À l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée chaque 2 novembre, Journaliste en Danger (JED) a rendu public son rapport annuel 2021 sur l’état de la liberté de la presse et d’expression en RD Congo intitulé « Mauvais temps pour la presse en RDC… ».

Ce rapport répertorie au moins 110 cas d’attaques diverses contre les journalistes et les médias cette année. De ces cas, plus de la moitié, soit 51%, touchent à la sécurité physique des journalistes, et sont constituées des menaces qui précèdent parfois les assassinats ; des agressions physiques et des journalistes contraints à vivre dans la clandestinité, loin de leurs maisons et de leurs familles pour échapper à la mort, suite à des menaces des miliciens ou des militants politiques.

Face à ce tableau sombre, le gouvernement a rappelé la nécessité d’organiser les états généraux de la presse pour lutter contre les crimes en l’encontre des journalistes.

Dans une dépêche du Ministère de la Communication et Médias parvenue à POLITICO.CD ce vendredi 05 novembre 2021, le ministre de la Communication et Médias dit reconnaître la lourde responsabilité d’assainir le paysage médiatique.

En effet, Patrick Muyaya annonce que lors de ces assises, plusieurs réformes dont les propositions ont été émises lors du 21ème conseil des ministres entre autres le régime juridique des médias en général, le régime juridique de la presse en ligne, le statut du journaliste, la modernisation des médias publics, le financement des médias, la lutte contre les fakenews et la dépénalisation des délits de presse (qui pourra être précédée par un moratoire dont les modalités d’encadrement devraient faire l’objet d’une concertation entre gouvernement et les organisations professionnelles).

« Ainsi, pour le Gouvernement, la solution reste la tenue des États Généraux de la Communication et Médias qui pour nous, constituent un cadre participatif en vue de la fédération des études et des réflexions sur la réforme et la mise en cohérence du cadre juridique qui va désormais régir l’exercice de la liberté de la presse en RDC », a dit Patrick Muyaya.

Notons que l’organisation des états généraux de la presse seront sous les auspices du chef de l’État, Félix Tshisekedi. Une occasion, estime la cellule de communication du Ministère de la Communication et Médias, pour opérer un véritable ravalement de façade dans le secteur médiatique longtemps miné aux difficultés.

Dominique Malala

 


Le musée de Gibala, dit musée national de Gungu, situé au chef-lieu de ce territoire, dans la province du Kwilu a pris feu dans la nuit de jeudi à vendredi 5 novembre.  L’origine de l’incendie n’est pas connue.

Selon le président de la société civile de Gungu, Joachim kusamba, plus de 10 000 œuvres d’art trouvées dans ce musée sont consumées.

C’est une perte énorme pour le territoire Gungu et pour la province du Kwilu,car selon lui, ce musée faisait la fierté de ce coin et constituait un véritable site touristique :

‘’Il y a plusieurs catégories d’objets d’art, donc de toutes sortes. Même les objets d’art de 1800, 1901, 1902 se trouvent dans ce musse-là. Ce musée-là pratiquement pouvait avoir plus de 10.000 objets d’art. Donc c’est un grand musée qui fait même la fierté de la province du Kwilu et du territoire de Gungu et surtout lorsqu’il y a des festivals qui sont organisées ici, les festivals nationaux de Gungu, tous les touristes qui viennent de l’Europe, de partout à travers le monde visitent ce musée-là. Ça attire beaucoup de gens, beaucoup de touristes, vraiment ils sont satisfaits et attirés par les œuvres d’art qu’on trouve la- dedans. Donc la province a perdu énormément de grandes richesses’’. 

Le députe provincial Frank Gatola, élu de Gungu, quant à lui, a souhaité que les enquêtes soient diligentées pour déterminer l’origine de cet incendie.

radiookapi.net/CC



Le Groupe CANAL+ a officiellement lancé, ce mardi 2 novembre, MABOKE TV, la première chaîne de fiction 100% en lingala, créée sur mesure pour répondre aux attentes de l'ensemble des abonnés CANAL+ lingalaphones. MABOKE TV est une chaîne éditée par le Groupe CANAL+ en Afrique subsaharienne et dédiée à l'univers du Maboke, véritable symbole de la culture congolaise à travers ses séries, son cinéma et ses programmes d'humour et musicaux.

