En taille patron, Mazembe s'est bien comporté pour son premier match à Kinshasa en infligeant une claque au FC les Aigles du Congo (0-3) ce Mercredi 10 Avril 2024 au stade des Martyrs au termes d'un match maîtrisé. 

Mazembe était le premier à mettre  le pieds sur l'accélérateur dès le coup d'envoi. Kinzumbi exécute une belle offrande de la droite, Likonza coupe bien la trajectoire au premier poteau rapidement à la 8è minute. Les Corbeaux sont pleinement au rendez-vous. Trêve de domination noire et blanche. Viendra le temps fort samouraï. pendant une très bonne partie de la première partie, Matobo, Kikwama vont vilipendé beaucoup des situations. D'une ruée solitaire, le jeune Matobo Israël prendra à chaque touche de balle, de vent Atibu Rajabu sur le flanc gauche. Mazembe totalement opposés entrera des vestiaires avec une décadence. 

À la seconde, le pressing haut des samouraïs sera le même. Les Bandiagwenas étouffés. Lamine Ndiaye se verra contraint de retoucher onze entrant. Les changements poste pour poste de Rabby Mayombo, Patient Mwamba et de Merceil Ngimbi apportera du jus. Le but de Fily Traoré ne tardera de venir à la 70è minutes. Le réveil du meilleur buteur pour sonner la révolte. Les intentions des bleus pour revenir à la hauteur seront vrille. Patient Mwamba à la 89è va le crucifier à la 89è d'une frappe fumante du gauche qui nettoie l'angle opposé droit de Nkana. 

Mazembe s'en sort sans encaissé de son premier test Kinois. 3 points acquis, pour la reconquête du trône qu'il occupe désormais avec 15 points. À l'inverse, c'est la série noire enclenchée depuis le samedi dernier qui se perpétue chez le FC les Aigles du Congo. Deux sorties, deux défaites pour une place à l'entrée du podium (5è avec 9 points). Clap de fin de la phase aller de Play-offs sur une mauvaise note. 

Jenovic Lumbuenadio



Les joueurs de l’AS Onze vedettes de Pinga sont bloqués depuis lundi 8 avril à Kitshanga (Nord-Kivu) par les rebelles du M23, qui les soupçonnent d’être des combattants Wazalendo. L’alerte est donnée par un agent technique de l’équipe.

Selon le président de cette équipe, Jean-Paul Djemba, les joueurs ont quitté Pinga pour se rendre à Goma, où ils devraient participer à la 36e édition du championnat provincial de football (LIFNOKI), saison sportive 2023- 2024.

Arrivés à Kitshanga à bord des motos, les joueurs ont été interceptés par les rebelles avant d’être conduits au cachot où ils ont passé la nuit.

Jean-Paul Djemba s’indigne de cet incident. Il plaide pour la libération de ces joueurs qui sont apolitiques.

Selon le calendrier de la LIFNOKI, le coup d’envoi de cette compétition provinciale sera donné le 15 avril.

radiookapi.net/CC



Après des huitièmes de finale globalement ennuyeux et avant le changement de formule de la Ligue des champions la saison prochaine, le Real Madrid et Manchester City nous ont offert mardi soir un quart de finale aller d'anthologie (3-3). Un match parti sur des bases folles et conclu par des coups de canon. Tout ce qu'on aime dans la Ligue des champions.

La Ligue des champions vit ses dernières heures sous son format actuel, et c'est comme si les étoiles s'alignaient pour nous offrir une dernière édition mythique. Oublié les huitièmes de finale parfois déséquilibrés, souvent ennuyeux, des dernières semaines. Bienvenue dans le tableau des quarts, extrêmement dense. Et parti sur des bases très élevées.

Arsenal - Bayern (2-2), Real Madrid - Manchester City (3-3) : Les deux premières affiches de mardi soir nous ont offert autant de buts que les quatre derniers huitièmes de finale. Mais c'est surtout au Bernabeu que l'on s'est régalé, dans un match à couper le souffle.

Et encore fallait-il avoir eu le temps de prendre une première respiration. Après une trentaine de secondes, Aurélien Tchouaméni était averti. Après deux minutes, Bernardo Silva avait sanctionné cette première grosse faute d'un petit coup de génie sur coup franc. Mais le Real a renversé une première fois la situation en deux minutes top chrono, grâce à un Eduardo Camavinga chanceux (12e) et un Rodrygo malin (14e). Trois buts en quatorze minutes, première.

