L'ambassadeur du Royaume de Belgique en République démocratique du Congo, Jo Indekeu, a été reçu le mardi 8 mars 2022, par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Selon le service de communication de la Ville qui rapporte la nouvelle, le numéro un de l'exécutif provincial a échangé avec le chef de la diplomatie belge sur l'arrivée dans les prochains jours d'une délégation d'hommes d'affaires belge qui sera conduite par le ministre-président de la région bruxelloise et du Secrétaire d'État du gouvernement bruxellois. Cette délégation, poursuit la même source, sera aussi accompagnée de près de 90 entreprises pour une mission économique en RDC.

"Selon l'ambassadeur de la Belgique, il s'agit d'une grande délégation d'environ 90 entreprises qui effectueront une mission économique à Kinshasa afin de venir découvrir le potentiel marché RD Congolais dans le but de trouver des partenaires économiques et commerciaux. Cette mission voudrait mettre en avant et capitaliser les relations entre la ville de Kinshasa et la région bruxelloise", écrit la cellule de communication du gouvernorat dans une dépêche parvenue ce mercredi à 7SUR7.CD.

Faisant partie de la délégation, Yolande Elebe, commissaire général en coopération décentralisée, Francophonie et porte-parole du gouvernement provincial, a souligné que les deux parties discutent déjà sur l'avenant qui sera signé dans le cadre de ces accords qui existent déjà. 

"Cet avenant va concerner des secteurs spécifiques notamment l'environnement, le transport et les infrastructures. Cela permettra de réveiller ces accords de coopération", a-t-elle martelé.

Le même jour, Gentiny Ngobila a aussi reçu Édith Namutebi, chargée d'affaires de l'Ouganda en République démocratique du Congo. Cette dernière a annoncé à l'autorité de la ville la tenue de la 2ème édition du forum d'affaires de l'Ouganda dans sa circonscription.

"Pour la diplomate ougandaise, il est important de raffermir les relations entre les deux pays comme l'ont souhaité les deux chefs d'État, Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni, lors de leur dernière rencontre. Aussi, la chargée d'affaires ougandaise s'est dite satisfaite de l'accord du gouverneur Gentiny Ngobila qui a promis d'inviter les hommes d'affaires de la ville à participer à ce grand rendez-vous", conclut la cellule de communication du gouvernement provincial de Kinshasa.

Selon certains observateurs, avec l'arrivée à Kinshasa des patrons des entreprises belges, les relations bilatérales entre les deux pays seront redynamisées  davantage. 

Jephté Kitsita



Les femmes sont encore minoritaires à tous les échelons dans les entreprises minières de la RDC.  Leur nombre ne dépasse pas 10 % dans tous les segments des activités minières, révèle le rapport de l’Observatoire des ressources naturelles en Afrique australe (SARW). Ce rapport a été publié mardi 8 mars à Kinshasa à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. 

« Le pourcentage de la femme à la GECAMINES, c’est 10% du nombre total des agents ; à la MIBA, c’est 11% ; à Kibali Gold Mining, c’est 5% ; à la TFM, c’est 3.5% ; chez KCC, c’est 2% ; l’entreprise comme Kiko, 3%. C’est MMG qui a 15% », a détaillé Georges Bokondu, directeur des programmes de SARW/RDC. 

Le rapport de SARW contient des recommandations formulées au Gouvernement, aux entreprises minières et aux ONG internationales pour favoriser une plus grande participation de la femme dans les mines. 

radiookapi.net/CC



Le prix du cuivre sur le marché international connait une baisse au cours de la période qui va du 7 au 12 mars, en se vendant à 9.957,40 (neuf mille neuf cent cinquante-sept, quarante cents) Usd la tonne, contre 10.015, 50 (dix mille quinze, cinquante cents) Usd/T, la semaine précédente, soit un écart de 58,1(cinquante-huit, un cent) Usd/T, représentant 0,58% de baisse du prix, a indiqué un communiqué de la Commission nationale des mercuriales des prix des produits à marcher exportés (CnmRDC) du ministère du Commerce extérieur reçu lundi à l’ACP.

