La courbe des cas suspects de Monkeypox reste croissante dans le territoire de Bagata, province du Kwilu. La situation est passée de 7 à 31 cas en quelques jours, faisant 3 décès. La chaîne de contamination remonte à un patient qui s'est évadé de l'hôpital général de référence de Bagata, répandant la maladie dans la communauté. 

La semaine passée, les autorités sanitaires (ministre provincial de la santé) ont rapporté que 6 autres personnes étaient atteintes parmi lesquelles trois décès. Le  chef de division provinciale de la santé, Dr Jean-Pierre Basake, indique que ces cas sont passés à 31 et déplore le fait que certains patients, encore dans la société, se livrent aux soins traditionnels. 

Il déconseille, cependant, la consommation des animaux retrouvés déjà abattus et invite la population à respecter les gestes barrières afin de stopper la propagation de cette maladie suspecte, en attendant les résultats des échantillons prélevés. 

" Pour toute maladie virale, il faut éviter la promiscuité. Éviter d'être ensemble, on doit respecter les gestes barrières comme à l'époque où Covid-19 faisait rage. Il faut éviter de consommer les animaux surtout sauvages qu'on a trouvés déjà morts. Celui qui fait la maladie, il faut éviter d'entrer en contact avec ses humeurs, même la salive ", a indiqué le chef de division provinciale de la santé. 

Le Monkeypox touche actuellement 8 zones de santé dans la province du Kwilu, a confirmé le chef de division provinciale de la santé lors de cette interview à actualité.cd. Le territoire de Bagata reste le plus touché. 

Jonathan Mesa, à Bandundu



L'hôpital général de référence de Kinshasa en RD - Congo (ex Maman Yemo), réhabilité par le gouvernement de la République, sera inauguré le 15 décembre 2023. 

Le ministre de la Santé, hygiène et prévention, le docteur Samuel - Roger Kamba, l'a annoncé, jeudi dernier, au cours d'un briefing presse animé conjointement avec son collègue de la Communication et medias, Patrick Muyaya. 

"Il y a des réalisations matérielles, ce que vous pouvez voir en regardant. La première qu'on peut regarder et voir, c'est Maman Yemo. Je dis Maman Yemo parce-que je vous ai rappelé au départ qu'on n'a pas construit un seul hôpital public en 60 ans. Je pense donner même la date, je crois que le 15 décembre, on va inaugurer Maman Yemo : 500 lits, avec tous les services qu'on peut imaginer dans un hôpital de ce niveau", a-t-il fait savoir. 

D'après lui, il ne s'agira pas d'une simple inauguration. Tous les services de l'hôpital seront directement opérationnels, a-t-il dit. 

"Mi-décembre, on inaugure Maman Yemo, il devient fonctionnel. Ce n'est pas seulement inaugurer, ça devient fonctionnel", a souligné le ministre de la Santé, hygiène et prévention. 

Pour rappel, les travaux de réhabilitation de l'hôpital général de référence de Kinshasa avaient été lancées en 2021 pour une durée de 20 mois. Ils sont financés par le gouvernement de la République à 100% et s'inscrivent dans le cadre de la couverture santé universelle, vision du chef de l'État, Félix Tshisekedi. 

Prince Mayiro



La province du Sud-Kivu, plus précisément son chef-lieu de Bukavu, commune d'Ibanda, a enregistré son premier cas de la variole du singe, renseigne le docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la direction provinciale de santé dans cette province de la République démocratique du Congo (RDC).

Dans sa communication tombée sur la rédaction d'opinion-info.cd, ce samedi 14 octobre, Claude Bahizire invite la population du Sud-Kivu à respecter les règles d'hygiène. Entre-temps, précise-t-il, la prise en charge a déjà été commencée pour la victime déjà mise en quarantaine pour ne pas contaminer les autres.

"La variole du singe est une maladie très contagieuse qui attaque la peau. Elle se manifeste par des boutons et démangeaisons sur le corps, elle est mortelle", a-t-il sensibilisé la population.

Quelques jours plutôt, l'Union Européenne (UE) avait annoncé avoir accordé une aide de 350.000 euros pour la lutte contre cette épidémie (anciennement appelée variole du singe) en République démocratique du Congo.

