Saisie en date du 12 décembre dernier par le réalisateur congolais Balufu Bakupa Kanyinda, producteur du film « Congo! Le silence des crimes oubliés » sorti en 2015 qu’il estime avoir été plagié sur certains points par le réalisateur belge Thierry Michel dans son film « L’empire du silence » sorti en 2021, l'Administration des Droits d'Auteurs au Congo (ADACO) n’a toujours pas à sa disposition, la copie de ce dernier film, dans sa version intégrale, pour une séance technique de comparaison et ce, dans le but de dissiper tout malentendu.

actualite.cd/CC



Après Mbuji-Mayi, Kabeya Kamuanga et Miabi, toujours dans la province du Kasaï-Oriental, le président de la République a pris la route de Kabinda, en passant bien sûr par la route de Ngandanjika.  Félix Tshisekedi n’a pas voulu prendre l’avion, même si les moyens de l’Etat sont à sa disposition, mais il a préféré vivre de ses propres yeux ce que vivent les populations de ce coin de la République. Il a pris tout son courage en main pour prendre la route, afin de se faire une idée de ce représente les défis en termes d’infrastructures qu’il faut relever. Et il n’a pas eu tort en le faisant !

Surtout qu’en ce 21ème siècle, c’est une honte d’avoir des routes d’une telle qualité. Heureusement que le Gouvernement de la République a lancé le programme de développement à la base de 145 territoires et les Kabindais espèrent que cette fois-ci, la route Kabinda-Mbuji-Mayi sera réhabilitée, mieux reconstruite pour permettre l’évacuation des produits agricoles, afin d’alimenter l’économie de deux provinces, notamment la Lomami et le Kasaï-Oriental. Selon ce programme, chaque territoire aura au moins 10 millions de dollars pour son développement. Certes, le président de la République s’est rendu compte que les défis sont de taille, mais la volonté et les moyens peuvent permettre de les relever. Et ces deux données ne manquent pas pour autant !

Ce difficile voyage du chef de l’Etat lui a permis de se fixer quelques idées dans sa tête. Pour se démarquer de ceux qui l’ont précédé, désormais il ne se fera pas berné ; il va suivre avec lucidité le travail qui y sera fait, surtout à travers le projet « Tshilejelu » afin de soulager tant soi peu la misère de cette population qui a tant souffert. Les Kabindais, à l’instar d’autres populations, demeurent enclavées et manquent d’opportunités.

A ce jour, voyager à Kabinda  constitue un parcours de combattant. Et pourtant dans plusieurs pays, le voyage est devenu un loisir, qui est à la portée de tout le monde. La conséquence est visible : les provinces, mieux les milieux ruraux sont abandonnés au profit des centres urbains qui offrent plus d’opportunités. Mais si les provinces reprennent la vie, nombreux sont ceux-là, faute d’avoir trouvé des opportunités en villes, se veront obligés d’y retourner.

Soulignons que le chef de l’Etat et sa suite qui ont quitté Mbuji-Mayi autour de 09 heures, c’est autour de 20h55’ qu’ils sont foulé le sol de la cité héroïque de Kabinda. Une occasion pour lui de voir de ses propres yeux comment les routes de nos provinces, mieux les routes du Grand Kasaï se sont détériorées.

Quelques minutes après, il s’est adressé à la population qui l’attendait depuis les petites heures du matin. Bien avant, le Gouverneur de la province de Lomami a pris la parole pour souhaiter la bienvenue au président de la République. « La population vous promet un soutien massif et total lors des échéances prochaines. Les fils et les filles lomamiennes vous réclament et veulent vous écouter, que Dieu vous bénisse ».

C’est ainsi qu’il a rassuré de la construction des infrastructures, sans oublier de souligner que l’état de nos provinces démontrent d’un abandon total par le pouvoir central. Il a mis en exergue le programme de la santé universelle, qui permettra à la population de se soigner sans trop de peine.

