Kinshasa, la Capitale de la RDC arbitre la 6ème semaine annuelle de l’industrialisation de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). Cette activité qui se tient en marge du 42ème sommet des Chefs d’État a été lancée par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde ce mardi 02 août 2022.

Pour cette année, le thème retenu est : « promouvoir l’industrialisation par l’agro-transformation, la valorisation des minéraux et les chaînes de valeur régionales pour une croissance économique inclusive et résiliante ».

Selon les ministres de l’Intégration et celui de l’Industrie, le plan directeur d’industrialisation de la RDC, qui est l’un des piliers du programme économique du gouvernement constitue pour le pays, le sous bassement de ces assises axées sur la promotion de l’industrialisation par l’agro-industrie pour une croissance économique inclusive et résiliente.

En présence des Ministres et Vice-Ministres, membres du Gouvernement, des délégués et représentants des pays membres de la SADC, le Chef du gouvernement congolais, Jean-Michel Sama Lukonde a souligné qu’au regard des ressources naturelles dont regorge la RDC avec plus de 80 millions de terres arables ainsi qu’une pluviométrie régulière, une faune et une flore très riches et variées, son industrialisation permettra de mettre en valeur toutes ces potentialités du pays.

« Ce thème nous interpelle au regard des ressources naturelles dont regorge notre espace, plus particulièrement la République démocratique du Congo. L’industrialisation permettra de mettre en valeur toutes ces potentialités. La République démocratique du Congo détient plus de 80 millions de terres arables avec une pluviométrie régulière, une faune et une flore qui vont bien lui permettre de développer une chaîne agro-industrielle. Elle a besoin, à cet effet, d’investissements privés ainsi que d’infrastructures dans le secteur que j’ai mentionnés, le secteur agricole comme les autres secteurs, en vue de permettre à notre communauté de tirer des dividendes de ses potentiels et de combattre la malnutrition », a déclaré Sama Lukonde.

Au-delà de son aspect relatif à la promotion des produits de la zone de la SADC, la 6ème semaine annuelle de l’industrialisation se veut un cadre où des réflexions seront menées pour trouver des voies de partages scientifiques et technologiques en vue de la matérialisation régionale des infrastructures et des investissements. 

Ainsi pour le Chef du gouvernement congolais, cette 6ème semaine annuelle de l’industrialisation offrira aussi à l’industrie congolaise, l’occasion de bien s’intégrer dans la zone de la SADC en exploitant tous ses potentiels non seulement miniers mais aussi les opportunités de coopération avec les opérateurs économiques de la zone australe.

Jean-Michel Sama Lukonde a, à cette occasion invité les industriels et opérateurs économiques, à explorer les opportunités qu’offre son pays, la République démocratique du Congo.

Carmel NDEO



La ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, connaît, depuis quelques jours, une flambée de prix de denrées alimentaires, notamment les maïs. 

Un seau de maïs qui se vendait à 12.000 FC soit 6 dollars américains se négocie aujourd'hui à 20.000 FC soit 10 dollars américains.

Se confiant à 7SUR7.CD, certaines marchandes déplorent la multiplicité des taxes, qui selon elles, est la principale cause de la hausse de cette denrée qui constitue la base de l’alimentation pour la population locale.

« Le gouvernement provincial a multiplié des taxes, notamment celle qui concerne le passage des maïs de la ville de Tshikapa vers d'autres provinces. Les acheteurs de Kinshasa viennent acheter en grande quantité à Tshikapa avec des remorques, et les consommateurs locaux éprouvent beaucoup de difficultés. Si un seau se vend à 12.000 FC l'acheteur de Kinshasa vient acheter à 20.000 FC, c'est ça la cause de cette hausse de prix des maïs. En outre, nous qui achetons à l'intérieur de la ville nous dépensons beaucoup d'argent sur les péages, c'est ce qui fait que l'on augmente aussi le prix à Tshikapa », expliquent-elles à la presse.

