Le Regroupement des ONG de la société civile œuvrant pour la protection en RDC (ROPE), soutenu par 43 ONG internationales, a adressé ce mardi 18 octobre 2021 une note de plaidoyer au président de la République, Félix Tshisekedi, dans laquelle il dit avoir noté la croissance des activités illégales dans les aires protégées depuis un temps.

Pour les organisations membres de ce regroupement, 5 aires protégées sont les plus touchées, à savoir le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) où on extrait de l'or avec la complicité de certains pygmées qui y vivent, le parc national des Virunga (PNVi) où les blocs pétroliers ont été attribués, le parc national d'Upemba (PNU) dans lequel le barrage électrique de Sombwe est en train d'être érigé, la réserve de faune à Okapi (RFO) où une quantité d'or d'une valeur de 1,9 millions de dollars à été saisie récemment, appartenant à une société chinoise et la réserve naturelle d'Itombwe à Mwenga au Sud-Kivu dans laquelle l'or est exploité par les entreprises congolaises et étrangères.

A croire ce regroupement d'ONG environnementales, ces activités qui se font souvent avec la bénédiction de l'administration ou de certains éléments de l'armée, alimentent les groupes armés.

"Outre le fait de menacer directement ces territoires, ces activités alimentent régulièrement de manière plus ou moins indirecte des réseaux mafieux, dont notamment l'activisme des groupes armés, menaçant ainsi directement la sécurité et l'intégrité du territoire", ont-elles déclaré.

Pour préserver les aires protégées du pays de ces activités illégales, les ONG sociétaires de ce regroupement recommandent au président de la République, entre autres, d'imposer l'application de la loi relative à la conservation de la nature, de faire respecter le code minier de 2018, de procéder à l'annulation des actes d'agrément des sociétés impliquées dans cette "mafia" et de doter le Corps pour la protection des parcs nationaux et réserves (CorPPN) des moyens techniques et financiers nécessaires pour faire face aux groupes armés installés dans les aires protégées.

Bienfait Luganywa



La Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES S.A) se dit disposée à accompagner le programme de développement de 145 territoires de la République démocratique du Congo lancé par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le 09 octobre 2021.

À travers un communiqué dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD mardi dernier, cette entreprise minière salue le vœu du président de la République de voir la Chine et la RDC se pencher sur l'ensemble des sujets d'intérêt commun dans l'objectif "noble" de préserver et matérialiser le concept gagnant-gagnant, "déterminant dans toutes relations en matière de coopération ou d'affaires à travers le monde entier". 

Elle note aussi avec cette satisfaction la résolution prise par le chef de l'État de relancer les grands travaux de reconstruction, en priorisant les infrastructures structurantes, celles qui sont visées dans le contrat Sino-Congolais.

"Dans cette optique, la partie Chinoise, qui fournit jusque-là la totalité du financement en faveur des infrastructures de base de la RDC qui sont déjà réalisées et celles en voie de l'être, est disposée à répondre positivement à l'accompagnement du programme de développement de 145 territoires lancé depuis le 09 octobre dernier par le premier ministre, Sama Lukonde, à partir de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango", rapporte ce communiqué.

Et de poursuivre : "Ledit programme sur lequel le chef de l'État, Félix Tshisekedi, fonde ses espoirs, d'autant plus qu'il est basé sur les infrastructures sélectionnées dans le cadre du contrat Sino-Congolais, concernent toutes les provinces du pays. Donc, par ricochet, tous les territoires"

S'agissant du projet Sino-Congolais, elle laisse entendre que l'exécution à 30% du contrat dans son volet infrastructures ne devrait pas amener d'aucuns à déduire qu'il s'agit d'une défaillance ou encore d'une mauvaise foi de sa part. Loin s'en faut, déclare la SICOMINES S.A. 

Pour elle, la réalisation d'un tiers d'investissements dans les infrastructures en pleine construction au cours de 10 dernières années, pour un projet de 30 ou 40 ans, témoigne de grands efforts consentis par la partie Chinoise dans le but d'aider la RDC à bâtir et à développer son environnement, et non circonscrire ces efforts dans un but purement lucratif. 

