Vingt-sept millions de personnes en République démocratique du Congo sont confrontées à des conditions de crise ou d'insécurité alimentaire aiguë d'urgence, ont alerté mercredi 11 novembre l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Le Représentant et Directeur de pays du PAM en RDC, Peter Musoko, a indiqué que la situation pourrait s'aggraver dans les mois à venir sans une assistance accrue:

« Ces chiffres sont un signal d'alarme pour plus d'action et pour faire les choses différemment. Pour l'instant, on a l'impression de renflouer un bateau qui fuit ».

Un mélange toxique des facteurs

Pour sa part, le Représentant de la FAO en RDC, Aristide Ongone, parle d'une situation désespérée:

« La situation alimentaire de nombreuses personnes en République démocratique du Congo reste désespérée, tant les obstacles sont nombreux - insécurité, maladies, dévastation et manque d'infrastructures, faible accès aux intrants de qualité et au financement, pour n'en citer que quelques-uns - et s'opposent à leurs chances de pouvoir se nourrir correctement et nourrir leurs familles ».

Les deux agences onsiennes expliquent que la RDC connaît une crise complexe et prolongée depuis plus de deux décennies et que la crise alimentaire de la RDC résulte d'un mélange toxique de facteurs.

La production agricole a dépéri dans un contexte de violence et d'insécurité, qui a coupé des communautés entières de leurs champs.

Les infrastructures de transport et de communication s'effondrent.

De multiples groupes armés ont déplacé des millions de personnes, en particulier dans le Nord-Est, où l'insécurité est en hausse dans deux points chauds particuliers, malgré l'état de siège imposé en mai.

Même lorsque la nourriture est disponible, les prix élevés et la baisse des revenus font que de nombreuses personnes n'ont pas les moyens de se nourrir correctement.

Cette année, la FAO vise à fournir une aide aux moyens de subsistance vitale à 1,1 million de personnes dans les zones touchées par une forte insécurité alimentaire aiguë.

Appel aux fonds

En 2021, la FAO estime avoir déjà fourni des semences et des outils à près de 160.000 personnes, leur permettant ainsi de produire plus de 10.000 tonnes de nourriture. Elle a effectué des transferts en espèces à plus de 40.000 personnes pour renforcer leur capacité à produire leur propre nourriture ; et elle a vacciné plus de 25.000 bovins contre la pasteurellose.

Son action vise à atteindre 1,1 million de personnes et nécessite un total de 65 millions de dollars. Mais à ce jour, seuls 4,5 millions de dollars ont été financés.

De son côté, le PAM prévoit d'atteindre 8,7 millions de personnes en RDC en 2021 avec une aide alimentaire, nutritionnelle et en espèces - près de deux millions de plus que l'année dernière - malgré un environnement opérationnel extrêmement difficile.

Avec l'UNICEF et la FAO, le PAM a lancé un projet de lutte contre la faim en milieu urbain, dans la banlieue de Kinshasa. L'initiative prévoit des transferts d'argent à quelque 100.000 personnes extrêmement vulnérables dans la commune de N'sele, durement touchée par les retombées économiques de la COVID-19.
Au total, le PAM a besoin de 99 millions de dollars jusqu'en avril 2022 pour atteindre les personnes qui ont le plus besoin d'aide.

Le nouveau rapport montre enfin que même les zones situées dans et autour de la capitale Kinshasa sont gravement touchées. Il prévoit que les chiffres alarmants de la faim resteront probablement inchangés au cours du premier semestre 2022.

radiookapi.net/CC



Le premier vice-président de la société civile de la province du Kwilu, Placide Mukwa, a affirmé ce mercredi 10 novembre à la Radio Okapi que des enfants qui meurent à cause d'une maladie inconnue dans sa province ne bénéficient pas de l'attention ni des autorités provinciales, ni de celles nationales, moins encore des partenaires.

Pour lui, c'est anormal que la réponse ne se fasse que plusieurs mois après avoir enregistré plusieurs décès des enfants de 0 à 5 ans.

" Ce n'est pas normal que la situation commence au mois d'août et que l'intervention ne vienne qu'au mois d'octobre. Et ce n'est pas normal qu'il y ait autant d'enfants morts. Je pense qu'il y a un problème de réactivité de la part des autorités provinciales pour mettre les moyens à la disposition de la division provinciale et de la zone de santé de Mukidi pour contrer cette maladie. Les moyens qu'ils ont reçus pour le moment sont insignifiants. C'est aussi le manque de réactivité de la part du ministère provincial de la santé, parce que Mukidi n'est pas loin, il suffit de mettre les médicaments dans un véhicule du ministère de la santé, et le même jour ça arrive. Et les partenaires ne viennent pas comme ailleurs pour aider ces enfants ", a déclaré Placide Mukwa, Président de la société civile du Kwilu.

