United Bank for Africa (UBA/RDC) a une nouvelle Directrice Générale. Il s'agit de Jeanne Anie Ekeme, devenue première femme à la tête de UBA/RDC. Le choix d'une femme à ce poste en ce mois de mars, mois dédié à la lutte pour les droits des femmes, démontre l'importance qu'accorde la haute hiérarchie du groupe United Bank for Africa au leadership féminin en plein 21e siècle.

D'après sa biographie, Jeanne Anie Ekeme est titulaire d’un Executive MBA de l’ESG-UQAM au Canada. De nationalité camerounaise, elle est également titulaire d’une licence en analyse économique de l’Université de Douala. De plus, elle a suivi de bons programmes de formation sur le financement du commerce, la gestion des projets, l’analyse du crédit et des risques.

Banquière chevronnée, Jeanne Annie Ekeme a un peu plus de 20 ans d’expérience bancaire solide dans le crédit et la Banque de détail. Elle a commencé sa carrière bancaire à la BICEC (l’une des plus anciennes et des plus grandes banques du Cameroun) en tant qu’analyste crédit, après quoi elle a été promue comme gestionnaire de compte au bout de 5 ans de service. 2 ans après, elle était nommée responsable du département des PME (Petites et Moyennes Entreprises).

Ayant rejoint UBA d’abord au Cameroun en 2008, Jeanne Anie Ekeme a successivement été Directrice d’agence, Directrice Régionale, Directrice de la Banque de détail. Et plus récemment, Directrice Générale de UBA/RDC. Fort de son expérience professionnelle enrichie, Jeanne Anie Ekeme, disciple de l’amélioration continue, élargit constamment ses connaissances en matière de banque d’investissement.

À travers ce choix, la haute hiérarchie du groupe United Bank for Africa vient de démontrer à la face du monde que l'on peut également compter sur le leadership féminin. Le secteur bancaire en RDC est encore un peu une chasse gardée des hommes, actuellement dans le milieu bancaire au pays, l'on compte 3 femmes leaders : Madame le Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi, Marlène Ngoyi Mvidia, Directrice générale de la BGFIBank/RDC et maintenant Jeanne Anie Ekeme à la tête de United Bank for Africa (UBA/RDC).

Il sied de noter aussi qu'au niveau du groupe  UBA (United Bank for Africa) sous le leadership du Chairman  Tony Onyemaechi Elumelu, dans les 23 pays où UBA est présente, 7 sur 6 en Afrique et 1 aux Etats-Unis) filiales ont à leur tête des femmes.

Clément Muamba



Faire du commerce un levier puissant de la croissance économique, tel a toujours été le le créneau  du ministre du commerce extérieur de la RDC.
Jean Lucien Bussa Tongba a, le 21 mars 2022  à Dubaï devant la chambre de commerce de cette ville, qui est devenue à la fois le temple du commerce et du tourisme, vanté les « immenses » opportunités qu’offre la RDC dans tous les secteurs  aux investisseurs Émiratis.

« … la RDC offre des opportunités immenses dans des secteurs économiques bien identifiés, j'ai cité les Mines, les hydrocarbures, les Infrastructures, l'Agriculture, l'Industrie, le Tourisme, la Pèche et l'Environnement. Ce qui montre à suffisance que la RDC demeure l'une
des destinations favorables aux investissements porteurs à court, moyen et long terme
. », a dit l’ancien ministre du Plan.

Le ministre du Commerce Extérieur, tout en se félicitant la hauteur des échanges commerciaux entre la RDC et les Émirats Arabes Unis (EAU), d’une valeur d’1 milliard $ en moyenne par an, veut les voir accroître. Il veut notamment élargir la gamme des produits à exporter sur le marché émirien, essentiellement miniers, en y ajoutant des marchandises agricoles comme le soja, le cacao, le thé et le café.