"Pour le projet infrastructures, la partie Chinoise a assuré, au lendemain de la signature de la Convention en 2008, la totalité des financements dès l'exécution de la première infrastructure à Kinshasa, capitale de la RDC, tandis que la première tonne de cuivre ou de cobalt produite par la SICOMINES intervient en novembre 2015, soit 8 ans durant et sans contrepartie directe pour elle. Cependant, la partie Chinoise a, jusqu'à présent, peu reçu en retour au motif que la joint-venture Sino-Congolaise n'est pas encore entrée dans la phase de sa grande production minière, contrairement à la partie Congolaise qui jouit depuis 2008 des avantages prévus dans le projet d'infrastructures de base dont les unes sont déjà opérationnelles, d'autres en cours de réalisation", ajoute cette entreprise minière. 

Pour promouvoir l'industrie nationale Congolaise, explique-t-elle, la partie Chinoise s'investit activement en créant une société minière internationale compétitive avec une technologie de pointe implantée en RDC. Pour elle, les deux parties sont conscientes que si le projet échoue, ce sera une perte commune pour la RDC et la Chine. "Si, par contre, le projet réussit, c'est un gain pour les deux pays", affirme la SICOMINES. 

Quant aux engagements pris par les deux parties, Congolaise et Chinoise dans le cadre dudit projet, la SICOMINES indique que, pour l'heure, sur les 3 milliards de dollars américains réservés au volet infrastructures de base, près de 2 milliards USD, restent à disponibiliser. Toutefois, fait-elle savoir, il n'est s'agit pas d'un fonds à utiliser hic nunc. D'où, elle appelle au respect strict des engagements pris. 

Selon elle, ce respect constitue une base de confiance mutuelle. 

"Et c'est sur cette base que les deux parties entrent en dialogue, sur base de cette confiance renouvelée au nom du principe de continuité de l'État inscrit à l'article 69 de la constitution de la RDC, principe que la partie Chinoise entend respecter à travers l'accompagnement du programme en faveur de 145 territoires, qui est réalisable en fonction d'une programmation à convenir", souligne-t-elle.

En outre, la SICOMINES dit attendre avec "assurance" le dialogue avec la partie gouvernementale pour envisager la suite des événements, tout en précisant que c'est à l'honneur de la RDC de rassurer le monde des affaires et de coopération, de sa capacité à respecter tous ses engagements pris. Ainsi, elle salue la détermination du chef de l'État d'encourager les investissements portés sur les infrastructures.

Il sied de signaler que ce communiqué de la SICOMINES tombe après le Conseil des ministres du vendredi 15 octobre de cette année, au cours duquel le président Félix Tshisekedi a instruit le gouvernement d'examiner les propositions formulées pour la suite du programme Sino-Congolais, notamment sur les sujets relatifs à la relance de grands travaux de reconstruction nationale en priorisant les infrastructures structurantes. 

Il avait aussi rappelé l'urgence de la mise en place d'une Commission mixte Sino-Congolaise qui se penchera sur l'ensemble de sujets d'intérêt commun pour que désormais l'exécution des contrats soit effectuée selon le principe gagnant-gagnant.

Prince Mayiro



Le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya dément formellement les accusations selon lesquelles son parti serait l'auteur d'une agression ayant conduit à la mort d'un militant de l'Ecidé. 

Augustin Kabuya estime que les accusations faites par le SG de l'Ecidé, Devos Kitoko visent à discréditer l'UDPS au niveau de l'opinion. " Quand on fait la politique on ne doit pas être malhonnête", explique Kabuya pour qui la posture de Devos Kitoko traduit un manque de respect envers les militants de l'UDPS. 

D'après Kabuya, l'opposition est dans la logique de pousser le pouvoir à la faute. "Nous connaissons comment ça se passe", réplique t-il. 

