L'ONG « Hope Walks » a gratuitement soigné environ 834 cas des pieds bots, au Maniema, en Ituri, au Nord et Sud-Kivu, en 2021.

Le coordonnateur du Counseling au sein de cette ONG, Vincent Sikulimwenye a livré ces chiffres, à l’occasion de la journée mondiale du pied bot, célébrée le 3 juin de chaque année.

Il a indiqué que la prise en charges des patients se sont dans les cliniques appuyées par Hope Walks.

Vincent Sikulimwenye rapporte que des dizaines de parents viennent, chaque jeudi, de Goma et ses environs pour le suivi de leurs enfants nés avec pied bot dans ces hopitaux.

Venue d’Idjwi (Sud-Kivu) avec son nourrisson de 2 mois, madame Guilaine dit être déjà soulagée par le début de traitement des pieds de bot de son enfant.

Le coordonnateur du Counseling à l’ONG Hope walks regrette que certains enfants restent avec cette malformation durant toute leur vie.

Le pied bot est une malformation congénitale qui fait que la personne marche sur le dos du pied au lieu de la plante du pied.

L’ONG Hope Walks a implanté ses cliniques dans les provinces du Maniema, de l’Ituri, du Nord et du Sud -Kivu.

radiookapi.net/CC



La campagne de vaccination contre la poliomyélite dans la province du Sud-kivu a été lancée en ville de Bukavu, le jeudi 26 mai 2022.

Pour ce faire, plus de 1.600.000 enfants âgés de 0 à 5 ans sont attendus sur toute l'étendue de la province.

Dans son adresse à la presse, Masine Kinenwa, ministre provincial de la santé, a fait savoir que plus de 300 enfants sont paralysés chaque année suite à cette maladie.

Il indique que le territoire de Shabunda a déjà enregistré 4 cas de poliomyélite depuis le début du mois de mai 2022.

Le ministre provincial de la santé appelle ainsi tous les parents à préparer les enfants pour la première phase qui va durer 3 jours.

« Les vaccinateurs vont passer de porte-à-porte partout à travers la province. L'objectif est de briser la chaîne de contamination de cette maladie. Nous appelons tous les leaders de communautés à sensibiliser aussi les parents pour cette cause. Vacciner les enfants c'est les aimer et les protéger », a-t-il déclaré.

Le ministre provincial de la santé renseigne que toutes les 34 zones de santé que compte le Sud-Kivu sont concernées.

Il sied de signaler que depuis le début de cette année, plusieurs zones de santé du Sud-Kivu ont fait face à une résurgence des épidémies notamment la rougeole et le choléra.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



La Banque africaine de développement (BAD) a débloqué une aide globale de 1,5 milliard de dollars pour prévenir une crise alimentaire sur le continent africain du fait de la guerre en Ukraine, a annoncé lundi son président à la presse.

"Ce plan de 1,5 milliard de dollars sera utilisé pour aider les pays africains à produire de la nourriture et à le faire rapidement", a déclaré le président de la BAD Akinwumi Adesina, avant l'ouverture des Assemblées générales de l'institution financière qui débutent lundi à Accra. 

Ce plan d'aide, approuvé vendredi par le conseil d'administration de la banque, vise à "augmenter la production de blé, de maïs, de riz et de soja" sur le continent "afin de compenser la perte d'approvisionnement due à la guerre en Ukraine", précise un communiqué de la BAD.  

De nombreux pays africains sont fortement dépendants des importations de blé d'Ukraine et de Russie. Selon la BAD, le prix du blé a grimpé de plus de 45% en Afrique depuis le début de la guerre en Ukraine. Les prix des engrais ont eux augmenté de 300%, et le continent est déjà confronté à une pénurie d’engrais de 2 millions de tonnes.

Selon la Banque, ce plan doit bénéficier "à 20 millions d’agriculteurs africains, qui recevront des semences certifiées et des technologies pour produire rapidement 38 millions de tonnes de denrées alimentaires". 

Le plan servira également à proposer des prêts "pour la fourniture à grande échelle d'engrais aux grossistes et agrégateurs", et à soutenir les réformes politiques agraires dans les pays du continent.

La guerre en Ukraine affecte durement les économies africaines, déjà très fragilisées par les conséquences de la pandémie de coronavirus, et la communauté internationale s'inquiète de risques de famine dans certains pays africains, touchés par une forte sécheresse ou par des conflits.

La situation est particulièrement préoccupante au Sahel, où jusqu'à 18 millions de personnes seront confrontées à une grave insécurité alimentaire au cours des trois prochains mois.

