Le général Zelwa Katanga dit Djadjidja a comparu en tant que renseignant ce mercredi 3 novembre devant la Haute Cour militaire siégeant en chambre foraine à la prison militaire de Ndolo, dans l’affaire du meurtre des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana en juin 2010. Le général des FARDC est présenté comme le propriétaire de la concession où aurait été enterré le corps de M. Bazana. Il a déposé un mémorandum à la Cour pour solliciter qu’il soit assisté de son conseil au lieu de comparaître comme renseignant.

Pour rappel, le général Djadjidja est également poursuivi dans le même dossier.

« Alors que je suis moi-même poursuivi par la Haute Cour pour le même fait, je ne vois pas juste que je sois en train de témoigner au lieu de me défendre personnellement. Chaque question posée constitue pour moi une question d'instruction de l'affaire pour laquelle je suis personnellement poursuivi et exige que je me défende moi-même au lieu de témoigner à charge où à décharge des prévenus poursuivis pour les mêmes faits que moi », dit-il dans son mémorandum lu par la Cour séance tenante.

La Haute Cour a fait savoir à Djadjidja qu’il ne peut pas être assisté car il comparait en qualité de renseignant. Ce dernier a hésité de répondre aux questions de la Cour. Cette dernière voulait notamment savoir si le général Djadjidja connaissait Monsieur Banza, celui qui aurait creusé la tombe de Fidèle Bazana dans la concession du général cité.

« J'étais dans le véhicule (Defender de 3 Z) qui suivait celui de Chebeya. Quand nous sommes arrivés, il est entré dans la brousse, Kenga Kenga était présent, il avait appelé un certain Banza. Nous l'avons suivi pour retirer le corps de Fidèle Bazana (du véhicule), nous sommes entrés dans la brousse jusqu'à atteindre le trou creusé pour enterrer le corps. Et c'est Banza qui nous a montré ce trou. J'ai entendu ce nom de la bouche du colonel Kenga Kenga. Après avoir enterré le corps, en rentrant au niveau du cimetière de Mbesenke, nous avons abandonné la voiture de Chebeya, et là j'ai encore revu Banza avec une bêche en main », avait expliqué le policier Jacques Mugabo lors de l’audience du mercredi 27 octobre 2021.

La Cour a constamment fait comprendre au général Djadjidja le danger qu’il courait en refusant de comparaître. Finalement, le renseignant a fini par accepter de répondre aux questions de la Cour.

L’affaire a été renvoyée à mercredi 10 novembre prochain. La Cour vo effectuer une descente à Mont-Ngafula, à Mitendi dans la concession du général Djadjidja.

Ivan Kasongo

 



Le Groupe CANAL+ a officiellement lancé, ce mardi 2 novembre, MABOKE TV, la première chaîne de fiction 100% en lingala, créée sur mesure pour répondre aux attentes de l'ensemble des abonnés CANAL+ lingalaphones. MABOKE TV est une chaîne éditée par le Groupe CANAL+ en Afrique subsaharienne et dédiée à l'univers du Maboke, véritable symbole de la culture congolaise à travers ses séries, son cinéma et ses programmes d'humour et musicaux.

Mireille Kabamba, Directrice Générale Canal+ RDC explique  le positionnement de cette nouvelle chaîne : « notre idée, c'est vraiment de venir en complément du  paysage audiovisuel congolais et de ne pas venir en concurrence, développer ensemble la production auquel on croit beaucoup. Le Lingala est une langue qui est énormément parlée principalement en Afrique centrale donc pour nous ça avait du sens de lancer une chaîne dans cette langue là où il existait aussi de la production, de la fiction de qualité qui nous semblait mériter d'investir plus et d'y consacrer une chaîne ».

Elle affirme que le lancement de cette nouvelle chaîne permettra aux artistes comédiens de pouvoir vivre grâce à l'art. Cette manière de faire, a-t-elle souligné, répond à la responsabilité sociétale de CANAL+ de pouvoir promouvoir les talents et accompagner les populations qui se retrouvent sur son champ d'investissements.

