Dans le cadre d’une visite de travail de quatre jours en RDC, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk a échangé avec le Fond National des réparations des victimes de violences sexuelles( FONAREV) et la commission nationale des droits de l’homme, jeudi 18 avril.

Les parties prenantes ont abordé le point relatif à la situation des droits de l’homme en RDC et de la voie à suivre pour mieux protéger les droits de l’homme du peuple congolais, en présence de la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la RDC, Bintou Keita.

Volker Türk s’est dit satisfait de la mise en place d’une institution de réparation des victimes en RDC et des efforts du gouvernement congolais à réparer les victimes.

« Je recommande vivement au FONAREV de s’approcher de la Colombie, qui est un modèle réussi en matière de réparations », a-t-il confié.

Il a aussi suggéré une collaboration avec d’autres pays africains qui ont également mis en œuvre des mesures de justice transitionnelle, tels que la Côte d’ivoire et le Mali.Le FONAREV, symbole de la volonté politique du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, ainsi que du gouvernement congolais, vise à réparer les victimes de violences sexuelles et de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.

Représentée par son directeur général Lucien Lundula Lolatui, cette structure a fait part de ses projets, comme une collaboration avec les Nations Unies grâce à son expertise d’œuvrer dans plusieurs pays ayant connu des conflits.

Aussi, une collaboration sur l’élaboration de référentiels des barèmes pour évaluer les préjudices subis en vue des réparations en faveur des victimes de violences en RDC.

En marge, de l’organisation de la prochaine assemblée générale des Nations-Unies, qui est une commémoration pour les 30 ans des violences et d’atrocités en RDC. Cela met en lumière l’importance de la justice et de la répartition. De ce fait, le FONAREV propose la création d’un Side Event lors de ladite assemblée.

Par ailleurs, Lucien Lundula a évoqué la présentation, devant la haute hiérarchie des Nations Unies lors d’une audience, des travaux intensifs de cartographie des conflits et de certification réalisés dans 10 provinces pilotes.

De cet échange émane une détermination et le souhait de faire avancer cette cause essentielle au sein de la communauté internationale. C’est aussi un moyen de sensibiliser sur la concentration sur la justice transitionnelle en RDC.

Rebecca NUMBI



Initialement prévu le 18 avril 2024, le procès opposant Augustin Matata Ponyo et ses co-accusés au Ministère public dans l’affaire du Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo a été reporté au 22 juillet prochain.

Selon une ordonnance de renvoi, la Cour Constitutionnelle, par le truchement de son Président, Dieudonné Kamuleta, précise que cette décision est motivée sur le fait que la charge incombant à la Haute Cour appelée à examiner le contentieux des candidatures et des résultats aux élections sénatoriales, qui requièrent célérité avec un délai contraignant, faits constitutifs d’un cas de force majeur.

« Ordonnons le renvoi de la cause inscrite sous RP 0002 prévue initialement le 18 avril 2024, à l’audience publique du lundi 22 juillet 2024 à 10 heures du matin», a-t-on lu dans cette ordonnance de renvoi de la Haute Cour.

L’ex-chef du gouvernement, Matata Ponyo est accusé de détournement des deniers publics destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Il est poursuivi aux côtés de Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo au moment des faits, et d’un ressortissant sud-africain, Grobler Christo, gérant d’une société sud-africaine.

Silas MUNGINDA



Une vidéo viralement partagée ce matin dans les réseaux sociaux fait état d'une arrestation de la Secrétaire générale de l'EPST -Enseignement primaire, secondaire et technique-, Christine NEPA NEPA, pour détournements sur fond d'un mandat d'amener. 

La Cellule de Communication du Ministère de l'EPST apporte un cinglant démenti et indique qu'il s'agit d'une vieille vidéo datant de 2023, prise par des hors-la-loi lorsque la patronne de l'Administration de l'EPST était menacée, agressée et injuriée par une clinique des délinquants appelée Syndicat TJS, habituée à vandaliser et diffamer sans mandat les autorités de l'EPST. 

"Christine NEPA NEPA, un haut cadre de l'Administration a été suspendue par le Vice-premier Ministre et Ministre de la Fonction publique en cette période d'expédition des affaires courantes sur base d'un caprice d'une jeune femme, Directrice de l'Agence Française de Développement. Elle a introduit son recours gracieux et attend la réponse", apprend-t-on. 

Nepa Nepa ni interpellée ni mise aux arrêts à ce jour

La Cellule de Communication indique qu'il s'agit d'une fausse information fabriquée dans les laboratoires qui tentent par tous les moyens de salir Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l'EPST, après avoir échoué de le déboulonner par toutes sortes de mensonges, d'intox, de désinformation et de diffamation ou calomnie à son égard.

opinion-info/CC



La secrétaire général du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Christine Nepanepa a été arrêtée dans la matinée de ce vendredi 19 avril pour détournement de fonds.

