Dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Royaume de Belgique et la République démocratique du Congo (RDC) et particulièrement avec la ville de Kinshasa, la délégation de la mission économique de la Région Bruxelles capitale séjourne, à Kinshasa, ce weekend

Cette délégation conduite par le Ministre président en charge du développement territorial et de la rénovation urbaine, du 
tourisme, de la promotion de l'image de Bruxelles, Rudy Vervoot, va participer à la semaine Belge.

Cette délégation qui va séjourner dans la capitale jusqu'au 25 mars 2022 a été reçue au pied d'avion par le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Serge Mavungu



Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a procédé ce samedi 19 mars 2022 au Palais du Peuple à Kinshasa, à l'ouverture d'un séminaire d'information, de sensibilisation et d'appropriation à l’intention des députés provinciaux de 26 provinces de la République Démocratique du Congo au sujet du programme de développement local des 145 territoires. (PDL-145T). L’objectif de ce séminaire organisé par le gouvernement central est d’amener les députés provinciaux à s’approprier la vision derrière le PDL-145T.

Ce séminaire s'inscrit dans la logique de relever le défi du développement de la République Démocratique du Congo à partir de la base. Pour Félix Tshisekedi, depuis plus de 60 ans malgré l'importance et la diversité des ressources naturelles, la position géostratégique du pays au cœur de l'Afrique, la République Démocratique du Congo peine à amorcer une dynamique irréversible de développement durable et endogène lui permettant d'améliorer significativement les conditions des vies de ses populations. 

"En effet, plus de 7 congolais sur 10 continuent à vivre sous le seuil de pauvreté multidimensionnelle à ce jour avec des fortes disparités entre les villes et le monde rural, pourtant c'est dans ce monde rural que vit la majorité de nos compatriotes qui sont les plus confrontés à la pauvreté multidimensionnelle et à des fortes inégalités socioéconomiques. Par ailleurs, le phénomène de corruption, des inégalités et de changement climatique continuent à exposer notre pays à des risques systémiques de grande portée susceptible de nous maintenir non seulement dans la trappe de pauvreté mais aussi dans une instabilité institutionnelle et politique sur fond de mauvaise gouvernance persistante. C'est dans le but de trouver une solution à ces problèmes que j'ai notamment initié le programme de développement local des 145 territoires" a déclaré Félix Tshisekedi dans son discours de circonstance.

Et de poursuivre :

"Ce programme se base sur une approche volontariste financé principalement par les ressources propres dans le but de permettre une convergence rapide des revenus et des conditions des vies entre les populations rurales et celles des milieux urbains.Je demeure persuader que la mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires constitue une opportunité à saisir pour changer rapidement et radicalement notre destin comme nation en réfondant notre État et en traçant des nouvelles perspectives pour notre peuple. Relever ce défi est pour moi une entreprise de justice sociale qui contribuera sans nul doute à consolider la stabilité sociale, la sécurité et la paix"

Toutefois, Il a rappelé que la bonne exécution de ce programme est tributaire d'une donne non moins importante celle de la stabilité des provinces de la République Démocratique du Congo.

"Comme vous le savez, l'année 2021 a été le théâtre des nombreux troubles et déchéances aussi bien dans les l'hémicycles provinciaux qu'à la tête des provinces. Tels que je l'ai mentionné dans mon adresse à la nation du 13 décembre 2021 devant l'Assemblée nationale et le sénat réunis en congrès je cite : il est extrêmement important pour chacun des acteurs provinciaux de prendre réellement conscience qu'aucun développement ne peut se faire dans pareil contexte de crise fin de citation. Je ne saurai chlore mon propos sans attirer l'attention de la représentation provinciale que vous êtes bien-sure sur l'importance que revêt le séminaire de ce jour qui marque votre engagement à vous approprier le programme de développement local des 145 territoires, ceci étant, vous êtes appelés à vous investir à la mobilisation de tous et à la solidarité nationale pour garantir le succès de la mise en œuvre du présent programme. Puisse les résultats attendus de ce programme contribuer à une meilleure redistribution de la richesse nationale en particulier en faveur des populations vivant dans les territoires ruraux"a-t-il recommandé.

De son côté, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a rassuré quant à l'accompagnement du gouvernement dans la matérialisation de ce projet. Il a également remercié les partenaires au développement intervenant dans la mise ne œuvre de ce programme.

