Le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait annoncé lors du dernier conseil des ministres, la diminution du train de vie des institutions publiques en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration faite ce lundi 15 août 2022, Noël Tshiani Mwadiavinta a mis à la disposition de la population congolaise en général et aux autorités congolaises en particulier 4 propositions majeurs visant à réduire le coût de deniers publics qu’utiliseraient les structures étatiques.

Dans sa déclaration, le professeur des Universités préconisait ces 4 propositions : « 1) réduire la taille du gouvernement de 47 à 20 ministres au maximum. 2) réduire le nombre des conseillers à la présidence, à la Primature, dans les ministères, à l’assemblée nationale, au Sénat et dans les cabinets des gouverneurs de province et assemblées provinciales. 3) réduire le nombre des voyages de tous les officiels y compris le Président de la République ainsi que les délégations qui les accompagnent; et 4) que les officiels en missions restituent les fonds non utilisés après leur retour des voyages».

Quelle efficacité aurons ces propositions ?

En République Démocratique du Congo, les propositions de Noël Tshiani Mwadiavinta sont les bienvenus dans le chef de la population congolaise. Le citoyen primaire estime que l’œuvre intellectuelle de l’initiateur de la congolité pourrait résoudre la question de la gabegie financière longtemps vécue en RDC.

Selon les analyses de Henock Mike Mukendi, expert en politique africaine, l’efficacité de ces propositions est liée à la volonté politicienne. A l’en croire, l’homme politique africaine privilégie généralement l’intérêt personnel au détriment de la société entière. Dans son allocution, H.M Mukendi a appelé les hommes d’État congolais à s’allier derrière cette vision qui met en avant les intérêts de la nation. La nation doit venir avant tout, dit-il, tout en précisant que le civisme est une voie qui conduit au développement sur tous les plans. Une mesure devient efficace lorsqu’elle bénéficie du soutien des autorités congolaises d’une part, et d’autre part, du soutien de la population.

Gaël Hombo



Le jeudi 18 aout, la RDC va prendre le bâton de commandement de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) à l’issue du 42ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de la SADC qui se tiendra à Kinshasa. Le président Felix Tshisekedi succédera à son homologue Lazarus McCarthy Chakwera, Président de la République du Malawi qui a assumé la présidence de la SADC depuis le 17 août 2021 lors du 41e Sommet de la SADC tenu à Lilongwe, au Malawi. 

Déjà le 8 septembre 2009, lors du 29è sommet de la Communauté de développement de l’Afrique Australe, à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, le sud-africain Jacob ZUMA avait passé l’étendard de direction de l’organisation sous régionale au Congolais Joseph Kabila pour une année. 

Cette présidence tournante d’un an fait partie de la routine des organisations internationales. 

Le Sommet se tiendra sous le thème « Promouvoir l'industrialisation par l'agro-industrie, l'enrichissement des ressources minérales et les chaînes de valeur régionales pour une croissance économique inclusive et résiliente ». Le thème du Sommet de 2022 est une tentative de renforcement de la mise en œuvre du Plan de développement stratégique indicatif régional de la SADC (RISDP) 2020-2030 qui vise à approfondir davantage l'intégration régionale de l'Afrique australe et à favoriser le développement à l'appui du pilier du développement industriel et de l'intégration des marchés.  

Enjeux et défis 

Le Sommet examinera les progrès de l'intégration régionale conformément aux aspirations de la SADC telles que décrites dans le RISDP 2020-2030 et la Vision 2050, qui envisagent une région industrialisée pacifique, inclusive, compétitive, à revenu moyen élevé, où tous les citoyens bénéficient d'un bien-être économique durable et justice. 

Les questions de fond sont généralement traitées par d’autres structures de l’organisation. 

Mais l’arrivée d’un pays à la présidence ne doit pas être considérée comme un moment de miracle.

Parmi les défis qui attendent la gouvernance institutionnelle congolaise on peut citer la santé mais surtout les questions économiques, la sécurité maritime dans la Sous-région, la zone de libre-échange en Afrique australe, laquelle doit être soutenue par la zone de Libre-échange continentale.

Mais aussi la mise en place des agences spécialisées et leur mécanisme d’exécution.

Une attention particulière sera portée également sur la force d’intervention rapide de la SADC (à la SAMIM) déployée au Mozambique dont le mandat vient d’être prolongé de trois mois pour lutter contre le terrorisme. 

La SAMIM compte trois mille soldats venus de la RDC et de sept autres pays membres de la SADC. 

La RDC devra donc assumer son rôle de leadership en prenant la mesure de tous ces défis. 