« C'est une chaîne qu'on a voulu , qu'elle ressemble à nos abonnés qui parlent Lingala que ça soit ici et en face mais aussi pour mettre en avant notre culture qui est beaucoup représentée par les Maboke, c'est quelque chose qui est vu un peu plus partout dans le monde, qui va être diffusée dans notre bouquet Afrique en France, qui va en fait rayonner le secteur de l'audiovisuel Congolais, on vise de pouvoir faire en sorte que les artistes aujourd'hui puissent vivre de leurs arts', on a pas mal des gens qui produisent des contenus et pour lesquels ils avaient du mal à pouvoir les vendre, aujourd'hui on arrive, on va acheter des contenus locaux, on va faire des propositions et l'année prochaine et des années qui vont suivre, on apporte les investissements dans le secteur audiovisuel congolais », a expliqué Mireille Kabamba, Directrice Générale de CANAL+ RDC.

actualite.cd/CC



L'artiste comédien Mungenzi Kangayi Noël connu sous le nom de scène "Yandi Mosi" a été reçu le 02 novembre, par le Coordination de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) dans le cadre du programme de soutien médical aux artistes comédiens lequel s'appuie sur l'axe santé de la Fondation.

En effet, souffrant d'un problème du cœur, "Yandi Mosi" est appelé à être acheminé en Afrique du Sud pour des soins appropriés. Il est couvert, comme tous les artistes comédiens et leurs familles respectives, par une police d'assurance maladie signée entre la FDNT et Activa Assurances. C'est ce qui explique qu'il soit actuellement suivi médicalement dans le cadre de cette police d’assurance maladie et que des options plus sérieuses d’intervention chirurgicale prise en charge par la FDNT sont actuellement en étude. Assurant ainsi une prise en charge dans un nombre donné de centres de santé plus important à travers la ville/province de Kinshasa.

Il sied d'indiquer que c'est lors de sa rencontre avec une délégation des artistes comédiens et acteurs congolais en 2020, la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, avait épinglé un problème majeur posé par eux-mêmes à savoir : bon nombre d’illustres comédiens ont trouvé la mort dramatiquement suite à des problèmes de santé qui parfois nécessitaient une simple prise en charge, qui faisait défaut faute de moyens financiers.

En effet, les cas de campagnes de prises en charge des frais d’obsèques de nos artistes comédiens ne manquent pas. Mais la solution n’était-elle pas plutôt de travailler en amont ? D’essayer plutôt d’intervenir quand la maladie se déclare et la combattre afin d’éviter le drame ?

C’est dans cet ordre d’idée que la Présidente de la FDNT avait pris un engagement ferme envers eux : la Fondation dans son axe santé travaillerait à trouver un moyen d’assurer une prise en charge de la santé de nos artistes comédiens, afin d’agir de leur vivant : "aimons-nous vivants", lançait Denise Nyakeru Tshisekedi. Un premier pas avait été posé dans ce sens avec un partenariat mis en place avec HJ Hospitals, Limete 1er rue. Cet accord permettait d’assurer une prise en charge des artistes répertoriés par l’association des artistes, représentée par M. Elombe.

Dans l’optique d’élargir le nombre de centre médicaux de prise en charge et ainsi répondre à la problématique géographique, en effet nos bénéficiaires étant disséminés à travers Kinshasa, un seul centre de prise en charge poserait problème en cas de nécessité de prise en charge d’urgence.

actualite.cd/CC

 
 


Une grande marche est prévue ce samedi 06 novembre à Kinshasa. C’est pour dire NON à beaucoup de choses. Non à une CENI politisée. Non à la paupérisation des enseignants. Non au RAM. Non à l’absence de l’autorité de l’Etat. Non à l’abrutissement des enfants. Non à la  dictature fatshiste etc. Enfer et damnation ! Tout ça ?