« Les échanges entre nos deux pays atteignent 1 milliard de dollars en moyenne, et nous sommes ici pour examiner les voies et moyens qui nous permettraient de contribuer à les accroître. En voulant promouvoir les relations économiques et commerciales ainsi que les investissements
entre nos deux pays, les Emirats Arabes Unis ont vu juste, car la cartographie économique de la RDC laisse entrevoir les opportunités sectorielles d'investissements et de la croissance du Commerce extérieur
. » a-t-il affirmé.

D’après le ministre, la RDC a plusieurs atouts pour attirer des investisseurs, notamment : ses immenses ressources naturelles, son appartenance à plusieurs communautés régionales africaines (Centre, Est et Sud), sa position stratégique au cœur de l’Afrique qui lui confère le rôle de trait d’union entre ses 9 différents voisins , et sa démographie (100 millions d’âmes). 

« Au plan démographique et géopolitique, avec ses 100 millions d'habitants à majorité
jeune, la RDC, constitue un grand marché de consommation pour elle-même mais aussi pour les autres pays en même temps qu'elle dispose d'une ressource peu négligeable à affecter à un travail créateur des richesses. A cet effet, pour tout investisseur potentiel, la RDC est le 3ème plus grand marché en Afrique en termes d'étendue et de population
. », soutient-il.

Les atouts seuls ne suffisent pas pour attirer des investisseurs, le ministre Bussa a aussi souligné l’amélioration du cadre juridique et institutionnel. 
Il a invité les investisseurs Émiratis à transformer les potentialités de la RDC en richesse.

Plusieurs membres du gouvernement étaient présents à cette manifestation. Une forte délégation de la FEC (Fédération des entreprises congolaises), conduite par son président Albert Yuma Mulimbi avait aussi fait le déplacement.
Après plusieurs discours aussi bien des officiels Congolais et Émiratis, les deux parties se sont retirés pour une réunion des « be to be », une sorte de face à face pour approfondir les débats.

7sur7.cd/CC



La flambée du prix du sac de maïs de 25 kg n'affecte pas les familles des militaires et policiers. 

Si ce sac se négocie actuellement entre 45 et 90.000 francs congolais à la cité, dans différents camps militaires et policiers, les prix sont restés à 18.000 francs congolais grâce à l'approvisionnement du Service National. 

"Pour ça, nous remercions Fatshi Béton pour cette initiative qui vient secourir nos femmes. Voyez vous-mêmes comment elles sont contentes. Ça nous réjouit aussi et nous donne la force de servir le pays", a commenté un militaire de la Garde Républicaine à la cantine du Camp Tshatshi le mercredi 23 mars dernier.

En outre, sur instruction du président de la
République, le commandant du Service National, le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, annonce que dans la deuxième moitié de cette année, ces cantines militaires seront approvisionnés d’autres produits de première nécessité comme les poissons chinchards et le poulet.

"Voilà l'importance de financer les activités du Service National. C'est évident que si on renforce ce service en matériels agricoles ainsi que des intrants en plus de la main d'œuvre que constitue cette jeunesse désœuvrée, toute la population pourrait acheter au même prix cette denrée devenue si rare alors que nous avons assez d'espace pour la cultiver", a ajouté, pour sa part, un officier supérieur du Camp Kokolo.

Rappelons que ce maïs provient du Service National implanté dans la localité de Kanyama Kasese situé dans l'ex-Katanga. 

Il s'agit d'une production agricole d'une centaine de jeunes ‘’kuluna’’ capturés à Kinshasa et conduits à la prison de Kanyama Kasese, pour suivre une rééducation et des formations techniques dans plusieurs domaines dont l'agriculture, afin d'apprendre un métier et se rendre utile à la société. 

Moïse Dianyishayi



La société civile locale du Nord-Kivu signale une carence des produits alimentaires qui s’observe à Kamandi-Lac, depuis presque deux semaines, dans cette contrée sud du territoire de Lubero sur la côte ouest du lac Edouard, en RD Congo.

Cette situation, affirme la société civile, est due à l’augmentation de la demande d’un nombre élevé des déplacés internes venus du territoire de Walikale, signalés à plus de mille cinq-cents ménages de déplacés qui vivent actuellement à Kamandi.