Selon la source , d’autres produits miniers à exporter tels que le Cobalt, le Zinc, l’Etain, l’Or, l’Argent et le Tantale connaissent, contrairement au métal rouge, une légère augmentation et se vendent respectivement à 75.521,25 (soixante-quinze mille cinq cent vingt et un, vingt-cinq cents) USD/T contre75.300,75 (soixante-quinze mille trois cent, soixante-quinze cents) ; 3.735,20 (trois mille sept cent trente-cinq, vingt cents)USD/T contre 3.625,95 (trois mille six cent vingt-cinq, quatre-vingt-quinze cents) ; 45.727,00 (quarante-cinq mille sept cent vingt-sept) Usd/T contre 44.279,50 (quarante-quatre mille deux cent soixante-dix-neuf, cinquante cents) Usd/T ; 62,35 (soixante-deux, trente-cinq cents) Usd/T contre 61,47 (soixante et un, quarante-sept cents) Usd/gr ; 0,80 (quatre-vingt cents) Usd/T contre 0,78 (soixante-dix-huit cents) Usd/gr ainsi que 340,00 (trois cents quarante) Usd/gr contre 332,00 (trois cent trente-deux) Usd/gr la semaine précédente.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



La taxe RAM (Registre des appareils mobiles) appartient aux calendes grecques depuis le 1er mars 2022. Une promesse désormais tenue par le Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge. La suppression du RAM était tant une demande de toute la population que des  parlementaires. 

En même temps, avec la suppression du RAM, le décret du Chef du Gouvernement a permis de réorganiser la fiscalité dans le secteur des télécommunications en République démocratique du Congo. En effet, dans le cadre de la nouvelle règlementation de la téléphonie mobile, plusieurs aspects qui échappaient à la fiscalité des télécoms ont été pris en compte. D’autant que  les usages du téléphone ont connu plusieurs mutations depuis quelques années.

Dans le nouveau décret,  celui qui est censé supporter le coût c’est l’opérateur de téléphonie et non plus le consommateur. Donc, plus rien n’est ponctionné sur le compte du consommateur  de la téléphonie cellulaire. Mieux, cette nouvelle règlementation tient compte de la consommation effective et non d’une sorte de forfait sans fondement aucun à imposer à tout consommateur indistinctement. 

Bien plus, en droite ligne de cette réforme dans le numérique, plusieurs autres mesures sont attendues. Il est prévu notamment un autre décret sur la création d’un Fonds des services universels devant aider le déploiement des services de télécommunication dans les zones non encore couvertes, notamment les milieux ruraux et périurbains. Ceci permettra de bien utiliser les 3% du chiffre d’affaires retenu depuis près de 20 ans dans notre pays.

Il sied d’indiquer que cette réforme va favoriser même la refondation des services de l’Autorité de régulation des télécoms en République démocratique du Congo. Ici, le besoin est de regarder dans le futur pour réévaluer par exemple la question de la taxe d’accise pour essayer d’alléger davantage le travail des opérateurs qui, selon une de leurs revendications, ont besoin des allègements fiscaux. 

Rappelons que le gouvernement avait adopté, en Conseil des ministres du vendredi 18 février 2022, le Projet de décret fixant les modalités des calculs et les taux de revenus de prestation de l'Autorité de régulation du secteur des télécommunications.

DESKECO 



Les États-Unis décident de saisir les biens appartenant à la RDC sur leurs sol à cause des différends qui opposent la Société Nationale d'Electricité (SNEL) et une société américaine qui réclame le paiement de ses prestations à la SNEL.

 C'est ce qu'affirme Georges Nzongola Ntalaja, ambassadeur de la RDC à l’ONU, à l'issue d'un entretien avec la ministre de la justice Rose Mutombo Kiese, le samedi 5 mars 2022 à Kinshasa.

« Nos entretiens ont tourné autour de la créance de la SNEL envers une société américaine qui aurait fourni des services à cette dernière. Je suis venu voir la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux pour discuter de ce cas », a fait savoir le diplomate congolais.

Il a déclaré que les comptes bancaires de l'ambassade de la RDC, "qui n'ont pas grand chose" ont été bloqués. Il a également signalé qu'à part les comptes de l'ambassade congolaise, ceux des congolais, notamment des diplomates congolais ont été bloqués. Cette situation a débuté depuis le mois de septembre 2021, dit-il.

La SNEL doit des millions de dollars à cette société américaine, le diplomate congolais affirme qu'à ce jour, un cabinet d’avocats est déjà engagé à New-York pour défendre la cause de la RDC.

« Nous devons trouver une solution par laquelle le Gouvernement congolais peut payer par échelonnement parce qu’il s’agit des millions de dollars américains », a-t-il déclaré.

A l'en croire, le personnel de l’Ambassade n’est plus payé. Il ne vit que des contributions des amis.

« Il n’y pas moyen de vivre. New-York est une ville où la vie est extrêmement chère. On ne peut pas y vivre pendant six mois sans salaire et sans payer le loyer. C’est un problème sérieux parce que le personnel local américain n’est plus payé et on peut se retrouver encore devant le juge », s’est-il plaint.

Il souhaite que le gouvernement congolais prenne langue avec la société américaine qui réclame ses droits à la SNEL afin de trouver un terrain d'entente pour permettre la levée de ces mesures. 

