Des habitants de la ville de Kinshasa se plaignent des coupures intempestives du courant électrique et les délestages accrus, a constaté, vendredi 12 avril, le reporter de Radio Okapi. La plupart de chefs de ménages ou des commerçants dont les activités dépendent de l’électricité, affirment que cette situation est devenue un véritable casse-tête pour eux.  Elle engendre surtout des dépenses supplémentaires.

Par exemple, les commerces qui sont dans le secteur de la vente des vivres frais sont en train de subir des pertes ou carrément de réduire certaines de leurs activités.

« Le mois passé et celui en cours nous avons jeté beaucoup de marchandises à la suite du manque d’électricité. Conséquence : on ne sait même plus renouveler le stock », déplore une vendeuse des produits surgelés.

Ceux qui le peuvent, recourent aux groupes électrogènes pour maintenir leur activité à flot.

« Nous avons un sérieux problème pour nous occuper de nos clients, nous sommes obligés d’utiliser le groupe électrogène », raconte Caro, une propriétaire de salon de coiffure.

L’utilisation d’un générateur implique plus des dépenses et oblige certains commerçants à revoir les prix de leurs services.

« Nous moulons un bassin de cossettes de manioc à deux mille francs congolais, avec le groupe, c’est à trois mille franc », explique Blaise qui gère un moulin.

Au sein des ménages, le manque d’électricité et les coupures intempestives perturbent le budget. Les dépenses ont augmenté parce qu’il faut trouver des sources d’énergie alternatives comme le carburant pour les groupes électrogènes, la braise, le gaz et des piles, explique Aurore, une ménagère :

« Prenons l’achat du gaz qui coute déjà cinquante-huit mille franc, des batteries, des lampes torches, des rallonges ».

Le directeur provincial de la Société nationale d’électricité (SNEL), Denis Tukuzu a affirmé la semaine dernière, que le délestage à Kinshasa, est passé du stade 2 pour quelques semaines ; le temps pour la SNEL de finaliser des travaux de modernisation en cours au barrage Inga II. Mais en dehors du délestage, disent certains usagers, des problèmes au niveau des câbles et des cabines électriques de la SNEL rendent aussi difficile la desserte de l’électricité.

radiookapi.net/CC



Les croyants musulmans de la République démocratique du Congo (RDC), ont clôturé mercredi 10 avril le mois du Ramadan, après avoir observé près de 30 jours de jeûne.

A Kinshasa, la mosquée Mousazama de la commune de à Lingwala a accueilli plusieurs fidèles venus pour célébrer en prière cette fête musulmane appelée l'Eïd El-Fitr. 

L'iman de cette mosquée Sheikh Alli Mouhamad Kintenge a saisi cette opportunité pour lancer un message de paix aux pays voisins de la RDC sur la cohabitation pacifique. « Nous sommes tous appelés à cohabiter », a rappelé ce leader religieux. 

Moussa, la vingtaine fait partie des milliers de musulmans qui ont assisté à cette la cérémonie.

Il explique qu’observer le jeune pendant plus de 30 jours n’a pas été facile, mais il y est parvenu grâce à ‘‘sa foi en Allah’’.

Après culte, ces fidèles ont partagé un repas en famille, mais aussi avec des amis, non-musulmans. 

Les mosquées de la capitale et d’autres espaces publics choisis pour la circonstance étaient inondés de croyants, heureux d’avoir accompli leur devoir spirituel « jeûner ». 

Pour Amisi, une jeune pratiquante de l’Islam, le partage du repas n’est pas que physique, mais il revêt tout autant d’un caractère spirituel. « Il renforce la fraternité et l’amour du prochain », dit-elle, joyeuse. 

Eïd El-Fitr à Kindu 

Ce même mercredi 10 avril, les musulmans de la province du Maniema ont eux aussi clôturé, par des prières, le mois du Ramadan.

Cette province constitue le berceau de l’Islam en RDC. 

Dans la ville de Kindu, chef-lieu de la province, les croyants hommes, femmes, jeunes et vieux, avaient afflué vers les différents sites érigés pour la prière, notamment le stade de volleyball dans la commune de Mikelenge.

L'imam chef de l'entité islamique du Maniema, Sheikh Amurani Yuma Bungias, les a exhortés à vivre sainement et à mener une vie de sanctification même après le jeûne.

radiookapi.net/CC



L’Envoyé spécial  du ministre  ukrainien  des Affaires étrangères  et Représentant  spécial  de l’Ukraine  pour le Moyen-Orient  et l’Afrique, a procédé  mercredi à  l’ouverture à Kinshasa,  de l’ambassade  de son pays en République démocratique du Congo(RDC).

