Le secrétaire général de l’ONG Journaliste en danger (JED), Tshivis Tshivuadi a fait savoir, mercredi 3 avril, que la RDC a gagné 30 places au classement mondial sur la liberté de la presse.

Il l’a dit à Kinshasa lors de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 avril de chaque année :

« Au dernier classement qui vient d’être publié, la RDC se positionne à la 124e place sur 180 payes du monde. En quatre ans, la RDC a gagné 30 places dans ce classement qui est le baromètre mondial de la démocratie ».

Une avancée que le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya entend consolider avec « la consécration du droit de réponse comme une réparation à l’égard de la personne lésée ».

A défaut, a-t-il poursuivi, les instances judiciaires pourraient être saisies par la personne lésée.

Pour Patrick Muyaya, la RDC a fait un pas considérable dans la marche vers la dépénalisation de la presse.

Il a estimé cet objectif ne pourra être atteint que si les journalistes parviennent, en amont, à réussir la salubrité médiatique ».

En RDC, cette journée mondiale a été placée sous le thème : « La liberté d'expression à l'épreuve de la situation sécuritaire en RDC. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique ».

L’opportunité a été donc donnée d'interpeller la conscience des professionnels des médias eu égard à leur responsabilité au pays.

radiookapi.net/CC



Les professionnels des médias se sont réunis, ce mercredi 03 mai au Kempiski Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, autour du chef de l'État congolais Félix Tshisekedi à l'occasion du trentième anniversaire de la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème national : la liberté d'expression à l'épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique.

Après trois décennies au cours desquelles , cette journée a été décrétée par les Nations -Unies en 1993, plusieurs orateurs ayant pris par à cette communion notamment le secrétaire général de l'ONG journaliste en danger Tshivis Tshivuadi, le chef de bureau et représentant de l'UNESCO en RDC Isaias Barreto da Rosa, le chef de mission adjoint à l'ambassade de Suède en RDC Joachim Beijmo et le président du conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication en RDC , Christian Bosembe ont émis le voeux de voir le gouvernement congolais avec la nouvelle sur la liberté de la presse , assainir l'environnement médiatique congolais. 

Le secrétaire général de JED a souligné qu'en quatre an sous le président Félix Tshisekedi, le domaine des médias est positif. A l'en croire , la RDC a gagné trente (30) places dans le baromètre mondial de la liberté de la presse de Reporter Sans Frontières (RSF) , passant de la 154e à la 124e position.

Le président Félix Tshisekedi, prenant la parole, a rappelé la responsabilité des journalistes dans l'encadrement des échanges et les dispositions à prendre pour éviter des dérapages. Il a exhorté les professionnels des médias à favoriser un débat politique sain qui permettra à la fois aux invités ainsi qu'aux téléspectateurs , auditeurs et lecteurs d'être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme des programmes et propositions par les candidats.

Le chef de l'État tout en étant solidaire, a exprimé sa compassion aux femmes et hommes des médias qui payent comme beaucoup de ses compatriotes dans la partie Est de la RDC " le prix de la barbarie de l'agression rwandaise" indique -t-il.

Le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya a déclaré que les professionnels des médias n'ont pas seulement bétonné mais posé une fondation solide sur laquelle se construit désormais le nouvel écosystème médiatique congolais.

Il importe de rappeler que la loi sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo portée par le ministre de la communication et médias , Patrick Muyaya a été ratifiée le mardi 2 mai 2023 à la chambre haute du parlement congolais après être promulguée le 13 mars 2023 à Kinshasa , par le président Félix Tshisekedi.

La célébration de cette journée constitue aussi un moment des retrouvailles de ceux qui, depuis la tenue des Etats Généraux de la communication et médias, travaillent dans un élan d'unité pour la mise en œuvre de chacune des recommandations. Je voudrais particulièrement pour le dévouement et le travail en faveur du retour à la norme de notre beau métier. En même temps que je voudrais saluer nos partenaires traditionnels qui nous accompagnent dans ce travail quotidien" a déclaré Patrick Muyaya.