Stentor



Au total, 1.106.315 enfants dont l'âge varie entre 0 et 59 mois sont attendus pour la vaccination contre la poliomyélite dans la province du Kasaï. La campagne y afférente a été lancée à Tshikapa, le jeudi 12 octobre 2023. Elle va s'étendre sur une durée de 3 jours, soit du 12 au 14 octobre 2023.

Le docteur Delphin Liyeye, chef de bureau Information sanitaire, communication et recherche qui fait l'intérim du chef de la Division provinciale de santé (DPS), affirme que la province du Kasaï est parmi les 11 provinces de la République démocratique du Congo qui organisent cette campagne. 

Le ministre provincial de la santé à l'intérim, a, au nom du gouverneur de province, invité les parents de faire vacciner leurs enfants. 

"Je vous invite donc, de faire vacciner tous les enfants dont l'âge varie de 0 à 59 mois, car l'unique moyen pour combattre la poliomyélite reste la vaccination", a déclaré le ministre Antoine Bushabu Bope.

Il convient de noter qu'en province du Kasaï, c'est la stratégie de porte-à-porte qui a été mise en place pour vacciner tous les enfants concernés.

Fabien Ngueshe, à Tshikapa



Depuis le début de l'année jusqu'en août dernier, l'Organisation Médecins Sans Frontières (MSF)  a effectué 15 470  consultations dans les structures médicales qu'elle a soutenues dans les provinces de Maniema et Sud-Kivu. L'annonce a été faite lors d'un café de presse organisé ce lundi 2 septembre à Bukavu.

Au cours de ses 15 interventions, MSF dit avoir vacciné plus de 81500 enfants contre la rougeole et plus de 5600 autres contre le choléra. 

" 15 interventions d'urgence ont été menées de janvier à Août dans les 2 provinces : 15.700 patients reçus en consultations, 81.541 enfants vaccinés contre la rougeole, 5661 vaccinés contre le choléra, 42 personnes évacuées à Bukavu pour trauma depuis Bushushu, 13009 enfants ont bénéficié d'une prise en charge contre la rougeole et 151 victimes de violences sexuelles prises en charge ", dit ce rapport du MSF.

Pour le MSF, la situation humanitaire au Maniema et au Sud-Kivu reste reste préoccupante. 

" Les populations des provinces du Sud-Kivu et Maniema font souvent face à des situations humanitaires, telles que des épidémies, des catastrophes naturelles, des affrontements armés entraînant des déplacements, qui requièrent une intervention humanitaire d’urgence. Avec une forte présence de groupes armés, ces provinces ont enregistré de multiples déplacements au cours des dernières années. Les personnes déplacées vivent généralement dans des conditions difficiles, au sein de sites ou dans des familles/lieux d’accueil, où l’accès aux conditions d’hygiène basiques est limité, favorisant alors la prolifération des maladies, tel que le choléra, les infections respiratoires, le paludisme, rougeole, et autres", ajoute le MSF.

Parmi les causes de cette situation, on peut citer  la hausse du taux de morbidité et de mortalité, l'instabilité sécuritaire qui crée des déplacements de population.

Les territoires de Minova, Numbi et Kalehe sont les plus touchés par cette situation humanitaire. MSF signale également des flambées épidémiques telles que la rougeole, le choléra, et autres pathologies.

Justin Mwamba



Hospitalisé depuis plus de quatre mois à Kinshasa, le célèbre catcheur congolais Edingwe dit « Moto na ngenge » lance un S.O.S au gouvernement congolais, et à toutes les personnes de bonne foi, pour son évacuation rapide à l’étranger afin d’avoir des soins appropriés.

Au cours d’une vidéo de moins de deux minutes, l’ancien champion du Congo a fait savoir sur son lit d’hôpital qu’il souffre de cancer du cœur et a moins de chance de survivre s’il reste à Kinshasa.

« Je suis en train de mourrir à petit feu, j’ai mal au coeur, je suis ici depuis plus de 4 mois. Je demande de l’aide au président de la République, Félix Tshisekedi et à toutes les personnes qui ont eu du plaisir avec ma discipline (le catch), ne m’abandonnez pas », a-t-il déclaré.