« Aujourd’hui, nous  ouvrons  l’ambassade  d’Ukraine  en République démocratique du Congo.  Je suis  convaincu  que cet évènement  extraordinaire, comme  l’ouverture  le mois dernier  du Consulat  Honoraire  de la RDC dans la ville  ukrainienne  d’Oujhorod (…) contribuera au rapprochement  entre nos deux  pays», a déclaré  Maksym Subkh.

Ce rapprochement est à élargir aussi, selon lui, à  la mise en œuvre  d’un certain  nombre  de projets  et initiatives  mutuellement  bénéfiques, notamment  dans les domaines  de commerce, de l’agriculture, de l’industrie, de l’énergie, de l’éducation  et des technologies  de l’information.

« L’ouverture  de l’ambassade  de l’Ukraine  à  Kinshasa  est le résultat  de la mise en œuvre  réussie des instructions  du Président  ukrainien  Volodymyr Zelensky  visant  à  élargir  la présence  diplomatique  de l’Ukraine  en Afrique », a précisé l’Envoyé spécial.

Les relations  diplomatiques  entre Kiev  et Kinshasa  ont été  établies en 1999, mais  récemment, la coopération  constructive  entre les deux pays sur la scène  internationale  se sont  intensifiées, a-t-il dit.

« Une conversation  téléphonique  entre les dirigeants  de l’Ukraine et de la RDC, Volodymyr Zelensky  et Félix Antoine Tshisekedi,  a donné  en août  2022 une impulsion  importante  au développement    de la coopération », a-t-il expliqué.

Contribution  de l’Ukraine à la paix  en Afrique

L’Ukraine  a toujours  contribué  au maintien  de la paix  sur le continent  africain. Jusqu’au  24 février 2022, plus de 300 casques  bleus  ukrainiens avaient effectué  des tâches  dans le cadre de six missions de l’ONU. « Notre contingent  national, y compris  le 18ème Escadron  d’hélicoptères distincts, constituaient un élément  important  de la Mission  des Nations-Unies  pour  la stabilisation  de la République démocratique du Congo (Monusco) », a indiqué le diplomate  ukrainien.

De son côté , Mme Fanny Tshiala, de  la Direction  Europe et  représentant  du Vice-Premier ministre, en charge des Affaires étrangères  a indiqué que « la RDC  et l’Ukraine  ont établi  des relations diplomatiques  depuis  le 13 avril  1999, par la signature  d’un communiqué  conjoint  entre les représentants  permanents de L’Ukraine  et de la RDC auprès  des Nations-Unies ».

Depui lors  ces relations  sont  restées  au beau-fixe et se sont matérialisées par  la signature  des plusieurs  accords », a-t-elle précisé.

ACP/CC



Le président Félix Tshisekedi a procédé hier mardi soir à une vague de nominations au sein de plusieurs entreprises publiques en République Démocratique du Congo.

À la Société de transport du Congo (Transco), gestionnaire du transport ferroviaire et fluvial, Jean-Claude Kalala a été nommé président du conseil d’administration. Il sera épaulé par Cyprien Moba, nouveau directeur général, et Watuka Katema comme directeur général adjoint.

D’autres changements sont intervenus à l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Armand Kanyinda hérite désormais de la présidence du conseil d’administration. Claude Kayembe et Jimmy Ngalo prennent respectivement les fonctions de directeur général et directeur général adjoint.

À la Régie de distribution d’eau (Regideso), Kisolokele Nsaba Fumu devient le nouveau président du conseil d’administration. Il aura la lourde tâche d’assainir et moderniser la gestion de l’eau potable dans les villes congolaises.

Grand Hôtel du Congo voit l’arrivée à sa tête de Mini Michel Christian comme président du conseil d’administration. Il sera entouré des administrateurs représentant l’État actionnaire Marcel Kabasele Mutamba et Stéphane Lukamba Emongo.

Ces changements s’inscrivent dans la volonté du chef de l’État Félix Tshisekedi de donner un nouveau souffle à ces entreprises publiques et d’accroitre leur efficacité au service des Congolais.

CC



Le retard enregistré dans l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale bloque toute la machine de l’appareil public affirment plusieurs observateurs. Toutes les institutions de la République, à l’exception du président de la République, sont devenues obsolètes et exigent la mise en place de nouveaux animateurs.

Le Gouvernement démissionnaire continue à assurer la gestion des affaires courantes et la nouvelle Première ministre attend l’installation du bureau définitif de l’Assemble ne dispose plus d’aucune prérogative, en vertu de l’article 114 de la Constitution, à l’exception de l’organisation des élections et l’installation des membres du bureau définitif.

lée nationale pour l’investiture prochaine de son Gouvernement.

Pendant ce temps, une partie des juges de la Cour constitutionnelle sont déjà hors mandat et devraient être remplacés.

