Le monde célèbre du 18 au 25 mars, la semaine de la schizophrénie. Cette maladie du cerveau affecte la pensée, les sentiments et les émotions, selon Josué Ozowa Latem, psychothérapeute.

"Un schizophrène peut percevoir des difficultés à établir un contact avec son entourage ou son environnement, avoir la sensation d'entendre des voix qui n'existent pas dans la réalité, avoir beaucoup de difficultés à différencier ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, avoir l'impression que des personnes de son entourage lui veulent du mal, se replier sur lui-même et se comporter de façon étrange, ressentir une insécurité en permanence", précise le médecin.

D'après le psychologue, de nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement normal pendant une longue période et être perturbées uniquement pendant des périodes de crise. Ces troubles surviennent surtout chez les jeunes à la fin de l'adolescence ou au début de la vie adulte, généralement entre 15 et 30 ans et évoluent sur la vie entière, souligne Dr. Latem.

Néanmoins, les personnes atteintes de cette maladie peuvent guérir si le traitement a été respecté, précise le psychologue.

"Ces personnes demandent un accompagnement de leur entourage pour les aider à se rétablir et ne pas rechuter. On doit veiller à ce qu'ils ne prennent pas des subsistances toxiques, leur éviter des stress et les mettre dans des endroits où ils peuvent vivre heureux et joyeux afin de leur permettre un rétablissement total."

Les causes de cette maladie, renchérit Josué Ozowa Latem, sont multifactorielles, parmi lesquelles on note les facteurs organiques, biologiques, psycho-sociaux, dont la consommation des subsistances psychoactives.

Pour la prévenir, le médecin recommande une hygiène de vie mentale, la non prise des subsistances toxiques, éviter toute situation de stress ou toute situation qui peut affecter la santé mentale, mieux résoudre calmement tout problème de la vie.

Nancy Clémence Tshimueneka



Au cours de la 129e réunion du Conseil des ministres, le Chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde est revenu sur le suivi de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle. Pour ce faire, il a annoncé l’accélération du processus d’extension de ce programme dans les 26 provinces de la RDC.

Dans sa communication, le Premier ministre a fait part au conseil, qu’en sa qualité de Vice-président du comité de pilotage du conseil national de la Couverture Santé Universelle, il a présidé une réunion avec les parties prenantes.

Faisant le point sur l’implémentation de cette réforme dans le système sanitaire de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde, s’est félicité des résultats satisfaisants, en ce qui concerne la phase opérationnelle, qui a débuté avec la gratuité de la maternité.

« Au cours de cette réunion, il a été dégagé le principe de la progressivité dans l’extension du programme au profit des provinces, avec une priorité pour les membres des forces armées, de la police nationale et des services de sécurité», a expliqué le Premier Ministre, d’après le compte-rendu lu par le porte-parole du gouvernement.

« En ce qui concerne la demande d’extension voulue expressément par le Président de la République au cours de son intervention à la 127e réunion du conseil des ministres, la gratuité de la maternité devrait passer de cinq à douze provinces d’ici le mois d’avril prochain, et que, le reste des provinces seront concernées d’ici là fin de l’année», a poursuivi la même source.

Par ailleurs, il a été rapporté que, le gouvernement travaille à la mise en place de l’obligation individuelle de l’assurance maladie et des mécanismes innovants de financement de la couverture santé universelle.

Le programme Couverture Santé Universelle mis en œuvre à l’initiative du Président Félix Tshisekedi, entend faciliter à chaque congolais de recourir aux services médicaux dont elle a besoin, où et quand elle en a besoin, sans exposer à des difficultés financières. Le premier volet concerne la gratuité des accouchements et la prise en charge des nouveau-nés.

Junior Ngandu



L'humanité toute entière célèbre le 24 mars de chaque année, la journée mondiale de lutte contre la Tuberculose. "Oui, nous pouvons mettre un terme à la tuberculose", tel est le thème retenu au niveau mondial. Et niveau national, il a été retenu comme thème: "Oui, ensemble, nous pouvons mettre fin à la tuberculose en République démocratique du Congo".

