Une présumée tentative de détournement se dessine au ministère des sports et loisirs. Tous les signaux sont en rouge en se fiant aux échanges des correspondances dont nous avons obtenu des copies entre la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) et l’Inspection Générale des Finances (IGF). L’on parlerait d’une somme de 350 000 USD et de 480 000 Euros, soit un total de 913 738 USD, décaissés par le trésor public et logés dans le compte de la FECOFA sans son soubassement.

Tout est parti de la demande de justificatifs des fonds reçus du trésor de l’IGF à la FECOFA durant la période août-septembre 2021. La réponse de l’organe faîtier du football congolais ne s’est pas fait entendre. Dans sa lettre datée du 22 septembre adressée à l’Inspecteur Général Chef de Service de l’IGF, la FECOFA n’y va pas par quatre chemins. Aucun rond n’a été perçu par elle en août, contrairement au mois de septembre où sa caisse a été alimentée à trois reprises.

Le premier décaissement était de l’ordre de 936 212 USD servant pour l’organisation des première et deuxième journées des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Les justificatifs ont été fournis en annexe de la lettre de la FECOFA.

La deuxième somme décaissée était de 350 000 USD et la troisième de l’ordre de 480 800 Euros. Pour ces deux enveloppes, sortis respectivement au titre de contribution du gouvernement à l’organisation de la 2ème édition du tournoi International de Football du Congo (TIFOCO) et pour l’acquisition d’un football stadium screen et d’un groupe électrogène diesel du stade des Martyrs, se sont retrouvées dans le compte de la FECOFA sans qu’elle puisse en être la partie demanderesse.

« Pour les deux derniers montants, étant donné qu’il n’y a aucun soubassement émanant de la FECOFA, nécessitant leur décaissement, ceux-ci sont jusqu’à ce jour dans notre compte », affirme la FECOFA dans sa réponse à l’IGF.

L’on sait bien que le cheminement pour le décaissement des fonds liés aux Léopards commence d’abord par la FECOFA pour le planning et l’état de somme, ensuite le ministre des sports et loisirs pour la signature et saisi de son collègue de ministère de budget. Ce dernier, liquidateur, donne le quitus au ministère des finances pour ordonnancement et après viendra le décaissement par la Banque Centrale du Congo. Alors qui aurait pu initier une telle action au nom et pour le compte de la FECOFA, l’organe technique attitré sans l’associer ? La gestion de la réhabilitation du stade des Martyrs est désormais entre les mains de la FECOFA ? Plusieurs questions reviennent à l’esprit de plus d’un analyste.

Pendant ce temps, les Léopards juniors dames qui jouent dans 72 heures leur match aller du second tour des éliminatoires de la Coupe du monde de la catégorie n’ont toujours pas perçus leur prime du premier tour. Victorieuses de la double confrontation face à Sao Tomé et Principe (5-1 et 0-4) en août dernier, les jeunes congolaises se sont vues gratifier d’un simple billet de 20 USD. La promesse de régularisation n’est toujours pas encore tenue pour ces ambassadrices qui doivent défier le Cameroun. Ceci étique d’avantage quand des sommes colossales sont disponibilisées bien avant pour des dépenses inopportunes alors qu’il y a des urgences, surtout en termes d’infrastructures sportives.  

Fonseca MANSIANGA



Gabriel Kyungu wa Kumwanza, figure de la scène politique de la République démocratique du Congo (RDC), en particulier du Katanga, est mort samedi à l'âge de 82 ans, a annoncé son parti dimanche matin.

Il est décédé des suites d'une "courte maladie" en Angola, où il était hospitalisé, a précisé l'Union nationale des Fédéralistes congolais (Unafec) dans un communiqué.

"J'appelle tous les hauts cadres, cadres, combattantes et combattants, à rester calmes, sereins et surtout disciplinés pendant ce moment très difficile que traverse notre cher parti", ajoute le texte, pleurant la mort du "monument national" qu'était Gabriel Kyungu.

Président fondateur de l'Unafec, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, surnommé "Baba wa Katanga", était président de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga depuis février dernier.

Sous Joseph Kabila, il a été par deux fois président de l'assemblée provinciale du Grand Katanga.

Porte-étendard du fédéralisme, Gabriel Kyungu était aussi parmi les fondateurs de l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), formation d'opposition créée sous Mobutu et actuellement parti au pouvoir, auquel appartient le président Félix Tshisekedi.