Mireille Kabamba, Directrice Générale Canal+ RDC explique  le positionnement de cette nouvelle chaîne : « notre idée, c'est vraiment de venir en complément du  paysage audiovisuel congolais et de ne pas venir en concurrence, développer ensemble la production auquel on croit beaucoup. Le Lingala est une langue qui est énormément parlée principalement en Afrique centrale donc pour nous ça avait du sens de lancer une chaîne dans cette langue là où il existait aussi de la production, de la fiction de qualité qui nous semblait mériter d'investir plus et d'y consacrer une chaîne ».

Elle affirme que le lancement de cette nouvelle chaîne permettra aux artistes comédiens de pouvoir vivre grâce à l'art. Cette manière de faire, a-t-elle souligné, répond à la responsabilité sociétale de CANAL+ de pouvoir promouvoir les talents et accompagner les populations qui se retrouvent sur son champ d'investissements.

« C'est une chaîne qu'on a voulu , qu'elle ressemble à nos abonnés qui parlent Lingala que ça soit ici et en face mais aussi pour mettre en avant notre culture qui est beaucoup représentée par les Maboke, c'est quelque chose qui est vu un peu plus partout dans le monde, qui va être diffusée dans notre bouquet Afrique en France, qui va en fait rayonner le secteur de l'audiovisuel Congolais, on vise de pouvoir faire en sorte que les artistes aujourd'hui puissent vivre de leurs arts', on a pas mal des gens qui produisent des contenus et pour lesquels ils avaient du mal à pouvoir les vendre, aujourd'hui on arrive, on va acheter des contenus locaux, on va faire des propositions et l'année prochaine et des années qui vont suivre, on apporte les investissements dans le secteur audiovisuel congolais », a expliqué Mireille Kabamba, Directrice Générale de CANAL+ RDC.

actualite.cd/CC



L'artiste comédien Mungenzi Kangayi Noël connu sous le nom de scène "Yandi Mosi" a été reçu le 02 novembre, par le Coordination de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) dans le cadre du programme de soutien médical aux artistes comédiens lequel s'appuie sur l'axe santé de la Fondation.

En effet, souffrant d'un problème du cœur, "Yandi Mosi" est appelé à être acheminé en Afrique du Sud pour des soins appropriés. Il est couvert, comme tous les artistes comédiens et leurs familles respectives, par une police d'assurance maladie signée entre la FDNT et Activa Assurances. C'est ce qui explique qu'il soit actuellement suivi médicalement dans le cadre de cette police d’assurance maladie et que des options plus sérieuses d’intervention chirurgicale prise en charge par la FDNT sont actuellement en étude. Assurant ainsi une prise en charge dans un nombre donné de centres de santé plus important à travers la ville/province de Kinshasa.

Il sied d'indiquer que c'est lors de sa rencontre avec une délégation des artistes comédiens et acteurs congolais en 2020, la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, avait épinglé un problème majeur posé par eux-mêmes à savoir : bon nombre d’illustres comédiens ont trouvé la mort dramatiquement suite à des problèmes de santé qui parfois nécessitaient une simple prise en charge, qui faisait défaut faute de moyens financiers.

En effet, les cas de campagnes de prises en charge des frais d’obsèques de nos artistes comédiens ne manquent pas. Mais la solution n’était-elle pas plutôt de travailler en amont ? D’essayer plutôt d’intervenir quand la maladie se déclare et la combattre afin d’éviter le drame ?

C’est dans cet ordre d’idée que la Présidente de la FDNT avait pris un engagement ferme envers eux : la Fondation dans son axe santé travaillerait à trouver un moyen d’assurer une prise en charge de la santé de nos artistes comédiens, afin d’agir de leur vivant : "aimons-nous vivants", lançait Denise Nyakeru Tshisekedi. Un premier pas avait été posé dans ce sens avec un partenariat mis en place avec HJ Hospitals, Limete 1er rue. Cet accord permettait d’assurer une prise en charge des artistes répertoriés par l’association des artistes, représentée par M. Elombe.

