Koffi Olomidé est content de la décision de la 7e chambre correctionnelle de la cour d'appel de Versailles, près de Paris, sur son cas. Le chanteur a été relaxé lundi en appel des chefs d'accusation d'agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses.

« Je ne vous dis pas à quel point Dieu est bon. Lui dire merci ne suffit pas. Je ne vous dis pas à quel point la vérité finit pas toujours par triompher. Aujourd’hui, mon honneur est rétabli. J’ai été relaxé des chefs d’accusation de viol, d’attentat, harcèlement sexuel, etc. », a t-il dit dans une vidéo partagée sur ses réseaux sociaux. 

Il a été condamné à 18 mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.

« J’ai 18 mois de prison avec sursis parce que soit-disant séquestration. Je remercies Dieu. Je suis un homme libre. Je me sens beaucoup plus libre que je ne l’étais. Dieu bon, Dieu est grand », a t-il ajouté. 

Il a eu également un mot pour ses détracteurs. « Les menteurs, les mécréants, vous ne passerez pas. Les menteuses, on va régler votre compte. Ceux qui voulaient la fin de ma carrière, vont vivre ma carrière. Je vais chanter avec Dieu en moi ». 

Pour rappel, quatre femmes congolaises, qui ont déposé plainte entre 2007 et 2013, accusaient Koffi Olomidé de les avoir enfermées dans un pavillon en banlieue parisienne et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.

actualite.cd/CC



Conformément à l’article 77 de la Constitution, le président de la République, Felix Tshisekedi, a livré lundi 13 décembre en 1h20’ au Palais du peuple à Kinshasa son discours sur l’état de la Nation devant les deux chambres réunies en congrès.

Le président, vêtu de costume bleu croisé impeccable, a débité son discours dans un ton solennel, sans texte et ponctué des applaudissements de l’assistance en guise d’approbation.

Lors de cette adresse rassurant, le chef de l’Etat s’est fermement engagé à éradiquer l’insécurité qui sévit dans les provinces orientales du pays. Il a loué « la mutualisation des efforts » entre la RDC et l’Ouganda et promis de veiller que la présence des soldats ougandais soit limitée dans le temps.

Concernant la critique formulée par différents acteurs de la société civile et certains députés sur l’absence d’information sur cette opération conjointe, Felix Tshisekedi a annoncé que les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat étaient bel et bien informés de cette opération.

Il a rappelé aussi que l’établissement de l’état de siège décrété au Nord-Kivu et en Ituri depuis le mois de mars dernier obéissait dans la recherche de la paix sans laquelle il n’y a pas de développement.

Dans la même perspective, il a rendu un hommage appuyé aux Forces armées qui se battent jusqu’au sacrifice suprême pour anéantir les groupes armés qui endeuillent les populations autochtones.

Le fait d’avoir renoué avec les institutions de Bretton Woods, a permis à la RDC d’avoir des capitaux frais pour son programme de développement, a renchéri le chef de l'Etat. Ses multiples voyages et sa position à la tête de l’organisation continentale ont redonné, a-t-il affirmé, à la RDC sa place dans le concert des nations.

Le n°1 Congolais a réitéré sa détermination de faire organiser les élections libres, transparentes et dans le délai constitutionnel. Il a invité par ricochet tous les acteurs politiques qui trainent encore les pieds, à désigner leurs représentants pour une CENI complète.

Concernant l’appareil judiciaire, il a réaffirmé sa détermination à poursuivre les réformes courageuses dans ce secteur. Il a, pour ce faire, encouragé le Conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit la seule récompense des mauvais magistrats.

« Aujourd'hui encore sur le banc des accusés notre justice devait pourtant rassurer tout le monde, nantis ou non, puissant comme faible en ayant pour égard que la protection des droits. Bref, une justice qui non seulement dit le droit mais rassure que le droit alors le bon a été dit. Je réaffirme mon engagement à poursuivre les réformes courageuses dans le secteur de la justice y compris celle relative aux structures et à la qualité de leurs animateurs suivant le principe l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. J'encourage le Conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit la seule récompense des mauvais magistrats qui, par leur comportement, ternisse l'image de toute une institution voulue un corps d'élite », a déclaré Félix Tshisekedi.

Il a aussi appelé le gouvernement, en collaboration avec le conseil supérieur de la magistrature, à finaliser le processus de recrutement des magistrats afin de faire face à la problématique des insuffisances des magistrats.

« Dans le souci de résorber les problèmes récurrents des effectifs insuffisants des magistrats, le gouvernement est appelé avec le concours du Conseil supérieur de la magistrature à finaliser le processus de recrutement dont le dernier remonte malheureusement à plus d'une décennie », a-t-il  

Le fonctionnement de la justice est vivement critiqué ces derniers jours avec la libération conditionnelle de Vital Kamerhe. Si à une certaine période les efforts de l'administration Tshisekedi étaient visibles à rendre indépendante la justice, actuellement l'opinion estime que rien ne change toujours et que la justice continue d'être aux ordres des particuliers.