Bien avant sa mort, le militant décédé était acheminé à l'hôpital Saint Joseph de Limete pour des soins après l'agression. Sa mort a suscité une vive indignation du côté de l'opposition, parti au sein de son parti.
Martin Fayulu a, dans son point de presse tenu ce mardi , convié l’assistance à observé une minute de silence pour sa mémoire.

G.T

 



"Changer de narratif et banaliser la présence des albinos dans nos sociétés africaines", tel a été le message clé du président Felix Tshisekedi au tout premier colloque panafricain de sensibilisation sur l’albinisme, ouvert ce mardi 19 octobre 2021 à Kinshasa.

Devant plusieurs officiels congolais, africains et des représentants des personnes vivant avec albinisme, le président en exercice de l’Union Africaine (UA) a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes existants sur la protection des personnes vivant avec l’albinisme et leur mise en pratique.

« Les instruments juridiques et autres réglementations existent, le défi est la mise en pratique. L’effectivité de leur application, la quête des solutions concrètes et pratiques palpables qui, en concert avec le droit, nous permettrons d’avancer sur le chemin de l’égalité et du respect pour tous. Ainsi, lorsque vous entamerez vos travaux, je souhaite que vous soyez guidés par ces deux questions, la première : les mécanismes existants sont-ils efficaces pour la prise en charge de ces personnes vulnérables ? La seconde : quelle réponse pour protéger ces personnes en Afrique ? », a lancé Félix Tshisekedi à l’endroit des panelistes.

Pour le professeur Alphonse Ntumba Luaba Lumu, coordonnateur du panel chargé d’accompagner le mandat de la RDC à la présidence de l’UA, les conditions des personnes affectées par l’albinisme doivent désormais avancer dans une approche multisectorielle pour une société favorable à ces personnes vulnérables.

« Les pays africains devraient désormais placer les conditions sociales des personnes atteintes d’albinisme au cœur des politiques publiques de santé et de protection sociale, dans une approche multisectorielle. Car la non-discrimination, le droit à la vie, la santé, l’éducation, l’emploi et le niveau de vie adéquat, l'accès à la justice et le recours judiciaire sont des défis majeurs pour ces personnes vulnérables dans le continent africain », a indiqué le professeur Ntumba Luaba.

Rappelons que ces travaux ouverts ce jour par le président de la République se clôturent ce mercredi. 

Moise Dianyishayi



La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a dévoilé, ce mardi 19 octobre 2021, la date du tirage au sort du dernier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022 zone Afrique.

À en croire le communiqué de l'instance mondiale du football, ce tirage aura lieu, le samedi 18 décembre prochain à Doha, et le classement FIFA du mois de novembre servira de critère pour le classement des équipes qualifiées.

D'après le classement FIFA publié, au mois de septembre dernier, la sélection nationale de la RDC occupe la 67ème position au niveau mondial, et 12ème sur le plan africain.

Il sied de rappeler que, deux équipes sur les dix qui prendront part au prochain tour, ont déjà arraché leurs tickets dès la quatrième journée de ces éliminatoires. Il s'agit  des Lions de la Teranga du Sénégal et des Lions de l'Atlas du Maroc.

Gratis Makabi



L'artiste musicien congolais Fabregas se produira bel et bien, le samedi 13 novembre 2021, au Centre des congrès Double Mixte de Lyon, en France.

Le Chanteur âgé de 34 ans a confirmé la tenue de sa première prestation scénique dans l'hexagone, ce lundi 18 octobre, sur sa page Facebook, et tient à tout prix y jouer, malgré tout ce qui a comme polémique autour de prestations scéniques de grandes figures de la chanson congolaise.

À l'instar de son aîné Koffi Olomide, Fabrigas défie les "combattants".

Optimiste, Fabregas entend offrir le meilleur au cours de son tout premier concert en Europe.

Il sied de rappeler que, l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère s'était rendu, le mois dernier, à Lyon, pour assurer les préparatifs dudit spectacle.

Gratis Makabi



Un gorille d'environ 35 ans, descendant d'un célèbre ancêtre immortalisé dans un billet de banque ayant fait la renommée du parc national de Kahuzi-Biega, dans l'est de la République démocratique du Congo, est mort vendredi de maladie, a-t-on appris lundi  auprès de cette aire protégée.