L’entérinement par ordonnance présidentielle, le 22 octobre, de Denis Kadima comme Président de la CENI était la ligne rouge à ne pas franchir ! La coalition LAMUKA a appelé le 19 octobre tous les contestataires à rejoindre les Forces sociales et politiques du pays afin de constituer un Bloc patriotique pour chasser Fatshi du pouvoir.

Sonnés, le cardinal Fridolin Ambongo et ses ouailles ne décolèrent pas. Ceci expliquant cela, ils lancèrent une fatwa sur la CENI de Denis Kadima. Ils invitèrent le CALCC ( Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo) et le MILAPRO (Ministère des laïcs protestants) à mutualiser leurs efforts pour barrer la route à ceux qui s’obstinent à faire passer ces lois et ces personnages à la tête de la CENI. Saperlipopette !

Des organisations citoyennes se joignirent aussi au mouvement. C’est là que le FCC de Kabila amorça un retour remarqué.  On vit les ennemis d’hier parader devant la presse lors de la signature de la Déclaration du 24 octobre des Forces sociales et politiques. Le FCC affirme l’avoir fait  à l’appel des pères des églises catholique et protestante. Enfer et damnation !

Les signataires avaient annoncé de grandes actions citoyennes pour obtenir la dépolitisation, l’indépendance et la non-instrumentalisation de la CENI. Mais ces alliances contre nature durent généralement l’espace d’un matin. Il ne faut jamais chercher à guérir le mal par le mal.

Le 26 octobre dernier, les diplomates des pays occidentaux ont regretté le manque de consensus dans la désignation de Kadima. Selon eux, le consensus est un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processeur électoral. Ils affirment néanmoins leur soutien au gouvernement pour l’organisation des élections transparentes, libres et inclusives. Ils étudient les modalités pour répondre à l’invitation de Fatshi à accompagner le processeur électoral ! 

Le parti Ensemble pour la République avait menacé de quitter l’Union sacrée de la nation en cas de désignation sans consensus des membres du bureau de la CENI. Ceci expliquant cela, Moïse Katumbi Chapwe est arrivé à Kinshasa ce 29 octobre pour consulter ses troupes sur le maintien ou non de son parti dans la majorité présidentielle. To be or not to be ? That’s the question. Il joue son avenir politique. Saperlipopette !

Suivant mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, il est tiraillé entre deux forces sur lesquelles il s’appuie. Il s’agit des princes de l’église catholique et des ambassadeurs des pays occidentaux. Les ambassadeurs des USA et de l’Union européenne lui ont conseillé de suivre la voie constructive de Jean-Pierre Bemba. Mais certains de ses lieutenants ne sont pas prêts à abandonner leurs postes ministériels juteux. Aussi les députés de son parti lorgnent sur les postes réservés au parti dans les entreprises publiques. Il est rentré, le 1re novembre, à Lubumbashi, où beaucoup de militants lui demandent de quitter l’Union sacrée. Il va donc les consulter avant d’exposer le point de vue de sa famille politique.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, le FCC négocie en catimini la nomination aux trois postes vacants de la CENI. Mon ami qui sait tout est d’avis qu’Il est temps de regarder vers l’avenir. Le problème est que chacun poursuit ses intérêts personnels.

Il faut prendre l’exemple de Lucius Quinctius Cincinnatus, un politicien romain du Vᵉ siècle av. J.-C, consul puis dictateur à deux reprises. Il est considéré comme un modèle de vertu et d’humilité. Il avait sauvé Rome de l’anarchie et de la guerre civile. On dit chez nous que si quelqu’un fait semblant de mourir, il faut faire semblant de l’enterrer.

GML



Le président de la société civile de Goma, Marion Ngavho, salue « l’amélioration progressive » de la situation sécuritaire dans cette ville du Nord-Kivu depuis le mois de juillet 2021. Il a fait cette évaluation mardi 2 novembre, au lendemain de la onzième prorogation par l’Assemble nationale de l’état de siège décrétée au Nord-Kivu et en Ituri. 