C'est ce type de match qu'on aime tous jouer
Puis City a également eu son coup de sang, pendant cinq minutes de délire, le temps de nettoyer la lucarne droite (66e), puis gauche (71e) d'Andriy Lunin grâce à Phil Foden et Joško Gvardiol. Mais huit minutes plus tard, Federico Valverde y allait de son coup de canon, d'une volée du droit (79e). Trois buts en... quatorze minutes, deuxième.
"On s'est régalé, c'est ce type de match qu'on aime tous jouer", a savouré Camavinga au micro de Canal + à l'issue de la rencontre. "Quel match, a confirmé Gvardiol. C'est la première fois que je joue ici dans ce stade, l'ambiance est incroyable et nous attendons avec impatience le match à domicile". Nous aussi.
 
Car si City a une obsession pour le contrôle qui peut parfois anesthésier une rencontre, si le Real est capable de gagner "moche" comme il l'a fait contre Leipzig au tour précédent - au point de provoquer les excuses de Carlo Ancelotti - si les matches aller sont rarement aussi débridés, ce spectacle d'une qualité inouïe était tout sauf le fruit du hasard. Après tout, les deux derniers vainqueurs de C1 s'affrontaient.
 
Avec eux, leurs merveilleuses individualités. Erling Haaland ou Rodri ont pu se permettre de passer à travers, Kevin De Bruyne d'être malade : les Vinicius, Rodrygo et autres Phil Foden ont assuré le spectacle. Leurs qualités sont au-dessus de la moyenne, leur rendement au-dessus de la normalité : pour 1,5 "but attendu" en cumulé, six ont été marqués. Dont quatre sur des inspirations depuis l'extérieur de la surface.
 
Car si City a une obsession pour le contrôle qui peut parfois anesthésier une rencontre, si le Real est capable de gagner "moche" comme il l'a fait contre Leipzig au tour précédent - au point de provoquer les excuses de Carlo Ancelotti - si les matches aller sont rarement aussi débridés, ce spectacle d'une qualité inouïe était tout sauf le fruit du hasard. Après tout, les deux derniers vainqueurs de C1 s'affrontaient.
 
Avec eux, leurs merveilleuses individualités. Erling Haaland ou Rodri ont pu se permettre de passer à travers, Kevin De Bruyne d'être malade : les Vinicius, Rodrygo et autres Phil Foden ont assuré le spectacle. Leurs qualités sont au-dessus de la moyenne, leur rendement au-dessus de la normalité : pour 1,5 "but attendu" en cumulé, six ont été marqués. Dont quatre sur des inspirations depuis l'extérieur de la surface.
niveau Ligue des champions, signé François Letexier.
"Le match qui va arriver va être intéressant pour tout le monde, on doit marquer des buts, eux aussi, ça va être un match ouvert", a poursuivi Camavinga. Après tout, le tarif maison est toujours le même avec le club mancunien, qui a marqué trois buts pile dans chacun de ses neuf matches de C1 cette saison. La science du Real dans ces matches, elle, est toujours aussi impressionnante. C'était le duel des deux favoris sur le papier, c'est l'un des matches de l'année en réalité. C'est comme si la Ligue des champions était vraiment lancée. Vivement la semaine prochaine.
 
Arthur Merle


Le gros duel des quarts de finale aller de la Ligue des Champions entre les Gunners d’Arsenal et le Bayern Munich à l’Emirates Stadium n’a pas connu de vainqueur. Au terme d’un match âprement disputé, les deux équipes se séparent sur un score de 2-2.

Ce fut une très belle partie de football. Dès le début de la partie, ce sont les hommes de Mikel Arteta qui vont frapper avec l’ouverture du score de Bukayo Saka à la 12e minute. Rapidement, les Allemands vont revenir au score grâce à Serge Gnabry (18e). Juste après la demi-heure de jeu, Leroy Sané va réaliser une folle percée dans la défense anglaise et obtenir un penalty logique. Sans trembler, Harry Kane va marquer le but du 2-1 pour le Bayern.

En deuxième période, les Gunners vont tout faire pour revenir au score et à la 76e minute, Leandro Trossard va rétablir la parité sur un service de Gabriel Jesus. Malgré les occasions de dernière minute, le score ne va plus bouger jusqu’au coup de sifflet final. Dans les dernières minutes, Arsneal aurait pu bénéfincier d’un pénalty après un contact entre Neuer et Saka.