"Le gorille solitaire Mugaruka âgé de près de 35 ans est mort d'une diarrhée sanglante. Son corps a été retrouvé par des éco-gardes dans une plantation de thé à côté de son habitat naturel", le parc national Kahuzi-Biega, a déclaré à l'AFP Hubert Mulongoy, chargé de communication de ce parc.

Ce gorille est le dernier de la lignée du célèbre gorille Maheshe tué par des braconniers, mais immortalisé sur un billet de banque par l'ancien président Mobutu Sese Seko, a expliqué M. Mulongoy, estimant qu'il s'agissait "d'une énorme perte".

"Il venait régulièrement, de lui-même, nous rendre visite au quartier général du parc, faisant le bonheur des visiteurs, même s'il fut un animal solitaire parce qu'ayant perdu son bras dans un piège à l'âge de trois ans et demi", a-t-il encore expliqué.

Couvrant 600.000 hectares, le parc national Kahuzi-Biega situé entre deux volcans éteints, les monts Kahuzi (3.308 m) et Biega (2.790 m) dans le Sud-Kivu, est l'habitat de l'une des dernières populations de gorilles des plaines de l'est (graueri), qui compte environ 250 individus, selon le site de cette réserve protégée.

Dans la province voisine du Nord-Kivu, le parc national de Virunga a pour sa part annoncé début octobre le décès d'une gorille devenue célèbre grâce à des films et des émissions réalisés sur ce joyau naturel et touristique de l'est de la RDC. 

ACTUALITE.CD/CC et AFP



Au Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, les projections officielles ont débuté ce dimanche. Plusieurs catégories existent : longs métrages, mais aussi documentaires. En sélection, « En route pour le milliard » du Congolais Dieudo Hamadi revient sur la guerre des Six Jours dans la ville de Kisangani, guerre entre les armées rwandaises et congolaises.

Ils s’appellent Mama Bahingui, Gedeon, Sola, Mama Kashinde, Président Lemalema et ils font partie des 3 000 blessés de ces affrontements à Kisangani qui ont fait mille morts. Tous sont handicapés, se font fabriqués des attelles de fortune. Et 18 ans après cette guerre oubliée, ils décident d’aller à Kinshasa récupérer les dédommagements promis.

Une épreuve

Pour rejoindre la capitale, ils embarquent sur une barge d’un autre âge, fouettés par la pluie et les coups de vent, un voyage, une épreuve encore plus lorsque l’on est handicapé. Images saisissantes, comme celle de Mama Kashinde, elle n’a plus de bras, plus de jambes, mais sait utiliser un pilon ou faire de la couture.

Ce documentaire, s’il parle du rejet au sein même des familles, des pensées suicidaires de certains, est surtout une leçon de vie, de combat. Refoulés de l’Assemblée nationale, des bureaux des Nations Unies, l’équipe cherche finalement un avocat et attend beaucoup de l’élection du président Tshisekedi.

Bouleversant

Bouleversé comme de nombreux spectateurs à la sortie de la projection, Yémoussa Ouédraogo a eu du mal à trouver les mots : « Les dirigeants n’écoutent pas ceux qui ont des problèmes sérieux. Ils ont d’autres chats à fouetter que de résoudre les problèmes réels. La conclusion, c’est ça. Ça fait pitié. »

« En route pour le milliard » de Dieudo Hamadi est d’ores et déjà l’un des documentaires marquants de ce Fespaco.

Une grande vague de bien-être souffle sur la ville. Ouagadougou s’est faite belle pour le Fespaco. Un bon signal pour aller de l’avant, estime Charles: «Le fait que le Fespaco existe, ça montre qu’on est intègre. Et dans l’intégrité, il y a ce qu’on appelle le courage. On ne baisse pas les bras. On avance.»

