Le Président Félix Tshisekedi a échangé mercredi 8 septembre à Istanbul avec les hommes d'affaires turcs, potentiels investisseurs et futurs partenaires économiques de la RDC, rapporte le compte Twitter de la présidence.  

Différents secteurs étaient représentés notamment « l'aviation, l'agro-alimentaire, les Bâtiments et travaux publics, les mines ou les énergies vertes », note la présidence.   

Le Président Tshisekedi a, selon la même source, réitéré sa volonté de bâtir des partenariats gagnant-gagnant, de créer des emplois et de faire du transfert de technologie en RDC une priorité.  

Bien avant, le chef de l’Etat avait été reçu mardi 7 août par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au palace (palais présidentiel) en Turquie. Les deux personnalités avaient signé trois accords notamment sur le tourisme, la non double imposition et la protection, la lutte contre la fraude ainsi que la protection réciproque des investissements.  

Les deux chefs d'État avaient exprimé leur volonté commune d'augmenter le commerce entre les deux pays, avec l'objectif d'atteindre un volume d'échange de 250 millions USD à moyen terme.



Le vice-gouverneur du Kongo-Central, Justin Luemba, a officiellement pris ses fonctions de gouverneur intérimaire mercredi 8 septembre. Le ministre de l’Intérieur l’a désigné pour assumer l'intérim du gouverneur Atou Matubuana, déchu par l’assemblée provinciale en 2019.

Justin Luemba a été installé par l’inspecteur provincial adjoint de la territoriale, Ngoyi Kamba Kamba, en l’absence du gouverneur destitué, Atou Matubuana.

Cependant, plusieurs membres du gouvernement Matubuana et des membres du conseil provincial de sécurité étaient présents.

La remise et reprise prévue n'a pas été effective à cause de l'absence d’Atou Matubuana.

Ngoyi Kamba Kamba a fait la lecture du procès-verbal de constat de cette absence.

Officiellement installé, Justin Luemba va diriger le Kongo-Central conformément à la Constitution en attendant l'organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans les quatre provinces concernées.

Dans son mot à l'issue de cette cérémonie d'installation, le gouverneur intérimaire du Kongo-Central a promis de travailler pour le développement de la province suivant « la vision du Chef de l'État qui prône le bien du peuple d'abord en bannissant la politique de règlement des comptes. »



L'identification biométrique des fonctionnaires de l’Etat a débuté lundi 6 septembre à Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, qui a lancé cette opération, précise que ce recensement des agents de l’administration publique permettra de lutter contre les doublons, les agents fictifs et les cumuls.

Il précise que cette opération se déroulera dans toutes les provinces du pays :

« Dans le cadre du fichier de référence de l’administrations publique, les informaticiens bien formés vont se déployer partout en provinces, en commençant par les provinces pilotes dont le Sud-Kivu, pour essayer de remonter de manière sécurisée et fiable les données concernant le fonctionnaire de l’Etat au niveau de toutes les administrations publiques. »

Pour M. Lihau, l’Etat doit savoir exactement, que les noms des agents qui se retrouvent sur les listes déclaratives sont bel et bien de ceux qui sont en poste.

« Et c’est en fonction de cela que nous allons prendre une série d’actions concernant la régularisation de nouvelles unités, la mécanisation de ceux qui ne reçoivent pas leurs salaires à la fin du mois et les primes. Mais aussi, la titularisation, la promotion en grade et la gestion rationnelle de la question de la retraite », a indiqué le ministre.

En 2013, l'Etat avait enregistré près de 600 fonctionnaires fictifs lors de l’opération de recensement biométrique à Kisangani après vingt jours de suspension. A en croire Didier Bakeke, coordinateur des opérations de recensement dans l'ex-Province Orientale, six autres « vrais » fonctionnaires ont été enregistrés.

En 2014, le député Grégoire Mirindi avait interrogé le ministre de la Fonction publique sur la réforme de la Fonction publique. Dans sa question orale adressée au ministre, il avait déploré le fait que cette réforme, annoncée par plusieurs gouvernements successifs, soit « en panne »; malgré les « sommes colossales » apportées par la Banque mondiale pour l’appuyer.



Les présidents des deux chambres du parlement réaffirment leur volonté de voir les élections se tenir dans le délai constitutionnel, en 2023. Le président l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia Puanga, l’a affirmé à l’issue de sa rencontre avec son homologue du Sénat Modeste Bahati Lukwebo mardi 31 août à Kinshasa.

Selon Christophe Mboso, la plénière sur l’entérinement des futurs membres de la Commission électorale nationales indépendante (CENI) sera bientôt organisée ; car, dit-il, plus le temps passe, plus la tache de la CENI sera compliquée.