Jordan MAYENIKINI



La commercialisation des poissons pêchés localement devient de moins en moins rentable depuis maintenant une année à Butembo(Nord-Kivu). Ce métier exercé majoritairement par des femmes est totalement affecté par l’insécurité qui secoue plusieurs régions des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri où les marchands se ravitaillent. C’est qu’a affirmé à Radio Okapi, la coopérative des dépositaires des poissons de Butembo-Lubero, (COODEPOL). Pour essayer de sauver leur métier, de nombreuses femmes se sont tournées vers la vente des poissons importés, essentiellement le chinchard "Thomson".
La coopérative des dépositaires des poissons de Butembo-Lubero, (COODEPOL) plaide ainsi pour le rétablissement de la paix dans la région le plus vite possible.

Les poissons locaux frais ou salés vendus à Butembo proviennent du lac Albert en Ituri et du lac Edouard au Nord Kivu. D’après la secrétaire exécutive de la COODEPOL, Arlette Tsongo, avant que la situation sécuritaire ne se dégrade sur la route Luna-Komanda(Ituri), cette structure apportait 10 tonnes de poissons par semaine à partir du lac Albert.
Actuellement, elle n’apporte même pas une tonne par semaine. Ce qui constitue un manque à gagner, déplore-t-elle.

"Nos lieux d’approvisionnement sont insécurisés. En attendant le convoi, le peu de poissons que nous avons eu sur le lac Albert arrivent ici en étant déjà pourris. Aujourd’hui nous avons du mal à réunir même une tonne par semaine. Nous n’amenons qu’une demi-tonne. Avant nous amenions même 10 tonnes par semaine en provenance de Tchomia[Ituri]. Maintenant, du côté de Kyavinyonge[Nord-Kivu] n’en parlons même pas", a indiqué Arlette Tsongo.

Pour contourner cette situation, des nombreuses femmes ont choisi de vendre des poissons importés de l’Asie,  les chinchards appelés en RDC "Thomson" .

D'après l’une des vendeuses, Louange Kavira, la vente des poissons chinchards est plus rentable que les poissons provenant de Kyavinyonge, pêchés au lac Edouard :

"La vente du Thomson est plus rentable que les poissons qui viennent de Kyavinyonge. Parce qu’on y gagne quand même un peu d’argent. Parce que sur un poisson de Kyavinyonge on y gagne un bénéfice de 100 ou 200 FC (0.05 USD). Mais avec le Thomson on peut gagner, par exemple, un bénéfice de 5 000 ou même 10 000 FC (2.5 ou 5USD)''.

Plus de dix femmes, membres de la COODEPOL sont décédées dans des attaques des véhicules par des ADF depuis l’année passée, affirme cette cooperative.
 

Parmi elles, deux qui revenaient de Kasindi-Lubiriha ont été tuées la semaine passée dans une embuscade à Karuruma sur la route Butembo-Kasindi. Arlette Tsongo indique que dix autres sont mortes dans des attaques de convois sur la route Luna-Komanda. Elle demande au gouvernement congolais de rétablir la paix dans la région pour permettre la reprise normale de leurs activités commerciales.

radiookapi.net/CC



L'asbl Congo N'est Pas à Vendre (CNPAV) émet des doutes sur la préservation des intérêts congolais dans l'accord qui a abouti à la récupération des actifs pétroliers et miniers du groupe Ventora de Dan Gertler par l'Etat congolais.

En outre, le CNPAV y voit une arnaque qui fait plutôt les affaires de Dan Gertler au détriment de la Générale des Carrières et Mines (GÉCAMINES).

Cette coalition l'a dit dans un communiqué publié le samedi 5 mars 2022 dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD. 

Pour le CNPAV, seule la publication de cet accord permettra de dire s'il est réellement bénéfique pour la population congolaise.

La coalition salue toutefois la conférence de presse tenue dernièrement par le porte-parole du gouvernement, la ministre de la Justice et le directeur de cabinet adjoint du président Tshisekedi. 

"Si cet exercice constitue un premier pas dans la bonne direction, il apparaît surtout comme une manœuvre pour garder secret un accord qui concerne le secteur minier et qui doit être publié selon les dispositions du Code minier. Le CNPAV ne comprend pas le refus de publier un accord présenté par tous comme bénéfique à la population congolaise. En plus, le peu d'informations partagées lors de la conférence de presse nous fait craindre un accord déséquilibré en faveur de M. Gertler", dit le CNPAV. 

Cette structure citoyenne voit mal que la question des pertes subies par la RDC, par exemple, estimées à près de 2 milliards USD, n'aient été évoquées durant cette conférence de presse et probablement pas sur cet accord de récupération. 

Il y a également le sort du prêt de $148 millions que le groupe de l'homme d'affaires juif avait octroyé à la Gécamines juste avant d’être sanctionné. 