Dans l’optique d’élargir le nombre de centre médicaux de prise en charge et ainsi répondre à la problématique géographique, en effet nos bénéficiaires étant disséminés à travers Kinshasa, un seul centre de prise en charge poserait problème en cas de nécessité de prise en charge d’urgence.

actualite.cd/CC

 
 


Une grande marche est prévue ce samedi 06 novembre à Kinshasa. C’est pour dire NON à beaucoup de choses. Non à une CENI politisée. Non à la paupérisation des enseignants. Non au RAM. Non à l’absence de l’autorité de l’Etat. Non à l’abrutissement des enfants. Non à la  dictature fatshiste etc. Enfer et damnation ! Tout ça ?

L’entérinement par ordonnance présidentielle, le 22 octobre, de Denis Kadima comme Président de la CENI était la ligne rouge à ne pas franchir ! La coalition LAMUKA a appelé le 19 octobre tous les contestataires à rejoindre les Forces sociales et politiques du pays afin de constituer un Bloc patriotique pour chasser Fatshi du pouvoir.

Sonnés, le cardinal Fridolin Ambongo et ses ouailles ne décolèrent pas. Ceci expliquant cela, ils lancèrent une fatwa sur la CENI de Denis Kadima. Ils invitèrent le CALCC ( Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo) et le MILAPRO (Ministère des laïcs protestants) à mutualiser leurs efforts pour barrer la route à ceux qui s’obstinent à faire passer ces lois et ces personnages à la tête de la CENI. Saperlipopette !

Des organisations citoyennes se joignirent aussi au mouvement. C’est là que le FCC de Kabila amorça un retour remarqué.  On vit les ennemis d’hier parader devant la presse lors de la signature de la Déclaration du 24 octobre des Forces sociales et politiques. Le FCC affirme l’avoir fait  à l’appel des pères des églises catholique et protestante. Enfer et damnation !

Les signataires avaient annoncé de grandes actions citoyennes pour obtenir la dépolitisation, l’indépendance et la non-instrumentalisation de la CENI. Mais ces alliances contre nature durent généralement l’espace d’un matin. Il ne faut jamais chercher à guérir le mal par le mal.

Le 26 octobre dernier, les diplomates des pays occidentaux ont regretté le manque de consensus dans la désignation de Kadima. Selon eux, le consensus est un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processeur électoral. Ils affirment néanmoins leur soutien au gouvernement pour l’organisation des élections transparentes, libres et inclusives. Ils étudient les modalités pour répondre à l’invitation de Fatshi à accompagner le processeur électoral ! 

Le parti Ensemble pour la République avait menacé de quitter l’Union sacrée de la nation en cas de désignation sans consensus des membres du bureau de la CENI. Ceci expliquant cela, Moïse Katumbi Chapwe est arrivé à Kinshasa ce 29 octobre pour consulter ses troupes sur le maintien ou non de son parti dans la majorité présidentielle. To be or not to be ? That’s the question. Il joue son avenir politique. Saperlipopette !

Suivant mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, il est tiraillé entre deux forces sur lesquelles il s’appuie. Il s’agit des princes de l’église catholique et des ambassadeurs des pays occidentaux. Les ambassadeurs des USA et de l’Union européenne lui ont conseillé de suivre la voie constructive de Jean-Pierre Bemba. Mais certains de ses lieutenants ne sont pas prêts à abandonner leurs postes ministériels juteux. Aussi les députés de son parti lorgnent sur les postes réservés au parti dans les entreprises publiques. Il est rentré, le 1re novembre, à Lubumbashi, où beaucoup de militants lui demandent de quitter l’Union sacrée. Il va donc les consulter avant d’exposer le point de vue de sa famille politique.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, le FCC négocie en catimini la nomination aux trois postes vacants de la CENI. Mon ami qui sait tout est d’avis qu’Il est temps de regarder vers l’avenir. Le problème est que chacun poursuit ses intérêts personnels.