Dans une déclaration rendu publique, cette structure explique cette embellie est due notamment aux bouclages et perquisitions opérées dans les quartiers et camps militaire et policier. 

Marion Ngavho parle aussi de la mesure interdisant la circulation des motos pendant la nuit et bien d’autres aspects positifs. 

Toutefois, la société civile note la persistance de plusieurs incidents sécuritaires, en dépit de l’instauration de l’état de siège. Elle pense à cet effet que le résultat n’est pas encore satisfaisant. 

Marion Ngavho souhaite la réévaluation de l’état de siège en faisant une série de recommandations aux autorités : 

« Nous pensons que nous devrions nous arrêter et voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Nous demandons aux autorités d’intensifier les opérations de traques des bandits armés, de voir la situation des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda qui sont poreuses et qui facilitent la circulation d’armes. » 

Le président de la société civile de Goma demande aussi d’appliquer une justice juste et de penser à la réinsertion de toutes les personnes démobilisées. 

 
 
radiookapi.cd/CC


Des hommes armés ont fait une incursion dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville de Bukavu, dans l'est de la RD Congo, où des tirs d'armes légères et lourdes ont été entendus jusqu'au matin, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon le commandant de la région militaire, ils voulaient libérer des membres de leur groupe arrêtés il y a quelques jours par la police.

Divers groupes armés sévissent depuis plus de 25 ans dans la province du Sud-Kivu, frontalière du Rwanda et du Burundi, mais son chef-lieu Bukavu n'avait pas connu une telle attaque en pleine ville depuis des années.

Les habitants sont restés pour la plupart calfeutrés chez eux mercredi matin, après avoir été tenus éveillés par des tirs dans plusieurs quartiers à partir de 01H40 (00H40 GMT).

Le gouverneur du Sud-Kivu, Theo Ngwabidje Kasi, a assuré en fin de nuit que la situation était "totalement sous contrôle", alors que des détonations étaient encore entendues à la périphérie sud de la ville.

Le calme semblait revenu en milieu de matinée.

Le général Bob Kilubi Ngoy, commandant de la 33e région militaire, a attribué ces troubles à des hommes d'un groupe rebelle, inconnu à ce jour, dénommé "CPC64". 

"Ils sont arrivés vers 01H40" (00H40 GMT) dans le quartier industriel, "ils tiraient et chantaient pour dire qu'ils voulaient libérer le pays (...)", a-t-il indiqué. 

Selon lui, ils ont tenté d'attaquer un camp militaire pour y dérober des munitions mais ont été repoussés. Ils ont aussi tenté de se rendre au centre-ville mais ont également été bloqués.

"Ils voulaient à tout prix libérer ceux des leurs qui ont été arrêtés par la police", a déclaré le général Kilubi en fin de nuit. Ces hommes arrêtés il y a quelques jours sont détenus au commissariat central de la ville.

"Il faisait nuit, nous avons préféré les contenir pour éviter trop de casse", a-t-il ajouté, expliquant que le projet de l'armée était de "les prendre en tenaille" à la levée du jour.

Aucun bilan de ces troubles n'était disponible en milieu de matinée.

"Nous demandons à la population de continuer à dénoncer tout cas suspect aux services de sécurité car ces gens peuvent être encore dans nos murs", a de son côté demandé tôt mercredi matin le "bureau urbain de la société civile" de Bukavu dans un communiqué signé de son président Jackson Kalimba. 

"Le bureau urbain suggère aux autorités de transférer d'urgence dans d'autres provinces tous les criminels qui sont dans la prison centrale de Bukavu", a-t-il également demandé. 

AFP avec ACTUALITE.CD/CC



A travers une circulaire tablant sur les frais de scolarité 2021-2022 signée lundi 1 novembre, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi, a décidé la suppression définitive et totale desdits frais pour les classes du cycle primaire des établissements publics de l’enseignement.

