La République démocratique du Congo se prépare à accueillir la première édition du Conclave du Génie scientifique congolais, qui se déroulera du 14 au 24 août 2023 à Kinshasa. Organisé par le ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, cet événement aura lieu au chapiteau du Palais du peuple et aura pour thème "la Recherche scientifique et l'innovation technologique sont le cerveau du développement d'une Nation ».

Ce conclave ambitieux vise à mettre en évidence l'importance cruciale de la recherche scientifique et de l'innovation technologique dans le développement national. Le Premier ministre, Sama Lukonde, a visité le site où se tiendra le conclave et a exprimé son soutien à cette initiative.

"Nous sommes venus dans un secteur porteur où, de plus en plus, nous avons besoin de voir de l'innovation dans notre pays. De manière à augmenter notre propre capacité de résilience, et cela, dans tous les domaines. J'ai tenu à venir voir un peu les préparatifs de ce premier conclave du génie congolais, où plusieurs produits seront présentés, particulièrement dans l'Agroalimentaire, dans l'agro-industrie mais aussi dans d'autres domaines pharmaceutiques et aussi du numérique", a déclaré le Premier ministre.

L'objectif principal de l'événement est d'encourager la présentation de projets innovants, notamment dans les domaines de l'agroalimentaire, de l'agro-industrie, de la pharmacie et du numérique. Le Premier ministre a souligné l'importance de soutenir les initiatives locales et de faciliter le financement de ces projets par le gouvernement congolais.

"Nous allons encourager d'abord à ce que nous puissions avoir de plus en plus de Congolais, que ça soit ici au niveau national, mais aussi ceux qui sont à l'extérieur, dans le domaine de la recherche, pour venir présenter leurs produits. Et bien sûr, le gouvernement congolais examinera comment il peut apporter un financement à ces différents projets", a déclaré le Premier Ministre.

Ce conclave a également pour objectif de servir de plateforme pour permettre aux partenaires internationaux de découvrir les avancées réalisées en République démocratique du Congo dans le domaine de la recherche scientifique et de l'innovation technologique. "Nous avons vu d'autres projets qui, eux, sont purement dans la recherche, comme cette fusée, ainsi que d'autres domaines porteurs tels que les voitures électriques ou hybrides que nous avons vus", a ajouté le Premier ministre.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi va recevoir ses homologues brésilien, Lula Da Silva, et indonésien, Joko Widodo, à Kinshasa le 25 août 2023. Cette rencontre rentre dans le cadre du 1er sommet des pays des trois principaux bassins forestiers tropicaux du monde, à savoir le bassin de l’Amazonie, le bassin Congo ainsi que celui de l’Asie du Sud-Est.

La précision a été donnée à l’issue d’une réunion tenue le 7 août par les ministres de l’environnement de la RDC, du Brésil et de l’Indonésie en marge du sommet de l’Amazonie qui se tient à Belém, une ville du nord du Brésil.

« Les trois pays ont convenu de la nécessité de la tenue en août à Kinshasa du sommet des trois chefs d'Etats des pays des bassins forestiers tropicaux du monde. Il est relevé la nécessité selon Eve Bazaiba de la formalisation du cadre commun des aspirations avec les différents pays du bassin du Congo en vue d'envisager le sommet des bassins tropicaux du monde dans un bref délai », a annoncé la cellule de communication du ministère congolais de l’environnement.

D’après la même source, les 3 ministres ont par la même occasion adopté le communiqué final dudit sommet.

« La bilatérale entre les trois pays à travers leurs ministres de l'environnement respectifs, a aussi permis d'adopter le communiqué final du sommet de Kinshasa en ce mois d'Août 2023 », ajoute la source.

L’on se souviendra que la RDC, le Brésil et l’Indonésie ont créé en novembre 2022 « l’alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique », en marge de la COP-27 tenue à Charm el-Cheikh en Egypte.

Bienfait Luganywa



La charte des médias contre le discours de haine pendant la période électorale a été présentée, le mardi 08 août 2023, au ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya. C'est le comité scientifique de la campagne de lutte contre le discours de haine à travers les plateformes numériques en période électorale qui a présenté ce document à ce membre du gouvernement Sama. 