Une riche carrière politique qui lui a valu d'être traité par ses détracteurs de traître prêt à lâcher ses alliés par intérêt. 

Son nom a aussi été cité dans des événements sources de tensions persistantes entre "Katangais" et "Kasaïens", quand des Baluba du Kasaï, accusés de voler les emplois des autochtones, avaient été tués par centaines et chassés par dizaines de milliers du Katanga, en 1992. Mais il était paradoxalement considéré ces derniers temps comme un défenseur des Kasaïens, capable d'empêcher certains Katangais de s'attaquer à ces voisins perçus comme des "envahisseurs".

source: rtbf



Cette organisation de défense des droits des femmes basée dans la Province du Sud-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo vient de perdre la Présidente du Conseil d’Administration de son détachement aux États-Unis d’Amérique.

Selon un communiqué du Prix Nobel de la paix et Responsable de cette organisation la soirée du 16 septembre 2021, NITA EVELE s’en est allée contre toute attente, laissant tout le monde en émoi.

Le communiqué signé par Gynécologue Denis MUKWEGE fait allusion à la famille biologique et professionnelle (des activistes) qui viennent de perdre une vitrine de la lutte pour la réparation des femmes à partir de la capitale américaine.

« Sa disparition constitue une grande perte pour nos familles et nos institutions et nous donne beaucoup d’amertumes » peut-on lire dans le court communiqué du Prix Nobel de la Paix à l’endroit de la brave NITA EVELE. Le Docteur MUKWEGE écrit ses compassions pour la famille de NITA envers laquelle il dit avoir des relations très proches. La triste nouvelle a été confirmée par le siège de la fondation au Sud-Kivu. 

Dans le sillage de suiveurs dans la région du Kivu, les mots manquent  pour exprimer le regret et le vide que laisse cette femme, c’est notamment le cas de certains membres du mouvement pro démocratie « Lutte pour le Changement » où, par exemple, Espoir NGALUKIYE, porte-parole dudit mouvement en ville de Goma dit qu’un baobab du mentorat dans la lutte pour les peuples marginalisés est tombé.

De son vivant, NITA EVELE était aussi la présidente et co-fondatrice de la coalition de pluralistes et patriotes du Congo (COPPAC), un groupe de plaidoyer qui rassemble des congolais de différents horizons dont les membres se consacrent à une opportunité libre et égale à tous les congolais ainsi qu’à l’avancement de la souveraineté de la RDC. 

Avant de quitter la terre des hommes, NITA était également directrice de Congo Global Action, une alliance mondiale d’organisations des droits de l’homme et d’environnement basée aux USA.

Par Gloire MALTHUS

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Les Nébuleuses de l'Ivresse



Les Nébuleuses de l'Ivresse sont les pages éparses du journal d'une âme, qui cultive la passion du voyage, de la beauté et de la nature. Chacune de ces pages est un poème qui condense, en l'espace de quelques vers, une l'expérience sentimentale ou une façon de penser de cette âme, parfois dans le désarroi mais souvent pleine de gaieté. Ce livre contient ces instants écrits avec l'élan d'un cœur, et qui, accolés les uns à côté des autres, forment le recours inespéré au verbe poétique.



Histoire de la Rumba congolaise comme justification de la candidature à l’UNESCO

C’est la ligne droite vers l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité (sous l’égide de l’UNESCO) !

Annoncée dès 2012, lors du IXe Sommet de la Francophonie à Kinshasa, dans le cadre du Colloque « Vues d’Afrique », cette inscription de la rumba congolaise a trainé faute d’une prise en charge officielle efficace. C’est finalement  deux ans après ce colloque, grâce aux initiatives audacieuses héritées du Ministre feu BANZA Mukalayi et de ses successeurs  Mutiri (en fait ministre du Tourisme faisant l’intérim de celui de la Culture) et Madiya, que les lignes ont commencé à bouger : création de la commission/ Rumba , classement de la Rumba sur la liste du Patrimoine culturel national, connexion  avec les experts et les officiels du Congo- Brazza ( pour des raisons historiques mais aussi pour augmenter les chances de la candidature à l’inscription sur la liste mondiale), travaux techniques et scientifiques approfondis pour la  justification du dossier, selon les critères de l’UNESCO…

