Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est attendu ce jeudi 7 avril à Nairobi au Kenya.

Pendant son séjour, il est prévu un tête-à-tête entre les deux présidents, la signature du traité d'adhésion de la RDC dans la Communauté économique de l'Afrique de l'Est, qui sera fait devant le président en exercice de cette organisation, Uhuru Kenyatta, chef de l'État kenyan.

Vendredi 8 Avril, la délégation congolaise par le biais du ministre des Affaires etrangères, du Ministre de l'Agriculture et celui de la Pêche et Élevage vont signer un accord de coopération dans le secteur agricole entre Nairobi et Kinshasa.

Un sommet quadripartite RDC - Kenya- Ouganda-Rwanda se tiendra le samedi 9 avril à huis clos et sera sanctionné par un communiqué conjoint.

radiookapi.net/CC



Des réflexions sont en cours au niveau du gouvernement en vue de juguler la crise qui frappe le secteur des hydrocarbures, notamment à cause du conflit Russo-Ukrainien. En début de cette semaine, Kinshasa a connu la rareté de carburant. Mercredi, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a annoncé que des propositions seront soumises à l'approbation du Conseil des ministres ce vendredi, pour revoir à la hausse le prix du carburant à la pompe.

“Il est important de souligner que ce choc c'est un choc international, ce n'est pas une crise interne à la République Démocratique du Congo, nous avons bien géré les choses mais la situation en ce moment s'impose à nous avec une situation de crise et nous devons gérer la crise. Il faut d'abord que les congolais le comprennent bien et le souci du gouvernement c'est de faire en sorte que le choc soit le moins atténué possible pour les congolais et particulièrement les congolais les plus faibles. Nous avons trouvé une piste de solution qui va être confirmée vendredi puisqu'il y aura des décisions à prendre avec mon collègue des hydrocarbures et avec la profession pétrolière”, a indiqué Nicolas Kazadi au cours d’un point de presse. 

Le carburant à la pompe se vend à 2095 FC le litre. Le vrai prix du litre à la pompe pour l’essence devrait être à 3500 FC au lieu de 2095 FC si l’on veut atténuer la crise. 

“Nous réfléchissons pour voir comment maintenir un niveau supportable dans les stations même s'il y a eu une augmentation qu'elle soit supportable, ça veut dire qu'on va continuer de subventionner mais de manière supportable”, a souligné le ministre des Finances.

Le gouvernement entend arrêter de subventionner par exemple le secteur minier qui est un gros consommateur des produits pétroliers. “Pour ce secteur lié aux grandes entreprises qui consomment beaucoup de carburant, nous n'avons plus de raisons de continuer de subventionner, voilà la piste que nous avons trouvée. Le ministère de l'économie nationale est en train de faire des simulations pour voir quel est le bon niveau qu'on peut supporter, qu'est-ce qu'on peut payer et quel sera l'impact sur les autres variables de l'économie”. 

Le gouvernement rassure que “l'effort sera fait pour que le prix ne s'éloigne pas trop de 2095 FC”.  

Généralement, les prix à la pompe sont négociés par les pétroliers et le gouvernement en tenant compte de divers paramètres. L’Etat, conscient du pouvoir d’achat et de la tension sociale, se montre toujours favorable à une gestion très prudente de la question. Ainsi, il s’engage à payer aux pétroliers ce qui est considéré comme manque à gagner dans la fixation du « prix social ». 

Clément Muamba

 


Ça aura été finalement la joie d’une courte durée pour les congolais. La suppression ou plutôt la conversion de la taxe RAM sous sa nouvelle formule cible une fois de plus la population congolaise.

Alors que les plaies causées par le RAM sont encore béantes, le gouvernement a, à travers le décret n° 22/11 du 9 mars 2022, informé la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) de l’instauration de nouvelles taxes qui frappent les services des télécommunications et de l’internet. Ce décret publié au Journal Officiel dans un numéro spécial du 24 mars 2022, fixe les modalités de calcul et les taux des revenus des prestations de l’Autorité de Régulation du secteur des Télécommunications (ARPTC).

Selon la FEC, ces frais portent notamment sur les prestations liées à la veille sur la qualité des services rendus aux usagers du service public, le contrôle de la protection des données à caractère personnel et du trafic entrant et sortant ainsi que le contrôle technique des équipements du secteur des télécommunications.

La fédération des entreprises du Congo souligne aussi que « lesdits frais seront axés sur la consommation de certains services de télécommunications, à savoir les appels, les SMS et l’Internet (Méga) des consommateurs en RD Congo ».