Composé de Tito Ndombi, Oboul Okwess, Bobo Kitumu, Magalie Ligodi et Israël Mutala, ce comité a également soumis au porte-parole du gouvernement le travail accompli dans le cadre de cette campagne notamment l'organisation d'une conférence sur le discours de haine. Au sortir de l'audience, ce comité a appelé les professionnels des médias à s'approprier la charte contre le discours de haine. 

« Nous pensons vraiment que si les discours de haine passent par plusieurs plateformes numériques et par les medias en ligne, ces discours vont atteindre plusieurs personnes car ils ne passent pas plus par de medias traditionnels mais plutôt les réseaux sociaux qui sont les plus consultés par de gens. Nous pensons que si les journalistes, les professionnels de médias prennent à bras le corps cette charte, ils ne pourront ni dupliquer ni diffuser ni accorder la parole aux marchands de haine qui se recrutent dans tous les milieux politiques, socioéconomiques », a indiqué Oboul Okwess, membre dudit comité. 

C'est à l'issue d'un atelier tenu, le 25 juillet dernier, que des politiques et différentes représentations de médias ont adopté la charte contre le discours de haine en période électorale en République démocratique du Congo. Initié par du Groupe Next Corp, ce document a été officiellement présenté, le jeudi 3 août 2023, à Kinshasa.

Cette charte se fonde sur l’article 5 du Code de déontologie du journaliste congolais, appelant ainsi les professionnels des médias à bannir l’injure, la diffamation, la déformation des faits, le mensonge, l’incitation à la haine (religieuse, éthique, tribale, régionale ou raciale) ainsi que l’apologie de toute valeur négative dans la pratique quotidienne de son métier. 

Elle est composée de 10 engagements clés et propose une série de mesures concrètes visant à contrer le discours de haine en période électorale. Il s'agit notamment de la mise en place des mécanismes incitant au signalement de propos haineux sur l’ensemble de leurs plateformes numériques et l’engagement ferme de ne pas donner de tribune aux marchands de haine, qu’ils soient des influenceurs ou des acteurs socio-politiques.

Prince Mayiro



Une conférence de presse sur l’appropriation du contrat social issus des consultations populaires dénommées « Congo Tolingi », a été organisée mardi 08 août au Centre Bethanie de la Gombe, par la plateforme fédérant les forces citoyennes et politiques, « Alternative pour un Congo Nouveau » (ACN).

Déterminée à répondre positivement aux besoins et préoccupations du peuple congolais, la plateforme Alternative pour un Congo Nouveau, s’est donnée pour objectifs de promouvoir une société véritablement actrice des décisions qui la concernent, assurer une exigence citoyenne et républicaine pour une démocratie participative, active et renouvelée, afin que ses différents membres deviennent des élus et décideurs publics à l’écoute pour proposer une offre politique de qualité.

« Notre plateforme souhaite ainsi se saisir du contrat social proposé et issu des consultations populaires afin de présenter des candidats alternatifs aux prochaines élections. Les responsables politiques actuels dans notre pays n’étant pas crédibles quant à leurs capacités à resoudre les problèmes de la République démocratique du Congo, une alternative n’est plus souhaitable mais nécessaire », a expliqué devant la presse, Patient Bashombe, coordonnateur de l’Alternative pour un Congo Nouveau.

Étayant ses propos, il a affirmé qu’à ces fins, et par le biais du parti politique, Alternative Citoyenne (AC – CONGO RDC) – membre de la plateforme Alternative pour un Congo Nouveau – une liste totalement citoyenne et alternative de 326 candidatures à la députation nationale, réparties dans 22 provinces et 97 circonscriptions, a été déposée à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

« Une preuve suffisante de l’étendue de notre réseau national ainsi que de notre capacité d’organisation », a-t-il renchéri.

Processus participatif de désignation d’un candidat président de la République

Poursuivant son adresse à la presse, le coordonnateur de l’Alternative pour un Congo Nouveau, Patient Bashombe, a annoncé l’initiative de la mise en place d’un processus participatif de désignation d’un candidat président de la République alternatif issu de la société civile congolaise.

