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Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 18 janvier 2022, annoncé qu'une sanction parlementaire est en gestation contre le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour non-retrait du décret créant le Registre des Appareils Mobiles (RAM).

À l'en croire, les députés nationaux accusent le gouvernement de ne pas réagir aux différentes recommandations formulées pour le retrait des prélèvements des frais RAM.

« Le dossier c'est en rapport avec la taxe RAM qui est une taxe irrégulière. Une taxe que nous considérons comme une démarche d'escroquerie de la population congolaise. Vu qu'il y a eu plusieurs recommandations à l'endroit du gouvernement en rapport avec cette taxe et que le gouvernement ne parvient toujours pas à réagir. Le décret a été pris par un Premier ministre Monsieur Adolphe Muzito à son temps mais son application est venue intervenir par le gouvernement de Sama Lukonde », a dit Eliezer Ntambwe.

Selon l'élu du district de Lukunga à Kinshasa, Sama Lukonde joue à la politique d'endormissement en lieu et place d'abroger ce décret.

« Il faudrait que Sama Lukonde puisse abroger le décret de cette taxe qui vient encore ajouter la souffrance que connaît aujourd'hui le peuple congolais. Mais lui, il a opté pour une politique d'endormissement et il n'a rien fait du tout. C'est comme ça que nous estimons qu'à la rentrée parlementaire de mars, il faut qu'il y ait une action contre monsieur Sama Lukonde », a-t-il ajouté.

Pour rappel, malgré la pression populaire et celle des députés nationaux, les frais RAM continuent toujours à être prélevés par l'ARPTC à travers les sociétés de télécommunications.

Roberto Tshahe



L’évêque Moïse Mazaburu a exhorté le peuple congolais dans son homélie, à privilégier les intérêts de sa Nation, la République démocratique du Congo en lieu et place des intérêts individuels, afin de favoriser le développement de celle-ci et faire regner la paix en son sein, au cours d’un culte d’action de grâce organisé en la Cathédrale du Centenaire, dans la commune de Lingwala, à l’occasion de 21 ans de disparition de l’ancien Président Mzee Laurent Désiré Kabila.

Le prédicateur du jour a soutenu que Dieu a prévu un projet de paix et de bonheur pour le Congo, soulignant que chaque Congolais doit lutter pour mettre le pays à l’abri des tractations internes et externes de nature à empêcher son décollage.

L’approche participative sur la gestion de la chose publique aussi bien par les dirigeants que des gouvernés, va permettre d’après lui la matérialisation de ce plan de Dieu pour le Congo.

Il a déploré le fait que le Congo n’arrive toujours pas à décoller, en dépit du fait de l’énormité des richesses, objet de convoitises à la base de l’insécurité et des guerres incessantes à l’Est de la République.

L’homme de Dieu a fait par ailleurs un constat selon lequel le pays ne cesse d’être gangréné par de nombreuses antivaleurs persistantes du jour au lendemain dont, le détournement des deniers publics, la corruption, les discriminations et discours de haine et autres. Il a, pour ce faire, prôné le changement de mentalité qui, à l’en croire, est susceptible d’apporter des solutions aux problèmes auxquels est confronté la population toute entière.

politicio.cd/CC



Le Président Félix-Antoine a présidé le samedi 15 janvier par visioconférence depuis Kinshasa, sa dernière réunion du bureau de l'Union africaine en tant que Président en exercice de cette institution.

« Cette ultime réunion du bureau sous la mandature de la RDC avait pour objectif de préparer le passage de témoin au Président Macky Sall du Sénégal lors de la 35eme assemblée de l'UA prévue les 5-6 février 2022 », indique la Présidence de la RDC sur son compte Twitter.

C'est lors de cette assemblée générale de février 2022 que le président Félix Tshisekedi va céder son bâton de commandement de président de l'Union africaine au président sénégalais Macky Sall.

Au cours de cette réunion, Félix Tshisekedi a présenté un bilan sommaire de son passage à la tête de l'Union africaine. C'est notamment les solutions apportées  dans les efforts des Etats africains dans la lutte contre le COVID-19 en Afrique, des mesures de relance des économies africaines des questions liées à la paix et à la sécurité de même que des questions relatives au thème principal de la mandature en l'occurrence art et culture.