Si pour le gouvernement cette nouvelle taxe ne concerne que les opérateurs de télécommunications, la FEC a cependant mis en garde à propos de l’incidence négative de celle-ci sur les prix des services offerts (des appels, SMS et internet) par les opérateurs et cela en vertu de la règle tarifaire de vérité des prix consacrée par la législation.

Cette répercussion sur les prix ajoute la FEC, « touchera de plein fouet le pouvoir d’achat des consommateurs ».

La FEC estime que cette mesure qui alourdit la pression fiscale dans le secteur des télécommunications, va à l’encontre de la vision du président Tshisekedi sur la croissance du numérique et l’inclusion digitale et limite à la fois, l’attractivité et l’expansion d’un secteur crucial au développement économique et social de la RD Congo.

Pire que le RAM

La taxe RAM dans sa nouvelle formule dissimulée, semble être pire que la première version qui consistait à prélever quelques dollars sur les crédits de communication des utilisateurs et laisser néanmoins aux consommateurs de passer outre en achetant directement les forfaits (internet, appel, SMS).

Si auparavant les consommateurs pouvaient acheter directement ses forfaits sans qu’ils soient « Ramés», ils n’ont plus aucune échappatoire. La mise à jour du RAM s’attaque à tout : crédit et forfait, même au moindre texto qui ne coûte même pas le quart d’un dollar. 

Selon nos confrères du Scooprdc.net, avec cette formule améliorée du RAM et en ponctionnant 0.0075 dollar sur chaque minute d’appel, 0.003 dollar sur chaque texto et 0.00005 dollar sur chaque mégabit, l’ARPTC augmente ses « revenus » de 4 millions de dollars par mois (RAM ancienne formule) à 15 millions de dollars le mois avec le nouveau deal.

Instaurée le 24 septembre 2020 par l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPTC) pour financer la lutte contre la vente de téléphones contrefaits et le vol, la taxe sur le Registre des appareils mobiles (RAM) a été définitivement supprimée en République démocratique du Congo depuis le 1er mars 2022. La décision a été prise par décret au Conseil des ministres du vendredi 18 février après un tollé général et des pressions de tout bord.

Carmel NDEO



Dans le but de promouvoir la promotion de la production locale en RDC, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé mardi 05 avril, la cérémonie de lancement des activités de l’atelier de confection des tenues militaires, une initiative du gouvernement mise en œuvre par le ministère de la Défense.

Sama Lukonde a laissé entendre que la matérialisation de ce projet s’inscrit dans la politique de son gouvernement pour permettre au pays de résister aux chocs extérieurs en misant sur l’intensification de la production locale.

« … nous avons visité un atelier de production des tenues militaires et c’est ce que moi je suis venu encourager. Parce que c’est lancé au niveau du ministère de la Défense et parce que nous avons dans notre politique, décidé de mettre en avant la production locale. Donc, nous y avons mis des moyens. Ce n’est qu’un début. Ça doit se poursuivre et par la suite, ce qui est recherché, c’est cette idée donnée par le Président de la République, notre propre capacité de résilience et de production locale », a déclaré le chef du gouvernement.

En outre, le premier ministre a indiqué que les initiatives du genre seront déployées dans d’autres secteurs de la vie nationale.

« Nous faisons face aujourd’hui désormais, à tellement d’effets mondiaux économiques et sociaux qui font que chaque pays devra travailler sur sa propre résilience, sur sa propre détermination en tenant compte de ses potentialités et de sa diversité, ici dans la production militaire, mais ça doit s’étendre dans tous les domaines de la vie. De plus en plus, on devra investir chez nous, dans notre industrie et finalement pour atteindre, au niveau de la République démocratique du Congo, une capacité totale. Et pourquoi pas aller vers l’extérieur ? Mais, c’était vraiment le but de ma visite ici. C’était d’encourager cet événement qui est un signal fort qui est lancé dans ce domaine. Ça faisait plus de 20 ans qu’on n’avait plus eu de production industrielle militaire », a conclu Sama Lukonde cité par la presse de la primature.

De son côté, le ministre sectoriel Gilbert Kabanda s’est réjoui du lancement des activités de cette cellule de production locale des tenues militaires qui a-t-il souligné « constitue un grand pas posé par le gouvernement congolais ».