Placide Mukwa ajoute que selon leurs correspondants sur place, la maladie part du secteur Kilenge, et entre dans le territoire de Gungu. Jusque là on ne connaît pas les causes de cette maladie, et la prise en charge est symptomatique. " La maladie est en train de gagner du terrain, même s'il n'y a plus beaucoup de morts ".

Pour rappel, une maladie jusqu’ici inconnue tue en masse depuis fin août dernier, les enfants âgés de 0 à 5 ans dans le territoire de Gungu, dans la province du Kwilu. A ce jour, la division provinciale de la santé dit avoir recensé 286 enfants décédés, 4 881 malades sont enregistrés sont pris en charge. Ces enfants manifestent l'anémie, des douleurs abdominales et des vomissements avait dit, à ACTUALITE.CD, le chef de division provinciale de la santé, Jean-Pierre Basake, qui séjourne à Gungu pour renforcer la riposte.

Thérèse Ntumba 



L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), déclare que la vaccination payante dans plusieurs hôpitaux est non seulement une discrimination à l’égard des gagne-petit mais également une situation qui ressemble « malheureusement » à une « escroquerie ». Elle a fait cette dénonciation dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 11 novembre 2021.

Elle affirme que la campagne vaccinale contre la Covid-19 présentée comme gratuite par le Gouvernement congolais, est plutôt payante.

« En effet, ledit monitoring révèle que contrairement aux déclarations du Gouvernement présentant la campagne vaccinale contre la Covid-19 comme gratuite, elle est en réalité payante et exclut de ce fait tous les congolais lambdas incapables de débourser les montants exorbitants exigés ici et là », a-t-elle révélé.

L’ACAJ indique que l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) exige un paiement de 30 USD à chaque candidat lors de la première dose des vaccins disponibles actuellement en République démocratique du Congo.

Les hôpitaux privés, d’après l’ACAJ, se sont également lancés dans la même direction étant donné qu’il n’y a aucun encadrement institutionnel « adéquat » par rapport à la mise en place des règles univoques et « honnêtes » en ce qui concerne l’accès à la vaccination. Elle ajoute que HJ Hospitals et le Centre Médical Diamant exigent aux candidats à la première dose, un paiement de 25 USD, et cela sous réserve d’un paiement supplémentaire lors de la seconde dose.

Selon l’ACAJ, ces hôpitaux exigent ces paiements sous prétexte des examens pré vaccination. Elle révèle qu’il ne s’agit juste d’une prise de tension artérielle et des informations sur les antécédents médicaux des candidats.

« L’ACAJ dénonce cette situation inacceptable qui s’apparente malheureusement à une escroquerie », lit-on dans ce communiqué de presse.

Elle demande au Ministère de la Santé publique d’éclairer l’opinion sur cette situation inconnue qui égard la population loin de la vaccination présentée par Félix Tshisekedi comme l’un des moyens efficaces pour lutter contre la Covid-19. Elle veut que ces perceptions « iniques » cessent car elles ne profitent qu’à quelques hôpitaux au détriment de la santé de la population.

Elle demande également au Ministère de la Santé publique de mener une enquête pour s’assurer de l’affectation de tous ces fonds puisque, selon elle, ces vaccins sont un don offert à la RDC grâce à la solidarité internationale.

Par ailleurs, elle demande au Ministère de la Santé publique de rassurer une fois pour toutes la population sur le caractère gratuit ou non en ce qui concerne l’accès aux vaccins.

Christian Malele



La zone de santé de Beni, qui fait face à la 13e épidémie de la maladie à virus Ebola depuis le 8 octobre dernier, n’a enregistré « aucun nouveau cas », depuis neuf jours.  Le médecin chef de zone de Beni a salué lundi 8 novembre le travail des équipes de terrain qui, selon lui, font les efforts pour qu’il n’y ait pas une « explosion de cas ».  

Le médecin chef de zone de Beni, Dr Michel Tosalisana, appelle la population à signaler aux équipes de riposte tout cas suspect : 

« Quand il y a des mouvements des population, le suivi peut poser des problèmes. Ça, c’est parmi les défis auxquels nous sommes confrontés. Mais c’est ici l’occasion de louer la bravoure de l’équipe sur terrain parce que grâce à la collaboration au travers les relais communautaires à la base. Ils peuvent nous dire que, tel s’est déplacé pour tel endroit, et rapidement on partage les coordonnées avec les zones de santé voisines ». 

Il souhaite qu’il y a ans la zone de surveillance épidémiologique aussi la gestion des points de contrôle et points d’entrée.  

