La démolition des constructions anarchiques en cours dans la concession de la société SEP-Congo SA par la police au quartier Ango Ango dans la commune de Matadi (Kongo-Central) est une procédure judiciaire régulière, a affirmé mercredi 15 décembre à Radio Okapi le président du tribunal de grande instance de Matadi, Pi-Ronsard Bonyeme.

Selon lui, cette juridiction avait rendu un jugement ordonnant le délogement de soixante-dix personnes et la démolition de leurs maisons à leurs frais après avoir été saisi par la SEP-Congo pour occupation illégale de sa propriété. Tous les spoliateurs avaient été mis en demeure de s’exécuter volontairement, dans les 48 heures sous peine d’une exécution forcée, mais ils faisaient la sourde oreille, a-t-il déploré.

Depuis mardi 14 décembre, les habitants du site de la SEP-Congo, assistent donc à la démolition de leurs maisons dont certaines sont construites en hauteur, en matériaux durables. « C’est un vrai coup dur ! », affirment-ils.

Pour sa part, le président du tribunal de grande instance de Matadi affirme que des spoliateurs avaient troué la clôture et s’étaient introduits dans cette concession, où ils ont érigé des maisons avec la bénédiction de certains responsables coutumiers.

Selon Pi-Ronsard Bonyeme, le greffe du tribunal de grande instance de Matadi, saisi par la SEP-Congo, avait commencé l'exécution de cette décision. Mais, celle-ci avait été suspendue à la suite d’interférences des politiciens.

Ce dossier ne date pas d'aujourd'hui. En 2016, Augustin Matata Ponyo alors Premier ministre, avait dépêché à Matadi une commission composée des ministres de son gouvernement pour obtenir une exécution apaisée de cette décision de justice, mais en vain.

radiookapi.net/CC



L'association 1, 2, 3 a mis en place une nouvelle structure dénommée « Le Parlement Debout ». Le lancement de cette dernière a eu lieu le mardi 14 décembre 2021, à Kolwezi, en province du Lualaba. 

Cette structure a pour but d’accompagner la vision du Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Dans une interview accordée à la presse locale à l'issue de la rencontre qu'il a eue avec les parlementaires debout le même mardi, Kutshi Tshomba, président national de ladite association, a fait savoir que le «  Parlement Debout » soutien également les actions menées par les parlementaires. 

« 1, 2, 3 vient de créer son Parlement Debout. Bien-sûr, on a copié quelque part et c'est aujourd'hui que nous avons lancé notre première rencontre du Parlement Debout. L'objectif c'est soutenir la vision du chef de l'État, soutenir aussi la personne qui interprète bien cette vision, qui est Fifi Masuka Saïni. Et se soutenir aussi entre nous  mutuellement les parlementaires. Nous allons commencer à se réunir chaque jour de 7h30 à 8h30, une heure de rencontre », a-t-il fait savoir. 

Il a affirmé que cette structure « qui rassemble jeunes et vieux, va également militer pour que les membres qui la composent aient accès à l'emploi, afin de lutter contre le chômage ».

« Nous allons aider les jeunes parlementaires à trouver de l'emploi parce qu'ils aiment Fatshi. Personne ne leur a donné de l'argent, ils sont venus par amour. Ils aiment le président, le président les aime aussi. Comme le président a dit gagnant-gagnant, l'amour doit être aussi gagnant-gagnant », a ajouté Kutshi Tshomba, président national de l’association 1, 2, 3. 

Par ailleurs, il précise que le Parlement Debout est une structure qui regorge les militants de toutes les tendances confondues. La même source prévoit une série de rencontres tous les jours à l'intention des parlementaires, pour les sensibiliser sur la vision du président de la République. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Cet art musical congolais, inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco mardi 14 décembre, compte un orchestre fameux et de nombreux adeptes à Bukavu, dans le Sud-Kivu.