Le président de la société civile, Samy Sakumi, indique que les prix des produits comme le riz, le maïs, le haricot, la cossette de manioc, les arachides, le sorgho, ont connu une hausse d'une moyenne de 50% sur le marché local, rapporte Radiookapi.net

La demande a augmenté sur le terrain par rapport à l'offre, ajoute M. Samy Sakumi. Il plaide pour l'intervention du gouvernement et des organisations humanitaires en faveur des déplacés, en vue de juguler la crise.

Il demande ensuite aux autorités compétentes de s'investir dans la résolution du conflit qui oppose l'ICCN (Institut congolais pour la conservation de la nature) aux agriculteurs qui sont interdits d'accéder librement à leurs champs à Ndwali, grenier de la région.

Gisèle Mbuyi



La société de textile de Kisangani (SOTEXKI), dans la province de la Tshopo, est restée la seule qui résiste encore de la crise qui a emporté plusieurs usines de textile de la RDC. Mais, cette société surnommée jadis la ‘’Gécamines de la Grande Orientale’’ est confrontée à ce jour à d’énormes difficultés de fonctionnement, notamment à cause de l’obsolescence de son outil de production et le manque des moyens financiers importants pour la relance de sa production.

Reportage

Crée en 1974, la SOTEXKI a connu la belle époque sur le marché commercial des tissus en RDC jusque dans les années des guerres de libération, à partir de 1997. Pourtant, elle avait survécu aux pillages des années 90 rapporte un employé de cette usine. A cette époque, elle comptait entre deux mille six-cents et trois mille travailleurs. Aujourd’hui, seules deux cents personnes font tourner la société.

Durant sa période florissante, la SOTEXKI produisait un million cinq cent mille mètres linéaires de tissus. Cette production est tombée progressivement à 216 000 mètres et en 2020 à 65 000 mètres mensuellement soit 780 000 mètres annuellement. Ce qui représente 4,3 % de sa capacité initiale, regrette son directeur général, Glombert Loko Manuono.

La relance des activités

Selon le directeur général Glombert Loko, le marché est très concurrentiel, il faut moderniser la technologie. 

« C’est dans ce sens, que sous son leadership, l’usine a pu acquérir sur fonds propres, dix nouvelles machines en Italie pour une enveloppe de plus d’un million de dollars américains. Malheureusement, cet équipement est bloqué sous douane depuis plus de quinze mois alors que cette commande avait été effectuée dans le cadre des mesures incitatives convenues entre son usine et l’Etat congolais », explique-t-il.

S’il faut relancer la production, souligne Glombert Loko, il faut absolument libérer les équipements retenus par la Direction générale des douanes et accises (DGDA).

radiookapi.net/CC



Félix Tshisekedi a ouvert ce mardi la journée réservée à la RDC à l’expo Dubai 2020. Arrivé quelques heures plus tôt avec son épouse, le Chef de l’Etat a vanté dans son discours la destination RDC pour ses atouts miniers, forestiers et pour sa culture. Il a invité les différents investisseurs, opérateurs économiques et autres visiteurs à explorer les opportunités qu’offrent la RDC. 

La veille, les délégués congolais avaient participé au forum d’affaires sur les opportunités d’investissements dans plusieurs secteurs: mines, agriculture, pèche, tourisme, transports, etc. 9 membres du gouvernement sont présents à cet évènement. Parmi les éléments présentés, il y a notamment le Plan Directeur d'industrialisation.

Outre la présence des officiels congolais, la Fédération des Entreprises de la RDC (FEC) est également représentée par certains de ses membres. Le gouvernement dit avoir mobilsé 40 opérateurs économiques congolais.

