Les responsables des provinces éducationnelles de Kinshasa (Proved et sous-Proved) ont été appelés, mercredi 14 février, à s’impliquer dans la campagne de vaccination contre la poliomyélite, une maladie invalidante à vie mais évitable par la vaccination. 

Cet appel a été lancé par le Programme élargi de vaccination (PEV), lors d’une séance de sensibilisation organisée à l’intention de ces Proved et sous proved. Ceci en prélude des campagnes nationales de vaccination prévues aux mois de mars, avril et mai de cette année 2024.

La chargée de la vaccination de routine dans le comité des opérations d’Urgences polio au PEV explique le choix des Proved et sous-Proved dans ce processus de la lutte contre la polio :  

« Nous avons organisé cette séance de sensibilisation avec les Proved et les sous-proved pour les sensibiliser en prélude des journées nationales de vaccination que nous allons organiser. Je sais que ça va concerner tout le pays mais ici nous sommes présentement à Kinshasa pour solliciter leur implication et leur engagement pour ces activités. Parce que nous savons qu’à travers eux, en tant que leaders, ils peuvent facilement communiquer avec les parents, les enseignants pour faire passer le message sur la lutte contre cette maladie, la poliomyélite qui sévît dans notre pays ».

Le Docteur Lusamba Babanga, médecin épidémiologiste, représentant des agences de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la polio, a mis un accent particulier sur l’importance des campagnes de vaccination synchronisées qui sont en train d’être menées avec les pays limitrophes de la RDC comme l’Angola, la Zambie, la République centrafricaine et le Congo en vue d’une lutte plus globalisante contre la polio qui touchent tous ces pays.

radiookapi.net/CC



Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé un financement de 123,5 millions de dollars en partenariat avec quatre banques locales - EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank - pour régler une partie importante des arriérés de subventions pétrolières. Cette démarche vise à renforcer la stabilité des finances publiques et accélérer les réformes structurelles dans le secteur pétrolier.

Ces avancées s'inscrivent dans le cadre des efforts entrepris pour assainir et rationaliser les subventions pétrolières, dans le but de garantir une gestion plus efficace et transparente des ressources financières publiques. Les récentes mesures s'inspirent des recommandations issues d'un audit de la Structure des Prix des Produits Pétroliers (SPPP) réalisé en 2022 par le cabinet Mazars, dont les conclusions ont été rendues publiques en mai 2023.

Dès avril 2022, le gouvernement avait entrepris des mesures proactives pour maîtriser les dépenses publiques, notamment en excluant le secteur de l'aviation internationale du dispositif de subventionnement. En octobre 2023, cette rationalisation a été étendue au secteur minier, représentant près de 20% des manques à gagner.

L'objectif à long terme est de réduire progressivement les écarts entre les prix de marché et les prix de vente au détail, afin de parvenir à une situation où les produits pétroliers ne nécessiteraient plus de subventions de manière structurelle, explique le gouvernement. 

La création d'une nouvelle parafiscalité et la mobilisation de fonds substantiels auprès des banques locales pour refinancer une partie des arriérés de subventions reflètent la volonté du gouvernement de restaurer la confiance dans le secteur pétrolier, dit le ministère de Finances. Cette initiative, soutenue par le consortium des banques susmentionnées, contribue à éviter toute rupture dans l'approvisionnement en carburant.

« 40% du prix de carburant que vous consommez est payé par l’Etat. Lorsque le carburant prend de l’ascenseur, tout prend de l’ascenseur. Lorsque nous nous attelons à contenir le prix du carburant, nous contribuons dans le quotidien des ménages », expliquait Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias.

Pour le Fonds Monétaire International (FMI), qui a conclu avec le gouvernement congolais un programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC), ce système de subvention aux prix des carburants doit être réformé, afin d’en limiter le coût et de le remplacer par des aides ciblées au profit des ménages les plus nécessiteux.  « Côté dépenses, les efforts doivent continuer pour les orienter vers les plus utiles à la population, telles que les dépenses de santé, d’éducation et d’investissements dans les infrastructures indispensables », disaient Mercedes Vera-Martin et Gabriel Léost, respectivement Cheffe de mission du FMI pour la RDC et ancien Représentant Résident en RDC pour le FMI, dans une une op-ed sur ACTUALITE.CD

actualite.cd/CC



Equity BCDC et trois autres banques commerciales opérant en RDC ( First Bank DRC, Ecobank et Standard) s'associent pour aider le gouvernement congolais à mobiliser 123, 5 millions USD à payer aux compagnies pétrolières au titre d'arrièrés de subventions convenues. 