Il faut prendre l’exemple de Lucius Quinctius Cincinnatus, un politicien romain du Vᵉ siècle av. J.-C, consul puis dictateur à deux reprises. Il est considéré comme un modèle de vertu et d’humilité. Il avait sauvé Rome de l’anarchie et de la guerre civile. On dit chez nous que si quelqu’un fait semblant de mourir, il faut faire semblant de l’enterrer.

GML



Après son feuilleton judiciaire au tribunal de Versailles en France, le chanteur congolais nommé "Dobolo King" s’est produit dimanche 31 octobre, au terrain GD, dans la commune de Lemba, à Kinshasa, pour un concert live, à partir de 15 heures. Le terrain était noir de monde, sans jeu des mots !

Sans nul doute, le "Grand Mopao" a retrouvé son public local encore une fois, après avoir été notifié du report à une date ultérieure de son grand concert qu'il devait livrer à la Défense Arena, à Paris, en France.

Selon des témoins, le Quadra qui a regagné Kinshasa après ses déboires judiciaires, a paru serein et confiant pour son avenir. A tout considéré, ses fans lui ont témoigné un attachement viscéral.

Ali Kalonga



Les enseignements n’ont toujours pas repris dans plusieurs écoles publiques à travers la République. Les enseignants, censés rependre les cours ce lundi 1er novembre à l’appel de l’intersyndicale de l’EPST, ont résolu de poursuivre leur grève.  

Plusieurs parents, qui ont amené leurs enfants pour un début éventuel des enseignements, ont été déçus ce lundi. Les lignes n’ont pas bougé, malgré les négociations en cours entre l’intersyndicale de l’EPST et le gouvernement à Kisantu.   

Dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu), la rentrée scolaire n’est toujours pas effective dans les écoles publiques. Et la reprise prochaine des cours est hypothétique car les enseignants membres de syndicats SYNECAT, SYNEP et SYECO réunis en assemblée générale ce matin à Bukavu, ont décidé de poursuivre la grève.  

Au collège Alfajiri, une école catholique de référence de Bukavu, ce sont des passants qui sont aperçus dans l’enceinte de l’école. Toutes les salles des classes sont fermées. Seuls quelques bureaux administratifs et la bibliothèque sont ouverts.  

Quelques élèves sont venus lire quelques livres pour s’occuper en attendant la reprise des activités scolaires. Ils se disent angoissés par cette situation et espèrent un retour à la normale très bientôt.  

A l’athénée d’Ibanda, une école officielle, un groupe d’élèves venus se renseigner sur la reprise des cours.   

« Ils nous ont demandé de rentrer chez nous et de revenir voir demain », témoigne un élève lassé.   

Les enseignants n’ont pas repris la craie bien que présents sur le site. Ils assistaient à l’assemblée générale présidée par le Syndicat des enseignants du Congo pour décider de la levée ou non de la grève. Dans la matinée de ce lundi, ce sont leurs collègues des écoles catholiques et protestantes qui étaient également réunis en assemblée générale.   

Les enseignants membres de ces trois syndicats ont décidé de ne pas reprendre les cours à l’issue de ces assises.   

« Nous n’avons pas reçu assez de garanties pour la prise en compte de nos revendications », confie un enseignant.  

Cependant, les cours ont repris ce lundi 1e novembre dans toutes les écoles publiques de Kigulube dans le territoire de Shabunda (Sud-Kivu). Les élèves ont été accueillis ce matin par les enseignants qui « comptent sur la décision des assemblées générales des parents pour garantir la poursuite des activités scolaires à Kigulube ».   

Les reporters de Radio Okapi ont pu constater cette reprise dans trois écoles de la Shabunda ; à savoir : l'EP catholique Kigulube, l'Institut Tuendeleye et l'école technique Kilembela.   

Partout, les enseignants sont déterminés à poursuivre les cours. Mais, le problème de manque des frais de fonctionnement se pose partout.  