Dès que les premières notes de Mpenzi Asha retentissent, toute la salle est debout. Le saxophone entraîne les corps sur la piste de danse. Genoux fléchis, les mains au niveau du bas-ventre, les hanches des spectateurs ondulent de droite à gauche. La chanson du groupe congolais Grand Mike Jazz est un classique depuis la fin des années 1990.

En octobre, elle a été jouée par l’orchestre sur la scène du festival Rumba Parade, organisé pour la première fois à Bukavu, l’une des principales villes de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). « C’est ici que nous avons tous découvert notre passion pour la rumba », se souvient le chanteur Déo Kanoziré. Adolescent, il ne manquait jamais un concert des vedettes de la région. Tous jouaient à La Pirogue, un bar mythique du chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Le futur alto y a rencontré son idole, Rachid King, dans les années 1970.

Les succès scéniques de ce compositeur dépassent rapidement les frontières du Maniema, sa région d’origine, située dans le centre-est du pays. En 1968, le gouverneur de Bukavu lui demande de s’installer dans son agglomération et d’y monter une formation musicale. Rachid King crée le Grand Mike Jazz, dont le nom s’inspire de la rivière Mikelenge, qui traversait son village natal. « A l’époque, tout le monde avait les yeux rivés sur la capitale, Kinshasa, considérée comme le berceau de la rumba. Pourtant, ici, à plus de 2 500 kilomètres, le groupe s’est approprié ce style musical. Il mélangeait rythmes modernes et traditionnels et chantait en dialectes », reprend Déo Kanoziré.

Société des ambianceurs et des personnes élégantes

Autant dire que le classement de la rumba congolaise au Patrimoine immatériel de l’Unesco, annoncé mardi 14 décembre, est une fierté pour tout le pays, et pas seulement à « Kin ». Aujourd’hui, la formation Grand Mike Jazz compte encore huit membres, qui font vivre le répertoire dans tous les lieux de spectacle de l’est de la RDC. Certains sont fiers d’être montés sur scène avec la star fondatrice, comme Djomalie Kabugi, l’un des doyens du groupe. A presque 70 ans, il continue de chanter énergiquement en kiswahili, la langue majoritairement parlée dans la zone.

Parés de chapeaux et de vestes en tweed taillées sur mesure, ces « vieux papas », comme ils se surnomment eux-mêmes, soignent leur look à chaque prestation. Ils ne se disent pas « sapologues », mais ont certainement été influencés par la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE), un style vestimentaire né dans la capitale et popularisé par le « roi de la rumba », Papa Wemba. Mais « il n’y a pas que Kinshasa ! » réplique Frédéric Kalumuna, président de Grand Mike Jazz. « Là-bas, les orchestres meurent avec leur fondateur. Mais dans l’est du pays, nous sommes encore là, malgré la mort de Rachid King, en 2013. Et notre objectif est que Grand Mike Jazz nous survive », poursuit le percussionniste.

Dans la ville d’origine du groupe, il suffit d’allumer la télévision ou d’entrer dans un restaurant pour entendre résonner les rythmes congolais. Les jours de fête, de mariage ou même de victoire de l’équipe régionale de football, les « toumbas » (tambours) et les maracas enflamment les enceintes. « J’ai d’abord subi la rumba avant de la connaître », ironise Joyeux Bin Kabodjo, directeur de l’espace culturel Kwetu Art, à Bukavu. Durant toute son enfance, il a écouté les airs qu’appréciait son père, diffusés par l’unique poste de radio de la maison, « sans avoir le choix ». Progressivement, ils se sont imposés dans son quotidien sans qu’il s’en aperçoive. « Jusqu’à ce qu’un jour, je les aime. J’ai même utilisé les paroles de la chanson Eau Bénite [du chanteur de rumba congolais Simaro Lutumba] pour draguer ma première copine ! », poursuit le jeune humoriste de 25 ans.