Il est à noter que le cancer peut se développer dans le cœur ou, plus souvent, se propager au cœur à partir d’un autre organe. Le patient peut avoir le souffle court ou s’évanouir, être fiévreux ou perdre du poids, ou développer une insuffisance cardiaque ou des troubles du rythme cardiaque.

opinion-info.cd/CC



Au moins 339 enfants sont morts sur 5. 840 cas de rougeole notifiés, depuis la 40e semaine épidémiologique, dans la zone de santé de Lubao, province de Lomami.

Le médecin chef de cette zone de santé, Dr John Kitengie a livré ces chiffres, samedi 30 septembre, à Radio Okapi.

Il a attribué la recrudescence de cette maladie notamment à la suppression de service minimum dans les hôpitaux et centres de santé à la suite de la grève sèche des infirmiers.

Selon Dr John Kitengie, cette situation perturbe la prise en charge médicale des enfants malades de rougeole de cette zone de santé :

« A ce jour, je peux vous rassurer que, les vaccins sont disponibles au niveau de la zone de santé et même au niveau de la province. Il était prévu qu’on puisse faire la riposte, malheureusement nous avons cette grève des professionnels de santé ainsi que des personnels administratifs qui vient pratiquement paralyser la situation de cette riposte qui devrait se réaliser aussi dans notre zone de santé ».

Il estime qu’il était important que les blouses blanches organisent ne-fut-ce un service minimum pour essayer de gérer la situation en rapport avec les cas de rougeole qui sévit dans la zone de santé de Lubao.

Dr John Kitengie conseille les professionnels de la santé de ce coin à revenir dans le bon sentiment en vue de sauver des vies humaines :

« Ce sont les enfants qui meurent, ce sont leurs enfants qui meurent s’ils n’arrivent pas à comprendre qu’au regard de la situation qui est dans la zone. Il a fallu mettre de l’eau dans le vin et organiser un service minimum comme dans d’autres zones de santé. Je crois qu’en tout cas, la situation risque d’être alarmante ».

Cette grève avait été lancée le 28 aout dernier pour réclamer du gouvernement la réalisation de ses différentes promesses dont la majoration de primes et la mécanisation de nouvelles unités.

radiookapi.net/CC



L'allaitement maternel est reconnu comme la meilleure source de nutrition infantile, favorisant la santé des enfants. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'UNICEF recommandent aux mères d'allaiter exclusivement leurs nourrissons de 0 à 6 mois. Cependant, dans la province de la Tshopo, seuls 49,4 % des mères pratiquent l'allaitement maternel exclusif, tandis que 37,3 % poursuivent l'allaitement maternel au-delà de cette période, selon les résultats d'enquêtes menées entre 2017 et 2018.

Ces données ont été partagées par Bernadette Furaha, ministre provinciale de la santé, lors du lancement de la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel le mardi 19 septembre 2023 au restaurant Jucro à la commune de Makiso. La Tshopo fait face à un problème sérieux de malnutrition infantile, avec un taux de 43,9 % d'enfants malnutris, ce qui a des conséquences négatives sur leur croissance et leur santé.

Plusieurs facteurs influencent la pratique de l'allaitement exclusif, notamment l'occupation principale de la mère et les problèmes liés au travail. Dans ce contexte, la ministre provinciale de la santé a appelé le gouvernement congolais à mettre en place des politiques publiques pour garantir le droit des mères qui travaillent d'allaiter leurs bébés de manière optimale. Elle a suggéré des stratégies telles que le soutien à l'allaitement précoce après la naissance, la mise en place de politiques de congé de maternité, des horaires de travail flexibles, et l'accès à des espaces d'allaitement aménagés sur les lieux de travail.

La Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel, sous le thème "Agir en faveur des mères qui travaillent", est l'occasion de sensibiliser les mères et la société en général à l'importance de l'allaitement exclusif. Bienvenu Panda, chef de bureau de l'UNICEF, a appelé les mères à respecter cette pratique pour garantir la santé et l'avenir de leurs enfants.

Diverses activités sont prévues à Kisangani pour cette semaine de sensibilisation, dont des conférences scientifiques, une matinée de réflexion et une campagne de sensibilisation du 19 au 25 septembre 2023.

Gabriel Makabu - Kisangani

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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