« On est en train d’essayer de faire un peu le travail en synergie, et on parvient à entrer en contact avec certains déplacés qui reviennent qui reviennent où qu’on ramène. Et je crois de ce côté-là aussi, les choses se passent plutôt bien », a-t-il poursuivi.  

Mais ce n’est pas facile, a reconnu Dr Michel Tosalisana, « c’est grâce à la bravoure et la collaboration des différents intervenants sur terrain. Et pour dire que, plus tôt qu’on se rapproche des prestataires, on a la chance d’être sauvé ».

radiookapi.net/CC

 


La campagne de vaccination contre le covid-19 a été relancée au Sud-Ubangi après la réception de 7.000 doses des vaccins : Pfizer, Johnson and Johnson et Moderna dans cette province, située au nord-ouest de la République démocratique du Congo.

C'est le docteur Bienvenu Mangonza, médecin chef de la division provinciale de la santé du Sud-Ubangi qui l'a annoncé le samedi 06 novembre dernier à la faveur d'un point de presse animé à Gemena, capitale de la province précitée au nom du ministre provincial en charge de la santé, Malachie Adugbia en mission.

« Nous sommes dans la joie d'annoncer à la population de la province [du Sud-Ubangi, ndlr] la réception ce jour des vaccins contre [le, ndlr] covid-19 (...)Les scientifiques nous recommandent aujourd'hui la vaccination qui demeure une alternative plus efficace en terme de prévention pour faire face au covid-19. En effet, là où les populations ont été vaccinées jusqu'à 70%, l'observation de ces mesures combinées à la vaccination offrira une meilleure protection contre la contamination et la propagation de la maladie », a-t-il déclaré.

S'agissant des personnes qui ont déjà reçu leur première dose à travers le vaccin Astrazeneca, ce professionnel de santé précise que des études seront menées pour voir quel type de vaccin sera compatible parmi les trois à savoir : Pfizer, Johnson and Johnson et Moderna pour qu'elles puissent prendre.

Cette nouvelle campagne de vaccination contre le covid-19 en province du Sud-Ubangi prendra au total 1 mois, indique notre source.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



Sur les 3 300 cartons de jus Cérès de pomme détruits au Centre d’Enfouissement Technique de Mpasa, dans la périphérie de Kinshasa, aucun n'a été mis sur le marché congolais. La société IMEXCO, importatrice de cette marque, précise que seul le lot de Jus Cérès de pomme conditionné entre le 14 au 30 juin 2021 (selon la COMESA) a été déclaré "impropre" à la consommation parce que contenant une dose élevée de la patuline, une mycotoxine. Et aucun de ce jus ne se retrouve sur le marché congolais.

Alerté par les fabricants, M. Jaurès Ndjeke Gatungo, coordonnateur de la Compagnie Import-Export (IMEXCO) dit avoir, écrit bien avant aux services compétents de la ville de Kinshasa afin de procéder à la destruction de ce lot de jus Cérès de pomme. Chose faite. 

« Les fabricants nous a alerté depuis le 13 octobre pour dire qu’il y avait un lot des jus de pomme dans lequel, il y avait patuline. Ces jus à problèmes sont ceux conditionnés du 14 juin au 30 juin. Alors, nous avons vérifié sur nos stocks ce lot pour le détruire. Aucun carton de ces jus a été mis sur les marchés. Nous avons détruit 3 300 cartons avec les services compétents de l’Etat », précise M. Jaurès Ndjeke Gatungo.

Un acte qu'il qualifie de salutaire pour la population congolaise.

« Il ne s’agit pas d’une perte mais plutôt de la protection de la population. Nous avons bien voulu qu’on puisse procéder à la destruction de ce jus pour éviter que la population prenne le mauvais jus. Nous savons que Kinshasa aime bien son jus », dit-il.

Le fournisseur de Jus Cérès, Pionner Foods basé en Afrique du Sud, avait alerté bien avant ses partenaires dont IMEXCO, comme indique leur courriel.

"Suite à des tests standard internes et à l'engagement avec l'un de nos fournisseurs locaux, nous avons identifie un risque potentiel dans un lot de concentré de pomme utilisé dans la production de notre 100% produits de jus de pomme. Nous avons immediatement lancé une enquête interne sur tous les 100% produits de jus de pomme fabriqués par nous. A ce jour, nous avons confirmé qu'un lot de concentré de jus de pomme nous a été fourni, avec un contenu plus élevé que les niveaux acceptables de patuline. Nous avons trouvé un niveau de patuline dépassant 50 microgramme/Kg qui est le seuil réglementaire. Bien que nous avons encore reçu aucune plainte des consommateurs, nous avons décidé de rappeler de manière proactive tous nos produits de jus de pomme à 100% à partir du lot de concentré affecté, soit du 14 juin au 26 juin", renseigne le courriel de Pioneer Foods. 