Il importe de noter que d'après le ministre Patrick Muyaya, la rédaction du thème annuel " la liberté d'expression à l'épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique " a tenu compte du contexte d'agression dont est victime l'Est de la République Démocratique du Congo par le Rwanda sous couvert des terroristes du M23.

Fadi Lendo 



Le 1er mai, c’est la journée internationale du travail. En RDC, à peine 6,4 % de femmes ont un emploi salarié, contre 23,9 % des hommes, renseigne la Banque mondiale à travers un rapport publié l’année dernière. Parmi les causes de disparités, le faible pouvoir de décision et d’action en matière de procréation. Focus sur ce que dit le code du travail par rapport à la maternité. 

 « La maternité ne peut constituer une source de discrimination en matière d’emploi », stipule l’article 128.  En effet, dans le Code du travail Congolais, les questions de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement sont abordées de façon particulière dans le chapitre IV du titre VI intitulé « DES CONDITIONS GÉNÉRALES DE TRAVAIL ».

Le législateur, explique dans l’article 128 qu’il est en particulier,  « interdit d’exiger d’une femme qui postule un emploi qu’elle se soumette à un test de grossesse ou qu’elle présente un certificat attestant ou non l’état de grossesse, sauf pour les travaux qui sont interdits totalement ou partiellement aux femmes enceintes ou qui allaitent ou comportent un risque reconnu ou significatif pour la santé de la femme et de l’enfant ». 

Décider de suspendre son contrat de travail 

L’article 129 tel que modifié par la loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 précise, « Toute femme enceinte dont l’état entraîne des risques pour sa santé, dûment constaté par le médecin, a le droit, sur la base du certificat médical, de suspendre son contrat de travail conformément à l’article 57 de la présente loi (Code du travail), sans que cette interruption de service puisse être considérée comme une cause de résiliation du contrat ».  

La femme enceinte, dans les mêmes conditions, peut résilier son contrat de travail « sans préavis et sans avoir, de ce fait, à payer une indemnité de rupture du contrat ».

La rémunération avant et après l’accouchement

A l’occasion de son accouchement, et sans que cette interruption de service puisse être considérée comme une cause de résiliation de contrat, souligne le Code en son article 130,  « Toute femme a le droit de suspendre son travail pendant quatorze semaines consécutives, dont huit semaines maximum postérieures à la délivrance et six avant l’accouchement ».  

Il faut également noter que tout au long de cette période, que l’enfant vive ou non,  « la femme salariée a droit aux deux tiers de sa rémunération ainsi qu’au maintien des avantages contractuels en nature ». 

Durant la même période, « l’employeur ne peut rompre le contrat de travail ». Le bénéfice des dispositions de l’article 129 du présent Code est acquis à toute femme salariée, en tant que ces dispositions lui sont applicables, « qu’elle soit mariée ou non, que l’enfant vive ou non ». 

Enfin, l’article 132 aborde la question de la femme qui allaite. Il faudrait savoir que « lorsque la femme allaite son enfant, elle a droit, dans tous les cas à deux repos d’une demi-heure par jour pour lui permettre l’allaitement. Ces périodes de repos sont rémunérées comme temps de travail ».

Par ailleurs, l’enquête de la Banque Mondiale sur la RDC a été dévoilée en août 2022. Elle révèle également qu’à l’échelle nationale, il existe un écart de 77 % entre les salaires des hommes et des femmes. Les disparités sont particulièrement prononcées dans le secteur privé avec un écart salarial de presque 80 %.

Prisca Lokale

 



La Fondation les débatteurs sans frontières (FDSF) a organisé le samedi 29 avril au centre culturel Boboto, la deuxième édition du concours interscolaire d’éloquence, d’orthographe et de conjugaison mais aussi des débats autour des sujets très réflexifs qui concernent les problèmes sociétaux de la RDC. Couronné par le prix Maître Magifique Bisimwa, l’initiative se veut un moyen pour activer la jeunesse congolaise à l'émergence scientifique.