"De façon évidente, il est attendu de la mise en œuvre de ce programme les effets immédiats mais aussi à moyen et long terme des impacts réels perceptibles sur la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales à travers notamment le développement de l'entrepreneuriat rural, la sécurité alimentaire et l'accès des jeunes ainsi que les femmes aux activités génératrices des revenus des populations rurales. Par ailleurs, il sied de signaler que le coût de ce programme est estimé à 1.6 milliards USD financé principalement par les ressources propres ainsi que les fonds venant de nos partenaires à cet effet. Je voudrais ici rassurer toutes les parties prenantes de l'engagement du gouvernement à disponibiliser le financement nécessaire dans le meilleur délai. Le gouvernement compte également sur tous les partenaires au développement et tient à remercier ceux qui se sont déjà engagés à accompagner financièrement ce programme", a rassuré Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Après l'ouverture solennelle du séminaire, les travaux se sont poursuivis en commission avec les experts de la Présidence de la République, de la Primature, Assemblée nationale, Sénat, du ministère du Plan et de l'intérieur. La clôture des travaux interviendra ce dimanche 20 mars 2022.

Bien avant, le gouvernement de la République a signé la semaine dernière un protocole d'accord avec trois agences en vue de la matérialisation du projet de développement à la base de 145 territoires. Il s'agit du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), du Bureau Centrale de Coordination (BCECO) et de la Cellule d'exécution des Financements en faveur des Etats Fragiles (CFEF).

Ces 3 agences, d'après le protocole d'accord, vont également s'occuper de tout le processus de passation des marchés. Il y aura des audits internes et externes qui seront organisés. Ces trois agences se sont réparties les 145 territoires de la République Démocratique du Congo pour l'exécution des travaux dont la nature reste toujours peu claire à ce stade.

Clément Muamba



Lors de la quarante-cinquième réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 18 mars à la Cité de l’OUA, le Président de la République, Félix Tshisekedi a insisté, en tenant compte du développement du numérique, sur le fait que toutes les entreprises publiques devraient en tirer de nombreux avantages en vue d’une gestion transparente et traçable.

Il a rappelé au conseil que cette digitalisation permet d’améliorer les performances des entreprises sur de nombreux indicateurs.

Pour ce faire, Félix Tshisekedi a chargé la Ministre d’État en charge du Portefeuille, Adèle Kahinda qui sera assistée par le Ministre du Numérique, Eberande Kolongele, de s’assurer que toutes les entreprises du Portefeuille de l’État puissent produire et mettre en œuvre, et à court terme, des feuilles de route adaptées pour répondre à cet impératif, en priorisant ce qui est lié aux finances desdites entreprises.

Pour la Société Nationale d’Électricité (SNEL) et de la REGIDESO, le Président de la République, Félix Tshisekedi a exigé qu’il soit mis en place, d’ici le 31 décembre 2022 au plus tard, un système d’information intégré sous prétexte que ces deux entreprises ont en commun des problèmes récurrents de trésorerie découlant notamment des nombreuses failles dans leurs processus de collecte et de traçabilité de leurs recettes.

« Dans l’optique de répondre aux standards internationaux, pour une meilleure canalisation des recettes et pour mettre définitivement fin au coulage endémique des recettes, tous les paiements faits par les abonnés pour la consommation d’eau et d’électricité doivent passer par un circuit électronique sécurisé et ce, sur toute l’étendue du territoire », a fait savoir le Président de la République.

Pour y arriver, Félix Tshisekedi a laissé entendre qu’il y a nécessité de se faire accompagner par le secteur bancaire, les opérateurs Télécom et plus généralement de l’ensemble de l’écosystème technologique du pays qui comporte de nombreuses Fintech pouvant consolider ce changement radical.

Il sied de noter que le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a été par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, de suivre scrupuleusement ces orientations.

Christian Okende



Le gouvernement de la République a récupéré définitivement les actifs miniers et pétroliers du Groupe Ventora dont l'homme d'affaires Israëlien Dan Gertler est propriétaire. 

Les avocats de cet opérateur économique ont restitué, le mercredi 16 mars 2022, au gouvernement les titres et permis d'exploitation miniers et pétroliers détenus autrefois par le Groupe Ventora. 