« J’ai entendu vos cris, vos problèmes et vos difficultés. Je vous demande pardon, parce que ça fait trois ans que je n’ai pas foulé mes pieds ici. Cela ne veut pas dire que je vous ai ignoré ou je vous ai abandonné », souligne-t-il, tout en promettant que 2022 et 2023 seront meilleurs.

LEQUOTIDIEN/CC



Les poissons chinchards importés de la Namibie se vendent déjà dans quelques établissements commerciaux de Kinshasa depuis le lundi 26 décembre 2021 d'après le service de communication du ministère de l'économie nationale.

La cargaison de ces poissons dont le prix d'un carton est passé de 95000 FC à 65000 FC est arrivée à Kinshasa depuis le vendredi 24 décembre dernier.

A titre illustratif, 30kg de 16+, l'équivalent d'un carton, se vendent à 32$, 30kg de 18+ à 47$, 30 kg de 20+ à 63$, et 30 kg de 25+ à 75$, poursuit le service de communication du ministère de l'économie nationale.

Ci-dessous, les établissements sélectionnés pour assurer la distribution des chinchards :

- Kasa-vubu : Ets Elikya, Mbuku Mbumba, Mukenua 1er, Maïco Froid SA, Psaume23, Tango Group, Mangani, Sukula, Betorona ;

- Kalamu : Ets Malaga ;

- Bandalungwa : Ets Chika, Ets mère double ;

-Ngiri-Ngiri : Maïco Froid, Yango Group ;

- Bumbu : Maïco Froid, Yango Group ;

- Limété : Ets Keren, Gloire de service, Noëlla Business, STE Écho, Ets MDB, Horizon Corporation, Yanbo Groupe, Maïco Froid ;

- Matete : Ets Keren, Elikya, Betorona ;

- Ngaba : STE Écho ;

- Mont-Ngafula : Ets Mama Néné, Ets MDB, Gmaet Entreprise SARL, Maïco Froid, Nana luxe SARL ;

- Kintambo : Ets Ntumba ;

- Kimbanseke : Ets Keren, Groupe CIMU SARL, Gmaet Entreprise SARL ;

- N'djili : Yanbo Groupe, Maïco Froid.

Il sied de rappeler que le ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba avait annoncé en novembre dernier l'arrivée de 27.000 tonnes de poissons chinchards de la Namibie estimées à 6 millions de dollars américains. 

Christel Insiwe



Pour la célébration de la rumba congolaise inscrite sur la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, plusieurs groupes et artistes se sont produits sur la scène dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours, mercredi 22, jeudi 23 et vendredi 24 décembre derniers.

Le public a vu jouer des artistes tels que Nyoka Longo, Héritier Watanabe, Fred Kabeya, Karmapa ou encore Manda Chante qui dit à ACTUALITÉ.CD que c’est le moment de travailler pour garder haut la barre de la rumba.

« Je pense que c’est le moment de donner encore plus de force parce que cette reconnaissance mondiale montre qu’il y a un avenir. Il faut donc se mettre encore plus ensemble pour que la rumba soit à la place qu’il faut, la place que voudraient ceux qui l’ont valablement défendue. Que chaque artiste congolais, partout dans le monde, puisse avoir cette intelligence de lever haut l’étendard de cette rumba », a-t-il dit.

Un participant au concert du troisième jour, Yann Tisalakambi, dit reconnaître son identité grâce à ces moments de musique.

« Magnifique. Je me suis senti comme étranger en moi-même. Nous sommes là pour célébrer la rumba, c’est comme un rappel de notre identité que nous ne devons pas oublier de célébrer régulièrement ou quotidiennement », dit-il.

Et à Benjamin Tezangi d’ajouter que cette reconnaissance de la rumba ouvre d’autres opportunités.