Le constat est mitigé à Matadi au Kongo-Central notamment. A Lubumbashi, certaines écoles publiques ont repris tandis que les écoles conventionnées poursuivent la grève et promettent de donner la suite à leur mouvement après la réunion des syndicalistes.   

Dans la ville de Bandundu, les écoles publiques maintiennent la grève car ayant renvoyé à la maison les élèves. 

radiookapi.net/CC



La célébration, le mardi 2 novembre 2021, de La « Journée Internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes » est célébrée en République Démocratique du Congo alors que le nouveau régime issu de l’alternance politique de 2019 totalise près de la moitié de son mandat, sur fond des manœuvres politiques pour l’organisation des prochaines élections prévues en 2023. C’est dans cette atmosphère que Journaliste en danger (JED) rend public son Rapport annuel 2021 sur l’état de la liberté de la presse et d’expression en RD Congo intitulé « Mauvais temps pour la presse en RDC… ». 

Dans ce rapport, au moins 110 cas d’attaques diverses contre les journalistes et les médias ont été enregistrées cette année, dans un contexte général marqué par la crise sanitaire dûe à la pandémie du Covid-19, une autre crise politique consécutive à la rupture de la coalition « FCC- CACH » entre l’actuel Président Felix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila. Sans oublier, la crise sécuritaire marquée par l’état de siège dans les deux provinces du Nord- Kivu et Ituri à l’Est du pays.  

Pour cette année 2021, plus de la moitié des cas d’atteintes à la liberté de la presse, soit 51%, touchent à la sécurité physique des journalistes, et sont constituées des menaces qui précèdent parfois les assassinats ; des agressions physiques et des journalistes contraints à vivre dans la clandestinité, loin de leurs maisons et de leurs familles pour échapper à la mort, suite à des menaces des miliciens ou des militants politiques.

La multiplication des cas d’attaques et d’agressions physiques contre les journalistes, sont emblématiques d’une tendance à la détérioration de l’environnement sécuritaire de travail des médias qui s’est développée au cours de cette année et qui a culminé par 1 cas d’enlèvement et 3 cas d’assassinats des journalistes. Dans le lot des 110 cas d’atteintes diverses à la liberté de la presse, répertoriés sur l’ensemble du territoire national congolais, 48 cas ont été recensés à l’Est du pays dont 25 cas dans les deux provinces sous état de siège, à savoir le Nord-Kivu et l’Ituri.   

Trois ans après son accession au pouvoir et en dépit de ses nombreuses promesses faites à la presse, le nouveau pouvoir n’a toujours pas su lancer des signaux forts en faveur de la liberté de la presse. A ce jour, aucune action de grande envergure n’a été prise ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire en faveur de l’exercice du métier de journaliste.

A l’analyse de la situation préoccupante actuelle de la liberté de la presse en RDC et en vue de répondre aux attentes urgentes de la presse, JED demande au gouvernement la mise en œuvre des actions prioritaires suivantes : 

 - Réformer sans délai, le cadre légal répressif actuel, à savoir, la Loi N°002 du 22 juin 1996, portant modalités de l’exercice de la liberté de la presse, en consacrant la dépénalisation des délits de presse afin que les journalistes puissent exercer sereinement et librement leur indispensable rôle de quatrième pouvoir ; 

- Doter la RDC d’une loi d’accès à l’information qui fera obligation à tous les mandataires publics de publier toutes les informations d’intérêt général, non couvertes par le secret, pour des raisons de sécurité nationale 

 - Mettre fin aux arrestations des journalistes et aux suspensions arbitraires des médias en confiant à un organe de régulation indépendant l’exclusivité des prérogatives de sanctions et en sensibilisant les forces de sécurité et acteurs du monde judiciaire aux droits et devoirs des journalistes ; 

- Mettre en place un mécanisme national de protection des journalistes doté des moyens et des relais dans les différentes institutions afin que les exactions commises contre les professionnels du secteur ne restent pas impunies ; 

- Mettre fin à l’impunité des crimes commis contre les journalistes

actualite.cd/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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