le directeur général du Cadastre minier (CAMI), Popol Mabolia Yenga, a fait savoir que pour maintenir la validité du titre minier ou de carrières, il faudrait payer la totalité des droits superficiaires au CAMI et à la direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), conformément aux prescrits du Code Minier

Le DG du CAMI a renseigné que la validité du permis est maintenue lorsqu’on paie la totalité de toutes les taxes, dans le cas d’espèce, 50% vont au trésor public et 50% autres au Cadastre minier.

Pour le patron du CAMI, les pratiques du passé n'étaient pas conformes à la loi, et donnaient l'impression des détournements.

« Nous avons remarqué que les gens s’acquittaient beaucoup plus du côté cadastre minier, et laissaient la DGRAD qui est chargée de collecter la partie pour le trésor public. Et donc on donnait des certificats en pensant qu’on avait rempli toutes les obligations, alors que ce n’était que 50%», a-t-il souligné.

Et à Popol Mabolia d'ajouter :« Pour nous, il est clair qu’il faut remplir 100% des obligations. Souvent, on remarque que le maximum n’est pas rempli, c’est-à-dire que la DGRAD est à 38% alors que de l’autre côté, nous sommes à 100%; ça donnait l’impression qu’il y avait des détournements», a-t-il dit.

Pour rappel, la campagne de perception des droits superficiaires, exercice 2024, a pris fin le 31 mars, et les titulaires non en règle, auront pour sanction l'arrêt de validité de leurs permis et autres autorisations.

Grâce Kenye

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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