« La rumba avec moi, c’est toute une histoire, avec mes oncles quand j’étais petit, on faisait le tour à l’intercontinental. Je suis amoureux de la vieille école de la rumba composée de Tabu Ley, Franco et les autres. Reconnaître la rumba par l’UNESCO aujourd’hui ouvre les portes à de nombreuses opportunités à l’échelle internationale »

Au programme de ces trois jours de concert sans billet et sans droit d’entrée, et mis à part les artistes reconnus, les groupes Rumba Liziba, Vox Africa, Chœur la grâce, Ballet Congo, Ballet Nsango Mbonda, Viva La musica, Quatre étoiles et autres, ont fait des prestations devant un nombre considérable de spectateurs.

Brain Tshibanda, directeur général adjoint du centre Wallonie-Bruxelles et un des organisateurs de l’activité, appelle le gouvernement à mettre en place une politique pour cette rumba reconnue mondialement.

« Il appartient au gouvernement congolais de monter la stratégie et les autres vont l’accompagner en ce moment-là. La stratégie peut exister mais c’est le gouvernement qui doit donner tous les moyens qu’il faut, trouver les ressources humaines pour que la stratégie réussisse », a-t-il affirmé.

Le Président de la république, Félix Tshisekedi qui s’est félicité de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a chargé le Premier Ministre de conduire, avec le concours des membres du Gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen termes, visant notamment à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général et la rumba congolaise, en particulier. 

Depuis l’annonce, le 14 décembre dernier, de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, la fête est dans tous les coins de la RDC et du Congo Brazzaville. Pour cela, les festivals internationaux de la rumba et de l’élégance ainsi que la rumba parade, ont fêté cette consécration dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours.

Emmanuel Kuzamba



L’Opérateur politique Serge Kadima Luabeya, appelle les acteurs de sa plateforme le Front Commun pour le Congo (FCC), à « se réserver des insinuations tendancieuses et abusives tout autant dangereuses et toxiques ». Il l’a dit dans un message adressé à ses camarades.

Originaire du Kasaï, même région que le Chef de l’état Félix Tshisekedi, Serge Kadima dit assumer ses choix politiques. « En effet, chacun de nous est originaire d’une province, voir d’une tribu ou d’un clan sans l’avoir voulu », fait-il observer avant de préciser « mais, au-delà de ces données naturelles, nous sommes tous membres de cette famille politique (FCC/PPRD), parce que nous avons opéré un choix, un choix judicieux et responsable! Et en ce qui me concerne, je suis du Kasaï et j’en suis fier en tout état de cause. »

Alors que certains cadres du FCC originaires de l’espace Kasaï dont le Sénateur Evariste Bishab et Adolphe Lumanu mobilisent pour l’accueil du Président Félix Tshisekedi dans cette région, Serge Kadima considère que c’est un « phénomène que l’on peut observer dans toutes les provinces.»

« Toutefois, il nous est plutôt recommandé de nous atteler à consolider l’essentiel de nos acquis pour un avenir meilleur afin de corriger les erreurs collectives du passé », a conseillé ce cacique du FCC.

Ce cadre de la famille politique du Président honoraire Joseph Kabila, avoue qu ‘il est « certes vrai que pour plusieurs raisons, les camarades de circonstance vont nous quitter à l’instar des certains disciples de Jésus qui l’avaient trahi, mais comme nous le savons tous, cela n’a pas perturbé d’un iota la mission salvatrice du Christ. »

Serge Kadima a affirmé qu’il ne sert à rien en ce moment pour les membres du FCC, de se laisser distraire ni attirer par le miroir aux alouettes.

« Pour ma part, et en mon cor défendant, c’est une question de dignité, car pour un homme politique c’est la conviction, la loyauté et la constance qui comptent », a conclu Serge Kadima Luabeya.

Junior Ngandu



Le député national Guy Mafuta a, ce mardi 28 décembre 2021, appelé le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, à prendre ses responsabilités en rapport avec la situation de Congolais expulsés d'Angola dans des conditions inhumaines.