Après ce discours, l'opinion suivra pour voir si réellement il y aura des effets positifs à ce nouvel appel du Chef de l'État à l'endroit de la justice.

Enfin sur le Social qui est en berne, le fils du Sphinx « en est conscient ». Son diagnostic ? Le manque de coordination et la faiblesse de pilotage. Il a indiqué des pistes pour améliorer ce secteur, singulièrement les infrastructures routières, la distribution de l’énergie électrique et l’eau courante. Pour y arriver le chef de l’Etat y croit fermement et va s’y atteler sûrement.

Ali Kalonga/Clément Muamba/mediacongo.net



La société Bralima a lancé, vendredi 10 décembre 2021, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la campagne "consommation responsable" de l'alcool. C'était au cours d'une conférence de presse organisée dans la capitale congolaise. 

Cette campagne est en conformité avec la stratégie de développement durable de Bralima qui est de "brasser un monde meilleur".  

Elle sera soutenue par le slogan "Na ndenge ya ki lelo" qui est aussi le titre de la chanson qui va accompagner cette campagne. Cette chanson est interprétée par l'artiste Alesh.  

"Na ndenge ya ki lelo" signifie, pour la Bralima, moderniser les mentalités et les attitudes vis-à-vis de la consommation d'alcool, se défaire des stéréotypes liés à l'alcool et être un consommateur exemplaire. 

Pour ce faire, 4 thèmes ont été développés dans cette chanson, à savoir : la santé, la violence conjugale, la violence chez les jeunes et la sécurité routière. 

La cérémonie de lancement de la campagne "consommation responsable" a connu la participation de plusieurs personnalités, notamment le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, Jean-Marie Sosongo. 

Prince Mayiro



Au terme des deux ordonnances rendues publiques vendredi 10 décembre, le chef de l'Etat a nommé une nouvelle équipe dirigeante à l'Agence Nationale de Renseignement (ANR).

Le président de la République a nommé un Administrateur directeur général, un Administrateur directeur général adjoint et trois Administrateurs principaux chefs de département.

Selon la première ordonnance, Jean-Pierre Mbelu Biosha est nommé administrateur général de l’ANR et sera secondé par Robert Rwama Bindele nommé ADG/A.

Aux termes de la deuxième ordonnance , Gabriel Shadrack Bohondo est nommé Administrateur principal chef de département de la sécurité intérieure, Joseph Asumani est le nouveau administrateur principal chef de département de la sécurité extérieure et Philémon Mamba bwa Zebo est le nouvel administrateur chef de département Appui.

CC



Jean-Hervé Mbelu Bionsha est nommé administrateur directeur général de l'Agence nationale des renseignements ( ANR).

L’ordonnance présidentielle datée du 7 décembre a été rendue publique ce  vendredi  10 décembre à la télévision publique, la RTNC.

Professeur d'université, Jean-Hervé Mbelu remplace Justin Inzun Kakiat dont il était l'adjoint.

Le nouveau patron des services des renseignements a fait sa carrière au sein des services de sécurité de la RDC depuis plusieurs années, renseigne la Cellule de communication présidentielle.

« Très discret et effacé, Mbelu Bionsha a aussi été REDOC de la ville de Kinshasa », ajoute la Cellule de communication présidentielle.

radiookapi.net/CC



Quatre ans après la suspension de délivrance des permis de conduire, la longue attente arrive à son terme. Lors de son intervention sur les antennes de Top Congo FM, le Ministre des transports et voies de communication, Chérubin Okende a annoncé que la nouvelle version du permis de conduire sera disponible au cours du premier trimestre de l’année 2022. Pour le ministre de tutelle, ce nouveau permis de conduire est sécurisé et possède une puce de sécurité.

« Au cours du premier trimestre de l’année prochaine (2022), ce document précieux (permis de conduire) respectant les normes sera mis à la disposition des Congolais », a annoncé le ministre des Transports et Voies de communication.

Ce permis de conduire, à en croire M. Okende, respecte les standards internationaux en règle notamment dans la zone de la SADEC et COMESA. Il se dit heureux car le processus de mise en disponibilité de ce document est en phase finale.

« À ce jour, je suis heureux de vous dire que nous sommes à la phase finale pour que nous puissions avoir le permis de conduire sécurisé avec puce et respectant les standards internationaux, particulièrement dans notre zone de la SADEC (Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe) et Comesa (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) », se félicite Chérubin Okende.

Le Ministre du transport rassure « qu’il y a eu appel d’offres international, plus de 15 entreprises avaient souscrit. En fin de compte, il doit y avoir qu’un compétiteur qui sortira gagnant. Et nous sommes dans la finalisation de dernières procédures ».