Devant cette situation, le ministre provincial des Finances ayant l'économie dans ses attributions, Muller Milambu Muambi, a invité le lundi 1er Août 2022 dans son cabinet de travail, le chef de division provinciale de l'économie, question de lui faire un état des lieux des prix des produits de première nécessité sur le marché. Après cette audience, le ministre Milambu Muambi a diligenté une mission spéciale sur terrain pour s'enquérir de la réalité.

Devant la presse locale, le Chef de division Laurent Shitupa confirme la version des marchandes, celle de la multiplicité des taxes. 

« À notre descente sur terrain, tout le monde confirme que la la multiplicité des taxes est l'unique cause de cette hausse de prix des maïs sur le marché », rassure-t-il.

Le Ministre Müller Milambo qui a pris acte de la réalité trouvée sur terrain par ses services a promis de s'investir au conseil des ministres pour obtenir la solution par rapport à la multiplicité des taxes dans cette ville.

Fabien Ngueshe, à Tshikapa



La frontière RDC-Angola comprise entre la province congolaise du Kwango dans le territoire de Kahemba et la province angolaise de Lunda-Norte dans le territoire de Kahungula a été réouverte jeudi, à Shamaziamo par les deux gouverneurs des provinces, après environ trois ans de fermeture suite à la pandémie de COVID-19.

« C’est par la ferme volonté de deux Présidents en l’occurrence, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC et Joao Lorenco de l’Angola que cette réouverture a été rendue possible », a indiqué dans son mot de circonstance, le gouverneur de la province du Kwango, Jean-Marie Peti Peti Tamata.

Selon lui, les habitants de deux provinces sœurs vivant à la frontière et qui connaissent les mêmes difficultés, devront profiter de ces nouvelles opportunités afin d’exploiter leurs activités frontalières dans le respect des lois de deux pays.

« La volonté des Kwangolais est d’œuvrer ensemble pour renforcer leurs liens », a-t-il dit, avant de souligner que le souhait le plus ardent de ces deux peuples est de maintenir un climat de paix, d’harmonie, de transparence, d’entente et de coopération, climat assis, d’après lui, sur le socle de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, conformément à la charte des Nations Unies et l’acte constitutif de l’Union africaine dans le but de favoriser la mise en place de la zone de libre-échange.

L’ouverture de cette frontière, a-t-il encore ajouté, est la matérialisation de leadership managérial de deux Chefs d’Etat, à travers les accords bilatéraux.

Pour Jean-Marie Peti Peti, la province du Kwango s’est engagée à actionner essentiellement les domaines notamment, de la défense et sécurité pour garantir les échanges d’informations au niveau de deux provinces, la construction des bornes détruites et leur entretien et visibilité ainsi que les domaines de la santé, de la coopération libérale, de transport et voies de communication et celui de l’ agro-pastoral.

Pour sa part, le gouverneur angolais de la province de Lunda-Norte, Ernest Muangala, s’est dit satisfait de la réouverture de la frontière de leurs deux provinces qui permettra les échanges commerciaux et témoigne de la volonté de vouloir vivre ensemble entre les deux pays.

Il a rappelé que cette réouverture n’est que la matérialisation de celle qui a été faite le 5 juillet 2022 à Lufu par les deux ministres nationaux de l’Intérieur de deux pays à laquelle lui-même a assisté.

Pour lui, l’ouverture des frontières va également améliorer les conditions de vie de deux populations.

« Les deux États gagneront économiquement », a-t-il encore souligné, avant de renseigner que leur programme d’urgence est d’asphalter les 18 Km de route qui les séparent de Luanda jusqu’à Dundu afin de permettre aux véhicules de l’Angola d’arriver rapidement à cette frontière sans beaucoup de difficultés.

Ernest Muangala a promis le respect de protocole signé depuis les années antérieures, tout en remerciant les deux Chefs d’Etat qui ont permis la réouverture des frontières par leur décision commune.

Les deux gouverneurs ont visité le lieu où sera érigé le marché congolais.

Les délégations accompagnant les deux gouverneurs ont été composées notamment des ministres provinciaux, des comités provinciaux de sécurité de deux pays, des administrateurs de territoire de la RDC et de l’Angola.