« Nous, nous voulons que les élections se tiennent en 2023. L’équipe de la CENI qui sera mise en place doit travailler d’arrache-pied pour que cette échéance-là soit respectée », a-t-il affirmé.



Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, sécurité et Décentralisation, Daniel Aselo Okito, a présenté jeudi 26 août à Kinshasa, le budget estimatif de cinquante-huit milliards de dollars américains, pour la mise en œuvre du plan directeur d’industrialisation de la RDC. 

D’après le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongia, penseur de ce plan, ce montant peut être facilement mobilisé, entre autres, par la diplomatie économique de la RDC. 

« Ce pays devra s’industrialiser par différents secteurs prioritaires, il y a la création des zones économiques spéciales dans les 6 espaces que nous avons indiqués. Il y a la construction des infrastructures industrialisantes comme les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires et énergétiques. Et le budget donne le détail du montant qu’il faut pour chaque catégorie d’infrastructure et le total vous donne 58 milliards. Et je pense que les gens peuvent être affolés par le montant de 58 milliards mais ce n’est pas le montant que l’on va dépenser en 1 mois c’est un plan qui s’étend sur 10 ans. C'est-à-dire une moyenne de 5.8 milliards l’an suffit pour réinitialiser ce pays », a expliqué le ministre de l’industrie Julien Paluku. 

Et d’ajouter : « la première chose c’est la certification de nos ressources, nous avons des ressources qui nous permettent de lever les fonds, ce qui sera fait c’est le renforcement des diplomaties économiques, donc aucun pays ne peut évoluer en vase clos ». 



Le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, se dit prêt à aider le gouvernement à maximiser les recettes pour répondre aux attentes de la population, en vue de permettre au président de la République de réaliser sa vision de « Peuple d’abord ». Il l’a affirmé ce jeudi 26 août, au cours d’une séance de travail avec le Premier ministre Sama Lukonde. 

La commission économique et financière (ECOFIN) du Sénat va se pencher sur les recommandations faites par les élus aux précédents gouvernements [pour l’amélioration de la gestion de la chose publique], qui n’ont été appliquées par ces derniers. 

« Si ces recommandations sont exécutées, elles vont se transformer en opportunité de maximisation des ressources de l'Etat, avec pour conséquence, l'augmentation du budget », a fait savoir le bureau du Sénat.   

Les membres de la commission économique et financière du Sénat ont pris part à cette rencontre, à laquelle était aussi associé le ministre du Budget, Aimé Boji Sangara. Ce dernier a salué cette initiative dans cet extrait : 

L'équipe de la commission ECOFIN du Sénat et les membres du gouvernement concernés vont entamer les échanges y relatifs dans un bref délai. 

Le Sénat étant l'émanation des assemblées provinciales, Modeste Bahati Lukwebo a également profité de cette rencontre pour plaider en faveur des députés provinciaux de 26 provinces impayés depuis plusieurs mois. 

Le speaker de la chambre haute du Parlement a en outre demandé au Premier ministre d'insérer la rémunération des élus provinciaux dans le budget général des institutions, au lieu de l'inclure dans les frais de fonctionnement comme c'est le cas actuellement. 

RADIOOKAPI.NET



Le procès Chebeya repoussée après le sommet de la Francophonie

Une audience cruciale du procès en appel des policiers accusés de l’assassinat, en 2010 à Kinshasa, du militant des droits de l’Homme Floribert Chebeya a été reportée après le sommet de la Francophonie auquel doit participer le mois prochain le président français François Hollande, a-t-on appris mardi 11 septembre auprès des parties civiles. L’audience prévue mardi « est reportée au 23 octobre 2012. Ce sont des manoeuvres dilatoires qui visent le déni de justice et la consécration de l’impunité en République démocratique du Congo », a déclaré à l’AFP Dolly Ibefo, directeur exécutif de la Voix des sans Voix, l’ONG qu’avait fondée Floribert Chebeya.

La Haute cour militaire devait notamment dire si elle autorisait la comparution du général John Numbi, le chef de la police suspendu de ses fonctions depuis l’affaire, et que les parties civiles considèrent comme le « suspect numéro 1″. Le report « cherche à protéger le général John Numbi pour qu’il ne soit pas inculpé », a commenté Dolly Ibefo, accusant les juges d’avoir repoussé à dessein l’audience à après le sommet de la Francophonie des 12-14 octobre.

Le président Hollande a annoncé fin août qu’il se rendrait au sommet de Kinshasa. Mais pour ne pas servir de caution au régime de Joseph Kabila, il a promis de rencontrer « l’opposition politique, les militants associatifs, la société civile. C’est le sens de la nouvelle politique africaine de la France: tout dire partout et faire en sorte que ce qui est dit soit fait », a-t-il assuré.