Selon le communiqué de presse qui l'annonce, parvenu à notre rédaction ce mardi 13 février 2024, cette "syndication historique" de 123,5 millions $  est réalisée grâce à un accord de collaboration appelé " Club Deal", signé entre les quatre banques commerciales et les ministres de l'Economie, des Hydrocarbures et des Finances. 

Le communiqué indique que l'objectif principal de cette collaboration est le refinancement des arriérés des subventions sur les prix pétroliers accordées par l'Etat afin de préserver le pouvoir d'achat de la population, en particulier, pendant la période de grande volatilité des prix des produits pétroliers en 2022, suite à la crise en Ukraine. 

Equity BCDC se félicite de prendre part à cette louable initiative qui, souligne la banque, va jouer un grand rôle dans la stabilité économique du pays et le bien-être des citoyens. 

Cet accord, souligne le communiqué, apporte un soutien vital aux entreprises pétrolières et logistiques. Il permettra non seulement la redynamisation de leurs activités, mais aura également des répercussions positives sur des secteurs interdépendants tels que le transport et l'industrie. 

Rappelons que, pour éviter la flambée des prix du litre de carburant à la pompe avec ses répercussions sur le coût de la course, le gouvernement congolais  s'est engagé à compenser le manque à gagner des compagnies pétrolières à travers une subvention. 

ODN

 


L’homme d’affaires nigérian, Aliko Dangote a réitéré sa détermination d'investir dans les secteurs minier et agricole. Il l'a dit lors de l'audience leur accordée, jeudi 08 février, avec l'ex président nigérian  Olusegun Obasanjo par le président de la République Félix Tshisekedi au Palais de la Nation.

« Il était important que j’aborde la question avec le Président Tshisekedi pour avoir sa bénédiction. », a-t-il dit.

Au sortir de la rencontre, l'ancien président Obasanjo s'est exprimé en ces termes : « C'était un entretien amical. Il s'agissait de féliciter le Président Tshisekedi pour sa réélection et la qualité de la cérémonie d'investiture. Je venais aussi le mettre au courant des progrès réalisés dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council », a indiqué M. Obasanjo.

« Enfin, il s’agissait de voir dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council, qui permet le rapprochement, la facilitation et l’intégration économique entre nos pays, comment on pourrait tirer profit d’un de nos plus grands investisseurs Aliko Dangote", a rajouté l’ancien Président nigérian.

opinion-info/CC



C’est depuis ce 2 février 2024 que la Société d’Exploitation du Guichet Unique Intégral en RDC (SEGUCE) a accueilli sa nouvelle Directrice générale adjointe dénommée Yolene Kayakez-A-Mutomb. Pour ce faire, une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur Adelard Matata s’est tenue le même jour dans la salle de conférence de SEGUCE RDC devant tous les membres du conseil d’administration et hauts cadres de cette entreprise.

Prenant la parole, le président du Conseil d’administration, Jean-Baptiste Kongolo Kabila, a présenté les grandes lignes des actions de SEGUCE RDC SA. Ce, avant de mettre l’accent sur les réformes portées par l’entreprise, notamment la dématérialisation des documents règlementaires ou autorisations préalables délivrés par les services compétents pour les opérations d’import-export et de transit des marchandises ; la finalisation des travaux de développement informatique et l’implémentation des modules d’échanges des données entre la DGDA et la SEGUCE RDC SA, particulièrement en ce qui concerne la transmission de la liasse documentaire.

A cet effet, il a réitéré son vœu auprès des cadres notamment : mettre à contribution leur expertise, en vue de permettre ainsi au GUICE de finaliser son objectif principal relatif à être le seul point d’entrée unique et utile aux parties impliquées dans le commerce et ainsi échanger des informations ou documents normalisés afin de remplir toutes les formalités officielles liées à l’importation, à l’exportation et au transit des marchandises.

L’application de ces réformes connaitra désormais le soutien de la DGA Yolene Kayakez-A-Mutomb, qui a été nommé quelques jours seulement après l’investiture du président Félix-Antoine Tshisekedi pour son deuxième mandat. C’est ainsi qu’elle a tenu à remercier le président de la République, chef de l’Etat, pour la confiance placée en sa modeste personne. Elle a profité de cette occasion pour réitérer son engagement à travailler sans relâche pour contribuer activement à la réalisation de la vision du Président de la République en vue du renforcement l’amélioration des performances de SEGUCE.

Avec plus de 12 années d’expérience dans les secteurs de la finance et de l’optimisation opérationnelle acquise lors de son parcours dans plusieurs sociétés multinationales basées en Afrique, en Australie et en Europe, elle s’engage désormais à mettre son expertise au profit de la République démocratique du Congo à travers la SEGUCE.