À cet effet, G. Mafuta promet d'inviter le ministre des affaires étrangères au parlement pour s'expliquer devant les députés nationaux.

« Nous avons beaucoup d'Angolais ici et quand il faut les ramener au niveau de la frontière nous les traitons comme des frères dans les conditions humaines. Ça doit être réciproque. Nous le dénonçons plusieurs fois. Là, il s'agit présentement du ministère des affaires étrangères qui doit prendre ses responsabilités. Les faits se passent dans un État voisin, il faudrait que le ministre des affaires étrangères puisse s'assumer comme tel. Nous en tant qu'élu, nous allons poser des actes que la constitution nous autorise, c'est-à-dire des questions orales ou écrites pour que l'autorité compétente puisse nous donner plus d'informations », a déclaré le député national Guy Mafuta.

Dans la foulée, l'élu de Tshikapa confirme la véracité de la vidéo partagée sur les réseaux sociaux sur les actes que subissent les Congolais expulsés d'Angola.

« Effectivement, j'ai eu a posté cette vidéo-là qui m'a été envoyée par les services d'immigration de Kamako. Avant de la poster, je l'ai appelé pour vérifier ou me rassurer que c'est une vidéo authentique, ils m'ont confirmé que c'est une vidéo authentique. Elle a été prise à Lukapa à Lunda, et vous voyez dans quelles conditions nos compatriotes sont traités avant d'être expulsés. C'est une situation qui est permanente là-bas, ce n'est pas la première fois. Personnellement, j'ai eu l'occasion de le dire devant le ministre angolais des affaires étrangères lors d'une rencontre avec le ministre de l'environnement », a-t-il confirmé.

Selon certaines sources diplomatiques, des centaines de Congolais sont expulsés chaque année de la République d'Angola dans des conditions inhumaines.

Roberto Tshahe



La 34ème réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 24 décembre, a pris acte de la charte graphique et le portail du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), présentés par les ministres du Numérique Désiré Cashmir Eberande Kolongele et son collègue de la Communication et des médias Patrick Muyaya Katembwe.

En effet, la mise en place de la charte graphique du gouvernement, répond aux enjeux techniques et stratégiques majeurs fixés par le ministère du Numérique et le ministère de la Communication et médias, à savoir ; la mise en valeur des intérêts du pays en terme de la qualité des normes technologiques à utiliser, la promotion d’une expérience utilisateur facile sur les supports numériques susceptibles de répondre à l’intérêt des usagers d’accéder aux informations et la garantie assurée de l’identité visuelle du pays.

La présente charte graphique comprend les fondamentaux qui représentent l’architecture de la marque État, avec les éléments ci-après le logotype; les émetteurs du gouvernement; les règles d’usage; la composition; la typographie ainsi que les couleurs.

En ce qui concerne les mails, le ministère du Numérique a déjà effectué la réservation des noms de domaine de tous les ministères du gouvernement congolais sous le domaine « gouv.cd » pour une période initiale de trois ans renouvelables.

Les sites web du gouvernement ont fait l’objet d’un hébergement de la catégorie « Platinum » des services offerts par le Prestataire. Cette catégorie garantit pour chaque ministère mentionné, 500 (cinq cents) gigas d’espace de stockage, 1000 (mille) adresses mails et un trafic illimité.

 

« Ayant constaté qu’à ce jour la plupart des ministères sont déjà en possession des accès à l’espace d’administration de leur nom de domaine, nous encourageons vivement ceux qui ne l’ont pas encore fait ou qui éprouvent quelconque difficultés d’usage, de se rapprocher sans désemparer de nos services pour un support technique y relatif »,  a déclaré le ministre Kolongele.

Projection de la mise en place du portail de la RDC

La mise en place du portail web de la République permet de doter au gouvernement d’un outil attractif, innovant et intuitif qui présente les axes, actions et activités de tous les secteurs du pays et de lutter contre la propagation des fake news. 