C'est depuis le 6 février 2021 que le président Félix Tshisekedi est à la tête de la Présidence de l'Union africaine. 

radiookapi.net/CC



Le 16 janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila, alors Président de la République démocratique du Congo (RDC), est assassiné dans son bureau, à Kinshasa par un de ses gardes du corps : Rashidi Mizele Kasereka. L’auteur des coups de feu qui a tué l’ancien Chef de l’Etat sera abattu à son tour dans sa fuite par Eddy Kapend, l’aide de camp du Président Laurent-Désiré Kabila. 

En 2003, la Cour militaire condamnera une vingtaine de personnes à mort, dont Eddy Kapend, pour négligence dans la protection du Président. Mais leur peine sera commuée en une condamnation à la prison à vie. 

Vingt et un ans après, plusieurs personnes estiment que le procès sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila n’a pas encore répondu à toutes les questions et les véritables commanditaires de cet assassinat ne sont pas encore connus. 

Récit 

Mardi 16 janvier 2001, aux environs de 13 heures, heure de Kinshasa, Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais des Marbres, situé dans le quartier Ma Campagne, dans la commune de Ngaliema. 

Selon plusieurs proches de l’ancien Président, ce jour-là dans la matinée, le Président congolais a accordé quelques audiences, notamment à des hommes d’affaires, et quelques politiciens. 

Peu avant 14 heures, un jeune soldat de la garde, un caporal du nom de Rachidi arrive devant le bureau de Kabila et demande à aller présenter ses civilités au président.  

La garde laisse Rachidi entrer. Ce dernier se dirige calmement vers Laurent Désiré Kabila, en pleine conversation avec l’un de ses conseillers, dégaine son arme et lui tire dessus.  

Laurent-Désiré Kabila s’écroule… 

Le chef de l’État s’écroule, atteint au cou et au bas-ventre. Rashidi Mizele Rachidi tente de s’enfuir. Il est aussitôt abattu par le colonel Eddy Kapend, l'aide de camp du président Kabila.  

Pendant ce temps, Laurent-Désiré Kabila est emmené à la clinique Ngaliema pour les soins. En cet après-midi du 16 janvier, les nouvelles qui parviennent de cet hôpital sont contradictoires.  

Selon la rumeur, qui court les rues désertées de la capitale, le président serait mort. D’autres sources indiquent que le président a été blessé mais reste en vie et qu’il a été évacué, avec plusieurs membres de sa famille vers le Zimbabwe. 

C’était la confusion dans le pays. C’est seulement le 18 janvier 2001 que le gouvernement congolais annoncera officiellement la mort de Laurent-Désiré Kabila au Zibambwe.

radiookapi.net/CC



Marie Hélène Mathey Boo a été nommée mardi 11 janvier ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire de la RDC auprès des États-Unis d’Amérique. Son ordonnance présidentielle a été lue sur l'antenne de la télévision publique RTNC.

Détentrice d’un doctorat en droit et une licence Spéciale en droit international à l’Université Libre de Bruxelles, Mme Mathey Boo a également été ministre de l’Industrie et Commerce en 2001.  

Elle a aussi exercé les fonctions de Directrice du Centre international des civilisation Bantu (Ciciba). Cette organisation a pour vocation de protéger, promouvoir et développer les cultures des civilisations Bantu.

actualite.cd/CC

Tshisekedi se rend au Malawi



Malgré l’échec du Congolais Faustin Lwanga au poste de secrétaire exécutif de la SADC le 17 août dernier, au profit du Botwanais Elias Magosi, la RDC, à travers son président,  avait été élue à la vice-présidence de cette organisation sous régionale, avant d’accéder en août prochain à la présidence tournante dont le 43e sommet se tiendra à Kinshasa.

C’est dans cette perspective que le chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi, se rend ce mardi 11 janvier à Lilongwe au 42e sommet de la SADC qui se tient du Mardi 11 au Mercredi 12 Janvier 2022.