La cérémonie de remise de ces titres et permis d'exploitation s'est déroulée au Palais de la nation située dans la ville de Kinshasa, en RD Congo, en présence des représentants des ministères de la Justice, du Portefeuille, des Hydrocarbures et des Mines, mais aussi des responsables des sociétés concernées, à savoir : la Générale des carrières et des mines (GECAMINES) et la Société minière de Kilo Moto (SOKIMO). 

Pour rappel, le gouvernement et Dan Gertler ont signé un accord le 24 février dernier, pour la restitution des actifs miniers et pétroliers que détenait sa société Ventora. Cet accord met fin à un contentieux entre la RDC et le Groupe Ventora. 

Les actifs miniers et pétroliers récupérés par l'État congolais sont évalués à plus de 2 milliards de dollars américains, selon la Présidence de la République.

Prince Mayiro



Des rumeurs ont fait le tour des réseaux sociaux annonçant une rupture imminente de stock des produits pétroliers à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, voire même dans la province voisine du Kongo-Central.

Face à cette situation, le ministre des Hydrocarbures a, au terme d'une réunion tenue le mercredi 16 mars 2022 et qui a connu la participation notamment de SEP Congo (Services des Entreprises Pétrolières Congolaises) et de la Société Congolaise des Industries et de Raffinage (SOCIR), affirmé qu'il n'y aura pas rupture de stock du carburant à Kinshasa. 

"Il y a eu beaucoup de rumeurs surtout sur les réseaux sociaux qui faisaient état qu'il allait avoir rupture de stock au niveau de la ville de Kinshasa dans les 48h. On s'est réuni pour étudier la question. Et après la réunion, je peux rassurer la population congolaise et kinoise, et même celle du Kongo-Central qu'il n'y aura pas de rupture. Tout a été mis en place pour que ça n'arrive pas et ça n'arrivera pas, et d'ici là il y aura encore d'autres bateaux", a rassuré Didier Budimbu. 

Dans la foulée, le ministre des Hydrocarbures a fait savoir qu'il y a suffisamment de stock de carburant pour que la ville de Kinshasa tienne encore pour plusieurs jours.

"Je pense qu'on est très loin de ce problème. J'ai discuté avec SEP [Congo ndlr], SOCIR [Société Congolaise des Industries et de Raffinage ndlr] est là (...) tous nous nous sommes mis d'accord et ils nous ont donné le stock qu'ils ont. Ce qu'ils ont en permanence actuellement pourra faire tenir la ville et même la partie ouest du pays", a martelé le ministre des Hydrocarbures. 

Pour rappel, les stations-service de Kinshasa ont été inondées des véhicules qui voulaient se procurer du carburant, mercredi dernier dans la soirée. Cette situation a donné naissance à diverses interprétations au sein de l'opinion. Plusieurs Kinois ont émis ainsi des craintes d'une probale rupture de stock du carburant.

Jephté Kitsita



Au petit matin du lundi 14 mars 2022, plusieurs usagers de cette ressource énergétique rencontrés notamment à la place huileries n’ont pas pu s’en procurer faute de stock disponible.

Depuis début février 2022, il s’observe une hausse de prix sur le marché de gaz à Kinshasa.

Une bouteille de 6 kg de gaz qui se vendait à 10 USD est passée actuellement à 13 USD chez l’un des deux principaux fournisseurs. Le deuxième opérateur fait grimper le prix de la bouteille de 6 kg de 11,1 USD à 11,82 USD, celle de 9 kg qui se vendait à 16,7 USD est passée à 17,73 USD. Et la bouteille de 12 kg vendue à 22,2 USD est actuellement marchandée à 23,64 USD.

Pour certains observateurs, plusieurs raisons expliqueraient cette situation.

Alors que l’usage du gaz domestique est de plus en plus conseillé dans ce contexte de diversification des ressources énergétiques, les fournisseurs de cette ressource se plaignent de la hausse du coût de la douane au niveau des frontières.

Il y a aussi les difficultés d’ordre technique. A ce niveau, les entreprises de production de gaz à usage domestique connaîtraient une pénurie de bouteilles de gaz par le fait que les usagers de cette ressource énergétique retiennent les bouteilles de gaz à la maison en lieu et place de les ramener pour le remplissage.

A cet effet, ces entreprises envisagent d’entamer une campagne de récupération de toutes ces bouteilles pour permettre la continuité de la production.

D’après certains observateurs, la guerre entre la Russie et l’Ukraine pourrait également être à la base de cette pénurie.