Tandis que du côté Congolais, il y avait en outre, des députés provinciaux, des directeurs généraux des services taxateurs ainsi qu’une foule immense de la population du territoire de Kahungula venue saluer cette réouverture, a-t-on rappelé.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Le Ministre de la pêche et élevage, Adrien Bokele Djema a annoncé, ce vendredi 29 juillet, le début du processus d’acquisition de six bateaux de pêche neufs qui entre dans l’ambition du gouvernement de la République, celle de la relance de la pêche industrielle en République Démocratique du Congo.

D’après le ministre, cette flotte comprend trois bateaux de 16 mètres et trois autres de 27 mètres qui vont exploiter les eaux de l’océan Atlantique jusqu’aux pays voisins : l’Angola et la Namibie.

« La vision du gouvernement congolais dans ce secteur, sous l’impulsion du Président de la République Félix Tshisekedi vise à accroître la productivité locale en vue de contrer l’importation des poissons sur le marché congolais», a-t-il indiqué.

À l’en croire, ce premier lot de navires de pêche concerne les eaux marines de l’océan Atlantique et sera suivi d’un deuxième lot dans les jours avenirs pour les eaux intérieures du fleuve Congo et des différents lacs.

politico.cd/CC



Malgré qu'elle détient le permis de coupe, la société chinoise "Congo King" n'a pas réussi, le dimanche 24 juillet, à lancer les travaux d'exploitation forestière dans le groupement de Moweya, dans la province de la Mongala.

Des habitants l'en ont empêché pour n'avoir pas préalablement négocié et signé un cahier des charges reprenant les ouvrages qu'elle doit réaliser en faveur de la communauté locale ayant droit, comme le veut l'article 89 du code forestier.

Joint au téléphone, le ministre provincial de la justice de la Mongala, Georges Engbu, a reconnu que les chinois n'avaient pas respecté ce préalable légal avant de l'inviter à Moweya pour qu'il lance les travaux d'exploitation.

« Etant en ordre avec les documents administratifs, notamment le permis de coupe, les responsables de Congo King étaient venus voir le gouvernement provincial pour que nous puissions lancer les travaux d'exploitation à Moweya. Il se fait malheureusement qu'ils n'avaient pas encore trouvé un arrangement avec les communautés locales comme l'exige la loi. (...) En arrivant sur terrain, nous avons constaté que rien n'a été fait », a dit à 7SUR7.CD le mardi 27 juillet  celui qui fait l'intérim du gouverneur.

A croire Georges Engbu, il a demandé aux deux parties de se rendre à Lisala, chef-lieu de la province, pour négocier et signer ce cahier des charges.

« Vu que le gouvernement provincial est censé protéger les intérêts de la communauté locale, selon le programme du chef de l'Etat qui est le peuple d'abord, nous avons demandé à toutes les parties de se retrouver à Lisala pour discuter et éventuellement signer ce contrat social. Ce n'est qu'après que nous allons lancer lesdits travaux », a-t-il précisé.

Et d'ajouter : « Pour négocier, la communauté locale sera accompagnée par la société civile qui a de l'expertise. La Mongala est une province qui a trop de forêts et des organisations de la société civile qui ont de l'expertise dans la négociation ».

De plus en plus des voies s'élèvent en RDC pour fustiger la pauvreté dans laquelle vivent les communautés locales dans plusieurs territoires alors que des sociétés étrangères exploitent leurs forêts.

Selon une étude publiée en mai dernier par le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), seulement 38% des clauses sociales ont été honorés par les entreprises d'exploitation forestière dans les provinces de l’Equateur, Mai-Ndombe, Mongala, Tshopo et Tshuapa entre 2011 et 2020.

Bienfait Luganywa



L'initiative Bonne Gouvernance et Droits Humains (IBGDH) appelle les entreprises minières Kamoa Copper, COMMUS et l'Etat congolais à respecter les droits humains et à remédier instamment aux impacts négatifs subis par les communautés affectées par leurs activités d'extraction de cuivre et de cobalt dans la Province du Lualaba.