À cette occasion, a-t-on appris de sources officielles, plusieurs activités sont retenues en marge de cette journée au niveau central.lI sera lancée, lundi 18 mars 2024, le dépistage gratuit de la Tuberculose, à l'aide de la radio thorax.

Ce dépistage qui va s'étendre jusqu'au 24 mars courant, va se tenir au terrain sportif de la RTNC -Radio Télévision Nationale Congolaise-, dans la commune de Lingwala, à Kinshasa.

Il sera suivi d'une matinée scientifique prévue le vendredi 22 mars, à Fleuve Congo hôtel.Pour relier l'utile à l'agréable, une marche de santé sera organisée le 24 mars, journée dédiée à la lutte contre la Tuberculose.

Au terme de cette activité, sera prononcé un mot de l'autorité du Ministère de la Santé, Hygiène et Prévention.

Serge Mavungu



À l'occasion de la Journée mondiale de l'audition le 5 mars, centrée sur les problèmes engendrés par les idées fausses et la stigmatisation dans la société, notamment le manque de sensibilisation et d'informations précises auprès du grand public et des professionnels de santé, l'OMS a tenu à rectifier certaines idées reçues erronées concernant les soins des oreilles et de l'audition.

Selon l'OMS, voici les pratiques à éviter pour maintenir une bonne audition :

  • Nettoyer le cérumen ;

Réalité : Les oreilles se nettoient naturellement.

  • Traiter la douleur auriculaire avec un remède maison ;

Réalité : Consultez un professionnel de santé.

  • Utiliser des cotons-tiges pour les oreilles ;

Réalité : Ils sont déconseillés pour le nettoyage des oreilles.

  • Considérer l'écoulement auriculaire comme un léger désagrément ;

Réalité : C'est une urgence médicale.

L'OMS souligne que, à l'échelle mondiale, plus de 80 % des besoins en soins auriculaires et auditifs ne sont toujours pas satisfaits. Les idées fausses profondément ancrées et les attitudes stigmatisantes sont des obstacles majeurs à la prévention et au traitement de la perte auditive. Il est crucial de changer ces perceptions pour améliorer l'accès aux soins auriculaires et auditifs et réduire l'impact de la déficience auditive non traitée.

Thérèse Ntumba



Près de la moitié de la population congolaise (40%) est concernée par différents niveaux d’insécurité alimentaire chronique, selon les résultats du deuxième cycle du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC). Selon ces données récoltées après une étude sur plus de 100 millions de congolais sur l’étendue du territoire national, une persistance de haut niveau de l’insécurité alimentaire aiguë est signalée.

Ces chiffres ne cessent de progresser au fil du temps en RDC. 13 provinces sur les 26 que compte la RDC et 77 territoires sur les 145 ont été pris pour unité statistique. Les facteurs qui favorisent cette situation alarmante sont toujours présents. Il s’agit entre autres de conflits et violences armées, de catastrophes naturelles, de maladies, de la faible production agricole et de la dépréciation monétaire. Les provinces les plus touchées sont notamment le Kasaï, Nord-Kivu, Ituri, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Equateur, Tshuapa, Tshopo, Kwilu, Kwango, Maï-Ndombe.

Ainsi, ces chiffres de l’IPC, dévoilés ce 5 mars 2024, indiquent que près de 15,8 millions de personnes se trouvent en insécurité alimentaire chronique sévère, 25,1 millions sont en insécurité alimentaire chronique modérée. La ville de Kinshasa est dans l’insécurité alimentaire légère avec environ 11,7 millions de ses habitants qui sont en insécurité alimentaire minimale.

Rien que pour les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri, le rapport de l’année dernière montrait que 6,7 millions de personnes touchées par l'insécurité alimentaire, ce qui déjà, représentait une augmentation de 10% par rapport à l'année 2022.