Rappelons que la Société d’exploitation du Guichet Unique Intégral en RDC (SEGUCE RDC) est chargée de mettre en œuvre la réforme visant à faciliter le commerce extérieur de la République Démocratique du Congo par la mise en place d’une plateforme électronique neutre fluidifiant les échanges entre différents acteurs désireux d’importer ou exporter des marchandises en RDC.

Service de communication/CC



Lors de la cent-vingt-troisième réunion ordinaire du Conseil des Ministres tenue vendredi 2 février, la gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC) Kabedi Malangu a présenté l’évolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services. Elle a fait savoir au Conseil que les pressions observées en 2024 en RDC restent inférieures à celles enregistrées au cours de la même période de 2023 en dépit de la persistance des difficultés du commerce mondial.

Ainsi, elle a indiqué que le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,33% au cours de la quatrième semaine du mois contre 0,16% la semaine précédente portant le cumul annuel à 1,4% contre 2,5% à la période 2,5% à la période correspondante de 2023.

S’agissant du marché des changes, la gouverneure de la BCC a noté que la monnaie nationale s’est dépréciée de 1,3% à l’indicatif après une dépréciation de 1,4% et au parallèle, après une appréciation de 1,8% la semaine passée, le Franc congolais s’est déprécié de 0,5%.

«Au 26 janvier 2024, le taux de change s’est établi à 2.727,48 CDF et 2.703,44 CDF le dollar américain, respectivement à l’indicatif et au parallèle. La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a également évoqué l’augmentation de l’encours global des Bons BCC à 235 milliards de CDF, occasionnant une ponction hebdomadaire de la liquidité à hauteur de 58 milliards de CDF ; le maintien du resserrement du taux directeur à 25%, et le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue en monnaie nationale à 10%», a rapporté Catherine Katungu.

Au regard des facteurs de risques internes et externes, la gouverneure Kabedi Malangu a recommandé au gouvernement la poursuite du strict respect du pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit public, le maintien des mesures de stabilisation et la surveillance continue des facteurs de liquidité par la BCC.

Après la présentation de la gouverneure de la BCC, le gouvernement a pris acte dans cette note d’information.

Christian Okende



La victoire des Léopards de la RDC face aux Pharaons de l'Égypte dimanche 28 janvier dernier aux tirs au but (8-7) n'a pas été qu'un succès sur la pelouse, encore moins que pour le bonheur des congolais qui ont manifesté des scènes de liesse sur les rues de Kinshasa. 

Cette qualification en quart-de-finale de la Coupe d'Afrique des Nations rapporte déjà 1 300 000 USD dans les caisses de la Fédération congolaise de Football Association (FECOFA). 

En effet, la Confédération Africaine de football (CAF) avait dévoilé les cagnottes pour chaque étape de la CAN, en commençant par les quarts-de-finale. 

Pour avoir atteint ce niveau de la compétition, la RDC empoche d'office cette somme, avec espoir d'augmenter la cagnotte à 2 500 000 USD en cas de qualification en demi-finale. 

Il est important de noter que le vainqueur de cette 34e édition touchera 7 millions USD au lieu de 5 millions comme lors des éditions précédentes, et le finaliste touchera 4 millions USD. 

Selon plusieurs analystes sportifs, la cagnotte de la RDC devrait servir à développer le football de base, puisque l'Etat congolais a déjà payé les primes des joueurs pour cette CAN.

Financer par exemple le football national qui ne reçoit rien de l'État, ou encore lancer un projet sportif d'envergure, comme la construction d'un nouveau centre Kurara mpova, ou de la modernisation de celui-ci. 

Selon eux, la Fédération peut financer également la construction d'un hôtel de luxe (40 chambres), muni d'un centre technique, un bureau de la Fédération question de permettre aux Léopards d'y loger avant de préparer des matchs.

Gede Luiz Kupa



Le chef de service de l’Inspection générale des Finances (IGF), Jules Alingete a annoncé une allocation annuelle de plus ou moins 324 millions de dollars américains pour la construction des routes sur l’étendue de la République démocratique du Congo, grâce au partenariat Sino-congolais.

« Sicomines devra financer les infrastructures en RDC en termes de routes nationales à la hauteur de 7 milliards de dollars américains. Cette somme sera débloquée par tranche de 324 millions de dollars chaque année. Pour l’exercice 2024, le montant est porté à 624 millions de dollars », a révélé le patron de l’IGF précisant que le prix de référence dans les négociations est de 8 mille dollars américains la tonne pour le cuivre.