Les jeunes élèves de différentes écoles de Kinshasa telles que le Lycée Monseigneur Shaumba, le Complexe Scolaire Okapi, l’Ecole d’application de l'UPN et autres, ont répondu présent à ce concours interscolaire au cours duquel ils ont exploité, devant l’assistance, leurs potentiels intellectuels mais également les discussions qui ont fait apparaître un consensus explicite et une évidence implicite dans le milieu juvénile. 

«On ne voulait pas que les jeunes continuent à se noyer dans la délinquance juvénile. On voulait créér un cadre où on peut mettre les jeunes pour discuter autour des problèmes sociétaux pour les encadrer de manière scientifique et culturelle en vue de les forger pour l'avenir du Congo », s'est exprimé Christian Rhubika, président de la fondation les débatteurs sans frontières (FDSF).

Pour Bisimwa Magnifique, l'accompagnateur de ce concours, fondateur de la bourse de Kinshasa et co-fondateur d’Autonomy RDC, le prix qui porte son nom propulse les jeunes pétris de talents pour le changement de la RDC.

«Déjà, ça fait des années depuis que le prix magnifique Bisimwa circule partout en RDC pour chercher des jeunes qui se distinguent dans tous les domaines, des jeunes talentueux, des jeunes qui sont capables de changer le Congo. Avec ça, nous les accompagnons, nous les soutenons financièrement matériellement dans tous les domaines possible pour qu'ils puissent prouver la force de la jeunesse congolaise », a-t-il indiqué.

Le lycée Monseigneur Shaumba a remporté la finale du concours avec un montant de 1 million de franc congolais à la clé. Du côté élèves, Idjwela Gloria qui est en cinquième littéraire dans cette école, confirme qu'il y a encore la jeunesse qui se casse la figure pour le changement de la RDC.

« En tant qu'élève, ce concours m'a appris qu'il y a encore de l'espoir en RDC, qu'il y a encore de la jeunesse qui se soucie de notre développement », a-t-elle clarifié.

Jean-Pierre Tshiambi, élève de l'Edap UPN, a, au cours de son exposé devant les membres du jury ainsi que les spectateurs, énuméré le problème de la guerre notamment celle qui sévit dans la partie de l'Est de la RDC.

« Aujourd'hui nous n'avions eu que la chance de choisir un côté, il fallait défendre la guerre et avec toute la conviction nous avons donné notre partie, notre manière de penser. Certes, cela n'empêche pas que vous le confiez à l'Est de la RDC. Aujourd'hui nous n'avons plus besoin de dialoguer mais il faut bien que nous allions vers la guerre car elle vient embêternotre territoire la chasser et on ne chasse personne par la parole mais bien par les actes. Et je crois que comme notre président aussi l'a spécifié, guerroyer sera la meilleure de solution dans ce cas », s'est-il exprimé.

Il sied de noter que l'école Lycée Monseigneur Shaumba qui a gagné la finale de la deuxième édition de ce concours va effectuer le voyage pour une autre finale qui va s'organiser à l'intérieur du pays dans les prochains mois.

Emmanuel Kuzamba



Connu pour son franc parlé et sa dévotion à sa grand mère, Justin Bitakwira vient de s’attaquer à un groupe des musiciens qui, selon lui, tuent le pays de Lumumba par leurs chansons d’amour alors que le pays subit une agression du Rwanda et autres pays voisins envieux.

Il l’a dit par un message fort dont voici la quintessence :

La musique congolaise : c'est notre mort …

« Notre musique congolaise, c’est notre mort parce que c’est une musique vide. Nous avons de grands noms de musique : Fally Ipupa, Ferre Gola, Koffi, Watanabe. Que ceux qui les approchent leur transmettent mon message : leur musique est inadaptée. Les congolais dont le pays est agressé n’ont pas besoin d’écouter des chants d’amour. Ils ont besoin d’écouter la musique qui le mobilise pour savoir comment Kagame doit disparaître. La musique est une grande voie pour libérer un pays. Il faut désormais boycotter leur musique pour les contraindre à changer de style. » (Justin Bitakwira).


sphynxrdc / MCP, via mediacongo.net / CC


A l’occasion de la commémoration du septième anniversaire de la mort de l’artiste chanteur congolais Jules Shungu Wembadio dit Papa Wemba, une pléiade d’activités ont eu lieu, le 24 avril dernier, en RDC, en Afrique et dans le monde. Cette journée commémorait également la journée africaine de la musique. La ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, en a profité pour s’adresser aux mélomanes, aux culturels et aux congolais en général.