L’une des approches de la justification a été l’histoire de la Rumba. Cette histoire est à la fois lointaine et proche, avec des  faits complexes dans un cas comme dans l’autre. L’histoire ancienne est celle liée à la traite négrière de nos ancêtres vendus et déportés dans les Amériques au 15e-16e siècle, avec des rencontres de traditions culturelles diverses, éprouvantes, intenses soit avec les Amérindiens, soit avec les maitres européens, soit avec les autres esclaves des autres contrées, africaines ou pas. D’où des synthétismes d’ordre rituel et religieux ; d’où des osmoses de rythmes musicaux. Dont la Rumba. L’histoire récente est celle de la colonisation européenne en Afrique, début 20e siècle,  notamment en Afrique centrale, avec l’urbanisation et  ses enjeux de multiculturalité : par exemple arrivée des marins américains et européens sur les côtes africaines avec des disques « Vinyl » ( « palaka » en lingala), ouverture à Kinshasa et à Brazzaville des maisons de vente et de duplication de disques d’origines diverses : «  pachanga », «  charanga », « tango » sud-américains, « jazz » et « blue’s » nord-américains, chansonnette française, etc. Mais  aussi, apport des  chants et danses  des  terroirs  inspirés par la mobilité sur le fleuve : du folklore agbayu, kebo, engonza…

Comme l’a décrit Pr. GOMA-Thethet,  musicologue mais aussi Co-président de la Commission/Rumba à Brazzaville : «  A l’image du fleuve Congo qui a puisé ses eaux de celles de tous ses affluents, la Rumba congolaise a elle aussi, puisé à diverses matrices (…) ;  et a bénéficié des apports exogènes. Bien qu’ayant puisé à diverses sources, la Rumba congolaise a acquis son originalité, sa spécificité comme la musique et la danse du Pool Malebo. Elle a enrichi  plusieurs musiques en Afrique et ailleurs … »

Critères de l’UNESCO pour la candidature à l’inscription

Rappelons à présent les critères exigés par l’UNESCO pour  l’inscription sur la liste représentative du Patrimoine culturel et immatériel de l’humanité, aux termes de la Convention de 2003 (qui se veut protectrice et promotrice du patrimoine culturel immatériel, parce que « volatile », intangible et exposé à la marge et à  l’oubli de la mémoire collective).

 1e critère: l’élément candidaté devra être un élément d’exception, à valeur intrinsèque d’esthétique et d’éthique ; mais aussi à valeur extrinsèque, à valeur ajoutée de transmission des savoirs  de génération à génération, avec des traditions et une créativité inépuisables. C’est le cas de la Rumba congolaise ;

   2e critère : l’élément doit être une émanation du génie et de l’inspiration des communautés dont dépend l’élément, avec vocation et thématique  de cohésion sociale. La  Rumba n’est-elle pas « populaire » (au sens de représentativité et d’icône ;  au sens d’expansions et d’adhésions à l’infini des fans toutes tendances et toutes générations confondues, au sens des thèmes variés abordés ?

3e critère : l’élément doit être reconnu et valorisé par la communauté scientifique. Depuis une trentaine d’années, si pas plus, la Rumba congolaise a cessé d’être seulement une affaire de dilettante pour devenir une question de spécialistes et d’universitaires,  dans les deux  Congo et ailleurs dans le monde ;

4e critère : l’élément doit bénéficier de l’appui des Etats parties de la Convention (2003) et    requérants. La candidature de la Rumba a été officiellement introduite le 26 mars 2020 par  les Ministres des deux Congo :  MM. Lukundji (RDC) et Moyongo (Congo-Brazzaville) ;

5e critère : la candidature devra être étayée par des  inventaires fiables en tant que « pièces à conviction ». Rappelons  que la Rumba congolaise a été classée « patrimoine congolais » en 2015 à Kinshasa ; mais les  deux Congo ont justifié des « pièces à conviction » fiables  et viables, non seulement à partir des institutions de conservation et de promotion ( musées, associations  des praticiens, chaines radio-tv, orchestres, Instituts  d’arts),  mais aussi à partir des témoignages  de ceux que l’UNESCO appelle THV (Trésors Humains Vivants) que sont les conservateurs privés, les praticiens des anciennes générations, les « maitres » enseignants du tradi-moderne, etc.