D’après nos sources au sein de ce ministère, Christine Nepanepa aurait donc détourné plus de dix millions de dollars américains sous la bénédiction de son patron de l’EPST Tony Mwaba Kazadi. « C’est une honte pour une femme de se trouver au cœur d’un système de destruction d’une si grande échelle. Le mal est partout dans ce pays », a dit notre source.

Les fonds volés étaient affectés à la construction des écoles sur toute l’étendue du territoire national dans le cadre du projet 143 territoires. « C’est des millions qui sont allés dans les poches de certains individus au détriment de la jeunesse qui se meurt aujourd’hui. Le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n’aura sûrement aucun bilan à présenter en continuant à travailler avec des telles personnes », a-t-il ajouté.

Christine Nepanepa devra faire face à la justice pour prouver son innocence, mais pour l’instant tous les éléments brandissent son visage comme responsable du détournement déniché au ministère de l’EPST.

Gaël Hombo

 


L’Assemblée nationale a fait, mercredi 17 avril dernier, la répartition des postes entre la majorité et l’opposition au sein du bureau définitif.

A l’issue d’une plénière qui s’est étendue jusque tard dans la soirée, les députés se sont accordés, après vote, sur une répartition conforme aux prescrits du règlement intérieur de la chambre.

La majorité s’est offert les postes de président, 1er et 2è vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint alors que l’opposition qui ne compte que 28 députés se contentera uniquement du poste de rapporteur adjoint.

Après un débat de plus de deux heures au sein de la commission spécial paritaire, le consensus n’a pas été trouvé sur le poste que devrait occuper l’opposition au bureau définitif. Alors que la majorité a octroyé à l’opposition le postes de rapporteur adjoint, celle-ci a exigé soit le poste de deuxième vice-président ou celui du rapporteur, a fait savoir le député de l’opposition Christian Mwando.

C’est donc la plénière qui a tranché par voie de vote. Et, c’est la position de la majorité qui l’a emporté.

Après ce vote, les députés attendaient le calendrier électoral, mais le président du bureau provisoire a levé la séance sans avoir publié le calendrier et cela malgré la protestation des députés.

radiookapi.net/CC



Maître Émile Assani, l'un des membres du collectif des avocats de Moussa Mondo, ancien vice-ministre des hydrocarbures et cadre du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), a annoncé ce jeudi 18 avril que son client va faire appel  devant la Cour d'appel de Kinshasa-Gombe contre le jugement le condamnant à 20 ans de servitude pénale pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de sa femme". 

D'après son avocat, le juge a été "très sévère" envers son client, qui est un "délinquant primaire".

" C'était la première fois qu'il était condamné dans sa vie. Il y a ce qu'on appelle en droit un délinquant primaire. Donc s'il fallait le condamner et que le juge était convaincu que c'est lui qui était à l'origine du décès de sa femme, il ne devrait pas le condamner à 20 ans. La loi donne une fourchette aux juges, c'est-à-dire 5 à 20 ans. Le juge a la possibilité de le condamner à 5 ans, 6 ans, 10 ans, etc. Le juge a été très sévère. Sur le plan du droit, ce n'est pas tout décès d'homme qui constitue un homicide intentionnel. Déjà, nous ne sommes pas d'accord sur la qualification de l'infraction ", a déclaré, à ACTUALITE.CD, Maître Émile Assani. 

Et d’ajouter : 

" Il se peut qu'il soit l'auteur de la mort de sa femme mais le ministère public n'a pas prouvé si c'étaient les fameux coups qui ont conduit à la mort de cette dernière. Les faits ont eu lieu le 09 avril selon le ministère public, et la personne est décédée le 14 avril. Qu'est-ce qui vous dit que ce sont les coups que monsieur Moussa aurait administrés à sa femme qui l'ont conduite à sa mort ? Il n'y a donc pas de lien entre les coups administrés et la mort de sa femme, d'autant plus que la femme était anémique. Nous ne sommes pas d'accord, nous irons en appel d'abord pour la requalification de l'infraction, la réduction de la peine, voir l'acquittement ". 

A en croire Maître Émile Assani, on peut poursuivre son client pour coups et blessures simples, parce que ces coups n'avaient pas tout de suite entraîné la mort de son épouse. 