Le 9 juillet, il avait lui-même affirmé: « Les autorités de la RDC doivent démontrer leur réelle volonté de promouvoir la démocratie et l’Etat de droit ». (Ndlr : notamment traduire en justice les vrais coupables de l’assassinat de Chebeya et de Bazana). « Nous avons présenté de nouveaux éléments qui peuvent amener à la vérité mais le ministère public dit qu’on ne peut plus en ajouter d’autres. Il devrait diligenter des enquêtes supplémentaires mais il les empêche », a renchérit Dolly Ibefo.

justice

Floribert Chebeya, 47 ans, avait été retrouvé mort le 1er juin 2010 dans sa voiture en périphérie de Kinshasa, les poignets portant des traces de menottes, après s’être rendu la veille à un rendez-vous à l’inspection générale de la police, accompagné par son chauffeur.

En première instance, la justice a condamné à mort le principal suspect, le colonel Daniel Mukalay, numéro 2 des services spéciaux de la police, ainsi que trois policiers jugés par contumace car en fuite. Un autre a été condamné à la prison à perpétuité et trois ont été acquittés. Tous sont rejugés depuis le 19 juin. Mais les vrais coupables dont John Numbi et le commanditaire du crime, Joseph Kabila, sont toujours en liberté, selon les parties civiles.

CCN/APA



Se référant à l’étude de mes compatriotes José Gaby Tshikuka et Berthe Tshikuka, je partage leur conclusion qu’il n’existe pas des tutsi congolais contrairement à l’affirmation de la campagne médiatique.

Les réfugiés Rwandais arrivés au Congo dans les années 1959 et qui habitaient à Mulenge, une collectivité-chefferie de Bafulero du territoire d’Uvira au Sud-Kivu étaient appelés « Banyamulenge », littéralement « habitants de Mulenge », mais il ne s’agissait pas d’une ethnie congolaise. Aucun document, alors aucun, n’a pu révéler au cours des recherches bibliographiques que les Banyamulenge formaient un groupe ethnique du Congo.

Le recensement opéré peu après le Congrès de Berlin ne stipule pas la présence des Tutsi au Congo. La propagande du vocable, tutsi congolais, s’est intensifiée en 1994 au moment du génocide rwandais.

Les maîtres du Rwanda, c’est-à-dire la minorité tutsi (14 % de la population), ont un agenda caché qui consiste à opérer un déplacement de leur population vers le Kivu où le problème d’espace n’existe pas.

Il faut rappeler que le Rwanda avec une population évaluée à plus de onze millions d’habitants, a la taille de Mbanza-Ngungu. Avec une forte densité de population, 443,8 h/km², le Rwanda convoite le Kivu avec en prime la richesse du sol (pâturage) et du sous-sol (minerai et pétrole) de cette province.

tutsi

Mais pour accomplir ce dessein, il faut trouver un mécanisme approprié, acceptable et capable d’être justifié devant la communauté internationale et locale dans la région du Kivu et le Congo tout entier.

De  là, est né le concept "Banyamulenge ou Tutsis du Congo", pour promouvoir l’acquisition frauduleuse de la nationalité congolaise par les Tutsi ainsi que leur transfert systématique et massive vers la province du Kivu et dans le reste du Congo.

Ils profitent de la complicité médiatique internationale sur les ethnies d’Afrique pour faire le lobby de ce nouveau concept.

C’est ainsi que tout d’un coup, tous les Tutsis qui ont séjourné au Congo, même pendant 24 heures sont devenus Banyamulenge. C’est par ce même truchement que Bizimana Kahasha alias Bizima est devenu Congolais, alors qu’il est né au Rwanda, des parents Rwandais, et n’avait séjourné au Congo que pendant quelques 3 ans comme étudiant à la faculté de médecine de Lubumbashi avant de devenir Nyamulenge et ministre congolais.

L’objectif inavoué serait de créer un Tutsiland dans la région du Kivu, ensuite procéder à la conquête de toute la nation congolaise, comme première option. La seconde serait de procéder à la sécession et la proclamation d’un Etat Indépendant Tutsi dans la province du Kivu au cas où la conquête du reste du Congo devient impossible.

Actuellement, le Rwanda essaie par ses milices interposées (CNDP, M23) d’imposer la domination et la suprématie des Banyamulenge sur toutes les autres ethnies de la région des grands lacs. Ces étrangers (Banyamulenge) occupent des postes stratégique, politique et militaire, (notamment la présidence de la République, à l'époque de Joseph Kabila), et ont pris les Congolais en otage pour imposer l’hégémonie tutsi.

Le Congo fait donc face à une obsession expansionniste et hégémonique des Tutsi. L’heure est arrivée de comprendre qu’il n’y a pas de Tutsi congolais et de livrer la bataille de la récupération de notre pays car sans combat, il n’y a pas de victoire.

Ali Kalonga

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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