Comprendre la SADC

La SADC dans sa forme actuelle a été créée en août 1992 en Namibie. Elle regroupe en son sein 16 pays. C’est notamment des pays de l’Afrique Australe l’Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Zambie, Zimbabwe, Malawi, Mozambique, Namibie, Swaziland. Ensuite nous avons dans la partie de l’Océan indien, les îles Seychelles, Maurice, Madagascar et le Comores. Et plus au centre -est de l’Afrique : la Tanzanie et la RDC admise officiellement en 1997.  

Selon sa charte, les objectifs de la SADC consistent notamment à réaliser le développement et la croissance économique, mais aussi favoriser et défendre la paix et la sécurité.  

C’est ainsi que plusieurs experts en relations internationales analysent l’adhésion de la RDC à la SADC comme d’abord un choix stratégique de l’ex-président Laurent -Désiré Kabila au moment où il était menacé militairement par ses ex-alliés.  

 Des pays membres de la SADC notamment l’Afrique du Sud et le Zimbabwe à l’époque de Mugabe avaient alors envoyé des troupes en RDC pour épauler l’armée congolaise. 

radiookapi.net/CC



Après une décennie d'immobilisation, le trafic fluvial entre les villes de Kinshasa et Mbandaka est enfin relancé. C’est ce qu’annonce la société commerciale des transports et des ports (SCTP, ex-ONATRA). Le départ inaugural du bateau M/B Luberu interviendra ce samedi 13 août 2022.

 Armand Osase, sous-directeur du département des ports et trafic à la SCTP, explique que cette relance rentre dans le processus de redynamisation du secteur de transport fluvial.

« C'est après 10 ans qu'intervient cette relance. Ce samedi 13 août, le bateau quitte Kinshasa pour Mbandaka. Cette relance fait suite à la volonté du chef de l'État Félix Tshisekedi et à une mobilisation de la SCTP pour renflouer les activités économiques à l'intérieur du pays et faciliter l'évacuation des marchandises à moindre coût. Nous avons jusque-là une barge et trois cargos pour marchandises. Bientôt nous allons encore envoyer un bateau vers Kisangani et puis la reprise du trafic Kinshasa Brazzaville », a dit Armand Osase, sous-directeur des ports et trafics.

A l’en croire, les prix des billets sont abordables au bénéfice des clients. Les passagers peuvent s'en procurer dans tous les bureaux de la SCTP à 25$ et 15$.

Grâce Guka 



La République démocratique du Congo a exporté en 2021 un volume de 31.444 Kg d’or pour une valeur de 1 milliard 268,625 millions USD, selon les données du ministère des Mines.

De ce volume de production, l’or issu de l’exploitation artisanale reste marginal et représente à peine 135 Kg contre 31.308 Kg venant de l’exploitation industrielle de la firme Kibali Gold Mines.

A noter que la production de l’or ne cesse d’augmenter pendant les 10 dernières années grâce à la relance du secteur industrielle nonobstant la baisse enregistrée pendant les 3 dernières années suite à la fermeture des sociétés du Groupe BANRO pour cas de force majeure.

Cette baisse de production de l'or se justifie également par la fraude endémique dans l’exploitation artisanale où la majeure partie est exportée par des canaux non officiels.

En 2021, la majeure partie des exportations de l’or issu de l’exploitation artisanale provient de la province du Sud-Kivu (46%), suivi de la province de Kinshasa (38%), de la Tshopo (13%) et enfin du Nord-Kivu (3%).

DESKECO/CC



Il s'est tenu à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC), en prélude du 42 ème Sommet de chefs de l'État, membres de la SADC, la 6 ème semaine annuelle d'industrialisation de la SADC.

À la clôture de ces assises qui ont débuté, le 02 août au Palais du peuple, le ministre de l'Industrie de la RDC, Julien Paluki, a souligné que "tous les seize pays membres de la SADC se sont convenus que le moment est arrivé pour que l'Afrique signe sa révolution industrielle, au regard de ses différentes ressources".

 

Il est à noter qu'il existe dorénavant un accord de cooperation dans le cadre de la création de chaînes de valeurs autour de l'industrie de batterie.
C'est la RDC et la Zambie qui pilotent ce projet.

" Comme l'Afrique australe n'a pas que les ressources minérales qui vont produire les batteries électriques demain, il y a eu des piliers principaux qui ont  constitué l'essentiel de cette semaine d'industrialisation, c'est notamment l'agriculture et le secteur pharmaceutique, ajouté le secteur minier", a déclaré Julien Paluku.

