Le Café Littéraire de Missy et le Goethe Institut de Kinshasa ont présenté, jeudi 8 juin, dans la soirée, l'écrivain allemand Enno Stahl, venu en RDC pour s'imprégner de l'histoire de Patrice Émery Lumumba afin de parachever son nouveau roman qui est jusque-là en chantier.

Tout s'est passé au café de l'Institut français de Kinshasa. Pour cet écrivain allemand, Lumumba est un symbole pour une histoire africaine et fut une personnalité qui suscitait autour d’elle des passions contradictoires. Lumumba continue à peser sur la vie et le destin du Congo et de l’Afrique, ce qui a poussé Enno Stahl de faire ce passage en vue de s'enquérir de la vraie histoire.

« C'est Lumumba qui est le symbole de la souveraineté africaine, la situation des africains en Europe est aussi la situation en Afrique, c'était au début de ma pensée de ce sujet. Lumumba en ce moment est un bon symbole pour une histoire, le point le plus important dans le roman est la question de l'identité », indique Enno Stahl.

Il parle ensuite de l'importance de ce séjour à Kinshasa où il va recueillir les contenus pertinents sur l'histoire de Lumumba qu’il doit représenter dans son nouveau roman.

« Je ne pouvais pas écrire le reste de l'histoire sans pourtant être au Congo, aussi connaître la vie quotidienne donc je ne peux pas écrire cette partie sans avoir vu les africains ici à Kinshasa », a-t-il ajouté.

En voyant un étranger venir en RDC pour cette cause, Missy Bangala, présidente du CaLM, salue l’initiative d’Enno Stahl.

« Moi, je suis d'abord très heureuse de constater qu'un auteur allemand veuille écrire quelque chose sur Lumumba et venir faire des démarches pour trouver la vraie histoire et trouver les vrais mots, par rapport à la situation actuelle que pensent les vrais fils du pays et puis à l'image universelle qu'il a déjà de Lumumba », a-t-elle clarifié.

Patrice Emery Lumumba, né le 2 juillet 1925 à Onalua, au Kasaï-Oriental, dans le Congo belge, a été le premier Premier ministre de la RDC. Il est décédé le 17 janvier 1961 à Élisabethville (Lubumbashi), au Sud Est de la RDC.

Patrice Emery Lumumba est la figure de proue de l’indépendance du pays en 1960. Sa lutte, son courage, son engagement, ont inspiré plusieurs africains et d’autres personnes dans le monde, si bien qu’il rendit l’âme assassiné, près de 7 mois seulement après la dite indépendance de la RDC.

Emmanuel Kuzamba



La marque automobile allemande Mercedes Benz s'implante en République démocratique (RDC) avec une usine de montage des véhicules portant son prestigieux logo étoilé, et ce, 31 ans après le départ de l'américain Général Motors.

D'après une dépêche de la Cellule de communication de la présidence de la République, l'unité industrielle certifiée que le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va, ce samedi 10 juin 2023 en milieu d'après- midi, inaugurer est dotée de toute la chaîne de montage certifiée par la marque allemande pour produire deux gammes de bus mercedes benz pour de transport en commun.

La même source renseigne que, Suprême Automobile, propriété de l'Homme d'affaires Harish Jagtani bien connu dans le monde des affaires en RDC, a installé au quartier industriel dans la Commune de Limete, à Kinshasa, une usine de montage des bus Mercedes Benz .

La première gamme des bus mercedes benz 1723 made in DRC est un modèle de 49 places assises , le modèle utilisé par transco.

La deuxième gamme Mercedes benz 917 est un petit format de 39 places , gamme aussi utilisée par Transco.

Dans son usine de Limete, Suprême Automobile reçoit le châssis et le moteur préfabriqués et toutes les autres pièces détachées sont montées sur place par des mécaniciens congolais formés par la maison mère.

Il sied de signaler que, l'usine de Limete va assurer le service après-vente ainsi que la commercialisation des pièces de rechange .