Tout en reconnaissant les efforts fournis par l'entreprise Kamoa Copper pour se conformer notamment aux meilleures pratiques en matière d'engagement avec les parties prenantes, de déplacement involontaire et de réinstallation des communautés ainsi que la signature des cahiers des charges de responsabilité sociétale, IBGDH constate cependant que les activités de ces deux entreprises minières violent un large éventail des droits humains. Ces violations ont été documentées dans un rapport d'évaluation des impacts des activités minières de Kamoa Copper (KAMCO) et de laCompagnie Minière de Musonoie (COMMUS) sur le cadre de vie des communautés des villages Muvunda, Kaponda 1, Kaponda 2, Mundjendje, Israël, Tshabula, Pierre-Muteba, Musonoie et Tambwe Munana et Gécamines Kolwezi dans la province du Lualaba.

Les conclusions du rapport indiquent que le droit à l'information et à la participation, le droit à un niveau de vie suffisant, notamment le droit à un logement décent, le droit d'accès à la terre, le droit à l'eau, le droit à un environnement sain et le droit à des indemnités/compensations justes et équitables de ces communautés des communautés locales ont été sérieusement violés par ces deux entreprises.

En ce qui concerne le droit à l'information et à la participation le rapport montre qu'il n'existe pas de cadre de dialogue entre l'entreprise COMMUS et les communautés environnant le projet. Faute d'informations suffisantes, certains membres des communautés de Tshabula et de Pierre Muteba se demandent si leurs villages sont intégralement inclus ou pas dans le périmètre minier de COMMUS. Le processus de signature du cahier des charges aurait été mené par l'entreprise et les services étatiques, sans une réelle participation des communautés bénéficiaires.

L'étude montre que certes l'entreprise Kamoa a mis en place des cadres de dialogue notamment lors du processus de délocalisation et de réinstallation des communautés. Mais l'essentiel de l'information de l'entreprise se limite aux chefs des entités sans atteindre toutes les couches des communautés affectées. L'étude a également constaté l'inexistence de mécanisme solide de réception et de traitement des plaintes des communautés au sein de l'entreprise Kamoa.

En ce qui concerne le droit à l'eau, l'étude rend compte des plaintes des habitants des villages Pierre Muteba et Tshabula qui font état de la pollution par COMMUS causés par le déversement d'acide dans la rivière Kaitende qu'ils utilisaient pour la consommation domestique et l'arrosage des champs. Le seul point d'eau aménagé pour l'approvisionnement en eau potable et dont la source se trouve dans la concession de l'entreprise est très insalubre et non entretenu.

La pollution par Kamoa de la rivière Mulunguishi, principale source d'approvisionnement en eau des populations du village Muvunda, a été relevée par cette étude. Bien que l'entreprise ait pu faire forer des puits d'eau et installé des citernes, les quantités d'eau fournies ne sont pas suffisantes pour les besoins des communautés affectées. L'entreprise a reconnu ce problématique et a promis d'améliore la desserte en eau potable.

Les communautés évincées par l'entreprise COMMUS n'ont pas eu accès aux indemnités justes et équitables en raison du mauvais procédé de détermination et d'évaluation des impacts subis et de l'absence de mécanismes de réception et de traitement des plaintes des communautés. En outre, les activités minage de COMMUS ont déjà endommagé plus de 330 maisons d'habitation dans la Cité Gécamines et des Cellules Ntambwe Munana et Musonoie à Kolwezi. Certaines communautés déplacées et réinstallées par l'entreprise KAMOA n'ont pas eu accès aux terres de remplacement pour poursuivre les activités agricoles.

Le rapport a relevé que l'Etat congolais, dont les services attitrés se sont montrés défaillants dans le contrôle des activités de ces entreprises, est en partie responsable de ces violations de droits humains. Outre les deux entreprises, IBGDH a formulé des recommandations pratiques à toutes les parties concernées - Gouvernement central, gouvernement provincial du Lualaba, services étatiques techniques, communautés locales, société civile et entreprises concernées- afin que des actions concrètes soient entreprises pour prévenir, remédier aux violations aux droits humains documentés.