RFI/CC



Les scènes d’humour du « Gondwana club » seront lancées à Kinshasa, le samedi 23 octobre prochain, à la grande halle de l’Institut Français. Porté par Mamane, l’humoriste nigérien qui sera à Kinshasa pour l’occasion, le projet veut mettre en place des stands up chaque vendredi soir pour rapprocher les artistes des spectateurs. Des scènes ouvertes permettant de dénicher des jeunes talents sont également prévues.

Pour la soirée de lancement, les humoristes congolais Ronsia Kukielukila, Felix  Kisabaka, les Nyotas, Dayana Esebe, Neveu national, Gladys Aïda, Mobikisi et bien d’autres qui ne sont pas de Kinshasa seront sur scène. Le spectacle débute à 18h30. Le droit d’entrée s’élève à 10$.

« Le Gondwana club est une scène mise en place pour mettre en lumière les humoristes congolais. Cela est arrivé ici parce qu’on a compris qu’aujourd’hui, ça continue de croître, on a besoin d’exposer tous ces talents. Quand on parle d’humour, on parle plus de Kinshasa. Il est donc important d’inviter aussi ceux de Lubumbashi, de Gemena, de Kolwezi, pour qu’ils aient une visibilité », a dit à ACTUALITÉ.CD, Ronsia Kukielukila, humoriste et ambassadeur du Gondwana club Afrique centrale.

Ronsia porte le rêve de voir les humoristes congolais réunis. Il est satisfait à moitié de l’existence des comedy clubs, d’humoristes congolais sur la scène internationale. Car, dit-il, on n’est plus à l’époque où l’humoriste congolais s’arrête au maquillage. Il est devenu celui qui peut parler, celui qui peut porter une idée et peut défendre son pays.

Le Gondwana Club est une comédie club qui propose des spectacles chaque semaine. Il se tient déjà à Abidjan. Brice Anoh et Willy Dumbo en sont les deux gardiens du temple, et accueillent artistes et public dans une ambiance festive, musicale et survoltée. Il a également pour but de faire en sorte que les artistes humoristes exercent leur métier dans leur propre pays.

Emmanuel Kuzamba

CENI: Denis Kadima, le bon choix



Un conglomérat d’individus avec à leur tête la Conférence épiscopale nationale du Congo (cenco) et l’Eglise du Christ du Congo (ecc) s’oppose à l’entérinement de Denis Kadima Kazadi en qualité de président de la Commission électorale nationale indépendante (ceni) au motif que ce dernier serait proche du président Félix Tshisekedi.

La croisade contre cet expert électoral s’est cristallisée lorsqu’il a éliminé tous ses concurrents y compris le candidat présenté par l’Ecc et soutenu par la Cenco. L’argument de l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la cenco, est que la candidature de Kadima est entachée de corruption et des pressions de la présidence de la République. Mais Mr l’abbé n’amène aucune preuve !

Qui s’assemble se ressemble, dit-on. Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Kabila et consorts sont vent debout pour chercher le blocage et un nouveau dialogue en vue du partage du pouvoir. Leur agenda caché serait, sans nul doute, le glissement. Tous pressent le chef de l’Etat à refuser l’investiture à Kadima comme pour Malonda, faute de consensus.

Malgré que Malonda fut le fruit du FCC tandis que Kadima est présenté par l’église Kimbangiste, les opposants à l’expert électoral font l’amalgame et soutiennent que le processus électoral avec l’entérinement de Kadima, vient là d’être entaché d’une irrégularité qui ne peut garantir une issue favorable.

Tandis que pour les autres, selon notre consoeur « La Prospérité », l’entérinement du nouveau bureau de la CENI par l’Assemblée nationale, avec à sa tête Denis Kadima, est une étape décisive pour la tenue des joutes électorales de 2023. Pour ce deuxième groupe composé manifestement des progressistes, poursuit le tabloïd, il y a une nécessité absolue d’avancer et de débloquer le processus électoral pour éviter tout glissement des échéances électorales. Ces derniers soutiennent, mordicus, que toute tergiversation, qu’elle vienne des religieux ou des politiciens, ferait le lit du retardement du processus électoral, (sic).

Ali Kalonga

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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