« Dans le but de dégager un consensus légitime base sur des programmes basés sur le contrat social, l’Alternative pour un Congo Nouveau compte organiser en son sein, des élections primaires dans le but de designer celui ou celle qui incarnera la vision du regroupement lors des prochains scrutins », a-t-il révélé.

Selon le programme présenté, c’est ce mercredi 09 août que débutera la désignation ainsi que la mise en place d’un comité d’organisation ; la réception des candidatures, le traitement des candidatures et annonces des candidats retenus interviendront du 09 au 27 août ; la présentation par les candidats de leurs programmes respectifs aux membres de la plateforme à travers une rencontre populaire aura lieu le 1er septembre prochain ; alors que l’organisation d’un débat public et télévisé entre candidats, est prévue un jour après soit le 02 septembre.

Le candidat président de la République, désigné par l’Alternative pour un Congo Nouveau, sera quant à lui officiellement désigné le 03 septembre prochain.

« C’est la plateforme qui organise ces primaires et Pona Congo est une structure de la société civile qui a produit un cahier de charge social. Nous avons atterri en appelant les autres acteurs sociaux à s’approprier ce cahier. Et donc, c’est un pas en réalité, le parti est maintenant mis à la disposition des acteurs sociaux, ce qui les aident réellement à faire la politique autrement, où vous pouvez débattre librement, sans avoir une autorité morale, sans avoir des statuts qui donnent le droit exclusif aux co-fondateurs du parti », a expliqué Jean-Pierre Okenda, membre de la coordination de l’Alternative pour un Congo Nouveau.

En outre, il a souligné qu’ils sont conscients d’être « le centre des acteurs de la société civile » et donc, ceux des mouvements citoyens et des forces sociales, qui « aimeraient traverser, peuvent traverser et faire la politique autrement dans ce cadre », car pour lui, « il est impossible d’avoir une démocratie vitale, sans la participation citoyenne suffisante et exigeante ».

« C’est une plateforme ouverte, mais nous ne devons pas seulement nous limiter à des acteurs qui sont dans la plateforme. Ceux qui viennent, ils viennent et leurs organisations adhérent à la plateforme et aussi, ils sont autorisés à présenter leurs candidatures. Ça sera de manière très transparente, ça sera la première fois dans l’histoire ce pays, pour désigner un candidat président de la République, au sein d’une plateforme politique, cela soit soumis à une gymnastique qu’on appelle primaire », a précisé le coordonateur de l’Alternative pour un Congo Nouveau.

« Nous sommes le peuple et nous sommes avec le peuple »

Répondant à la question de POLITICO.CD, de savoir comment la plateforme compte-t-elle s’y prendre pour rivaliser avec les grands cadors de la classe politique congolaise lors des prochaines élections prévues le 20 décembre de cette année, Patient Bashombe a répondu que l’Alternative pour un Congo Nouveau a compris qu’en RDC, des individus sont plus mis en avant que des problèmes, et par conséquent, la plateforme a fait le choix de parler des problèmes qui touchent la population congolaise.

« Nous avons décidé d’effacer de notre esprit le mythe des hommes, parce qu’ici nous sommes le peuple et nous sommes avec le peuple. Nous avons déjà aligné plus de 326 candidats députés nationaux. Nous sommes entrain de préparer des députés provinciaux et des candidats conseillers communaux. Si nous avions peur, on allait pas le faire. C’est parceque nous avons enlevé ce mythe, nous croyons que les candidats alternatifs sont compétitifs et ont un encrage sur terrain. Nous avons travaillé pour que nous puissions aligner des témoins qui vont veiller sur les résultats dans les bureaux de vote », a-t-il ajouté.

Le coordonateur de l’Alternative pour un Congo Nouveau a rappelé que la plateforme promouvoit le primat de l’être et elle veut travailler pour transformer les potentiels que les congolais ont, en richesses. Et après les avoir transformer en richesses, la plateforme souhaite effectuer « une redistribution équitablement aux congolais ».

En ce qui concerne la possibilité d’une alliance politique avec d’autres regroupements ou plateformes, il a affirmé que pour l’instant, l’Alternative pour un Congo Nouveau demeure encore neutre et sans engagement avec qui que ce soit, mais la porte n’est toutefois pas fermée pour des possibles alliances.