Stéphie MUKINZI



La question du refus des concerts des artistes congolais en Europe a été évoquée, ce jeudi 9 décembre, par la ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, au cours du briefing presse axé sur le thème : culture et arts : inscription de la Rumba au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO.

Pour la ministre Catherine Kathungu Furaha, l'inscription de la Rumba au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO va servir de plaidoyer pour auprès des autorités européennes pour la reprise des concerts des musiciens congolais en Europe. De ce fait, elle a appelé les congolais à se désolidariser "des combattants" qui empêchent les productions des artistes congolais.

"L'inscription de la Rumba constitue une opportunité dans le cadre de recherches des solutions au problème de la reprise des concerts des musiciens congolais en Europe. C'est en France où il y a le siège de l'UNESCO qu'on doit traiter la question de la Rumba, c'est une occasion et un moyen de plaidoyer pour inviter les autorités et les acteurs du monde à s'impliquer et à soutenir, au nom de la solidarité, la RDC. Parce que notre Rumba est appréciée dans le monde. La diplomatie culturelle va être l'arme que nous allons utiliser pour la reprise des spectacles des musiciens congolais en Europe. Mais nos compatriotes peuvent se produire sous d'autres cieux, en Afrique particulièrement. Nous ne sommes pas défaitistes sur cette question. On ne va pas baisser les bras. Nous appelons les congolais à se désolidariser de ces malveillants qui ne veulent pas que notre culture puisse rayonner dans le monde", a-t-elle déclaré. 

Par ailleurs, le ministre de la communication et Médias, Patrick Muyaya a évoqué la possibilité de dialoguer avec les pourfendeurs des musiciens congolais en Europe - les combattants - mais également ainsi qu'avec les autorités Françaises et Belges afin d'obtenir la reprise des concerts dans l'espace européen.

"C'est étrange de savoir que nos artistes musiciens ne peuvent pas jouer en Europe pour des raisons qui sont connues. Mais lorsque nos compatriotes qui sont à l'étranger font des fêtes, c'est avec la même musique qu'ils dansent. C'est à la limite incompréhensible. Comment refusiez-vous que vos compatriotes se produisent et vivent de leur art ! Nous avons décidé au niveau du gouvernement de voir avec les pays où nos artistes doivent se produire parce qu'il faut utiliser la puissance publique pour permettre à nos artistes de faire leur métier. Avant cela s'expliquait par des motivations politiques mais aujourd'hui le président Tshisekedi est au pouvoir. Il n'y a plus des motivations politiques. Nous comptons trouver des mécanismes de dialogue avec ceux qui refusent les concerts mais aussi avec les autorités particulièrement Belges et Françaises pour arriver à déverrouiller ce problème d'ici l'année prochaine afin nos artistes soient en mesure de s'exprimer en Europe comme font les artistes Ouest-africain, nigérians...", a dit Patrick Muyaya.

Et d'ajouter : 

"La Rumba sera consacrée dans les jours qui viennent à Paris. Normalement ça devrait se faire accompagner par des gra​​​ndes productions culturelles de la Rumba".

Notons que le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste des patrimoines immatériels de l’humanité, déposé et réceptionné depuis le 27 mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) pourrait aboutir au cours de ce mois de décembre. En effet, la décision sera annoncée lors de la réunion avec des différents chefs d’Etat, selon le programme de l’UNESCO.

Jordan MAYENIKINI



Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a affirmé que les élections de 2023 se tiendront dans le délai constitutionnel.
Cette déclaration, rapporte la presse présidentielle, a été faite jeudi 9 décembre à l'issue de l'audience accordée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo aux membres du bureau de la CENI.

Avec le Chef de l'Etat, poursuit la dépêche présidentielle, les discussions ont tourné notamment autour du bon fonctionnement des institutions et les besoins de la CENI qui permettront à la centrale électorale d'atteindre ses objectifs.

"Le Chef de l'État a été très réceptif, il tient à ce que nous puissions faire notre travail en toute indépendance et professionnalisme car le pays doit retrouver sa place dans le concert des nations par les élections", a dit Denis Kadima.

Il a affirmé que la position du Président de la République rencontre justement les aspirations de son bureau parce que, « son bureau s'engage à organiser effectivement des élections crédibles en termes de qualité et en terme de promptitude, c'est-à-dire dans les délais constitutionnels. »

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations que le bureau Kadima a initiées auprès des institutions du pays et des acteurs sociaux.

"La CENI s'emploie à rencontrer, pour des échanges, toutes les parties prenantes nationales au processus électoral et les partenaires internationaux", a déclaré à la presse présidentielle Denis Kadima.

Le président de la CENI a, enfin, lancé un appel aux uns et aux autres afin de se tenir prêts pour les échéances de 2023.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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