Dans sa première phase de démarrage, l'usine Mercedes Benz de Kinshasa va produire 25 bus par mois et emploie 500 travailleurs.

Serge Mavungu

 


La société Émotive sarl annonce la sortie d'un film dans le cadre de sa campagne de sensibilisation initiée depuis peu contre l'alcool de contrefaçon à travers la République démocratique du Congo. 

L’annonce a été faite au cours d'un point de presse coanimé par Éric Kasongo et Deo Kasongo, ce vendredi 9 juin 2023, à Kinshasa. 

Ce film qui sort le 15 juillet prochain constitue un des moyens employés pour pérenniser ce combat initié par Éric Kasongo, écrivain et producteur du film.

Cette campagne de sensibilisation consiste à conscientiser le pouvoir public, la société civile et le citoyen lambda sur l'intérêt de combattre toute imitation, reproduction ou utilisation illicite de produits alcooliques authentiques.

Éric Kasongo son initiateur, estime qu'il s'agit de la meilleure façon de protéger les opérateurs économiques réguliers et aussi les consommateurs eux-mêmes des diverses maladies que la contrefaçon occasionne.

Le but de cette campagne se trouve être, entre autres : 

- Renforcer l'accès à une information de qualité à la population congolaise sur l'alcool de contrefaçon ;

- Promouvoir le renforcement des capacités des agents de frontière et dans le pays contre la contrefaçon de l'alcool ;

- Interroger les autorités congolaises à savoir : les ministères de l'Intérieur, Santé et du commerce extérieur notamment avec l'OCC sur les mesures existantes et à venir luttant contre la contrefaçon de l'alcool ;

- Étudier les voies et moyens pour permettre aux sociétés productrices d'alcool de s'installer en RDC ou de céder leur licences aux sociétés locales.

« Si aux côtés de l'alcool de contrefaçon l'on peut trouver des produits de qualité, le recours à la contrefaçon est quasi immédiat du fait de la disponibilité et du prix... ceux qui disposent des moyens financiers nécessaires sont également exposés du fait qu'ils n'ont aucun moyen de démêler  le vrai du faux », a fait remarquer Éric Kasongo, associé gérant de la société Émotive sarl. 

Signalons que cette société soumise au droit congolais prévoit de multiplier des activités dans le cadre de cette campagne,  financée par la part de sa responsabilité sociale, au courant de la période allant du 02 juin au 02 juillet de cette année.

Le 19 juin prochain par exemple, il est prévu un colloque sur la contrefaçon de l'alcool auquel prendront part la société civile, le pouvoir public et des opérateurs économiques. Un mémorandum sera déposé à l'attention des gouvernants à la fin de cette campagne.

MD



L'agence congolaise de presse (ACP, un média d'État) a inauguré jeudi à Bruxelles son premier bureau européen, près de trente ans après la fermeture de celui que possédait l'AZAP (l'agence zaïroise de presse) du temps du régime du dictateur Mobutu Sese Seko, avec la volonté affichée d'en faire un "outil de la diplomatie congolaise".

Ce "bureau de liaison", installé à Anderlecht, a été inauguré par le directeur général de l'ACP, Bienvenu-Marie Bakumanya, et par Nicolas Liyanza, le directeur de cabinet du ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe. "C'est le retour de l'ex-AZAP sur le sol européen", a lancé M.Bakumanya, en expliquant comment l'agence zaïroise avait été contrainte à fermer son bureau bruxellois en 1994 à la suite d'un litige avec l'Office national de sécurité sociale (ONSS) et de la saisie de ses biens. Selon lui, l'ouverture de ce bureau permettra de combattre la "désinformation dont le pays est souvent victime", alors que Kinshasa reproche à son voisin rwandais de l'agresser, notamment en soutenant la rébellion du M23 (Mouvement du 23 Mars), qui occupe des pans entiers de la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo). L'ACP est un "outil de diplomatie" à la disposition du gouvernement congolais, a ajouté le directeur général. Il a rappelé l'accord de partenariat conclu en avril dernier par l'ACP et l'agence Belga, assurant que d'autres suivraient avec d'autres partenaires. M. Liyanza a, au nom de M. Muyaya, félicité les responsables de l'ACP pour cette initiative louable" d'ouvrir à Bruxelles un bureau de liaison. Il a expliqué que sa présence à la cérémonie est " la preuve que le ministère de tutelle soutient les efforts des entreprises et établissements publics sous sa tutelle - dont également la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC) - pour le rayonnement de la République démocratique du Congo".

