Hier au parc aquatique Aquasplash, Ferre Gola a donné le dernier concert avant ses deux méga-shows prévus les 20 et 21 avril prochain à l’Adidas Arena.
Devant une marée de fans, baptisés « Golois », l’artiste a enflammé la scène comme à son habitude. Mais c’est aussi son style vestimentaire qui a attiré l’attention.
Sa tenue détonnante, avec une chemise normalement réservée au vestiaire féminin, a surpris le public, peu habitué à voir le « padre » de la rumba porter des vêtements au style si singulier.
Entre prestation vocale et look androgyne assumé, Ferre Gola a une fois de plus fait parler de lui avant son grand coming-out européen devant des milliers de spectateurs à Paris.
L’ambassadeur de la culture congolaise Koffi Olomide est coutumier des cadeaux luxueux. Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, l’artiste dévoile son nouvel instrument hors du commun.
Dans son studio d’enregistrement, le chanteur immortalise pour ses fans la découverte de ce présent extravagant: une guitare entièrement incrustée de diamants.
Ce bijou sur cordes, rien d’autre qu’un accessoire bling-bling permettant au maestro de mettre en valeur sa fortune, s’affiche comme le nec plus ultra des appareils de musique.
Entre les mains expertes de Koffi Olomide, cet instrument exclusivement esthétique promet des envolées mélodiques brillantes lors de ses prochains shows.
A la fois business-man aguerri et mélomane passionné, l’artiste congolais historique sait allier luxe et passion grâce à des gadgets exclusifs assortis à sa renommée planétaire.
mbote/CC
La CNDH -Commission Nationale des Droits de l'Homme- a procédé, ce vendredi 12 avril 2023, en son siège, à Kinshasa, à la signature d'un partenariat avec l'organisation non gouvernementale IYAFP -International Youth Alliance for Family Planning-.
Dans son mot, le président de la CNDH, Paul Nsapu Mukulu, a, tout en saluant la signature de ce partenariat, déclaré s'en vouloir de ne pas exprimer ses sentiments de sincère gratitude au RINADH -Réseau des Institutions Nationales Africaines des Droits de l'Homme-, qui, à la mise en œuvre du projet SHARP, a conduit à la signature du présent partenariat.
"Comme d'aucuns n'ignorent, bâtir une société juste, demande de mettre en pratique les principes de justice et d'égalité, pour la réalisation et l'atteinte d'un développement humain durable. Parmi ces principes, on distingue l'équité qui se repose sur la volonté de comprendre les gens et de leur donner ce dont ils ont besoin, pour s'épanouir. L'égalité se repose sur la volonté d'offrir la même chose à toutes les personnes humaines, pour qu'elles puissent vivre dignement. La thématique faisant l'objet du présent accord est liée aux Droits de la Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents, qui, étant transversale, aborde plusieurs approches des catégories des droits de l'homme, je cite: les droits de la femme et enfant, les droits économiques, sociaux et culturels, les droits collectifs ou catégoriels, etc. Ceci est donc un champ vaste sur lequel travaille la CNDH-RDC", a indiqué le président de la CNDH.
À en croire le president de cette Institution d'appui à la démocratie, ce partenariat est l'un des livrables du projet SHARP, financé par l'Union Européenne et mis en œuvre par le RINADH, exécuté au Kenya, en Tanzanie, en Zambie et en République démocratique du Congo. Les partenaires de ce projet facilitent un processus systématique d'identification des bénéficiaires, en veillant à ce que chaque adolescent, indépendamment de son sexe, de son âge, de sa religion, de son appartenance ethnique ou de toute autre dimension de la diversité, soit traité équitablement et ait bénéficie de chances équitables et gratuites.
Le Directeur exécutif de l'IYAFP-RDC, Braddy Bilala, abondant dans le même sens que le président de la CNDH, a souligné que leur organisation, en tant que membre de la société civile, est là pour accompagner la CNDH, pour la promotion des droits humains de manière générale, et, particulièrement, celle des droits des adolescents.
Pour rappel, le président de la CNDH, Paul Nsapu Mukulu, a salué l'engagement du personnel de la CNDH.
"Nos remerciements s'adressent aussi à toute l'équipe de la CNDH-RDC, qui a travaillé pour arriver à ce grand jour", a déclaré Paul Nsapu Mukulu.
Serge Mavungu
Des habitants de la ville de Kinshasa se plaignent des coupures intempestives du courant électrique et les délestages accrus, a constaté, vendredi 12 avril, le reporter de Radio Okapi. La plupart de chefs de ménages ou des commerçants dont les activités dépendent de l’électricité, affirment que cette situation est devenue un véritable casse-tête pour eux. Elle engendre surtout des dépenses supplémentaires.