« Les frais scolaires ne peuvent, ni être mentionnés sur les arrêtés provinciaux portant leur fixation, ni être exigés aux parents pour quelque motif que ce soit », indique ce document du ministre avant de préciser « qu’il n’existe plus des frais à payer par les parents d’élèves, sous toutes les formes, au niveau primaire des établissements publics ».

En outre, il en est de même pour des frais de minerval, de prime d’assurance scolaire, de participation au TENAFEP et d’identification et suivi informatisé des élèves.

Par ailleurs, aux niveaux maternel, secondaire général, cycle court et des humanités, les frais scolaires sont fixés conformément à l’article 177 de la loi cadre du 11 février 2014 de l’enseignement national qui dispose « les frais scolaires dans les établissements publics de l’enseignement primaire secondaire et professionnel sont fixés par arrêté du gouverneur sur proposition du comité provincial ou urbain de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel ».

Il s’agit entre-autres des frais de fonctionnement, de minerval, de bulletin scolaire, d’internat, de participation au jury national du cycle court et à l’examen d’État, pour l’enseignement à distance, de la carte nationale d’identification de l’élève et du carnet de santé.

La fixation de ces frais précités doit prendre en compte, les frais techniques destinés à appuyer le fonctionnement des ateliers et laboratoires dans les établissements publics de l’enseignement technique, un appui pour suppléer aux besoins de l’enseignement et ce, sous le contrôle du comité de gestion de l’école, étant donné que la gratuité ne s’applique exclusivement qu’à l’école primaire.

Dans ce cadre, il est désormais interdit de percevoir les frais de motivation et de pratiquer des clés de répartition supprimés.

Les frais minerval, du bulletin scolaire et de la carte d’identification de l’élève, pour l’année 2021-2022, sont fixés à 1000 FC, par an et par élève, au sein des établissements privés agréés.

En ce qui concerne l’enseignement à distance, les frais sont fixés à 5.000 FC par élève, et les frais de participation au TENAFEP, au TENASOSP, au jury national du cycle court et à l’examen d’État sont fixés par le gouverneur de province, sur proposition du comité de l’enseignement primaire, secondaire et technique, ajoute l’ACP.

Carmel NDEO et ACP/CC



L’expert en appui aux processus de négociations entre l’Initiative de la forêt de l’Afrique Centrale (CAFI) et le ministère des Finances en RDC, Me Augustin Mpoyi, a annoncé que cette institution a approuvé une allocation initiale de 500 millions de dollars américains en provenance de son Fonds fiduciaire sur la période allant de 2021 à 2026.

Me Augustin Mpoyi l’a dit dans la présentation du communiqué conjoint et la « Lettre d’Intention » (Loi), au cours de la réunion de restitution organisée lundi par le ministère des Finances, au Cercle Elias dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

L’objectif de cette rencontre, a-t-il dit, consistait à recueillir des avis des parties prenantes provenant des institutions publiques, du secteur privé, des ONGs et des médias sur le Projet de Loi entre la RDC et CAFI à Glasgow à la 26ème Conférence des Parties de la Convention- Cadre des Nations Unies sur le Climat.

La signature interviendra mardi, au cours de cette messe climatique entre le Chef de l’Etat de la RDC et le Premier ministre britannique pour le compte de CAFI.

Me Augustin Mpoyi a fait savoir que CAFI a également déployé des efforts quant à la mobilisation des financements conséquents, pour couvrir les engagements pris par la RDC pour la période correspondante, conformément à la « Déclaration de la Commission des forêts de l’Afrique » (COMIFAC) pour un Accord équitable en faveur des forêts du Bassin du Congo, signé le 26 août 2021.

Pour un développement vert

La RDC, a-t-il poursuivi, s’est engagée à œuvrer, en partenariat avec CAFI, dans l’objectif d’arrêter et d’inverser la perte des forêts et la dégradation des terres d’ici 2031, tout en assurant un développement durable et en promouvant une transformation rurale inclusive.