Belga/CC



L’Inspection Générale des Finances (IGF) n’attend pas faiblir dans la lutte contre les antivaleurs dont le détournement des deniers publics, corruption au sein des institutions et établissements étatiques.

Cette déclaration est de Jules Alingete Key, Chef de service de l’IGF, une agence anti-corruption attachée à la présidence de la République démocratique du Congo après l’acquittement de l’ancien ministre de Santé, Hygiène et Prévention, Eteni Longondo, mis en accusation dans l’un de ses rapports accablants pour détournement des fonds alloués à la riposte contre le coronavirus.

Sur son compte Twitter, Jules Alingete a affirmé que l’IGF fera toujours sa part. « Le contrôle à priori nous reste comme solution pour protéger les deniers publics. Vive la réprobation sociale et le tribunal de la conscience », a-t-il argué.

En août 2020, l’Inspection générale des finances (IGF) l’avait soupçonné d’avoir détourné plus de 7 millions de dollars destinés à la lutte contre la pandémie, dont la gestion était caractérisée par «l’absence des pièces justificatives probantes des dépenses» effectuées.

L’ancien secrétaire général adjoint chargé des finances de l’UDPS, Eteni Longondo a toujours nié avoir détourné cet argent, affirmant que « ces pièces étaient en plein processus de vérification par ses services » au moment du contrôle.

La Cour de cassation, la juridiction compétente pour juger en premier et dernier ressort des faits imputés notamment à des membres du gouvernement a blanchi l’ex-ministre de Santé du gouvernement Sylvestre Ilunkamba dans cette affaire. Eteni Longondo aura passé environ trois semaines en détention provisoire en août-septembre 2021 avant d’obtenir une liberté provisoire.

Carmel NDEO

 


Haut cadre de l’UDPS, parti au pouvoir, l’ancien ministre de Santé, Hygiène et Prévention dans le gouvernement de Sylvestre Ilunkamba, Eteni Longondo a été blanchi par la justice dans l’affaire de détournement des fonds alloués à la riposte contre la Covid-19)

Selon son avocat Me Hugues Pulusi relayé par les médias, la Cour de Cassation a estimé que l’ancien ministre n’a jamais détourné et a confirmé la vérité des faits.

« Il n’y a jamais eu un détournement des millions, même pas d’un seul francs congolais », a martelé Hugues Pulusi qui note par ailleurs que son client « Eteni Longondo est un homme sérieux ».

« Il a travaillé pour éviter au peuple les conséquences de cette pandémie de Covid 19. C’est un homme responsable qui ne peut nullement tremper ses mains dans les finances publiques », a-t-il ajouté.

En août 2020, l’Inspection générale des finances (IGF) l’avait soupçonné d’avoir détourné plus de 7 millions de dollars destinés à la lutte contre la pandémie, dont la gestion était caractérisée par «l’absence des pièces justificatives probantes des dépenses» effectuées.

L’ancien secrétaire général adjoint chargé des finances de l’UDPS, Eteni Longondo a toujours nié avoir détourné cet argent, arguant que « ces pièces étaient en plein processus de vérification par ses services » au moment du contrôle.

Plus de 277 500 USD de trop perçu

S’appuyant sur les conclusions de l’IGF qui avaient révélé plusieurs cas d’irrégularités notamment le double paiement de primes pour les travaux intensifs du mois de février, mars, avril et juillet 2020 estimés à 455 096 775 millions de Francs congolais, la Cour des comptes avait enjoint à l’ex-ministre de restituer une somme évaluée à 277 548 USD.