Par exemple, les commerces qui sont dans le secteur de la vente des vivres frais sont en train de subir des pertes ou carrément de réduire certaines de leurs activités.
« Le mois passé et celui en cours nous avons jeté beaucoup de marchandises à la suite du manque d’électricité. Conséquence : on ne sait même plus renouveler le stock », déplore une vendeuse des produits surgelés.
Ceux qui le peuvent, recourent aux groupes électrogènes pour maintenir leur activité à flot.
« Nous avons un sérieux problème pour nous occuper de nos clients, nous sommes obligés d’utiliser le groupe électrogène », raconte Caro, une propriétaire de salon de coiffure.
L’utilisation d’un générateur implique plus des dépenses et oblige certains commerçants à revoir les prix de leurs services.
« Nous moulons un bassin de cossettes de manioc à deux mille francs congolais, avec le groupe, c’est à trois mille franc », explique Blaise qui gère un moulin.
Au sein des ménages, le manque d’électricité et les coupures intempestives perturbent le budget. Les dépenses ont augmenté parce qu’il faut trouver des sources d’énergie alternatives comme le carburant pour les groupes électrogènes, la braise, le gaz et des piles, explique Aurore, une ménagère :
« Prenons l’achat du gaz qui coute déjà cinquante-huit mille franc, des batteries, des lampes torches, des rallonges ».
Le directeur provincial de la Société nationale d’électricité (SNEL), Denis Tukuzu a affirmé la semaine dernière, que le délestage à Kinshasa, est passé du stade 2 pour quelques semaines ; le temps pour la SNEL de finaliser des travaux de modernisation en cours au barrage Inga II. Mais en dehors du délestage, disent certains usagers, des problèmes au niveau des câbles et des cabines électriques de la SNEL rendent aussi difficile la desserte de l’électricité.
radiookapi.net/CC
Les croyants musulmans de la République démocratique du Congo (RDC), ont clôturé mercredi 10 avril le mois du Ramadan, après avoir observé près de 30 jours de jeûne.
A Kinshasa, la mosquée Mousazama de la commune de à Lingwala a accueilli plusieurs fidèles venus pour célébrer en prière cette fête musulmane appelée l'Eïd El-Fitr.
L'iman de cette mosquée Sheikh Alli Mouhamad Kintenge a saisi cette opportunité pour lancer un message de paix aux pays voisins de la RDC sur la cohabitation pacifique. « Nous sommes tous appelés à cohabiter », a rappelé ce leader religieux.
Moussa, la vingtaine fait partie des milliers de musulmans qui ont assisté à cette la cérémonie.
Il explique qu’observer le jeune pendant plus de 30 jours n’a pas été facile, mais il y est parvenu grâce à ‘‘sa foi en Allah’’.
Après culte, ces fidèles ont partagé un repas en famille, mais aussi avec des amis, non-musulmans.
Les mosquées de la capitale et d’autres espaces publics choisis pour la circonstance étaient inondés de croyants, heureux d’avoir accompli leur devoir spirituel « jeûner ».
Pour Amisi, une jeune pratiquante de l’Islam, le partage du repas n’est pas que physique, mais il revêt tout autant d’un caractère spirituel. « Il renforce la fraternité et l’amour du prochain », dit-elle, joyeuse.
Eïd El-Fitr à Kindu
Ce même mercredi 10 avril, les musulmans de la province du Maniema ont eux aussi clôturé, par des prières, le mois du Ramadan.
Cette province constitue le berceau de l’Islam en RDC.
Dans la ville de Kindu, chef-lieu de la province, les croyants hommes, femmes, jeunes et vieux, avaient afflué vers les différents sites érigés pour la prière, notamment le stade de volleyball dans la commune de Mikelenge.
L'imam chef de l'entité islamique du Maniema, Sheikh Amurani Yuma Bungias, les a exhortés à vivre sainement et à mener une vie de sanctification même après le jeûne.
radiookapi.net/CC
L’Envoyé spécial du ministre ukrainien des Affaires étrangères et Représentant spécial de l’Ukraine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a procédé mercredi à l’ouverture à Kinshasa, de l’ambassade de son pays en République démocratique du Congo(RDC).
« Aujourd’hui, nous ouvrons l’ambassade d’Ukraine en République démocratique du Congo. Je suis convaincu que cet évènement extraordinaire, comme l’ouverture le mois dernier du Consulat Honoraire de la RDC dans la ville ukrainienne d’Oujhorod (…) contribuera au rapprochement entre nos deux pays», a déclaré Maksym Subkh.
Ce rapprochement est à élargir aussi, selon lui, à la mise en œuvre d’un certain nombre de projets et initiatives mutuellement bénéfiques, notamment dans les domaines de commerce, de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie, de l’éducation et des technologies de l’information.