Présidé par Dr Lazarus Carthy Chakwera, Chef de l’Etat du Malawi et président en exercice de la SADC, ce sommet va traiter plusieurs sujets, notamment: l’évaluation des progrès et mandat de la mission de la SADC au Mozambique « SAMIM », une mission déployée en vue d’aider ce pays à lutter contre le terrorisme et les actes extrêmes de violences.

Cette réunion va statuer également sur les questions centrales de soutien au fonctionnement efficace des objectifs de la mission de la SADC au Mozambique dans le but de restaurer la paix et la stabilité dans ce pays de l’Afrique Australe, précisément dans la province du Cabo Delgado.

Peu avant ce sommet regroupant les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la SADEC, Félix Tshisekedi, en sa qualité du président en exercice de l’UA, va participé toujours le Mardi 11 janvier, à la réunion extraordinaire de la TROÏKA convoquée par le président Sud-Africain, Cyrille Ramaphosa et président en exercice de l’Organe politique de la SADC, ayant comme attribution la Défense et la coopération en matière de la sécurité.

Cette réunion de la TROÏKA va concerner trois pays membres de la SADC en présence du Mozambique, à savoir : le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud.

En dehors de ce cadre, cette visite entre aussi dans le renforcement de la coopération entre la RDC et le Malawi.

La Communauté de développement d'Afrique australe – CDAA – (en anglais Southern African Development Community, SADC)  est une organisation des 16 états africains qui vise à promouvoir le développement économique de l'Afrique australe.

La SADC a été créée en 1980 et la RDC y a adhéré en 1997.

Ali Kalonga (avec ACP)



La République démocratique du Congo et le Soudan du Sud vont bientôt ouvrir leurs frontières, sans visas, en faveur de leurs deux peuples respectifs, a déclaré à la presse, l’ambassadeur Albino Aboug, envoyé spécial du Président Salva kiir du Soudan du Sud, au sortir de l’audience que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui a accordée lundi, dans la soirée, à la Cité de l’Union africaine.

L’émissaire du Président Salva kiir a fait savoir que cette manière de procéder va permettre aux peuples des deux pays d’exercer leurs commerces sans beaucoup de contraintes au niveau des frontières.

Pour l’ambassadeur Aboug, la RDC et le Soudan du Sud disposent de beaucoup de ressources et c’est le moment pour que celles-ci soient exploitées, pour le bénéfice de leurs deux peuples, ajoutant que les deux Chefs d’État vont se rencontrer très bientôt, soit en RDC soit au Soudan du Sud, en vue de la finalisation dudit projet.

« C’est le moment pour que les peuples africains bénéficient de leurs ressources naturelles », a-t-il souligné.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



4 janvier 1959-4 janvier 2022. La RDC se souvient des émeutes marquant un tournant décisif vers l’indépendance. La date est célébrée comme la « Journée des martyrs de l’indépendance ».  Ce jour-là, selon le bilan officiel, 49 personnes ont été tuées. D’après l’ABAKO, plusieurs centaines de congolais étaient abattus.

« Au retour des leaders congolais d’Accra, la population a réclamé qu'ils viennent raconter ce qu'ils avaient vécu là-bas 'maintenant que les premiers Noirs politiciens étaient sortis du Congo belge, et cela pour la première fois !'. Mais ça, l'autorité coloniale ne voyait pas d'un bon œil. Elle a refusé la tenue de ce meeting », expliquait feu le journaliste Mwissa Camus, cité par la RTBF.

Un climat de nervosité s’était installé.

"Les gens étaient énervés. À un moment donné, on voit venir Kasa-Vubu. Il dit à la foule : 'Le meeting n'aura pas lieu, parce qu'il a été interdit. Mais je vous demande d'avoir foi en l'indépendance. Gardez votre calme. Vive l'indépendance !'. Ah ! Toute la foule reprenait ! 'Vive l’indépendance !' C'était parti… », se souvient Alfred Yongolo, membre de l’ABAKO.