Et d'ajouter:" Ce sont donc ces trois secteurs qui ont fait l'objet des échanges, pour qu'à partir de l'agriculture, des mines et le secteur pharmaceutique, l'Afrique australe puisse révolutionner son industrie de manière à offrir au monde entier, les produits pharmaceutiques; agricoles; et les produits miniers transformés".

 

Le ministre de l'industrie, Julien Paluku, a aussi fait mention de l'appui financier bénéficié de la part de l'Union Européenne et du gouvernement allemand de près de 750.000€ , au cours de cette semaine annuelle d'industrialisation, pour encourager les premières entreprises qui sont dans la création de chaînes de valeurs.

"Il s'agit des entreprises qui sont dans le domaine pharmaceutique et celles qui sont dans l'industrie du cuir.Comme d'aucuns le savent la région est peuplée de vaches,de moutons et de chèvres et toutes ces peaux de ces battages ne sont pas utilisées parce qu'il n'y a pas de tanneries", a-t-il indiqué.

Pour rappel, le ministre de l'industrie Julien Paluku et son collègue de la Coopération régionale et Francophonie, 
Didier Mazenga,
avaient co-animé une conférence, lundi 01 août 2022, à la salle Panorama de l'hôtel Fleuve Congo, dans la commune de la Gombe.



Le gouverneur de la province du Kasaï-Central, John Kabeya Shikayi a nommé un nouveau directeur général à la Direction générale des recettes du Kasaï-Central (DGRKAC). Sa nomination est contenue dans un arrêté publié jeudi 04 août 2022.

C’est le député provincial, Simon Ntumba Luabala, ancien questeur de l'assemblée provinciale, qui sera secondé par Kabeya Kabeya John, comme adjoint. Muala Kamusawu Gustave est nommé directeur technique de la DGRKAC.

L'autorité provinciale motive cette prise de décision par la nécessité de redynamiser, de mobiliser et de maximiser les recettes par cette régie financière provinciale afin de répondre aux aspirations profondes de la population, traduites par la mise en œuvre du programme d'actions du gouvernement provincial du Kasaï-Central.

Il convient de noter par ailleurs que le député ayant les finances dans ses attributions a été chargé d'exécuter cet arrêté.

Alain Saveur Makoba, à Kananga



En République démocratique du Congo, les recettes mobilisées en juillet 2022 sont évaluées à 1.701,9 milliards de francs congolais (850 millions USD) soit un taux de réalisation de 117% par rapport aux prévisions budgétaires dudit mois qui s'élevaient à 1.458,8 milliards de francs congolais.

C'est ce qui ressort de la réunion mensuelle de mobilisation des recettes présidée le jeudi 04 août dernier par la vice-ministre des Finances de la République démocratique du Congo, O'Neige N'Sele.

« La situation des recettes du mois de juillet demeure satisfaisante : les recettes mobilisées s’élèvent à 1.701,9 Milliards CDF soit 117% par rapport aux assignations du mois évaluées à 1.458,8 milliards CDF. Ces recettes se répartissent de la manière :
DGDA : 329 milliards CDF soit 82% sur les prévisions mensuelles de 403,6 milliards CDF ; DGI : 1.025  milliards CDF soit 132% sur les prévisions mensuelles de 778,2 milliards CDF ; DGRAD : 347,8 milliards CDF soit 126% sur les prévisions mensuelles de 277 milliards CDF
 », lit-on dans une dépêche de la cellule de communication du ministère des Finances consultée par 7SUR7.CD ce vendredi.

Selon la même source, les recettes cumulées de Janvier à Juillet 2022 sont évaluées à 11.419,1 milliards CDF soit 113% de réalisation par rapport aux prévisions de ladite période chiffrées à 8.605,2 milliards de francs congolais. Les chiffres jusque-là mobilisés représentent 77% par rapport aux prévisions annuelles fixées par le parlement, poursuit notre source.

Il sied d'ajouter que la vice-ministre des Finances a félicité les régies financières pour la bonne évolution des recettes. Elle leur demande de mener des actions pour accroître le niveau des recettes.

Jephté Kitsita



KCB Group PLC annonce l’acquisition de la banque congolaise Trust Merchant Bank (TMB) et signale que la transaction verra KCB acquérir 85% de l’établissement de crédit basé en RDC. C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint rendu public ce mardi 2 août 2022 par KCB Group PLC et TMB.

D’après le communiqué parvenu à la presse, KCB Group PLC a signé un accord définitif avec les actionnaires de la TMB avec comme finalité acquérir une participation majoritaire dans la banque basée en République démocratique du Congo.