« L’ouverture de l’ambassade de l’Ukraine à Kinshasa est le résultat de la mise en œuvre réussie des instructions du Président ukrainien Volodymyr Zelensky visant à élargir la présence diplomatique de l’Ukraine en Afrique », a précisé l’Envoyé spécial.
Les relations diplomatiques entre Kiev et Kinshasa ont été établies en 1999, mais récemment, la coopération constructive entre les deux pays sur la scène internationale se sont intensifiées, a-t-il dit.
« Une conversation téléphonique entre les dirigeants de l’Ukraine et de la RDC, Volodymyr Zelensky et Félix Antoine Tshisekedi, a donné en août 2022 une impulsion importante au développement de la coopération », a-t-il expliqué.
Contribution de l’Ukraine à la paix en Afrique
L’Ukraine a toujours contribué au maintien de la paix sur le continent africain. Jusqu’au 24 février 2022, plus de 300 casques bleus ukrainiens avaient effectué des tâches dans le cadre de six missions de l’ONU. « Notre contingent national, y compris le 18ème Escadron d’hélicoptères distincts, constituaient un élément important de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) », a indiqué le diplomate ukrainien.
De son côté , Mme Fanny Tshiala, de la Direction Europe et représentant du Vice-Premier ministre, en charge des Affaires étrangères a indiqué que « la RDC et l’Ukraine ont établi des relations diplomatiques depuis le 13 avril 1999, par la signature d’un communiqué conjoint entre les représentants permanents de L’Ukraine et de la RDC auprès des Nations-Unies ».
Depui lors ces relations sont restées au beau-fixe et se sont matérialisées par la signature des plusieurs accords », a-t-elle précisé.
ACP/CC
À la Société de transport du Congo (Transco), gestionnaire du transport ferroviaire et fluvial, Jean-Claude Kalala a été nommé président du conseil d’administration. Il sera épaulé par Cyprien Moba, nouveau directeur général, et Watuka Katema comme directeur général adjoint.
D’autres changements sont intervenus à l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Armand Kanyinda hérite désormais de la présidence du conseil d’administration. Claude Kayembe et Jimmy Ngalo prennent respectivement les fonctions de directeur général et directeur général adjoint.
À la Régie de distribution d’eau (Regideso), Kisolokele Nsaba Fumu devient le nouveau président du conseil d’administration. Il aura la lourde tâche d’assainir et moderniser la gestion de l’eau potable dans les villes congolaises.
Grand Hôtel du Congo voit l’arrivée à sa tête de Mini Michel Christian comme président du conseil d’administration. Il sera entouré des administrateurs représentant l’État actionnaire Marcel Kabasele Mutamba et Stéphane Lukamba Emongo.
Ces changements s’inscrivent dans la volonté du chef de l’État Félix Tshisekedi de donner un nouveau souffle à ces entreprises publiques et d’accroitre leur efficacité au service des Congolais.
CC
Le retard enregistré dans l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale bloque toute la machine de l’appareil public affirment plusieurs observateurs. Toutes les institutions de la République, à l’exception du président de la République, sont devenues obsolètes et exigent la mise en place de nouveaux animateurs.
Le Gouvernement démissionnaire continue à assurer la gestion des affaires courantes et la nouvelle Première ministre attend l’installation du bureau définitif de l’Assemble ne dispose plus d’aucune prérogative, en vertu de l’article 114 de la Constitution, à l’exception de l’organisation des élections et l’installation des membres du bureau définitif.
lée nationale pour l’investiture prochaine de son Gouvernement.
Pendant ce temps, une partie des juges de la Cour constitutionnelle sont déjà hors mandat et devraient être remplacés.
Le nouveau Sénat n’a pas été élu, tout comme les gouverneurs de province.
Alors que le pays fait face à multiples urgences tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-économique, le pouvoir public ne dispose pas d’animateurs compétents pour engager pleinement la République, se plaignent certains Congolais.
Le bureau d’âge de l’Assemblée nationa
Mais ce dernier point à l’ordre du jour tarde d’être abordé alors que le règlement intérieur de la Chambre avait déjà été déclaré conforme à la Constitution. Ce retard enregistré à l’Assemblée nationale occasionne un blocage dans l’investiture du prochain Gouvernement, prérogative dévolue au seul bureau définitif.
Etant donné que le président de la République agit à travers le Gouvernement, lui aussi se trouve bloqué. Pendant ce temps, le fonctionnement normal des institutions publiques se trouve dans une léthargie qui rend les conditions de vie très compliquées en RDC, notent plusieurs analystes.
radiookapi.net/CC