" Pour que l'infraction de l'homicide volontaire puisse être établie, il faut qu'après les coups, la personne décède immédiatement, ou dans les heures qui suivent, demain ou le lendemain. De plus, l'expertise médicale doit établir que la personne est réellement morte des suites des coups et blessures. C'est le médecin qui doit déterminer cela. Il n'y a aucun rapport médical versé dans le dossier ", a-t-il fait savoir. 

Le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe a condamné, mardi 16 avril, l'ancien vice-ministre des hydrocarbures Moussa Mondo à 20 ans de servitude pénale pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort" de son épouse de nationalité malgache, Alisa Khadidja.  Ce cadre du PPRD avait été jugé en procédure de flagrance. Il avait été arrêté à Kinshasa dans la nuit du 14 avril après avoir accompagné sa conjointe à l'hôpital pour des coups et blessures qu'il lui aurait infligés. Son parti l'avait suspendu temporairement pour 3 mois, avant même sa condamnation.

Ivan Kasongo



Invité dimanche dernier de l’émission Congo Révolution News, la star Roga Roga a rendu un vibrant hommage à son illustre aîné Koffi Olomide. Interviewé sur son parcours et ses collaborations, le chanteur n’a pas tari d’éloges à l’égard du grand mopao

Il a qualifié Koffi Olomide de « magie » en personne, soulignant le génie et le talent hors pair de cette légende vivante de la rumba congolaise.

« Koffi Olomide est une magie » a déclaré Roga Roga pendant l’émission, captivé par la créativité et la maestria musicale du quadrakoraman

Ce compliment est significatif, puisqu’il intervient après la mésentente entre les deux artistes autour de l’affaire Koffi de Brazza. Ce sosie de Koffi Olomide s’était attiré les foudres du maître qui l’avait poursuivi en justice.

Aujourd’hui, Roga Roga prend le contrepied de cette brouille passagère en célébrant publiquement le don artistique exceptionnel de son aîné. Un hommage qui devrait mettre fin aux malentendus et sceller la réconciliation entre les deux géants de la rumba.

mbote/CC

 


L'élection des sénateurs va se dérouler le 29 avril prochain sur toute l'étendue de la RDC d'après le calendrier réaménagé de la Commisssion Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Parmi les candidats retenus pour ces sénatoriales , figure le numéro 139 Richard Otshudi d'origine congolaise né à Paris en France le 11 février 1980, détenteur d'un master en sciences politiques de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), et actuellement cadre du secteur financier depuis 6 ans en Belgique.

Dans une note envoyée à 7SUR7.CD, ce candidat  indépendant à la circonscription électorale de Kinshasa a étalé ses solutions face à la situation " chaotique" dans laquelle le pays est plongée depuis le 24 avril 1990 qu'il analyse depuis la Belgique.

Une fois élu sénateur, Richard Otshudi compte faire de la réforme administrative son cheval de bataille s'inspirant du modèle belge.

Nous proposons d'augmenter le nombre de communes. Car la commune est le niveau de base où la population entre en contact avec l'Etat. Actuellement, le Congo a 337 communes pour 2 345 409 km2, Ce qui fait une moyenne de 6959 km2 pour chaque bourgmestre. C'est un exemple tangible de la sous-administration du territoire. A titre d'exemple, la Belgique compte 581 communes sur un territoire de 30 000Km2. Il restera à construire des bâtiments administratifs et trouver  d'autres outils de bureautique pour permettre à ces administrations locales de pouvoir fonctionner." a-t-il expliqué.

Son autre combat sera la réforme fiscale pour le partage des recettes selon le principe de 3 tiers.

Nous proposons une réforme fiscale permettant aux communes de garder 1tiers des impôts et taxes, puis 1 tiers sera pour la province et enfin, 1 tiers pour le gouvernement central. Par exemple, avec un tel système, la commune de Nsele gardera 1 tiers des recettes des GOPASS qui sont payés à l'aéroport de N'djili, 1 tiers pour la province de Kinshasa et le dernier pour le gouvernement",a-t-il renchéri.

Ce agent du système financier porte également dans son agenda, la dissolution de la police nationale. Il veut que cette dernière soit remplacée par des polices provinciales qui seront sous l'autorité des gouverneurs.

Avec des pénalités pécuniaires sur l'autorité compétente en cas des violations des droits et libertés des citoyens. Le retour de l'ordre et la sécurité sur le territoire va rassurer les investisseurs aussi bien nationaux qu'étrangers",a-t-il soutenu.

Richard Otshudi veut aussi une modernisation accélérée de l'administration communale. 

Dans son actif, ce candidat à la course au sénat, a indiqué avoir participé à des manifestations pour la paix au Congo, il a soutenu financièrement  des associations telles que l'ONG SEFED (Soutien aux Enfants et Femmes Devalorisées) à Butembo.

Christel Insiwe

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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