A la fois danse sensuelle et musique folklorique

La rumba est devenue un « élément très représentatif de l’identité du peuple congolais », selon la ministre de la culture, Catherine Kathungu Furaha, qui a plaidé pour l’inscription de cette musique sur la liste de l’Unesco. Un dossier porté par la RDC et le Congo-Brazzaville, alors que, selon la tradition, la rumba est née dans l’ancien royaume Kongo, où l’on dansait la « Nkumba » nombril contre nombril. Avec la traite négrière, ce rythme s’est exporté jusqu’à Cuba, aux Antilles et en Amérique, avant de s’imposer à nouveau sur le continent africain à partir des années 1940.

Ces mélodies sont avant tout une histoire d’héritage. « Même les artistes actuels utilisent les techniques des anciens », explique Petit Wendo en fredonnant Marie-Louise, sa chanson favorite, composée en 1948 par Wendo Kolosoy, dit « Papa Wendo », considéré comme le père de la rumba congolaise. Petit Wendo s’est imposé sur la scène kinoise en reprenant les tubes de son mentor et fait un tabac lorsqu’il se produit dans l’est du pays. Aujourd’hui, les jeunes chanteurs « ne peuvent pas faire l’impasse sur ce style », indique-t-il



Cinq ans après la cubaine, la rumba congolaise a fait son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Un projet porté par Kinshasa et Brazzaville, qui n’ont pas ménagé leurs efforts.

En juin 2019, peu avant sa mort, Fumu Fylla, alors président du Comité rumba du Congo, déclarait : « Le rythme de la rumba congolaise est la cadence même du fleuve Congo, avec ses secousses vertigineuses, avec ses élans impétueux et fusionnels. » C’était lors d’une réunion des comités scientifiques des deux Congos chargés d’élaborer le plaidoyer pour l’inscription de leur rumba sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. 

Indépendance Cha-Cha

Devant opérer le choix d’un élément d’exception, les experts ont opté pour la rumba congolaise « parce qu’elle est l’expression par excellence de notre passion de vivre, de notre résilience, justifiait le document de plaidoyer. Compagne de route et de lutte de l’histoire politique des Congos, elle a fini par devenir, non plus seulement un moment festif et un défouloir, mais un vecteur de mobilisation des consciences populaires  ».

À ce titre, les chansons Indépendance Cha-Cha, de la star kinoise Joseph Kabasele (Grand Kallé), et Pont sur le Congo, du poète brazzavillois engagé Franklin Boukaka, sont des références significatives.

Pour le dossier de candidature, l’Unesco a posé cinq questions essentielles concernant la viabilité de la danse : la reconnaissance des communautés locales, l’intérêt des scientifiques pour la rumba, de même que le degré d’implication des États candidats dans sa sauvegarde et sa promotion, spécialement avec des inventaires fiables comme « pièces à conviction ».

À ces interrogations, les experts ont répondu positivement en indiquant, notamment, que l’histoire montre que la rumba congolaise est de tradition populaire, que la communauté scientifique est arrivée à cerner l’essence et le sens de la chanson. Mais également des « ambiances » – comme disent les Congolais –, à savoir : la danse, la sape, les associations de plaisance et d’entraide, la vocation des « bars » comme temples de plaisirs, avec leurs rythmes, leurs idoles et leurs « fans », leurs vestales et leurs rituels.

Démarche inédite, l’Institut national des arts de Kinshasa sort progressivement la rumba congolaise de l’oralité, en mettant sur partitions, dans des répertoires périodiques, ses œuvres emblématiques.

Inépuisable créativité

Malgré des accointances génétiques partagées dans les Amériques, notamment dans le giron afro-cubain, des variables substantielles sont apparues. La rumba congolaise se distingue entre autres par la prédominance du lingala, langue « préfabriquée » à partir des parlers vernaculaires de la partie septentrionale du bassin du Congo, puis enrichie par les échanges sur le parcours du fleuve ainsi que par des codes de l’armée coloniale et, surtout, comme support littéraire de la chanson populaire urbaine, dans ses variations à la fois romantiques et satiriques. La rumba congolaise continue de s’approprier les innovations contemporaines de la « world music » dans une inépuisable créativité.

La pluralité des influences qui l’ont engendrée autant que le succès mondial de ses différentes déclinaisons font reconnaître la rumba comme porteuse d’une identité sociale transversale qui la hisse à la notoriété planétaire.