La patronne du secteur culturel congolais a notamment annoncé avoir remis les clés de la maison de Papa Wemba au DG de l’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC), Jean-Pierre Bokole. Cet organe qui gère les musées congolais se chargera de sa gestion et sa direction. Cela parce qu’en date du 7 avril 2022, la villa de Papa Wemba, située dans la commune de Ngaliema, a été rachetée par le gouvernement congolais, pour un montant avoisinant 750 000 USD. L’Etat congolais veut en faire un projet à plusieurs avantages sur le plan économique et touristique.

Ce rachat faisait suite aux recommandations du Président de la République lors de la 35ème réunion du Conseil des ministres du gouvernement Ilunkamba, tenue le 12 juin 2020. Félix Tshisekedi avait instruit le ministre de la Culture et des arts de l’époque à examiner dans un bref délai, la possibilité de racheter la maison de Papa Wemba afin d'en ériger un musée où devait être installé, entre autres, un studio d'enregistrement à l'honneur de ce grand artiste de la musique congolaise.

« Le rôle premier de ce musée de la rumba est d’y rassembler, d’y classer les collections des objets rares et précieux de toute l’histoire de la rumba. Les collections scientifiques, techniques, artistiques qui ont fait parler de Papa Wemba et de tous les autres musiciens y seront conservées afin de les protéger et les montrer à tous ceux et toutes celles qui voudront les voir, les contempler, car l’homme rend historique tout ce qu’il a touché, et tout ce qui lui a servi de transmettre la culture », a déclaré la ministre de la culture, arts et patrimoine.

Mme Catherine Kathungu a rappelé la nécessité et le devoir en tant que nation, de perpétuer la mémoire de Papa Wemba et la rumba qu’il a tant aimée et qu’il a propulsée au firmament des musiques modernes. Et le musée érigé dans sa maison est une de ses manières.

« Les touristes viendront de partout pour venir apprendre à la source les instruments par lesquels les notes de la rumba ont été produites. Là même, dans ce musée, le Gouvernement compte placer un studio moderne d’enregistrement Audio et Vidéo, un complexe de la mode et du style de vie, creuset de la SAPE. La culture c’est aussi cette conservation de la mémoire pour que les générations futures ne puissent pas perdre les repères de ceux et celles qui ont forgé la grandeur de notre Nation », a ajouté la ministre de la culture, arts et patrimoine.

En plus d’être la journée africaine de la musique, en RDC, la date du 24 avril a été consacrée à la mode et au mode du style de vie des congolais, selon le calendrier de la célébration de la rumba de l’année 2023. Celui que beaucoup considèrent comme le roi de la rumba congolaise a hissé ce style musical au zénith des musiques africaines modernes. Cela, avant de s’éteindre sur la scène du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo, en Côte d’Ivoire, en 2016.

Papa Wemba, une des icônes de la musique congolaise, était né dans la région du fleuve Kasaï en 1949, le 14 juin avant de la quitter très jeune pour rejoindre Kinshasa. Il fut co-fondateur de Zaïko Langa Langa qu'il quitte en 1974 pour fonder Isifi Lokolé, puis Yoka Lokolé. En 1977, Le Grand Mayas a fondé Viva La Musica avec une touche personnelle dont l'utilisation du lokolé et la décision d'avoir, avec ses musiciens, un look impeccable, ce qui a conduit à la création de la Société des Ambianceurs et des Personnes d'Elégance (SAPE), à laquelle se rallieront les jeunes Congolais du monde entier.