« Le montant de 324 millions pourra être revu à la hausse lorsque le cuivre monte et légèrement baisser lorsque le cuivre baisse », a indiqué Jules Alingete.

Lors de la cérémonie de son investiture le 20 janvier dernier, le Président Tshisekedi a annoncé avoir trouvé une solution en termes de financement pour la résolution de L’épineuse question relative au désenclavement des territoires.

Il avait annoncé l’affectation prochaine de fonds issus de l’enveloppe obtenue dans le cadre de la renégociation du projet SICOMINES et qui devrait atteindre un montant global de 7 milliards de dollars américains.

L’accord entre la RDC et des entreprises minières chinoises, appelé aussi « contrat du siècle », du cobalt et du cuivre en échange d’investissements dans les infrastructures avait été signé avec la Chine en 2008 par le Président son honoraire, Joseph Kabila. Felix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019, avait estimé que ce contrat ne profite pas suffisamment aux congolais.

Colonisation économique

Un certain 15 février 2023, l’Inspection Générale des Finances (IGF) publie les conclusions finales du rapport d’audit commandé par le Président Félix Tshisekedi sur la convention passée en 2008 entre Gécamines et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC), qui a donné lieu à la création de la coentreprise sino-congolaise baptisée la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES). À la suite de cet accord, la Chine est devenue le premier destinataire des exportations minières congolaises.

Dans son rapport, l’Inspection Générale des Finances avait exhorté le gouvernement à renégocier le contrat minier afin « d’ajuster et d’équilibrer » les devoirs et les avantages des deux parties et de les mettre en conformité avec la valeur de leurs contributions respectives. Pour cause, le méga-deal ou même le contrat du siècle « ressources naturelles contre infrastructures » signé avec la Chine en 2008 par l’administration de Kabila n’a pas profité à la RDC.

L’institution dirigée par Jules Alingete Key avait révélé que Sicomines n’a jusqu’ici investi que 822 millions de dollars dans les infrastructures alors que les entreprises chinoises ont déjà engrangé 10 milliards de dollars.

« Les entreprises chinoises ont déjà encaissé un gain évalué à près de 10 milliards de dollars américains, tandis que la République démocratique du Congo n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures », avait révélé l’Inspection Générale des Finances dans son rapport.

« Le déséquilibre criant qui a été constaté, le bradage, la dilapidation de nos minerais constatés dans ce contrat a été également l’œuvre de fils égarés de notre pays, qui ont accompagné les entreprises chinoises dans cette œuvre macabre contre notre pays », avait déploré l’IGF tout en exigeant un investissement « immédiat » d’un milliard de dollars par la Sicomines, et un engagement à ce que la main-d’œuvre des projets d’infrastructures soit congolaise à 50 %.

Dans le même rapport, l’IGF avait exigé 17 milliards de dollars d’investissements supplémentaires dans les infrastructures dans le cadre de cet accord en vertu duquel les groupes chinois Sinohydro Corporation et China Railway Engineering Corporation ont accepté de construire des infrastructures (routes, ponts, hôpitaux, fourniture de l’eau potable, etc.) en échange d’une participation de 68 % dans la Société sino-congolaise des mines (Sicomines), une coentreprise spécialisée dans l’exploitation du cuivre et du cobalt avec la société minière publique congolaise Gécamines.

Au moment de sa signature, « le contrat du siècle » , les investisseurs chinois se sont engagés à consacrer 3 milliards de dollars à des projets d’infrastructure, mais l’IGF a demandé que cet engagement soit porté à 20 milliards de dollars, afin de refléter la valeur réelle des concessions minières que la Gécamines a apportées à l’accord.

Les chinois ont gagné beaucoup d’argent au détriment des congolais

Dans une interview lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le Président Félix Tshisekedi avait déclaré que les Chinois ont fait beaucoup d’argent et beaucoup de profit grâce à ce contrat ».

« Maintenant, notre besoin est simplement de rééquilibrer les choses de manière à ce que cela devienne gagnant-gagnant », souhaitait-il.

La renégociation du contrat faisait partie d’une campagne du Président pour s’assurer que le pays soit payé pour la pleine valeur de ses ressources, qui sont de plus en plus demandées.

Selon ses propos, l’objectif visé était de consolider et d’élargir davantage la coopération Sino- Congolaise en s’appuyant sur des bases saines garantissant les principes de respect mutuel, d’équité et de transparence, profitable à la fois au peuple congolais et au peuple chinois.

Carmel NDEO

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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alikalonga@culturecongolaise.com

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