En 2023, le Service de la Protection Civile et des Opérations d'Aide Humanitaire de l'Union européenne (ECHO) a fourni une contribution inestimable de 14,5 millions de dollars américains pour faire face à l'escalade de la crise humanitaire en RDC. Ce financement a permis au PAM de fournir une assistance vitale aux populations vulnérables de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à travers une aide en espèces, répondant ainsi aux besoins immédiats de la crise en cours.

Le PAM a toujours affirmé sa volonté d’intensifier ses programmes d'assistance pour améliorer les moyens de subsistance. Cependant, il clarifie qu’avec la poursuite des conflits, les besoins humanitaires sont de plus en plus importants, et il a urgemment besoin de 397 millions de dollars pour fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle essentielle dans l'est de la RDC et un total de 543 millions de dollars pour poursuivre les opérations dans l'ensemble du pays. Le mois dernier, le PAM a annoncé restreindre son assistance alimentaire afin de satisfaire aux cas prioritaires dans le pays.

La RDC a besoin d’investissements plus importants en agriculture et en développement rural pour inverser cette tendance catastrophique contre la faim. L’agriculture est déclarée priorité des priorités depuis plus de 40 ans mais le budget alloué à celle-ci reste toujours inférieur à 5%. Il y a possibilité de mieux faire car la RDC compte plus de 80 millions d’hectares, des terres arables et ses étendues d’eaux et de forêts. Il y a à noter aussi que 40% des enfants congolais sont en retard de croissance à la suite de la sous-alimentation.

La RDC reste l'une de plus grandes crises alimentaires au monde, et la faim plane sur le pays au point qu’il suffit d'un choc pour plonger des millions de personnes supplémentaires dans une insécurité alimentaire extrême.

En utilisant la classification et l’approche analytique de l’IPC, les gouvernements, les agences des Nations Unies, les ONG et d’autres parties prenantes travaillent ensemble pour déterminer la gravité et l’ampleur des situations d’insécurité alimentaire aiguë et chronique et de malnutrition en RDC, selon des normes internationalement reconnues. Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) est une initiative multipartite innovante visant à améliorer l’analyse et la prise de décision en matière de sécurité alimentaire et de nutrition.

Kuzamba Mbuangu



Une centaine de malades du paludisme sont répertoriés depuis le début de cette année dans 17 aires de santé que compose la zone de santé du territoire de Mahagi, situé à 180 kilomètres au nord de Bunia, (Ituri).

Selon le médecin chef de zone de cette entité, Docteur Daniel Upar qui a tiré la sonnette d'alarme, lundi 4 mars sur Radio Okapi, ce nombre de cas de paludisme est en nette augmentation depuis le début de cette année. La maladie touche 50 % des femmes et des enfants.

La plupart des cas sont enregistrés dans les milieux où il y a une grande concentration des personnes déplacées, précise-t-il.

Dr Daniel Upar a rassuré qu'un système de surveillance a été mis en place par les autorités sanitaires pour la lutte préventive contre cette maladie.

« On arrive à faire la distribution des moustiquaires et des sensibilisations dans des lieux publics où on utilise les relais communautaires, en fin d’éduquer les habitants. Comment est-ce qu’ils peuvent faire des assainissements au niveau des ménages pour éviter des tas d’eau et pour qu’il n’y ait pas des moustiques au niveau des ménages », a-t-il fait savoir.

Le médecin chef de zone de cette entité révèle, en outre, que le manque des personnels sanitaires qualifiés dans plusieurs aires de santé, reste un grand défi pour la prise en charge des malades.

Docteur Daniel Upar appelle les autorités sanitaires et d’autres partenaires à continuer à appuyer la zone de santé de Mahagi qui compte un grand nombre des personnes déplacées en raison de multiples attaques des groupes armés.

radiookapi.net/CC



Le ministère de la Santé, Hygiène et Prévention a démarré depuis vendredi 29 février jusqu’au 3 mars 2024 une campagne de dénombrement de la population kinoise, en prélude des activités de vaccination contre la poliomyélite.

Cette campagne de dénombrement sera menée par des relais communautaires selon la stratégie porte à porte, a indiqué la coordinatrice du comité des opérations d’urgence polio au Programme élargi de vaccination (PEV), Docteur Elisabeth Mukamba.