En définitive, faute de publication de cet accord, le CNPAV reste convaincu que Dan Gertler garde le morceau le plus juteux dans l'histoire et crie à l'arnaque orchestrée par les deux camps contre le peuple. 

"La plus grande arnaque qui ressort de cet accord se situe ailleurs. Ce qui est le plus précieux dans le portefeuille de Gertler, ce sont les royalties qu’il touche dans le secteur du cuivre-cobalt. Contrairement aux blocs pétroliers et permis miniers précités, c’est de l’argent tangible, garanti et purement rentier : plus de 200.000 par jour, soit une partie des recettes de cuivre et de cobalt vendus par KCC, Mutanda et Metalkol, trois des plus grands projets en opération au Congo", denonce cette asbl.

La coalition CNPAV estime, de ce fait, que si  le Congo ne les récupère pas, "la RDC perdra 1,7 milliard à l’avenir".

"La seule chose dont le gouvernement congolais se félicite d’avoir reçu, au titre de royalties, c’est une compensation pour les royalties de KCC. Lors de ce point de presse, le gouvernement congolais a annoncé que le groupe Gertler paiera 249 millions comme valeur actualisée de ces royalties. Ce qui en soi est une catastrophe ! En effet, Dan Gertler a déjà réalisé un profit net de 360 millions sur l’ensemble des royalties, et la valeur future (actualisée) des royalties de KCC est de 380 millions, selon les chiffres conservateurs du Congo n’est pas à vendre. Doit-on se féliciter de récupérer 249 millions?",  s'interroge cette structure. 

L'on fait remarquer également que si tous les royalties de Mutanda et Metalkol n'ont pas été inclues dans les actifs récupérés par la RDC, le pays perdra dans ce cas plus de 600 millions USD en plus, à l'avenir.

Rappelons que c'est depuis le 24 février dernier que le Gouvernement a signé un accord avec l'homme d'affaire israélien Dan Gertler et son groupe Ventora pour récupérer plus de 2 milliards USD des blocs pétroliers et actifs miniers afin de mettre fin au contentieux judiciaire qui les opposait depuis un moment.

Moise Dianyishayi



Les enjeux de la deuxième revue du programme avec le Fonds Monétaire International ont été abordés par le Chef de l'État Félix Tshisekedi lors de la 43e réunion du conseil des ministres vendredi 4 mars 2022. D'après le compte-rendu de la réunion, le Président de la République a rappelé au gouvernement la nécessité de satisfaire à cette deuxième revue prévue au mois d'avril prochain pour se doter des moyens financiers supplémentaires dans l'exécution du programme de développement local de 145 territoires de la République Démocratique du Congo.

"Le satisfecit permettra le décaissement au mois de juin d'un deuxième droit des tirages spéciaux (DTS) qui constituera pour le gouvernement de la République Démocratique du Congo un financement additionnel en faveur de la mise en œuvre optimale du plan de développement local des 145 territoires. Ainsi, le Premier Ministre, Chef du gouvernement ainsi que le ministre des Finances ont été invités à ne ménager aucun effort pour accélérer au travers les agences d'exécution la réalisation des travaux en vue de maximiser le taux d'absorption des ressources de la première tranche des DTS de 3 millions USD", dit le compte-rendu du conseil des ministres.

Le rapports entre Kinshasa et les institutions de Bretton Woods se sont améliorés davantage ces derniers mois. Le Conseil d'administration du FMI a d’ailleurs achevé la première revue au titre de l'Accord de facilité élargie de crédit (FEC). Il a par la même occasion ordonné le décaissement de 212,3 millions de dollars pour la RDC. Cet argent a servi à renforcer les réserves internationales de la Banque centrale et aider à répondre aux besoins de la balance des paiements. « Cela compte tenu des risques à la baisse pour les perspectives et la reprise de l'économie nationale et mondiale », précise le FMI.

La RDC est en programme avec le FMI. Cet accord de 36 mois concerne 1,52 milliard de dollars. Il avait été approuvé par le Conseil d'administration du FMI le 15 juillet 2021. Cette enveloppe financière de trois ans soutiendra un programme de réformes structurelles ambitieux visant à promouvoir une croissance économique durable en intensifiant la mobilisation des recettes intérieures, améliorant la gouvernance et renforçant la politique monétaire.

Ce deuxième décaissement se fait dans un contexte favorable pour l’économie congolaise qui se redresse. La croissance pour 2021-2022 a été revue à la hausse (5,4% et 6,2%). L’autre bonne nouvelle est la production minière qui est au vert dans un pays où l'inflation est restée ancrée à environ 5%. Le premier décaissement était également de 216,9 millions USD. Il avait lieu en juillet dernier.

Clément Muamba

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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