La transaction devrait être finalisée d’ici la fin du troisième trimestre de l’annee 2022 (septembre), dépendamment de l’accord des actionnaires, des autorités de régulation et autres autorisations.

« Cette transaction verra KCB acquérir 85% des actions de la TMB pendant que les anciens actionnaires garderont le reste des parts pendant au moins 2 ans, après lesquels KCB fera l’acquisition des 15 % restants, KCB paiera en numéraire les actions sur la base de la valeur de l’actif net de la TMB à la date de conclusion de la transaction envisagée, en utilisant un facteur multiplicateur de 1.49. », peut-on lire dans le même communiqué.

Andrew Wambari Kairo, président
de KCB Group, révèle que leur organisation est ravie de faciliter le développement économique de la RDC ainsi que de l’Afrique de l’Est.

« Ceci fait partie de notre stratégie continue d’exploiter les opportunites de nouvelle croissance en investissant et en maximisant les rendements des activites existantes du Groupe. Cela nous donne une grande marge de manœuvre pour accélérer nos ambitions de croissance afin de produire de la valeur pour nos actionnaires, de soutenir l’effort pour une inclusion financière plus large, et pour la transformation sociale et économique en Afrique, et au-delà. Nous sommes ravis de pouvoir jouer un rôle de catalyseur du développement économique de la RDC et de l’Afrique de l’Est », a-t-il expliqué.

Pour Robert Levy, président du Conseil d’administration de la TMB, ils sont fiers d’apporter leur connaissance « approfondie » de la RDC ainsi que leur expérience au service de KCB Group PLC.

« Nous sommes enthousiasmés par les opportunites que KCB offre dans cette transaction, et sommes fiers d’apporter notre connaissance approfondie du Congo et notre expérience au Groupe KCB. Nous pensons qu’avec notre connaissance du marché local, appuyé par la taille et l’expertise du Groupe KCB, nous devrions être en mesure d’augmenter nos parts de marché et les rendements pour les actionnaires, de mettre en commun nos synergies en vue d’exploiter les opportunités d’affaires. », a-t-il fait savoir.

Les clients de la TMB bénéficieront de nombreux services proposés par KCB Group PLC

À en croire la même source, les clients de la TMB bénéficieront d’un accès aux opportunites commerciales régionales offertes par le groupe KCB.

« Avec cette acquisition, les clients de la TMB bénéficieront de ce qui se fait de mieux en solutions numériques, de solutions bancaires transactionnelles, d’une expertise en financement du commerce et d’un accès aux opportunites commerciales régionales offertes par le groupe KCB. La TMB ouvrira au Groupe KCB l’accès au deuxième plus grand pays d’Afrique, avec une population estimée à plus de 93 millions d’habitants. », souligne le communiqué.

Le même document renseigne que le bénéfice de KCB Group PLC a augmenté de 9.9 milliards de Shillings Kenyans au premier trimestre 2022, et ce, après le paiement des impôts.

« Au cours du premier trimestre 2022, le bénéfice après impôts de KCB Group PLC a bondi de 54.6% atteignant 9.9 milliards de Shillings Kenyans. Cette hausse, partant de 6,4 milliards de Shillings Kenyans pour la même période de l’année passée, a été stimulee par la croissance du revenu total et la réduction des provisions pour pertes sur prêts. », mentionne le même communiqué.

D’après la même source, les revenus ont progressé de 26% atteignant 29 milliards de Shillings Kenyans, sur base notamment d’une hausse des revenus d’intérêts, d’un accroissement dans les revenus provenant des engagements hors bilan, des commissions de service, et d’une hausse de 21.1% dans les gains sur les autres actifs.

La TMB est une société anonyme, dont le siège se trouve à Lubumbashi. Elle « est une des plus grandes banques de la RDC », avec l’équivalent de 1.5 milliards de dollars américains d’actifs, indique le communiqué conjoint entre KCB Group PLC et TMB.

« L’importante palette de services à la clientèle de la TMB couvre le retail banking, les PME, les grandes entreprises, et les canaux digitaux. La banque compte plus de 110 agences et guichets à travers la République Démocratique du Congo, auxquels il faut ajouter un réseau d’agents bancaires. », rapporte le même document.

Cette acquisition rentre dans le cadre de la stratégie du Groupe KCB, celle de renforcer sa présence a l’échelle régionale, apprend-on.

« Une fois finalisé, cet achat complétera l’empreinte régionale du Groupe KCB avec une base d’actifs de 1 500 milliards de Shillings Kenyans (l’équivalent de 12,6 milliards de dollars américains) et devrait consolider les réseaux bancaires Retail et Corporate du Groupe. », ajoute le communiqué.

Christian Malele

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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