Cela, a-t-il ajouté, sera concrétisé sur la base de financements conséquents, additionnels, nouveaux et prévisibles, de stabiliser et, le cas échéant, de réduire la perte annuelle de couvert forestier, et de compenser les pertes résiduelles du couvert forestier par la régénération naturelle ainsi que le boisement-reboisement et l’agroforesterie.

« La COP26 permettra aux deux pays de renouveler et de revitaliser leur partenariat, qui sera une véritable source d’inspiration au niveau mondial, notant que CAFI reconnaît la redevabilité e la responsabilité de la RDC dans l’atteinte des objectifs et des jalons identifiés secteur par secteur dans la lettre d’intention signée entre parties », a souligné Me Mpoyi.

La lettre d’intention portant sur le renouvellement et l’élargissement d’un partenariat pour un développement vert dans le cadre de CAFI sur la période 2021-2031, a-t-il signalé, servira d’instrument pour la mobilisation des financements additionnels tant publics que privés, domestiques, bilatéraux et multilatéraux pour pousser la RDC à atteindre ses ambitions de développement vert.

Selon cette lettre d’intention, a rapporté l’expert Augustin Mpoyi, la mobilisation des financements après 2026 dépendra de l’évaluation indépendante du partenariat et de la disponibilité des fonds. C’est en fonction des financements engagés à partir de 2027, que les objectifs à l’horizon 2031 pourraient être réajustés, lit-on dans cette lettre.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Félix Tshisekedi est arrivé dimanche à Glasgow, en Écosse (Royaume-Uni) pour participer à la 26ème Conférence des Nations-Unies pour le Climat (COP26) qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021.

D’après la dépêche de la presse présidentielle parvenue à POLITICO.CD ce lundi 01 novembre 2021, le Chef de l’État va défendre la position de la RDC, pays solution à la crise climatique grâce à son patrimoine forestier, son potentiel hydroélectrique et solaire.

La COP26 doit marquer une accélération de la lutte contre le réchauffement climatique, selon la même source.

Selon les experts, la République Démocratique du Congo est un élément clé de la solution climatique mondiale car elle contient plus de 60 % du bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde – un puits de carbone net (4 % des émissions mondiales de carbone). Plus de 42% de son territoire sont couverts par des forêts primaires, abritant plus de 400 espèces de mammifères, plus de 1.000 espèces d’oiseaux, plus de 400 espèces de poissons et plus de 10.000 espèces de plantes. Au cours des deux prochaines semaines, les yeux du monde entier seront tournés vers la RDC.

Toujours à COP26, Félix Tshisekedi devra aussi clôturer les discussions pour la signature de la 2ème phase du partenariat RDC-CAFI d’une enveloppe de 1 milliard de dollars américains pour la période 2021-2031.

Dominique Malala



Les cinq boxeurs congolais engagés aux championnats du monde de boxe, qui se déroulent depuis lundi 25 octobre à Belgrade (Serbie), sont tous éliminés.
Le dernier boxeur en lice, Nathan Lunata Nkosi "Voda" est tombé ce lundi 1er novembre, en 8e de finale face au Mexicain Vega Barreras.

A l'issue ce combat, le Congolais a reconnu la force de son adversaire et promet de revenir plus fort aux prochaines échéances, notamment en mars 2022 avec les éliminatoires des JO Paris 2024:

“Nous sommes tous des meilleurs ici (Serbie) dans cette compétition. Celui qui a gagné, c'est celui à qui on a attribué la victoire. On ne peut rien. Nous allons corriger avec nos coachs pour essayer de faire autrement aux prochaines échéances".

Les cinq boxeurs congolais qui ont pris part à ces championnats du monde :
1. Djo Kayala Engulu (67 Kg)

2. Fretas Pembele Nzola (60 kg)

3. Christopher Luteke (86 Kg)

4. Nathan Lunata Nkosi "Voda" (57 kg)

5. Jerry Kabangu Katamba (54 Kg).

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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