Emmanuel Kuzamba


Initialement annoncée du 1er au 8 juillet, la dixième édition du Festival international de Cinéma de Kinshasa (Fickin) n’aura finalement pas lieu à cette date. Elle est repoussée pour le mois d’octobre. Les dates exactes restent à préciser. Pour cause, les principaux partenaires que sont l’académie des beaux-arts et l’Institut Français de Kinshasa sont pratiquement impliqués dans l’organisation des neuvièmes jeux de francophonie, qui ont lieu à Kinshasa, fin juillet et début août.

Et donc, le festival a été repoussé après les neuvièmes jeux de la francophonie. C’est ce qu’a fait savoir, à la presse Tshoper Kabambi, initiateur du festival.

« Nous l'avons reporté parce qu'on était en pourparlers avec quelques partenaires qui sont, en même temps, parmi ceux qui participaient activement à l'organisation des jeux de la francophonie. Il était question pour nous de voir comment on pouvait repousser nos dates, parce qu'on était dans le même mois que les jeux de la francophonie », a-t-il dit.

L’équipe organisatrice veut compter avec ses partenaires d’antan, sur leur apport car étant une partie prenante importante dans l’organisation. Le Fickin est une manifestation culturelle organisée par l'Association Ciné na Biso qui a pour mission de mettre en lumière la création cinématographique locale et internationale par le biais des projections de films, ateliers de formations, Masterclass, rencontres professionnelles et réseautages.

Dix ans se fêtent

Si le thème de cette édition n’est pas encore déterminé, l’assurance est que cette édition sera une fête. Les organisateurs assurent faire de leur mieux pour que l’édition 10 soit différente. Le festival est très bien pensé et se voit même 10 fois plus loin que cette édition, nous a rassuré l’initiateur.

« C'est un festival qui est vraiment pensé en fond et en comble, nous on ne se voit pas seulement à la dixième édition, on se voit jusqu'à la centième édition. Depuis la première édition, on travaille de sorte que le festival soit pérenne et que chaque année, qu'il pleuve ou qu'il neige, qu’il ait lieu. On s'attend à plus que ça », a ajouté Tshoper Kabambi.

Pour ce qui est des Masterclass de cette dixième édition, l’idée est de mixer des gens qui font du très bon travail avec ceux qui savent captiver l'attention de la population. Le choix est porté sur la pertinence et l'impact de leur travail sur la population congolaise. Ainsi, les cinéastes congolais Dieudo Hamadi et Petna Ndaliko, et la Franco malgache Marie Clémence sont au programme des Masterclass sur le story-telling et la narration au cinéma.

« Fickin, en plus d’être la plateforme par excellence pour faire émerger le cinéma congolais, j’ai initié avec l’équipe, le Fickin Industrie, qui va mettre en place des formations particulièrement en termes de production et de distribution. Parce qu’en RDC, il y a très peu de producteurs », a noté, Kevin Mavakala, directeur de cette édition du festival.

L’année dernière, le thème était autour d’un questionnement, celui de savoir pour qui produire. Cette année, l’allure est à la popularisation du cinéma congolais, faire en sorte qu’il soit connu de tous, même le petit peuple. Il est prévu, pour ce faire, des programmes pré Fickin. Ils consistent à organiser des projections de films un peu partout dans la ville de Kinshasa, notamment dans les universités, pour préparer le public au grand festin qui est la dixième édition.

Emmanuel Kuzamba



Les chrétiens, ou du moins, les amoureux de la musique gospel sont servis par l’artiste chanteur et Pasteur Lord Lombo, depuis le 21 avril, avec la sortie de l’album “Célébrons Hebron Aujourd’hui” (C.H.A), publié sous le label Maajabu Gospel. D’abord sur les plateformes numériques, l’album a été ensuite présenté en dur sur CD et flash disk, vendredi dernier. Après une séance de questions et réponses entre le directeur technique de Maajabu, l’artiste, le public et la presse, une séance spéciale d’écoute de l’album a eu lieu, toujours en présence de l’artiste qui a exécuté quelques chansons.