« Les relais communautaires vont passer de maison en maison, de ménage en ménage, dans tous les lieux où se trouvent les communautés pour enregistrer toutes les personnes qui y vivent. Et nous demandons à toute la population de pouvoir réserver un accueil chaleureux et de collaborer avec ces agents de santé qui vont passer pour leur permettre d’accomplir leur tâche et contribuer ainsi au bien-être de la communauté », a-t-elle dit.

Dr Elisabeth Mukamba, précise que « selon que les agents de santé vont effectuer leur tâche sur le terrain, c’est fort possible qu’ils puissent prolonger leur activité d’un ou deux jours ».

 radiookapi.net/CC



L'agence Nationale d'Ingénieurie Clinique et du Numérique de la Santé (ANICNS) se lance dans un partenariat tripartite entre le Ministère de la Santé, United Bank for Africa (UBA)   ainsi que le réseau de paiement digitale et mobile VISA pour l'émission et la délivrance de la Carte Nationale d'Assurance Maladie (CNAM). Ce protocole d'accord dont la signature officielle de contrat a eu lieu ce jeudi 29 février 2024 à Kinshasa, couvrira trois domaines : soutenir l'inclusion financière à travers la numérisation de la santé, digitaliser le système numérique de paiement de santé publique ainsi que développer les compétences numériques et financières.

“ Cette carte sert à l'identification médicale c'est-à-dire on peut retrouver votre dossier médical où que vous soyez sur l'étendue du pays et vous soigner correctement sans nécessairement faire des erreurs parce qu'on ne va pas recommencer à zéro. C'est une carte de portage de l'information médicale que tout citoyen congolais devrait avoir. Deuxièmement, c'est une carte de banque qui permet que vous puissiez cotiser à votre système d'assurance maladie qui est désormais obligatoire, cette carte permettra effectivement qu'on puisse connecter les cotisations de tous les citoyens qui veulent passer par ce système ”, a déclaré Roger Kamba Ministre de la Santé Publique.

Le Directeur Général de l'ANICNS, Jean Thierry Kalombo est revenu sur la motivation de mettre en place cette carte VISA d'assurance maladie.

“ La majeure partie des congolais se retrouvent dans l'économie informelle. Et pour les emmener vers l'économie formelle il faut utiliser les nouvelles technologies. La deuxième motivation c'est que dans ce pays, à chaque fois que vous allez dans deux établissements de soins de santé, vous avez deux dossiers médicaux différents, donc on veut changer cela et nous voulons que le dossier du patient soit porté par lui-même à travers cette carte parce que c'est une carte d'identification biométrique ”, a-t-il soutenu.

Étant le liquidateur de cette carte d'assurance maladie, la Directrice Pays de Visa, Sophie Kafutshi, s'est réjouie de ce partenariat.

“ Nous nous réjouissons que cette carte soit une carte Visa et que nous puissions signer ce jour un partenariat stratégique gagnant-gagnant avec le ministère de la Santé, l'Agence nationale d'ingénierie clinique et du Numérique de la Santé et la banque panafricaine Uba. Cela démontre notre engagement de travailler au côté du gouvernement congolais afin de démocratiser le service financier mais aussi l'inclusion financière dans le domaine de la santé ”, a-t-elle souligné.

Pour sa part, le Directeur Général de UBA RDC Joël Ilela a promis de mettre en œuvre dans le cadre de ce projet l'expertise bancaire de l'UBA pour contribuer significativement à l’inclusion financière de plusieurs couches de la population congolaise. Par ailleurs, ce projet compte s'étendre dans d'autres banques exerçant en République Démocratique du Congo.

L’Agence Nationale d'ingénierie clinique et du Numérique de santé (ANICNS) est un établissement public à caractère scientifique et technique dont la mission est d’appuyer la transformation digitale du système de santé, d’assurer la gouvernance numérique de la couverture santé universelle ainsi que l’ingénierie clinique en République Démocratique du Congo. 

Grâce Guka

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Ali Kalonga

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