Notons que tous les jus de la marque Cérès se retrouvant sur les marchés congolais sont consommables. La population peut donc continuer à siroter le jus Cérès sans aucune crainte. Ce jus est vendu au Kenya, en République Démocratique du Congo, en Zambie, au Zimbabwe, en Ouganda, aux Seychelles et en Île Maurice.

Jordan MAYENIKINI



Le gynécologue congolais  Denis Mukwege, est hospitalisé à Bruxelles.  Il a annulé lundi tous les rendez-vous qu’il avait prévus cette semaine.
Le réparateur des femmes, devait notamment être reçu au parlement bruxellois lundi midi. Et donner plusieurs interviews sur son nouveau livre, mardi, avant d’assister à l’avant-première du film de Thierry Michel  (L’Empire du silence) dans lequel il joue un rôle important. Tout son programme a été annulé pour des « raisons médicales » d’après son éditeur Gallimard. Plusieurs personnes de l’entourage du Dr Mukwege confirment au Soir qu’il a été hospitalisé à Bruxelles « plus tôt que prévu » sans vouloir donner d’autres précisions. « Il va bien, il se repose », nous dit-on à bonne source en insistant bien sur le fait qu’une intervention chirurgicale était prévue depuis un certain temps mais que les médecins ont estimé qu’il fallait l’avancer par rapport à la date initialement fixée. Ce qui a été fait lundi. Le Dr Denis Mukwege (66 ans), prix Nobel de la Paix 2018 pour son combat contre les violences faites aux femmes, est en tournée en Europe à l’occasion de la sortie de son nouveau livre : « La force des femmes » (Gallimard).

Blaise Mombenga

 


Le chef de l'Etat Congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, à l'occasion du deuxième forum national en faveur de la vaccination et l'éradication de la poliomyélite le jeudi 21 octobre 2021, annoncé la deuxième phase du Plan Mashako baptisé "Plan Mashako 2.0" (Plan d'urgence pour la relance de la vaccination systématique en RDC).

Ce, dans le but d'intensifier les efforts de la RDC dans la lutte contre cette maladie qui touche les enfants après les progrès réalisés au pays dans la vaccination de plus de la moitié des enfants en seulement deux ans partant de la tenue de la première édition du forum national sur la vaccination et l'éradication de la poliomyélite, à en croire Félix Tshisekedi.

"Nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Continuons, redoublons et intensifions nos efforts pour encore plus des résultats. Aussi pour compléter ce travail de vaccination de tous les enfants qui serviront par ailleurs de preuve que la couverture sanitaire universelle est réalisable dans ce pays, pour aller encore plus vite et plus loin, j'annonce la deuxième phase du Plan Mashako baptisé "Plan Mashako 2.0. Au cours des 3 prochaines années, fixons-nous le cap de vacciner 3/4 des enfants congolais", a-t-il déclaré.

Le chef de l'Etat a, de ce fait, rassuré de l'engagement du gouvernement congolais dans ce combat contre la Poliomyélite comptant sur l'accompagnement des partenaires techniques et financiers de la RDC .

"Lorsque nous y arriverons, ce résultat placera la RDC en position de leadership pour la région dans le domaine de la vaccination. Encore une fois, unissons nos forces pour nos enfants. En ce qui me concerne, je vous garantis que le gouvernement de la République, toutes nos administrations, les gouvernements provinciaux et les équipes de terrain feront tout ce qui est en leur pouvoir pour y arriver. Je compte également sur l'accompagnement de nos partenaires techniques et financiers", a-t-il souligné.

Pour y parvenir, le chef de l'Etat a énuméré quelques actions notamment, le recours à tous les moyens possibles pour atteindre et vacciner tous les enfants de la RDC, procéder à temps à l'acquisition de tous les vaccins nécessaires, et assurer la disponibilité permanente sur l'ensemble du territoire national, et motiver de manière adéquate les équipes de terrain.

Signalons que le deuxième forum national en faveur de la vaccination et l'éradication de la poliomyélite s'est tenu à Kinshasa avec la participation du président de la RDC, les différents organismes internationaux, les ambassadeurs accrédités en RDC, les gouverneurs des provinces de la RDC, les parlementaires et autres officiels. 

Il avait pour but de pousser les participants à renouveler les engagements en faveur d'un financement durable pour la mise en oeuvre des stratégies afin d'améliorer la couverture vaccinale en RDC.

Christel Insiwe

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