En fin de compte, pour nous Congolais, notamment les professionnels et les entrepreneurs culturels, l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité n’est que le point de départ de la vraie aventure de sa promotion, de sa sauvegarde et de sa viabilité. Pour qu’au centre d’un continent inventif, entreprenant, la rumba soit la métaphore d’un grand Congo (celui de Lumumba, de Kabasele, de Boukaka, de Tchicaya U Tam’si), cœur battant d’une Afrique vivante.

André Yoka Lye

Président de la Commission mixte RDC-Congo pour la promotion de la rumba



Après son élévation au rang de « Chapelain de sa sainteté », le désormais monseigneur Donatien N’shole a exprimé sa gratitude vis-à-vis des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour lui avoir porté un bon témoignage afin que le Saint Père ait un regard favorable sur sa personne.

Très modeste dans sa réaction, Donatien N’shole estime que par ce geste, le p6ape François a voulu rendre hommage au travail abattu par les évêques catholiques, réunis au sein de la CENCO.

« Je me dis moi je ne suis que porte-parole de la conférence épiscopale nationale du Congo, Je ne fais rien de moi-même. Je ne dis rien de moi-même. Je comprends par ce geste le pape a voulu reconnaître le travail de la CENCO dont je ne suis que le porte-parole » a déclaré Mgr Donatien N’shole.

A lui de renchérir que « c’est d’abord le mérite de notre conférence épiscopale nationale du Congo et je suis reconnaissant à l’endroit des évêques , particulièrement le président de la Cenco, Mgr Marcel Utembi qui doivent avoir aussi un témoignage en ma modeste personne pour que le pape ait un regard sur moi ».

Conscient de ses nouvelles responsabilités, le nouveau prélat personnel du Pape a sollicité le soutien des fidèles et l’accompagnement des évêques et tous ses collaborateurs afin de réaliser pleinement ses nouvelles tâches.

« Pour moi c’est un appel à une plus grande responsabilité, une responsabilité morale. Le titre de monseigneur dans notre église est engageant. Dans ce contexte là j’ai aussi besoin de l’accompagnement. C’est l’occasion aussi pour moi de remercier tous mes collaborateurs parceque tout ce qui est fait n’est pas fait en solo mais en collaboration avec les autres », a-t-il souligné.

Par la même occasion, il a exprimé sa reconnaissance à tous les évêques avant de s’engager à demeurer fidèle, loyal et toujours engagé.

« Mon travail au-delà de toutes les difficultés que je peux connaître au quotidien, mon travail a toujours été facilité par le fait qu’il est porté par tous les évêques, donc c’est l’occasion pour moi d’exprimer ma reconnaissance envers eux mais aussi de leur promettre ma loyauté, ma fidélité, mon engagement. Je promets ne pas les décevoir », a-t-il martelé.

s’agissant de la poursuite de ses responsabilités comme secrétaire général de la CENCO, Monseigneur Donatien N’shole a fait savoir qu’ « on peut être attaché personnellement au saint Père tout en étant loin, donc pour l’instant, mon mandat en tant que secrétaire général de la CENCO court, j’y suis et j’y travaille ».

Pour la petite histoire, le titre de « chapelain de sa sainteté » est un titre honorifique accordé par le pape à un prêtre. Il est décerné à un prêtre à la demande de son évêque ou par décision unilatérale du pape. Ce titre qui confère à celui qui le reçoit un certain nombre de privilèges est une façon pour l’Église de récompenser les bons et loyaux services des prêtres diocésains.

Sans être évêque, cette distinction permet néanmoins au prêtre qui la reçoit de bénéficier du titre de « monseigneur » et de porter la soutane ornée de violet et une ceinture de la même couleur.

Carmel NDEO



M. Freddy Mulumba a été suspendu ce mardi 14 décembre 2021 de ses fonctions de Directeur général ad intérim de la Radio Télévision National Congolais (RTNC).