Dans l’enceinte de la salle Pamoja, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa, le Pasteur Lord Lombo en a profité pour signer des autographes aux premiers acheteurs de cet album de 12 titres qui appelle l’église, les chrétiens à célébrer ce qu’elle a, ce qu’ils ont actuellement avant d’atteindre l’étape de la bénédiction proprement dite, promise par Dieu. Hebron étant spirituellement cette étape intermédiaire avant d’arriver à Jérusalem. Le Pasteur Lord Lombo a fait quelques featurings dans ce album dont un avec un autre artiste chanteur et Pasteur, Henri Papa Mulaja.

Pourquoi Hebron, cette ville intermédiaire avant Jérusalem, doit-il être célébré ? Le Pasteur Lord Lombo explique.

« Hebron est non seulement une ville, mais aussi un état spirituel. Évidemment que nous ne sommes pas géographiquement dans Hebron aujourd’hui, mais ça nous concerne parce que c’est un état spirituel. C’est un état intermédiaire entre la promesse qui a été faite et son accompagnement total. Hebron, ce n’est pas rien parce que tu as déjà quelque chose. Mais ce n’est pas non plus tout parce que parce que tu n’as pas encore tout ce que Dieu a promis. Hebron, c’est notre rien et tout », a-t-il dit.

Pour aboutir à cet album, l’artiste parle d’un travail de recherche assorti de plusieurs sacrifices, recommandant au passage la lecture du livre biblique de 2 Samuel, aux chapitres 2, 3 et 4. Lord Lombo explique qu’il revient aux enfants de Dieu de montrer, avec l’attitude de la prière, qu’ils sont prêts à vivre ses promesses. 

« A chaque fois que nous avons une promesse, nous devons devenir des hommes de prière. A part ça, une attitude active. On attend pas la promesse passivement. C’est à dire mettre tout ensemble de ouf être prêt à recevoir la promesse. Dieu peut promettre la pluie pour faire grandir une semence, mais si on on a pas ensemencé la terre, la pluie sera une perte. Le travail de l’homme et la faveur de Dieu doivent se mélanger pour donner des résultats extraordinaires », a-t-il ajouté.

Quant à Aristote Nzuzi, Directeur Technique de Maajabu, il a indiqué que le moment était choisi pour avoir cette signature, cette valeur ajoutée dans le label.

« Ce n’est pas une signature en plus, c’est vraiment une juste valeur qui a été ajoutée à Maajabu. Ça lui permet d’élargir son espace et sa base de données. Il y a des gens qui le découvre aujourd’hui, il y en hier. Ça veut dire que sa carrière est en train de monter. Et avec Maajabu, c’est juste une pierre qu’on ajoute à l’édifice », a-t-il dit.

Aussi, a-t-il rajouté qu’il y a une tournée de prévu d’ici juillet à Paris et en Belgique. D’autres concerts publics sont également au programme dans les milieux périphériques de Kinshasa.

L’artiste chanteur et Pasteur Lord Lombo est bien connu grâce à son premier album Immanuel dans lequel se retrouve son célèbre tube “Emmanuel”. A ses débuts, dans l’église de son père, il évoluait comme chantre et prédicateur. En 2009, encore étudiant en médecine à l’Université Protestante au Congo, il quitte l’église de son père pour rejoindre le centre missionnaire Philadelphie où il a évolué sous la responsabilité du Pasteur Rolland Dalot qui est son père spirituel.

Trois ans plus tard, il a abandonné les études pour poursuivre sa passion ecclésiastique aux États-Unis. Sa carrière musicale est lancée en 2017, avec l’album Immanuel. En 2020, il sort son deuxième album Extrême. Avec le label Maajabu, il signe l’album Célébrons Hebron Aujourd’hui (C.H.A) en septembre 2022, pour une sortie en avril 2023. En terme de sonorités, l’artiste s’est avancé sur des styles qu’il n’avait pas encore tentés avant. Et même, dans les styles déjà exploités, il s’est amélioré, en comparaison avec soi-même dans ses précédents albums.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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alikalonga@culturecongolaise.com

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