Le nouveau Sénat n’a pas été élu, tout comme les gouverneurs de province.

Alors que le pays fait face à multiples urgences tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-économique, le pouvoir public ne dispose pas d’animateurs compétents pour engager pleinement la République, se plaignent certains Congolais.

Le bureau d’âge de l’Assemblée nationa

Mais ce dernier point à l’ordre du jour tarde d’être abordé alors que le règlement intérieur de la Chambre avait déjà été déclaré conforme à la Constitution. Ce retard enregistré à l’Assemblée nationale occasionne un blocage dans l’investiture du prochain Gouvernement, prérogative dévolue au seul bureau définitif.

Etant donné que le président de la République agit à travers le Gouvernement, lui aussi se trouve bloqué. Pendant ce temps, le fonctionnement normal des institutions publiques se trouve dans une léthargie qui rend les conditions de vie très compliquées en RDC, notent plusieurs analystes.

radiookapi.net/CC



Fin du ramadan ce mercredi pour les musulmans du monde qui rompent avec le mois de jeûne. C’est l'Aïd El Fitr qui est célébrée avec pompe à travers par la communauté musulmane. Cependant à Goma, cette fête connaît des restrictions des autorités en raison de la situation sécuritaire précaire caractérisée par la guerre du M23. Les fronts sont proches de la ville, ainsi le maire de Goma interdit des rassemblements publics à l’occasion de cette fête musulmane. 

L'autorité urbaine de Goma a informé les responsables de la communauté islamique locale que pour « des raisons sécuritaires, la grande prière de la clôture du mois de ramadan ne sera pas dite au stade de l'unité, plutôt dans leurs mosquées ».

Aïd el-Fitr est avant tout une fête de partage et de solidarité, notamment envers les pauvres. « Nous en profitons pour dire au monde que nous avons besoin de la paix à l’Est de la RDC » a dit à ACTUALITE CD, Hussein Siraj, croyant musulman après la décision de l’autorité. 

L’Est de la République est secoué par l’activisme des groupes armés étrangers notamment les ADF dans le grand nord et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Le M23 menace la ville de Goma. Fin mars, Corneille Nangaa, coordonnateur de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) dont le M23 est la composante majeure a indiqué au cours d’un meeting à Kiwanja, que son mouvement prendra bientôt Goma avant de progresser vers Lubero et Beni. 

Yvonne Kapinga, à Goma



Qatar Airways va commencer à desservir Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, à partir du 1er juin prochain. C’est le Boeing 787-8 Dreamliner qui couvrira cette liaison.

D’après un communiqué publié sur  le site internet de la compagnie, « cette dernière expansion du réseau offre aux passagers un plus grand choix de voyages dans une région clé de l'Afrique, ouvrant un nouveau point d'entrée pour les voyages internationaux de l'Afrique vers la Chine, l'Europe et le sous-continent indien en utilisant Doha, au Qatar, comme passerelle ».

« A partir du premier juin 2024, Luanda verra la fréquence passer d'un vol hebdomadaire à quatre vols hebdomadaires avec un service combiné vers Kinshasa que Qatar Airways desservira pour la première fois. Pour une expérience de classe mondiale, la nouvelle route sera desservie par un Boeing 787-8 Dreamliner, équipé de 22 sièges en classe affaires et de 232 sièges en classe économique », a déclaré M. Thierry Antinori, directeur commercial de Qatar Airways, cité dans ledit communiqué.

Et de poursuivre: « L'inclusion de Kinshasa dans notre réseau est la dernière manifestation de nos efforts pour améliorer la connectivité avec l'Afrique. Qatar Airways a démontré son engagement envers la région en offrant aux passagers en Afrique un plus grand choix pour explorer différents coins du monde grâce à notre réseau et à notre hub de Doha, l'aéroport international Hamad »

La même source précise que Kinshasa est la 29è destination desservie par Qatar Airways en Afrique.

Bienfait Luganywa



Au cours d’une causerie morale mardi 9 avril 2024 au siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le secrétaire général de ce parti politique, Augustin Kabuya, a annoncé qu’il ne sera plus candidat à l’élection du 1er vice-président de l’Assemblée nationale. 

Cette décision, a expliqué Augustin Kabuya, est motivée par sa détermination de mieux jouer son rôle de « protecteur » du parti présidentiel et du régime, lequel l’oblige à mettre en place des stratégies efficaces pour permettre à l’UDPS de conserver le pouvoir. 

« Je serais avec vous ici au parti durant les 5 prochaines années », a-t-il dit. 

Pour Augustin Kabuya, ceci va lui permettre de rester éveillé et de mobiliser les militants et cadres du parti présidentiel, car le pouvoir pourra dans les jours qui viennent traverser plusieurs zones de « turbulences ». 

Jephté Kitsita

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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