Ce rapport est l'aboutissement de quatre années de recherches et d'analyses au cours desquelles l'équipe de IBGDH, bénéficiant de l'appui technique du Programme Gouvernance des Industries Extractives du Centre Carter, a collecté les données auprès de populations directement impactées, des services étatiques et entreprises minières évaluées.

L'entièreté du rapport est disponible en ligne sur le site web congomines.org.

actualite.cd/CC



Que des gestes de cœur depuis les deux concerts de réconciliation du Clan Wenge en juin dernier et juillet courant. Après une importante enveloppe remise aux veuves des artistes de toutes les disciplines, le Clan Wenge, au travers du producteur de ses spectacles concert de renouement, Amadou Diaby, a remis, samedi 23 juillet 2022, un chèque d'USD 50.000 aux épouses des militaires et policiers.

Séance tenante, les bénéficiaires de ce don ont eu une ingénieuse idée d'investir cette somme dans la création d'une banque de micro-finance. 

"Les épouses des militaires investiront dans le commerce de pain, de haricot, des champs de légumes. Nous voulons devenir patronnes de nos entreprises, petites soient elles", a motivé Florence Kiadi, épouse d'un sergent  trouvée dans la salle. Et la femme du général Ondekane, présidente de l'association des épouses des militaires et policiers, de rassurer: "A nos enfants de Wenge, nous disons: votre sacrifice portera des fruits. Nous ne vous décevrons pas". 

Présente à la cérémonie de remise de l'enveloppe aux moitiés des hommes en uniforme, le vice-ministre de la Défense a fait noter: "Depuis ma naissance, je n'ai jamais vu un musicien consacrer l'argent de la sueur de son front, l'argent de son travail, à des épouses des militaires et policiers. La réconciliation du Clan Wenge a permis de valoriser les épouses des militaires et policiers".

Quant à Amadou Diaby, il a dit sa gratitude envers le Président Félix Tshisekedi, le Gouvernement, chapeauté par Sama Lukonde, pour avoir permis la réalisation de ce grand rendez-vous, qui restera longtemps dans les annales musicales de la RDC.

Gabin K.



La ville de Kinshasa capitale de la RDC abrite ce lundi 25 juillet 2022, la 21e session de la conférence des Chefs d’États et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cette rencontre de haute portée est convoquée par Félix Tshisekedi en sa qualité de Président en exercice de cette organisation sous-régionale.

Ce dimanche 24 juillet, plusieurs hôtes à la conférence, sont arrivés dans la capitale congolaise. C’est notamment le Président de la République du Tchad, le Général Mahamat Idriss Déby ainsi que le Premier Ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka Raponda.

Peu après son arrivée en RDC, le Président Tchadien a eu un tête avec son homologue congolais Félix Tshisekedi. Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cette rencontre.

En présence de 11 Chefs d’États et de Gouvernement, les travaux de ce sommet vont se dérouler dans un somptueux chapiteau aménagé à la Cité de l’Union Africaine.

L’objectif général de cette 21e session, apprend-t-on, est de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la Communauté à travers le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des politiques ainsi que les décisions approuvées par les instances communautaires.

Ce sommet a été précédé des réunions préparatoires qui ont eu lieu à Kinshasa du 15 au 23 juillet. Parmi les questions qui ont fait l’objet des échanges et débats au cours des rencontres préliminaires, on peut citer notamment, l’arrimage des textes de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés tels que le protocole relatif au COPAX, le cadre organique de la Commission et le statut du personnel; l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC; l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’esquisse de définition du terme « agression extérieure » et de toutes ses variantes.

Créée en 1983 à Libreville, la CEEAC regroupe le Gabon, l’Angola, le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, la Guinée Équatorial, le Rwanda, le Burundi, la République Centrafricaine, Sao Tomé et Principe et le Tchad.

Junior Ngandu

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.