Les entreprises congolaises qui fournissent le gaz se ravitaillent auprès des entreprises angolaises gérées par des russes.
Ces derniers auraient annoncé une rupture de stocks lors des commandes passées par les entreprises congolaises qui fournissent cette ressource énergétique en République Démocratique du Congo (RDC).

Martine NGALULA/stagiaire



Le Département d’État américain a, dans son rapport sur le terrorisme adressé au Congrès et publié en décembre 2021, reconnu les efforts fournis par la République Démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. 

Les États-Unis ont donc salué la nomination par le président de la République du procureur Adler Kisula au poste du secrétaire exécutif de la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF). 

Dans ce rapport, le Département d'État américain a noté que A. Kisula « a revitalisé l’engagement pris avec les partenaires internationaux tels que les Nations Unies et le Département du Trésor américain ».

Le choix du procureur Kisula aux commandes de la CENAREF s'inscrit dans l'engagement du chef de l'État d'assainir le circuit financier congolais par une lutte efficace contre la criminalité financière sous toutes ses formes. 

Pour obtenir gain de cause, le Département d'État américain a souligné que des efforts restent encore à fournir par le Gouvernement congolais. Il s'agit entre autres de rendre disponible les ressources nécessaires en faveur de la CENAREF pour booster son action et de renforcer ses capacités opérationnelles. 

Plusieurs réalisations sont à mettre à l’actif du nouveau leadership de la CENAREF notamment l'application effective par les banques commerciales des dispositions légales et réglementaires applicables aux transactions en espèces, l’élaboration de l’avant-projet de loi modifiant celle en vigueur relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Ce document a été transmis au Parlement par le Gouvernement.

Merveil Molo



Une délégation du Comité de Pilotage et Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP), a séjourné à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental le 06 mars dernier afin de jeter une nouvelle base pour la relance effective de la Minière de Bakwanga (MIBA).

Conduite par son secrétaire exécutif Alex Nkusu, cette délégation a conjointement, avec les autorités de la MIBA, élaboré un plan de relance structurel demandé par le gouvernement de la République.

Ce plan d’urgence de la relance de la Miba élaboré par ce comité mixte COPIREP-MIBA, est évalué à près 150 millions de dollars américains pour remettre sur pieds le géant économique du Kasaï-Oriental, renseigne Alex Nkusu.

« Il faudrait être optimiste. Aujourd’hui, il y a une petite production, il faut que d’autres mains viennent se joindre à cette société qui a fait non seulement la fierté du Kasaï-Oriental, mais aussi de la République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré à la presse.

Pour le Directeur Général intérimaire de cette société minière, le plan d’urgence élaboré contient toutes les informations nécessaires sur la situation actuelle de la MIBA et les pistes de solutions adéquates pour favoriser sa relance.

« La relance de la MIBA passe par ce genre de travail. Un travail qui était attendu par le gouvernement. Nous la MIBA, avons voulu sauter sur l’occasion et que le travail devrait vite se faire pour qu’au niveau supérieur de la nation qu’on le reçoive. Nous pensons qu’ici on a fait le travail dans la transparence car toutes les informations ont été prises ici ; parce que nous estimons qu’il est incompréhensible que les gens qui ne sont pas de la Miba puissent venir avec des plans d’urgence sur la société qu’ils ne maitrisent pas », a affirmé Paulin Lukusa.

Dans ce plan élaboré par les parties prenantes, il est également indiqué que, selon la même source, les objectifs spécifiques à atteindre à moyen et à court termes. Il s'agit notamment de la réduction des charges d’exploitation ; l’accroissement du chiffre d’affaires ainsi que la restructuration de la miba sous le nouveau modèle économique.

Au cours de cette rencontre, toutes les questions relatives à la sécurisation des permis miniers, aux financements susceptibles de favoriser l’acquisition du matériel géologique et celui de l’exploitation courante du diamant ont été abordées avec "fruit et technicité" par cette commission mixte COPIREP-MIBA.

Rappelons que la société Minière de Bakwanga (MIBA) est depuis plus d’une décennie, objet d’énormes difficultés dont les premiers indices sont apparus en novembre 1998. Plusieurs tentatives effectuées en 2011, 2017 et 2019, n’ont pas réussi à faire redémarrer cette entreprise qui a, pourtant fait l’honneur de la République Démocratique du Congo, grâce à ses apports à l’industrie du diamant.

Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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