L’enjeu actuel de la candidature

Rappelons également l’enjeu actuel de l’inscription : autant la RDC  a pu  faire inscrire en 1972, 5 sites du patrimoine naturel (un record !) ; mais jusqu’ à présent aucun élément du patrimoine culturel ni matériel ni immatériel. En Afrique centrale seuls 2 pays ont réussi dans l’immatériel : la République Centrafricaine avec les polyphonies pygmées et le Burundi avec les Tambourinaires.  La candidature de la Rumba congolaise est donc une sorte de cheval de Troie (et de cheval de bataille !) pour d’autres inscriptions de prestige plus tard.

On peut se poser la question sur l’absence de l’Angola sur la liste des pays candidats alors que la Rumba dite congolaise a bénéficié des apports diverses (L’Angola de Oliveira ou de Sam Mangwana, le Cameroun de Manu Dibango, la Centrafrique de Boybanda  ou la Rhodésie de Isaac Musekwa, ainsi que la Belgique de Gilbert Warnant)…

Pour le cas particulier de l’Angola (pressenti dès le départ des tractations comme pays co-signataire de la candidature), ce pays voisin et ami  n’avait pas ratifié la Convention de 2003, une condition sine qua non. Cependant l’UNESCO permet de revenir à la charge même après un premier succès avec le nombre limité des Etats   requérants ; et renforcer le front des candidats pour d’autres sessions ultérieures.

Perspectives

Deux étapes de validation de la candidature sont importantes a l’UNESCO : au niveau su Secrétariat Technique pour l’approbation du dossier technique et  scientifique soumis. Nous avons formellement gagné cette étape, d’après ce Secrétariat Technique. Reste le niveau du jury «  politique » et « diplomatique »  du Conseil Exécutif. Verdict 3e trimestre 2021. Un déploiement stratégique et un lobbying politique et diplomatique deviennent urgents aussi bien sur place en Afrique centrale qu’auprès des ambassadeurs à l’UNESCO.

Question récurrente : qu’adviendra-t-il comme dividendes après l’inscription officielle de la Rumba congolaise ? Ce sera un label confirmé sur le génie créatif des Congolais, et donc une incitation au partenariat autrement professionnel des mécènes, des sponsors et des producteurs. L’inscription officielle est aussi  une interpellation en direction de nos Etats congolais en vue d’une responsabilité plus affirmée en termes de politique culturelle, notamment en termes de promotion des industries créatives et en termes de professionnalisation des métiers de la musique. Sans compter que ce label, bien entretenu, bien promu, est en droit d’améliorer l’image de marque de nos pays, comme une manœuvre de « soft power » au cœur d’une diplomatie culturelle d’hégémonie compétitive à l’échelle géostratégique.

Pr. Yoka Lye

Président  de la commission/Rumba pour la promotion internationale

 
 


Le procès du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana a repris en appel ce mercredi 22 septembre devant la Haute Cour militaire, à la prison militaire de Ndolo. Condamnés par contumace à la peine de mort lors du second degré devant la même Cour, les policiers fugitifs Christian Ngoy Kenga Kenga (photo) et Jacques Mugabo ont été identifiés à cette première audience publique d’introduction. Comme ils n’ont pas été assistés de leurs avocats, la Cour a renvoyé l’affaire au 6 octobre afin de pourvoir à leur conseil par le truchement de l’Ordre national des avocats.

Tout commence par un tumulte provoqué par le commissaire supérieur Kenga Kenga. Licencié d’un institut supérieur de Lubumbashi, il choisit de s’exprimer en Swahili. Il refuse de se tenir devant la barre et de répondre aux questions du juge. Il accuse la justice militaire de l’avoir arrêté comme un rebelle et de l’avoir privé de tout contact avec sa famille.

Le juge rappelle à l’incriminé les dispositions de la loi en cas d’outrage à magistrat, notamment de le renvoyer en prison et de le juger et condamner comme rebelle. Il reste imperturbable.

Prévenus d’assassinat, enlèvement, terrorisme, désertion, détention illégale d’armes, les deux anciens fugitifs retrouvés ont interjeté appel le 31 mai dernier contre l’arrêt rendu en leur absence au mois de septembre 2015 au motif du mal jugé.

Qui est Christian Ngoy Kenga Kenga ?