Débuté le 1er octobre 2021, cet expo ira jusqu'au 31 mars 2022 à Dubai, l'un des sept émirats qui composent les EAU, devenu un haut lieu du tourisme mondial. Le thème de cette exposition universelle est « Connecter les esprits, Construire le futur ». L'Expo 2020 Dubaï est la première exposition universelle jamais organisée dans la région Moyen-Orient, Afrique et Asie du Sud (zone MEASA). L’évènement réunit plus de 200 participants, notamment des pays, des organisations multilatérales, des entreprises et des établissements d'enseignement.

actualite.cd/CC



Près de 750 députés provinciaux ont participé le samedi 19 et dimanche 20 mars 2022 au séminaire d'information, de sensibilisation et d'appropriation du Programme de développement local des 145 territoires de la RDC (PDL-145 T).

Ce séminaire a eu lieu au Palais du Peuple situé dans la commune de Lingwala à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. 

C'est le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a procédé au lancement des travaux dudit séminaire. 

Dans son mot de bienvenue, le chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde, a rappelé que le PDL-145 T résulte de la volonté politique du chef de  l'Etat de vaincre la pauvreté et de réduire les inégalités entre les milieux ruraux et urbains de la RDC.

"Avec un budget de 1,6 milliard USD mobilisés par le gouvernement central et les partenaires traditionnels du pays, le PDL-145 T s'articule autour des 4 grands domaines d'intervention dont les infrastructures, la redynamisation des économies locales, le renforcement de la gouvernance locale et le développement d'un système de partage d'informations", a précisé le premier ministre.

Pour rappel, le premier ministre Sama Lukonde a lancé le projet de développement à la base de 145 territoires à Kenge (Kwango) et à Songololo (Kongo Central) au mois d'octobre 2021. 

Ce projet devrait être lancé dans les prochains jours dans d'autres provinces de la République démocratique du Congo. Il vise à améliorer les conditions de vie des populations rurales congolaises. 

Jephté Kitsita



Médecins Sans Frontières (MSF) annonce qu’il ferme ses projets à Nizi et Bambu (Ituri). La décision a été prise suite au regain d’insécurité dans la région et à l’impunité dont bénéficient les responsables de la cette situation. L’organisation effectuera des donations de médicaments et de matériel médical pour aider les acteurs de santé restés sur place à couvrir les mois à venir.

La décision arrive quatre mois après l’attaque perpétrée à l’encontre d’un convoi humanitaire de l’organisation par des hommes armés non identifiés. Pour rappel, deux membres de MSF avaient été grièvement blessés par balles le 28 Octobre 2021, sur la route entre les localités de Nizi et Bambu dans le territoire de Djugu.  MSF constate l’absence prolongée de garanties de sécurité de la part des différents acteurs qui s’affrontent dans la région.

L’organisation attendait de la part des parties au conflit au moins deux réactions : « la condamnation ferme de cette attaque et un engagement fort en faveur du respect du droit international humanitaire et de la mission médicale, à savoir les structures sanitaires, le personnel soignant, les ambulances, les patients et les blessés ». Même l’enquête demandée à cette époque est restée sans résultat à ce jour.  

“Cette situation est intenable et nous contraint à fermer ce projet”, explique Olivier Maizoué, responsable des programmes de MSF pour la République démocratique du Congo (RDC). “ Les risques sont tout simplement trop élevés pour MSF de retourner dans ces zones en confiance. Cette décision nous bouleverse, car elle va avoir des conséquences désastreuses pour une population dont les besoins sont aigus. Notre mission est de sauver des vies, mais pas au prix des nôtres.”  

Déjà en juin 2021, l'hôpital général de référence de la ville de Boga, soutenu par MSF, avait été sévèrement endommagé après des combats urbains. Douze personnes y avaient perdu la vie. Plusieurs bâtiments, dont l'unité de soins intensifs, avaient été incendiés, et la pharmacie et le stock médical pillés.  

“Nous sommes inquiets face aux nombreuses attaques et aux pillages des structures sanitaires. Nous sommes profondément troublés par le climat d’impunité qui règne aujourd’hui dans cette partie de la RDC”, souligne Jérome Alin, chef de mission MSF en RDC.

MSF ne quitte pour autant pas l’Ituri. Il continuera à apporter une assistance humanitaire en Ituri, à Drodro et Angumu où l’organisation est présente depuis plusieurs années. 

actualite.cd/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.