« Dans son rapport du 12 août relatif aux dépenses Covid-19 effectuées suivant l’ordre de mission N°29/PR/IGF/IG-CS/JAK/BDP/2020 du 9 juillet 2020, l’Inspection générale des finances avait relevé deux cas de paiement indus pour lesquels le remboursement au trésor était requis. La Cour des comptes note des cas de double paiement de primes pour les travaux intensifs du mois de février, mars, avril et juillet 2020, dont l’excédent se chiffre à 455 096 775 millions de Francs congolais soit un montant équivalent à 277 548 dollars américains à charge du Ministre de la santé publique, Eteni Longondo, et le trop perçu de 101 000 dollars américains par l’hôpital du cinquantenaire dû à la surfacturation de la prise en charge de 266 patients », avait écrit la Cour des comptes dans une correspondance consultée par POLITICO.CD.

Dans le collimateur de la justice, Eteni Longondo avait été placé sous mandat d’arrêt provisoire et détenu fin août à la prison centrale de Makala avant de bénéficier d’une liberté provisoire le 15 septembre 2021.

Carmel NDEO



Le 17 juin,  l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD) va célébrer ses 20 ans dans la capitale congolaise. Il sera question pour la plateforme des épouses des Chefs d’Etat de dresser le bilan de deux décennies d’actions au profit des citoyens africains les plus vulnérables et d’ancrer ses ambitions pour les vingt prochaines années.

« Cet événement historique permettra de souligner le rôle catalyseur du changement qu’a joué et continuera de jouer l’OPDAD sur le continent et au-delà pour favoriser l’accès aux services essentiels et l’autonomisation des femmes et des jeunes », a déclaré Monica Geingos, Présidente de l'OPDAD et Première Dame de la République de Namibie.

Au cours de cette célébration, l’OPDAD lancera officiellement sa « campagne unificatrice pour la réalisation de l’égalité des sexes en Afrique », autour de 4 piliers prioritaires : l’éducation, la santé, l’autonomisation et la lutte contre les violences envers les femmes et les filles.

L’organisation des premières dames souhaite, à travers cette campagne, mobiliser l’ensemble des partenaires pour accélérer les progrès déjà réalisés et permettre la pleine participation des filles et des femmes au développement socioéconomique du continent.

« A l’échelle du continent, les obstacles à la réalisation de l'égalité des sexes sont encore trop importants. Il est urgent d’agir. Nous devons capitaliser sur l’influence collective des Premières dames pour conduire des transformations audacieuses et construire un avenir où chaque Africain(e) peut s’épanouir. Libérons le potentiel pour que chacun(e) puisse être acteur et moteur de ce changement. L'Afrique doit être le pivot du changement à l’échelle mondiale », a précisé Denise Nyakeru Tshisekedi, vice-présidente de l'OPDAD, et Première dame de la RDC.

Un village ouvert au public

Trois principales activités sont attendues au cours de la journée du 17 juin : la conférence plénière, qui se tiendra au Palais du Peuple, le « Village de l’OPDAD », spécialement construit pour l’occasion sur la pelouse de l’Académie des Beaux-Arts et sera ouvert au public du 15 au 18 juin 2023, et une soirée d’anniversaire exceptionnelle avec une vente aux enchères au profit de l’OPDAD. Plus de 500 participants sont attendus à cet évènement dont les chefs d’Etats et les représentants de la société civile. 

Fondée en 2002 par 37 Premières dames africaines, l’OPDAD a pour vision une Afrique développée avec des enfants, des jeunes et des femmes en bonne santé et autonomes. Elle  poursuit comme mission de contribuer à la santé et au bien-être des enfants, des jeunes et des femmes par le biais de la sensibilisation, de la mobilisation des ressources et des partenariats stratégiques. 

Thérèse Ntumba

 
 

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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