Mais aussi du sud de l'Ethiopie au nord du Kenya en passant par la Somalie, où la Corne de l'Afrique fait face à une sécheresse qui alarme les organisations humanitaires, avec près de 20 millions de personnes menacées par la faim.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



Jeff Andaka, député provincial élu de la circonscription électorale du territoire de Gemena alerte sur le détournement de plus de 80.000 dollars américains de la mutuelle de santé dans la zone de santé de Bwamanda, en province du Sud-Ubangi.

Il l'a fait savoir dans une interview accordée à la presse le mercredi 18 mai dernier après avoir saisi le bureau de l'Assemblée provinciale du Sud-Ubangi.

« L'hôpital général de référence de Bwamanda a fait plusieurs décennies et fonctionne grâce à la mutuelle de santé. Beaucoup de nos frères paient leurs factures des soins avec la mutuelle de santé. Mais, les informations en notre possession démontrent que l'argent de la mutuelle de santé de 2020 à 2021 évalué à plus de 80.000 dollars américains serait détourné. Aujourd'hui, si vous arrivez à l'hôpital général de référence de Bwamanda, vous allez voir que les malades ne bénéficient pas des soins appropriés et les frais de facture des soins sont revus à la hausse. Voilà pourquoi en tant que député, nous avons livré l'information à l'Assemblée provinciale pour diligenter une équipe pour enquêter sur la situation », a déclaré cet élu du peuple.

Contacté, le médecin chef de zone de santé de Bwamanda n'a pas voulu réagir pour infirmer ou confirmer les allégations au sujet du détournement de plus de 80.000 dollars de la mutuelle de santé dudit l'hôpital.

Il sied de préciser que la zone de santé de Bwamanda est située à 75 kilomètres de la ville de Gemena, chef-lieu du Sud-Ubangi.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



La République démocratique du Congo est dotée, depuis jeudi 19 mai, de huit usines de fabrication d’oxygène.

Ces industries ont été financées par la Banque mondiale (BM) à hauteur de 3,2 millions USD. 

Remises le même jeudi au gouvernement congolais, ces usines sont logées dans des conteneurs de 40 pieds.

« Elles ont la capacité de production, selon la Banque Mondiale, d’une cinquantaine de bouteilles de 50 litres d’oxygènes par jour », a expliqué le représentant de la BM en RDC, Jean Christophe Carret.

Il a indiqué que Kinshasa bénéficiera d’une usine et les autres seront envoyées dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Kongo-Central et du Haut-Katanga. 

Selon le ministre de la Santé, Jean-Jacques Mbungani, ces usines vont aider le gouvernement dans à renforcer la lutte contre la COVID-19 et d’autres pathologies. 

« Ces usines viennent en renforcement du système de santé de notre pays. Ici à Kinshasa, l’usine va aider nos populations confrontées à la pandémie de COVID-19. Cette maladie nous a fait montre du besoin nécessaire de l’oxygène quand les personnes sont en détresse », a déclaré Jean-Jacques Mbungani. 

Il a ajouté que ce financement de la BM rentre dans le cadre du Programme de développement du système de santé de la RDC. 

radiookapi.net/cc



Le Représentant de la FAO en RDC, Aristide Ongone Obame a déclaré, le mercredi 18 mai au cours de la conférence de presse, que la RDC demeure un état fragile sur le plan alimentaire malgré ses ressources et son potentiel agricole cultivable, estimé à plus de 75 millions d’hectares dont moins de 10 millions d’hectares seraient exploités, rapporte l’ACP.

Il a, par la même occasion, souligné que le rapport du 20ème cycle de l’IPC en RDC révèle plus de 27 millions de personnes en phase de crise alimentaire et de moyens d’existence aiguë, soit 26% de la population analysée ayant besoin d’une urgente.

De ce fait, le diplomate onusien a énuméré des facteurs qui seraient à la base de cette situation d’insécurité alimentaire au pays.

Il s’agit, d’après lui, de faibles performances des productions agricoles, dues à la mauvaise répartition des pluies, aux maladies et ravageurs des cultures ou à un accès limite aux semences qui sont, dans la majorité des territoires analysés, les principaux facteurs limitant la sécurité alimentaire des ménages ; des épizooties qui privent les ménages d’une source de revenus alternative et du délabrement des infrastructures et voies de communication.

Il a noté notamment des conflits armés et communautaires qui empêchent les ménages d’accéder à leurs champs et entraînent le pillage des récoltes ; l’activisme de ces groupes et les conflits provoquent des mouvements de populations obligeant les ménages à laisser derrière eux leurs moyens d’existence.