« Nous ne sommes ni de la majorité, ni de l’opposition, nous avons levé l’option de rester comme troisième voix. Nous voulons vraiment regarder les préoccupations de la population et les défendre dans les institutions. S’il y aura des négociations plus tard, on pourra le faire, pour l’instant on n’a pas d’alliance avec l’opposition ou la majorité », a-t-il conclu.

Pour rappel, l’Alternative pour un Congo Nouveau se positionne actuellement comme la plateforme qui apporte de la valeur à l’offre politique en fondant son action sur sujets et politiques dont les axes sont determinés par les électeurs eux mêmes. Mettant en profit la proximité sociale développée par les associations en son sein, la plateforme est le « porte-étendard » d’une nouvelle génération décidée à changer de paradigme pour créer une nouvelle relation de confiance et de collaboration entre les gouvernants et les gouvernés.

Monge Junior Diama



Les audiences du procès de l'ex patron du conseil national de sécurité, ( CNS), François Beya, reprennent, ce mercredi 09 août 2023, à Haute Cour militaire.

L'ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République Félix Tshisekedi est poursuivi notamment pour complot contre le chef de l'État , offense à celui-ci , incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et violation des consignes.

Le collectif " Free François Beya" estime qu'il est temps de mettre fin à ce procès et de libérer les co-accusés de François Beya à la prison militaire de Ndolo.

Il importe de souligner que la Haute Cour militaire avait accordé à cet ancien proche collaborateur du chef d'État une liberté liberté provisoire en raison de son état de santé.

Fadi Lendo

 


Revue de presse du mercredi 9 août 2023

Les journaux parus à Kinshasa mercredi 9 août se penchent sur les enjeux du au Sommet des chefs d’Etat signataires du Pacte de l’Amazonie, auquel participe aussi le Congolais Félix Tshisekedi.

« Après des années de déforestation, le président brésilien réunit depuis mardi 8 août ses voisins pour un sommet majeur sur l’Amazonie, à Belém, cette ville brésilienne située sur l’embouchure du fleuve Amazone. C’est dire que l’heure est bien à la concentration sur la conservation de cet écosystème », informe Le Potentiel.

Et comme Lula au Brésil, poursuit le journal, Félix Tshisekedi en RDC présente, avec arguments à l’appui, son pays comme « pays-solution » à la crise climatique. D’où son rôle de défenseur acharné du bassin du Congo qui représente 17% de la surface forestière primaire mondiale, deuxième plus grande couverture forestière tropicale restante au monde.

Le président Lula, dont le pays abrite 60% de la forêt amazonienne, renchérit La Prospérité, est entouré à Belem de ses homologues de la Bolivie, de la Colombie et du Pérou, tandis que l’Equateur, le Guyana et le Suriname y sont représentés par des ministres.

L’Avenir parle d’un rendez-vous de tous les enjeux, évoquant notamment le discours d’ouverture prononcé par Luiz Inacio Lula da Silva. Ce dernier a souligné que «la lutte contre la déforestation était fondamentale pour faire face à l’aggravation sévère des changements climatiques».

« La lutte contre la déforestation illégale, la préservation de la biodiversité, la création d'un agenda commun... Autant des points essentiels qui seront traités au cours de ces assises axées sur les changements climatiques », détaille La Tempête des Tropiques.

A la tête du pays-leader du Bassin du Congo, poursuit le quotidien, le Président Tshisekedi a été invité à ce Sommet de Belém, afin de rejoindre les deux autres pays-leaders des plus grands bassins forestiers de la planète ; à savoir : le Brésil, avec l'Amazonie, l'Indonésie, et Bornéo-Mekong.

Dans cette optique, Forum des As estime que le « G3 climatique » se dessine à l’horizon, avec une rencontre au sommet RDC-Brésil-Indonésie preuve fin aout à Kinshasa. Ces pays vont se retrouver dans la capitale congolaise pour le premier sommet sur les grandes forêts tropicales.

CC



La journée internationale des peuples autochtones est célébrée ce mercredi 9 août sous le thème : « La jeunesse autochtone en tant qu'agent de changement pour l'autodétermination ».

Les peuples autochtones représentent 476 millions de personnes réparties dans 90 pays. Bien qu’ils ne représentent que 5 % de la population mondiale, ils constituent aujourd’hui 15 % des individus les plus marginalisés de la planète, affirme l’ONU.