Plusieurs griefs sont retenus contre lui. Il s'agit notamment de violation intentionnelle de l’article 13, paragraphe 1, de la loi N°08/009 du 7 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux Établissements publics ; de  violation de l’article 15, paragraphe 1, du Décret N°09.62 du 03/12/2009 fixant les statuts de la RTNC qui réserve cette matière à la compétence exclusive du Conseil d’Administration  ainsi que de Non respect de la procédure disciplinaire et non respect des dispositions statutaires régissant la RTNC telles que reprises dans le procès-verbal du Conseil d’Administration du 05 novembre 2021. 

Bien avant sa suspension à titre conservatoire, Freddy Mulumba avait introduit sa lettre d'explications qui n'a pas convaincu le ministre de Communication et Médias, ministre de tutelle.

Son intérim sera désormais assumé par  le Directeur en charge de la Redevance* au sein de la RTNC. M. Bellidée Robert Bunga Mvindu.

actualite.cd/CC

 
 


La rumba congolaise fait partie, depuis ce mardi 14 décembre, de patrimoine culturel immatériel de l’humanité reconnu par l’UNESCO. Cette annonce est un soulagement pour ces nombreux artistes qui pratiquent ce genre musical et pour le comité mixte des deux Congo, Kinshasa et Brazzaville. Et pour célébrer cette victoire, la ministre de la culture en RDC, Catherine Kathungu prévoit d’organiser une série d’activités, dont des conférences, des émissions radio-télévisée, des expositions et même une possibilité de créer un musée pour la rumba.

« Maintenant, qu’allons-nous faire avec cette reconnaissance mondiale de la rumba congolaise ? Nous avons prévu des conférences, des émissions radio télévisées, des colloques, des expositions sur la rumba dont un musée est déjà en vue », a-t-elle dit lors d’une visioconférence avec le comité de de validation en direct de Paris.

Et d’ajouter :

« La rumba, c’est notre identité et notre richesse. La rumba, ce phénomène des villes dont Kinshasa et Brazzaville sont les foyers est la mémoire de nos peuples qui voient aujourd’hui l’invention des esclaves et leurs descendants, revenir comme une science dans son milieu naturel »

Elle a également rendu hommage au génie créateur des ancêtres et des esclaves qui, dans leur déportation, n’ont pas perdu cette identité, en attribuant une mention spéciale à tous les artistes musiciens des deux Congo, aux écrivains ayant participé à la valorisation de ce patrimoine et la pérennisation de son héritage.

« L’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité est la consécration de notre identité commune, de l’identité africaine, d’un mode de vie, d’un état d’âme, d’un savoir et d’un savoir-faire anthropologique. Il va falloir la célébrer avec faste », a-t-elle ajouté.

Le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste représentative des patrimoines immatériels de l’humanité a été déposé et réceptionné depuis le 27 mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), il vient d’aboutir. La décision a été annoncée lors de la réunion avec des différents chefs d’Etat, qui se réunissent au mois de décembre, selon le programme de l’UNESCO.

Emmanuel Kuzamba



Le Président de la République, Felix Tshisekedi, a salué mardi 14 décembre « avec joie et fierté l'inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par UNESCO ». 

« Ce joyau culturel propre aux deux Congos ( Kinshasa & Brazzaville) est  reconnu pour sa valeur universelle », a t-il dit.

Cette déclaration intervient quelques instants après l’annonce officielle faite par l’UNESCO qui a achevé l’examen d’une soixantaine de candidatures dont le dossier présenté par le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville. La rumba congolaise rejoint la rumba cubaine, inscrite en 2016.

Les deux Congo s’engagent notamment à la mise en œuvre de tout un dispositif pour soutenir « ce patrimoine » à travers par exemple les formations, l’organisation des festivals annuels et officiels, ainsi que des attributions de prix. Il est également prévu le financement d’un Musée de la rumba à Brazzaville et Kinshasa.

Pour le contexte, le patrimoine culturel immatériel est une catégorie de patrimoine issue de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l'UNESCO en 2003.

actualite.cd/CC

 
 

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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