Carmel NDEO



La RDC a été admise comme membre de l’East African Community. La décision a été officiellement prise ce mardi au cours du 19e sommet extraordinaire des chefs d'État de ce regroupement sous-régional. La réunion, qui s’est déroulée en virtuel, n’avait qu’un seul point: l’examen du rapport du Conseil des ministres sur les négociations entre la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) et Kinshasa sur l'admission de la RDC à cette organisation sous-régionale. Félix Tshisekedi a également participé à ce sommet.

Jusque-là, l’EAC n'était composée que des pays suivants: Burundi, Kenya, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Ouganda. Son siège est à Arusha, en Tanzanie. L’organisation est dirigée par Paul Kagame depuis 2019 et a pour secrétaire général le Kenyan Peter Mathuki.

Avant l’adhésion de la RDC, la région de l'Afrique de l'Est couvrait une superficie de 1,8 million de km2 avec une population de 132 millions.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi propose la création d’une nouvelle institution au sein de l’East African Community (EAC). Cette dernière aura comme mission de se pencher sur l’environnement, les resources naturelles, les mines et l’énergie. Il a également suggéré que le siège de ce nouvel organe soit à Kinshasa.

Il a émis ce voeu au 19e sommet extraordinaire des chefs d'État de cette organisation sous-régionale. C’est au cours de cette réunion que la RDC est officiellement devenue membre à part entière de l’EAC dont l’objectif est la coopération économique régionale centrée sur les personnes et fondée sur l'économie de marché. Elle vise aussi la création d'un environnement approprié, le développement des politiques favorables et des infrastructures de base.

La nouvelle institution, si le principe est admis, s’ajoutera à d’autres institution comme l’Agence de surveillance de la sûreté et de la sécurité de l'aviation civile (CASSOA), l’Autorité de la concurrence de l'Afrique de l'Est (EACA), la Banque de développement de l'Afrique de l'Est (EADB), la Commission de recherche en santé de l'Afrique de l'Est (EAHRC), la Commission kiswahili d'Afrique de l'Est (EAKC), la Commission de la science et de la technologie de l'Afrique de l'Est (EASTECO), le Conseil inter-universitaire pour l'Afrique de l'Est (IUCEA), la Commission du bassin du lac Victoria (LVBC); et l'Organisation des pêches du lac Victoria (LVFO).

actualite.cd/CC



Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a alloué environ 124,4 milliards de francs congolais (CDF), soit 62,2 millions de dollars américains au fonctionnement des ministères à la fin du mois de février de l’année en cours, indique le rapport mensuel sur les états de suivi budgétaire (ESB) de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire, une structure rattachée au ministère du Budget, reçu par l’ACP.

Selon ce rapport, les prévisions budgétaires des dépenses liées au fonctionnement des ministères ont été fixées à hauteur de 243,1 milliards CDF, soit 121,5 millions Usd.

Après examen, précise la source, le taux d’exécution budgétaire des dépenses liées au fonctionnement des ministères au cours de cette période est de l’ordre de 51,1% du montant total attendu au cours des deux premiers mois de l’année 2022.

Selon la même source, le gouvernement devrait mobiliser plus 1.459,1 milliards CDF, soit plus de 700 millions Usd pour assurer le fonctionnement des ministères du pays pour l’ensemble de l’exercice 2022, précise-t-on.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Félix Tshisekedi au 19e sommet extraordinaire des chefs d'État de l’East African Community (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, EAC). La réunion, qui se déroulera en virtuel, examinera le rapport du Conseil des ministres sur les négociations entre la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) et Kinshasa sur l'admission de la RDC à cette organisation sous-régionale.

La rencontre a été précédée de la 48e réunion extraordinaire du Conseil des ministres de l’EAC, qui s'est tenue le vendredi 25 mars 2022. Elle avait pour mission l’examen de l'ordre du jour et le programme provisoire du 19e sommet extraordinaire des chefs d'État de l’EAC.

Ce sommet extraordinaire se tient dans un contexte particulier: Kinshasa accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23. Ce que dément les autorités rwandaises. La question n’est inscrite à l’ordre du jour, mais on sera curieux de suivre l’allocution de Félix Tshisekedi sachant que l’ambassadeur rwandais a officiellement été convoqué au sujet de ces accusations.

Jusque-là, l’EAC n'était composée que des pays suivants: Burundi, Kenya, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Ouganda. Son siège est à Arusha, en Tanzanie. L’organisation est dirigée par Paul Kagame depuis 2019 et a pour secrétaire général le Kenyan Peter Mathuki.

Avant l’adhésion de la RDC, la région de l'Afrique de l'Est couvrait une superficie de 1,8 million de km2 avec une population de 132 millions.

 actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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