Ils sont les héritiers d’une grande diversité linguistique et culturelle, ainsi que de coutumes et de traditions ancestrales. Ils ne comptent pas moins de 5 000 cultures différentes et parlent la vaste majorité des quelque 7 000 langues de la planète.

Des points et défis communs

Malgré leur diversité, la plupart des peuples autochtones partagent d'importants points communs, notamment les liens qu’ils entretiennent avec leurs terres ancestrales et leur environnement, de même que la volonté de préserver leur mode d’organisation, leurs valeurs culturelles, sociales et économiques, qui varient souvent des normes dominant dans les sociétés dans lesquelles ils vivent.

Bien que pluriels, les peuples autochtones partagent donc des défis similaires liés à la reconnaissance et à la protection de leurs droits les plus fondamentaux. Depuis des décennies, les peuples autochtones demandent la reconnaissance de leur identité, de leur mode de vie, de leurs terres, territoires et ressources naturelles mais, malgré leurs efforts, ils continuent d’être victimes de discriminations et d’injustices.

Afin de sensibiliser le public aux besoins de cette partie de la population, le monde célèbre, le 9 août de chaque année, la Journée internationale des peuples autochtones. La date a été choisie pour rappeler la première réunion du Groupe de travail des Nations Unies sur les populations autochtones, tenue à Genève en 1982.

Une loi en RDC pour protéger les peuples autochtones

En République démocratique du Congo, la loi n°22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées a été promulguée.

Cette loi met fin à la marginalisation et aux discriminations dont les peuples autochtones pygmées étaient victimes.  Parmi les innovations de cette loi, figure l’accès gratuit à l’enseignement primaire, secondaire et technique, l’accès gratuit à la justice et la valorisation de la pharmacopée autochtone.

radiookapi.net/CC



La publication des résultats de l’Examen d’Etat session 2023 interviendra à partir du 18 aout prochain. C’est le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba qui l’a annoncé ce mardi 8 août dans un communiqué.

Tony Mwaba précise que cette publication aura lieu après la séance de délibération prévue pour le mercredi 16 aout.

Cela étant entendu, dit-il, que les difficultés d’ordre technique et financier qui ont émaillé les différentes opérations des épreuves auront été surmontées. 

En effet, des prestataires de l’examen d’Etat, édition 2022, principalement ceux chargés de la correction, réclament le paiement de leurs primes.

Ils avaient fait remarquer que le retard mis pour payer leur dû affectera la publication des résultats de l’examen d’Etat 2023.

C’est depuis l’année dernière qu’ils auraient dû percevoir leur argent. Mais une édition plus tard, aucune somme n’est mise à leur disposition.

« Rien que des promesses », regrettait Jonathan Kalambayi, vice-président de la délégation des correcteurs de l’examens d’Etat.

L’inspecteur général de l’EPST, Odia Musungayi, avait jugé légitime leur revendication. Mais pour lui, le dossier se trouvait au niveau des ministères du Budget et des Finances.

« Ces derniers affirment que leur cas est en cours de traitement. Nous attendons », avait affirmé Odia Musungayi.

La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC avait déjà appelé, le 31 mai, le Gouvernement à payer les primes de tous les intervenants dans le processus de l’organisation des épreuves certificatives nationales.

Jean-Bosco Puna, coordonnateur de cette structure, avait soutenu que la prise en charge des organisateurs de l’ENAFEP, du TENASOSP et de l’examen d’Etat devrait crédibiliser ces épreuves et éviter la fraude et la démotivation.

Il avait fait remarquer que depuis 2020, le Gouvernement fait travailler les intervenants dans le processus de l’organisation des épreuves certificatives nationales [composition, correction, passation et publication des résultats des épreuves] bénévolement.

La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC avait, par la suite, appelé, le 20 juin, le Gouvernement à reporter la session ordinaire de l’examen d’Etat, pour améliorer l’organisation de cette épreuve certificative nationale qui connaissait quelques couacs, notamment le non-paiement des primes intervenant dans l’organisation de cet examen et la fermeture du Centre national de la correction, dont les agents sont en grève.

radiookapi.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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