Rien n’est fait pour les deux équipes. Rendez-vous dans huit jours pour le match retour qui promet d’être aussi spectaculaire en Allemagne.

Boris Adakanou



Au micro des journalistes de BBC afrique à Luanda ce samedi 6 avril, après la qualification du TP Mazembe en demi-finale de la Ligue des Champions grâce à sa victoire (1-2) face à Petro Atletico, Moïse Katumbi a annoncé son retrait prochain de la tête du club noir blanc dans la vision de laisser la place à la jeunesse.

Moïse Katumbi, devenu l’image du leadership gagnant dans le football en Afrique et en RDC, voudrait permettre à la génération montante d’avoir la chance d’apporter une nouvelle dynamique à la tête de l’un des plus grands clubs d’Afrique.

« J’ai quand-même une expérience. Ça fait plus ou moins 40 ans que je m’occupe du football dont 27 ans à la tête du TP Mazembe. Bientôt je vais me retirer du football. J’ai déjà dépassé 25 ans et je crois que je suis le plus vieux président du continent. Il est temps de laisser la place à la jeunesse » a-t-il déclaré.

Parlant de sa touche dans le style du TP Mazembe, M. Katumbi reste notoire son ambition d’imposer le club Noir et blanc au plus haut niveau du football, notamment en formant des pépites à la valeur ajoutée inestimable. Le rajeunissement de l’effectif et le choix managérial sont à ce jour les deux piliers majeurs à la base de la bonne santé du club en cette saison. Mazembe n’est pas près à rejoindre la seconde zone.

« Vous savez, j’étais en exil pendant au moins 4 ans. On devrait rajeunir l’équipe et aujourd’hui la moitié de nos joueurs viennent de notre académie. Nous sommes en train de travailler et je crois que l’année prochaine, nous allons aussi avoir avoir une très bonne qualité. Quand j’étais en exil, je me disais comment est-ce que je peux récupérer Lamine Ndiaye qui avait amené notre équipe en finale de la Coupe du Monde des Clubs. Depuis son retour, tout le monde travaille et les joueurs ont confiance en lui. Nous croyons qu’on peut faire beaucoup de choses avec lui », a-t-il précisé.

Dans la foulée, Moïse Katumbi a jeté des fleurs à Petro Atletico pour la qualité du travail, et remercié les congolais habitants en Angola pour leur soutien. « Petro Atletico c’est une grande équipe, il faut la respecter. Ils n’ont pas démérité. C’est un match très difficile. La population congolaise qui vit à Luanda nous a poussé à la victoire. Merci sincèrement à tous les congolais vivants à Luanda, c’est leur victoire. Je me suis senti comme si j’étais au pays » a conclu le « Chairman ».

Gaël Hombo



Les Léopards Judo de la République Démocratique du Congo (RDC) ont remporté 3 médailles à l'Open de Luanda en Angola. Il s'agit d'une médaille de bronze et de deux en argent.

À défaut d'une médaille d'or, ce qui était l'objectif principal de cette participation, les athlètes congolais ont fait de leur mieux pour rafler ces médailles. C'est notamment par l'entremise de Séraphine Kongolo Bitota chez les moins de 63Kg dames qui prend une médaille de bronze alors que Arnold Kisoka chez les moins de 60Kg et Josiphia Bola chez les moins de 66Kg messieurs ont remporté les médailles d'argent, ce qui veut dire qu'ils ont réussi à atteindre la finale. Maintenant, il restera à attendre le décompte final pour savoir si des places ont été acquises pour les Jeux Olympiques de Paris qui étaient l'objectif principal de cette participation. Il restera également à savoir si les judokas congolais pourront bénéficier des "Wild Card" des places pour les invitations.

La RDC, pour rappel, a pris part à cette compétition avec 12 athlètes ayant raté leur participation aux derniers Jeux Africains à Accra au Ghana où ils pouvaient également se faire quelques places pour les Jeux Olympiques mais ce qui n'a été fait pour plusieurs raisons notamment un sérieux souci de motivation.

Michel TOBO 



Parvenue à sortir de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine pour la première fois depuis 2006, l'ASEC Mimosas a été éliminée à domicile par l'Espérance Tunis ce samedi à l'occasion des quarts de finale retour. Après un nouveau 0-0, comme à l'aller, les deux équipes ont dû se départager aux tirs au but et la séance a tourné en faveur des Sang et Or grâce à deux arrêts de Memmiche face à Kouamé et Diarrassouba (4-2 tab). L'EST affrontera Mamelodi Sundowns en demi-finales.