Il y a aussi la pandémie à COVID-19 et ses restrictions (état d’urgence sanitaire), les activités des ménages n’ont pas pleinement repris, en particulier dans les zones dépendantes des activités transfrontalières (Équateur, Nord-Kivu, Ituri, Lualaba, Kasaï): les moyens d’existence et le pouvoir d’achat des ménages se trouvent limités en particulier dans les zones rurales dans un contexte de prix élevés des denrées de base limitant la capacité des ménages à accéder à l’alimentation.

À cela, indique-t-il, s’ajoute, une faible consommation des aliments diversifiés. Dans la foulée, selon la même source, l’impact de la crise russo-ukrainienne.

Christian Okende & ACP/CC

 


Le coordonnateur du Secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre le Covid-19, le Dr. Jean-Jacques Muyembe, révèle que la situation épidémiologique du Covid-19 dans la province de Lualaba est actuellement « préoccupante » puisqu’elle enregistre une moyenne de 35 nouveaux cas par jour. C’était au cours d’un point de presse tenu ce mercredi 11 mai 2022 à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa.

« De la semaine 18 à la semaine 28, le nombre des nouveaux cas est passé de 26 à 108. Donc, c’est beaucoup. Même le taux de positivité donc les analyses, les testes qu’ils font là-bas, 48% sont positifs à la Covid-19. Et trois zones de santé sont affectées. C’est la zone de santé de Dilala, Kanzenze et de Manika. », a-t-il dit.

Il ajoute que cette nouvelle flambée de cas positifs au Covid-19 au Lualaba peut perturber les activités dans cette province minière. Le Secrétariat technique du comité multisectoriel contre le Covid-19, d’après le Dr. Muyembe, a dépêché une mission d’experts au niveau central pour appuyer la réponse Covid-19 au Lualaba.

D’une façon globale, selon le Dr. Muyembe, la situation épidémiologique du Covid-19 en République démocratique du Congo est caractérisée par une accalmie.

Pour le coordonnateur national de la vaccination contre le Covid-19 en RDC, le Dr. Alain Ngashi, qui a co-animé ce point de presse avec le Dr. Jean-Jacques Muyembe et le Dr. Justus Nsio, la vaccination est un pilier « important » de la riposte contre le Covid-19 en République démocratique du Congo.

À en croire le Dr. Alain Ngashi, la RDC a atteint lundi 9 mai dernier, 1 278 000 personnes vaccinées dont 780 000 personnes complètement vaccinées. Ce qui représente un total de 1,5% de la population cible.

Il renseigne qu’ils travaillent de sorte à intensifier la vaccination contre le Covid-19 dans toutes les provinces de la RDC. Il révèle, par ailleurs, qu’environ 11 provinces lanceront la campagne de vaccination anti-Covid au courant de cette semaine.

Le coordonnateur national de la vaccination contre le Covid-19 en RDC, le Dr. Alain Ngashi, a fait savoir que les 15 autres provinces sont déjà à Kinshasa pour finaliser leur micro plan de façon à ce que la campagne contre le Covid-19 soit lancée, d’ici la fin de mois de mai, sur toute l’étendue du territoire national congolais.

Christian Malele



Le Dr Jean-Jacques Muyembe a assuré, mercredi 4 mai, que l’épidémie d’Ebola n’effraie plus, en RDC.

Cet épidémiologue l’a dit au cours du point de presse organisé, à Kinshasa, par l’ambassadeur des Etats-Unis sur la campagne contre la Covid-19.

« Ebola n’est plus cette maladie qui nous effraie. Nous avons le vaccin, nous avons également deux molécules pour traiter les malades. Ceux qui présentent les symptômes, on peut les traiter et les guérir. Une des molécules appelée Ebanga que nous avons développée avec nos collègues des Etats-Unis », a assuré le Dr Muyembe.

Il a aussi révélé que grâce au vaccin et aux deux molécules trouvées, cette maladie peut être traitée et guérir:

« Nous pensons que cette épidémie sera vite contrôlée si l’on détermine l’origine de cette maladie. On parle de premier cas qui était venu de Boende. Nous ne savons pas s’il a été infecté à Boende ou à Mbandaka. Ça c’est la question fondamentale. Les épidémiologistes sont en train de travailler ».

Le Dr Muyembe renseigne en outre qu’à l’heure actuelle, le défi majeur est la vaccination au tour des cas détectés.

Des assurances de cet épidémiologue arrivent pendant que le pays a enregistré un troisième cas confirmé d’Ebola à Mbandaka (Equateur). 

Ce troisième malade est admis depuis hier jeudi au centre de traitement d’Ebola (CTE).

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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