Christian Ngoy l’un des principaux accusés du meurtre du défenseur des droits de l’homme, Floribert Chebeya et de son chauffeur, Fidèle Bazana, a été arrêté jeudi 3 septembre au restaurant Bougain Villa de Lubumbashi, après une drôle de cavale qui n'en était pas vraiment une. Interpellé par des éléments de la 22ème région militaire, il a été rapidement conduit à l’aéroport pour être transféré à la prison de Ndolo à Kinshasa. Cité dans l’affaire Chebeya, Christian Ngoy était en fuite et censé être activement recherché par la police. En fait, le capitaine de police circulait en toute impunité au Katanga et avait même été promu colonel. Dans la province minière, il continuait de côtoyer son ancien patron, John Numbi (aujourd'hui en fuite) accusé d’être le commanditaire du double assassinat de Chebeya et Bazana. Si Numbi qui a été récemment écarté de l’inspection générale de l’armée par le président Félix Tshisekedi, il a été le manipuleur les divers groupes armés dans l'ex province du Katanga

radiookapi/afrikarabia/CC



Un lot de doses du vaccin Pfizer contre la pandémie de Covid-19 est attendu en République démocratique du Congo ce jeudi 23 septembre 2021. 

C'est le docteur Jean-Jacques Muyembe, coordonnateur du Secrétariat technique du Comité multisectoriel de la riposte à la maladie à Coronavirus, qui l'a annoncé ce mercredi 22 septembre au cours d'un point de presse tenu à Kinshasa.

"Et je vous dis également qu'aucun vaccin n'est supérieur à l'autre, d'après mes connaissances. Et donc, moi, j'ai pris AstraZeneca, mais si, pour vous, c'est Moderna qui vous aspire plus confiance, vous prenez Moderna. Et si c'est plutôt Pfizer, je vous dis que Pfizer arrive demain soir. Et vers la fin du mois, ça sera Johnson and Johnson", a dit le numéro un de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB).

Le Dr Muyembe en a profité pour réitérer son appel à la vaccination et au respect des gestes barrières pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 en RDC.

"C'est donc en combinant les deux : vaccination et gestes barrières que nous allons mettre fin à cette pandémie et revenir à notre vie normale. Et ça, nous l'avons observé dans d'autres pays. Vous avez suivi le nombre de cas, le nombre de décès survenus aux États-Unis et maintenant on en parle presque plus, parce qu'on a maitrisé tous ces facteurs et on revient de plus en plus à la vie normale. Et donc, chacun dans son domaine va continuer à poser, à prêcher les mesures que nous devons prendre pour lutter contre cette pandémie. Ça c'est très important", a-t-il martelé.

Signalons que le lot du vaccin Pfizer attendu en RDC est constitué de 250.000 doses, selon le compte-rendu de la 20ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi dernier.

Prince Mayiro



La société civile des dépendants des policiers et militaires (SOCIDEPOM) a déposé auprès du procureur général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, une plainte contre l'opposant Martin Fayulu Madidi.

D'après Pauliane Budjamabe, coordonnatrice de ladite structure et qui a saisi la justice, Martin Fayulu a proféré des injures contre les policiers lors de la manifestation de la coalition LAMUKA.

« En effet, nous venons porter plainte contre Monsieur Martin Fayulu Madidi pour avoir injurié nos policiers ce mercredi 15 septembre pour des raisons qu'il aura à vous expliquer en les traitant de Bolole ou Bourriques, dans une vidéo que nous avons tous suivis dans les réseaux sociaux », lit-on dans cette correspondance.

La SOCIDEPOM demande que justice soit faite aux policiers victimes de ces insultes.

Il sied de rappeler que lors de la marche de LAMUKA étouffée par la police nationale congolaise, le président national de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), avait déclaré qu'il était victime d'agression de la part de certains éléments des forces de l'ordre qui l'auraient même doigté.

Roberto Tshahe



Comme V. Club et Lupopo qui ont gagné d'entrée de jeu leur premier match de la 27e édition du championnat national, le Daring Club Motema Pembe a, à son tour, gagné en déplacement.

En effet, le club "vert et blanc" de Kinshasa a réussi à s'imposer devant l'Association Sportive Simba de Kolwezi, sur le score de 2 buts à zéro, ce mercredi 22 septembre 2021.

Grâce à Jean-Marc Makusu Mundele, DCMP a ouvert la marque à la 74' minute, et Stevi Mundele Nganga, la nouvelle recrue, a corsé l'addition en toute fin du match (92').

Comme plusieurs équipes qui ont gagné leur premier match, DCMP compte donc 3 points, avant sa deuxième journée prévue le week-end prochain.

Quant au tenant du titre, le Tout-puissant Mazembe, il va entrer en compétition le 26 septembre prochain.

Gede Luiz Kupa

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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