Pour accompagner la matérialisation des actions du gouvernement, le domaine web « www.republique.cd » est le dispositif numérique vitrine et fédérateur de toute la communication institutionnelle du pays mais aussi un point de rencontre de toutes les initiatives de promotion et de valorisation du potentiel congolais.

Le portail de la République est à considérer comme le hub (carrefour) transactionnel et d’entrée sur la toile en RDC et représente notre pays, sur base de sa constitution, en décrivant : son histoire, sa géographie ; ses institutions, son patrimoine culturel, faunique, floristique ; ses richesses en sol et en sous-sol ; sa capacité à attirer les investissements, etc. 

Notons, par ailleurs, en guise de recommandation, la feuille de route du PTNRDC ainsi présentée par le ministre sectoriel prévoit ; l’adoption du cadre réglementaire adapté au numérique (Code du Numérique), la mise en place du cadre institutionnel par les actes réglementaires ; la passation des marchés publics avec des prestataires répondant aux conditions fixées par la loi sur les Marchés publics ou la loi sur les Partenariats Publics-Privés – PPP, avec le concours des ministères sectoriels, l’exécution des projets listés, ainsi que la campagne de vulgarisation et d’appropriation du PTNRDC.

Jordan MAYENIKINI



Les habitants des différentes entités de la province du Sud-Kivu ont positivement répondu au mot d'ordre lancé par la société civile appelant à une journée ville morte ce mardi 28 décembre, pour s'opposer aux  éventuels accords autorisant l'entrée de la police rwandaise à Goma.

La quasi-totalité des  boutiques et magasins étaient fermés. Certaines écoles ont renvoyé les enfants à la maison, la plupart d'enseignants étant absents.

" Nous sommes arrivés, il n'y avait que deux enseignants qui nous ont dit de rentrer à la maison", renseigne Dieu Merci Bahizire, élève en quatrième année primaire à l'EP Matendo.

Aux marchés de Kadutu, Nyawera et Feu-rouge, seuls quelques étalages étaient opérationnels, les dépôts étaient fermés.

Pour la société civile, c'est pour plusieurs raisons que l’appel à une journée ville morte a été lancé.

" Nous avons organisé cette journée ville morte pour exprimer notre désaccord par rapport aux éventuels accords qui rameneraient les  polices étrangères et les armées étrangères pour soi-disant sécuriser  la population congolaise. Nous disons qu'il est important d'entretenir notre police, d'entretenir notre armée, parce qu'elles sont capables de nous sécuriser. Nous avons organisé aussi cette ville morte parce que nous sommes contre la balkanisation de notre pays", fait savoir Adrien Zawadi, président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.

Nombreux saluent cet appel qu’ils qualifient d’une réussite. 

" Le mot d'ordre a été respecté, ici tous les magasins ont été fermés. Il n'y avait pas d'activité", témoigne Hippocrate Marume, président de la société civile de la commune de Kadutu.

" J'ai répondu au mot d'ordre de la société civile. On nous a dit que c'est pour dire non à l'entrée de la police rwandaise à Goma", explique Bisimwa Flavien, un commerçant au marché de Nyawera.

Même chose pour les banques et agences qui n'ont pas fonctionné.

Par contre, la circulation était presque normale. Les bus, taxis et motos ont circulé librement dans la ville malgré ce mot d'ordre.

" La ville morte a eu lieu mais ça ne me concerne pas", dit un conducteur de moto à Bukavu.

" Nous vivons au taux du jour, voilà pourquoi nous avons étalé nos marchandises malgré le mot d'ordre", a dit à ACTUALITE.CD un vendeur à la place Feu-rouge.

A part la ville de Bukavu, les activités commerciales ont été paralysées dans le territoire d'Uvira mais également à Fizi. Ici, la population est restée enfermée dans la maison pour dire non à la balkanisation.

Justin Mwamba

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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