Soutenu par son douzième homme au Stade Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, l’ASEC se montrait moins attentiste qu’à aller, et se créait quelques situations dangereuses, même si la possession était à l’avantage des Tunisois (plus de 60% à la mi-temps). À gauche, Diarrassouba centrait ainsi de l’extérieur du pied pour son coéquipier dont la tête rageuse au premier poteau passait hors-cadre (16e). C’était toutefois timide pour enflammer la rencontre.

Grosses frayeurs pour l’ASEC et l’Espérance

Il fallait attendre le temps additionnel précédant la mi-temps, pour voir les deux meilleures occasions du match intervenir coup sur coup. Les deux causées par des pertes de balle en défense. Le premier qui jouait à se faire peur était Anthony Tra Bi Tra. Le défenseur central se faisait chiper la balle en position de dernier défenseur par un adversaire, lequel partait seul défier Charles Folly avant le retour in extremis de l’Ivoirien qui se rattrapait superbement (45e+3). À peine quelques secondes plus tard, c’est la défense espérantiste qui assurait mal une passe en retrait pour son gardien, offrant un boulevard à un adversaire venu au pressing. Amanallah Memmiche sauvait les meubles derrière sur une intervention litigieuse sur le Mimo, jugée régulière par l'arbitre (45e+3).

Au retour des vestiaires, l’Espérance s’offrait, sur une contre-attaque éclair, une occasion en or d’ouvrir le score. Trouvé dans le dos de la défense abidjanaise, Rodrigo Rodrigues vendangeait son face-à-face avec le gardien en poussant trop loin son ballon, lequel était finalement capté par Charles Folly. Ce dernier avait bien joué le coup en sortant au dernier moment face au Brésilien (55e).

Memmiche monstrueux, l’Espérance au bout du suspense

Le match baissait ensuite en intensité. Les deux équipes, en quête d’un second souffle après une grosse débauche d’énergie de part et d’autre, baissaient logiquement le pied. Conséquence : très peu d’occasions de but voire quasiment aucune, si ce n’est une petite frayeur causée par Folly, auteur d’une sortie manquée finalement non-préjudiciable pour son équipe en fin de match (86e).

Incapables de se départager, les deux équipes filaient directement aux tirs aux buts. Grâce à deux arrêts de leur gardien de 19 ans qui stoppait les tentatives de Christian Koffi, entré en dans les arrêts de jeu (90e+4), et de Diarrassouba, les Espérantistes s’imposaient 2-4. Le dernier tireur Mohamed Tougaï ne manquait pas la balle de match et qualifiait les Tunisiens en demi-finales. Le rêve de l’ASEC consistant dans un doublé inédit CAN-Ligue des champions s’arrête en revanche là. Même s’ils n’auront pas démérité.

Prudence Ahanogbe
 


Après un décevant match nul 0-0 à l’aller devant son public, le TP Mazembe a fait sensation en s’imposant 1-2 sur la pelouse de Petro Atletico, lors du quart de finale retour de la Ligue des champions africaine, ce samedi à Luanda. Dans une position défavorable, les Corbeaux de Lubumbashi ont su renverser la tendance pour se hisser dans le dernier carré de la compétition pour la première fois depuis cinq ans.

La rencontre a débuté de manière délicate pour les protégés du coach sénégalais Lamine Ndiaye, qui ont rapidement concédé un but à la 29e minute, marqué par Jonathan Toro pour Petro Atletico. Menés au score jusqu’à la 81e minute, les espoirs semblaient s’amenuiser pour les joueurs de Lubumbashi.

Cependant, dans un retournement de situation spectaculaire, la valeureuse formation congolaise a fait montre de tout son caractère en égalisant à la 82e minute grâce à Phillippe Kinzumbi. Cette égalisation a insufflé une énergie nouvelle dans l’équipe, qui a continué à pousser jusqu’au bout. Dans les ultimes instants du match, à la 90+6e minute, Joel Beya a offert la qualification tant attendue au TP Mazembe en inscrivant le but de la victoire.

Ce brillant succès marque ainsi  un retour en force pour le Tout Puissant Mazembe, qui a fait preuve d’une détermination remarquable pour renverser la situation défavorable dans laquelle il se trouvait. En se qualifiant pour les demi-finales, le géant congolais confirme son statut parmi les meilleures équipes du continent. Il affrontera Al-Ahly, un autre mastodonte du football africain.

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A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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