Et Mwissa Camus d’ajouter:

« "C’était inimaginable ! Personne, ni du côté européen, ni du côté congolais, ne pouvait imaginer cette explosion subite. Parce que, avec la manière dont nous avons été encadrés, disciplinés par la colonisation belge, on ne pouvait pas imaginer qu’un jour, un Noir commence à incendier des magasins, à brûler les stations d'essence et à incendier des voitures. C'était spontané. Personne ne s'attendait à ça, à cette explosion subite. C'était impensable !"Mwissa Camus.

L’historien Léon de Saint Moulin estime aussi que c’était une date importante:

« C’est un jour qui marque une étape décisive dans la conquête de l’indépendance. Le pouvoir colonial a dû prendre conscience que l’indépendance était une aspiration profonde et les gens l’ont manifesté. Officiellement on parle de 49 morts mais on dit qu’il y en a eu 100 et peut-être 300. L’administration a été affolée quand elle a vu le lendemain, le nombre de morts ».

actualite.cd/CC



Le sénateur et cacique du Front Commun pour le Congo (FCC), Évariste Boshab vient d’être reçu ce lundi 3 janvier en audience par Félix Tshisekedi, en tournée à Tshikapa (Kasaï). Longtemps très proche de l’ancien Président Joseph Kabila, Évariste Boshab a fait le deplacement du Kasaï pour réserver un accueil chaleureux à Félix Tshisekedi. Il a été reçu avec la sénatrice Victorine Lwesse, également membre du FCC. 

Le contenu de cette audience n’est pas encore connu.

politico.cd/CC



Moïse Katumbi décide de rester dans l’Union sacrée pour la nation, la plateforme dirigée par Félix Tshisekedi, révèle ce lundi 3 janvier 2022, le député national Eliezer Thambwe, cadre d’Ensemble pour la République sur la radio Top Congo FM.

Samedi 30 octobre dernier, Moïse Katumbi avait initié les consultations avec les instances dirigeantes de son parti et aussi avec ses partenaires et alliés politiques ainsi que des représentants des forces de la nation.

Au terme de cette série d’échanges, l’ex-gouverneur a décidé de rester dans l’Union sacrée, car, rappelle le député Eliezer Thambwe : « quand Moïse Katumbi initie les consultations, c’est pour avoir la position des autres. Il ne l’avait pas en poche, comme les gens le prétendaient. »

Une attitude que salue l’élu de Lukunga, parce que, explique-t-il, « ce qu’il a fait, c’est vraiment une preuve de démocratie et de maturité politique. Même nous qui étions consultés pensions qu’il avait déjà une décision dans sa poche ».

Cependant, la décision définitive sur ces consultations n’a pas encore été révélée. « Ça dépend de quel moment Moïse Katumbi voudra peut-être rendre publics les résultats de ces consultations. Est-ce que c’est important ? C’est lui-même qui en détient le secret. Mais, je pense que c’est au sein de sa famille politique qu’il doit s’exprimer ».

« Dans l’Union sacrée mais pas pour tout gober »

En attendant, Eliezer Thambwe relève qu’ « à Kisangani (dans la province de la Tshopo où il a dernièrement lancé son parti politique, Moïse Katumbi) a dit que nous sommes dans l’Union sacrée pas pour tout gober ».

Pour rappel, ces consultations ont été annoncées quelques jours seulement après que le président Félix Tshisekedi ait nommé les nouveaux dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), entérinés par l’Assemblée nationale.

Pourtant, Moïse Katumbi – partenaire de Félix Tshisekedi dans le cadre de l’Union sacrée – avait adressé à ce dernier une correspondance le 19 octobre lui demandant de « rejeter purement et simplement » la liste des membres de la Commission électorale nationale indépendante. Selon lui, cautionner les irrégularités qui ont émaillé le processus d’entérinement des membres de la CENI « conduira inévitablement le pays vers un nouveau cycle de désordre ».

Mais Eliezer Thambwe reste convaincu que le « combat (de Moïse Katumbi) n’est pas contre les individus, pas contre Dénis Kadima, mais pour des élections libres, démocratiques et apaisées ».

Dominique Malala

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