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Augustin Kabuya a, lors de la matinée politique tenue ce mercredi 22 décembre 2021 au siège de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) dans la commune de Limete à Kinshasa, fustigé l'attitude de ceux qui parlent d'un retour de Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo. 

Pour le secrétaire général de l'UDPS, la place de Joseph Kabila n'est plus à la tête du pays. Augustin Kabuya ajoute que ceux qui ont des telles pensées n'aiment pas Joseph Kabila dont, a-t-il dit, la place est à la Cour Pénale Internationale (CPI) ou à la prison de Makala.

« Ceux qui pensent au retour de Joseph Kabila au pouvoir ne l'aiment pas. Il lui cherche des problèmes inutilement. Qu'ils sachent que la place de Joseph Kabila n'est plus à la tête du pays. Si ce n'est pas à la CPI c'est à Makala qu'il [Kabila ndlr] doit partir. Comme ils disent que les prix des denrées alimentaires ont connu une montée vertigineuse sous Tshisekedi, peuvent-ils comparer aussi la situation des droits de l'homme sous Fatshi-béton et celle de Joseph Kabila caractérisée par des crimes d'État et des fosses communes? », a déclaré Augustin Kabuya. 

Parlant des élections de 2023, Augustin Kabuya a affirmé qu'elles seront remportées par le président de la République Félix Tshisekedi et l'UDPS. Il a, dans le même registre, rassuré que le parti présidentiel a un discours à tenir devant la population en 2023.

Jephté Kitsita



Le Conseil de sécurité a adopte à l'unanimité ce lundi 20 décembre 2021, la résolution renouvelant le mandat de la MONUSCO pour un an.

Cette résolution portée par la France, soutient la paix et la stabilité en République démocratique du Congo.

Autrefois la plus grande mission de l’ONU dans le monde avec environ 20.000 hommes, la MONUSCO, présente en RDC depuis 20 ans, est passée à la troisième position.

Confrontée à des coupes budgétaires et au retrait de ses hommes, elle est dépassée par les missions déployées au Mali (MINUSMA) et au Soudan du Sud. Son budget annuel est d'environ un milliard de dollars.

Jephté Kitsita



Le Président de la République Félix Tshisekedi a signé l'ordonnance portant convocation de la 8e session de la conférence des gouverneurs de province en date du 22 et 23 décembre 2021 à Kinshasa. L'ordonnance convoquant ces assises a été lue ce dimanche 19 décembre 2021 sur la chaîne nationale.

"Cette session a pour ordre du jour les matières fixées par les dispositions de l'article 200 alinéa 2 de la constitution de la République ainsi que les articles 2, 6 et 13 de la loi organique n° 08/015 du 07 octobre 2008 portant modalités d'organisation et de fonctionnement de la Conférence des Gouverneurs de Province" dit l'article 2 de  l'ordonnance présidentielle.

La loi organique n° 08/015 du 07 octobre 2008 portant modalités d’organisation et de fonctionnement de la Conférence des gouverneurs de provinces reconnait la conférence comme étant une instance de concertation et d'harmonisation entre le pouvoir exécutif national et les gouverneurs de province.

Elle a pour mission d'émettre des avis et de formuler des suggestions sur la politique à mener et sur la législation à édicter par la République. 

Ces assises qui seront présidés par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, interviennent dans un contexte caractérisé par un cycle des conflits de gouvernance, la cohabitation difficile, les rapports de force, les déchéances de certains exécutifs provinciaux, ainsi que des quelques membres des bureaux des organes délibérants.

La septième session de la conférence des gouverneurs de province s'était déroulée du 28 au 29 décembre 2020 sous le thème :" la gouvernance des provinces dans l'environnement démocratique actuel : défis et opportunités" 

Clément Muamba



Le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, a reçu dimanche à Bruxelles plusieurs dirigeants africains pour préparer le sommet UE-Union africaine (UA) prévu les 17 et 18 février 2022, a annoncé la cheffe de la diplomatie belge Sophie Wilmes.

Mme Wilmes a indiqué s'être entretenue avec le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisekedi, président en exercice de l'Union Africaine, et avec Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine.

Le président du Sénégal, Macky Sall, qui prendra la présidence de l'UA pour la période 2022-2023 et le président du Rwanda Paul Kagame ont également participé à cette réunion de travail, a-t-on appris de source européenne. 

Le secrétaire d'Etat aux Affaires Européennes Clément Beaune représentait la France. 

"La relation UE/Afrique est une priorité clé. La Belgique et l’UE sont déterminées à porter notre partenariat au niveau supérieur", a-t-elle précisé dans un message sur son compte twitter.

Les discussions ont porté sur les préparatifs du sommet, les résultats attendus et les principaux thèmes et idées qui seront abordés par les dirigeants lors du sommet UA-UE, a indiqué un responsable européen.

Le sommet organisé à Bruxelles par Charles Michel réunira les dirigeants des 27 et ceux des 55 membres de l'Union Africains en présentiel, si les conditions sanitaires le permettent. 

Il devrait aider à "définir les priorités clés pour les années à venir et pourrait fournir les orientations stratégiques et politiques pour les relations entre les deux continents, a précisé le responsable européen.

Des investissements devraient être annoncés lors de ce sommet, a-t-il ajouté sans plus de précisions. L'UE et l'UA veulent renforcer leur partenariat dans la réponse à la pandémie de Covid-19 et la relance économique.

"L'UE est désireuse d'apporter son soutien aux solutions africaines aux défis africains. Cela inclut le développement social et humain, la santé, l'éducation, la transition verte et l'accès à l'énergie durable, la transformation numérique et la création d'emplois", a insisté le responsable européen.

L'aide au développement de l'UE sera utilisée comme un levier pour attirer les investissements du secteur privé "afin de générer les fonds nécessaires pour soutenir des initiatives dans les infrastructures et les technologies vertes, essentielles à la transition écologique et à la transformation des économies africaines. 

AFP/CC et ACTUALITE.CD



Revue de presse du vendredi 17 décembre 2021.

Les espoirs se sont envolés après avoir tenu en haleine toute une population. Ce n’est un secret pour personne, la rigueur des forfaits essuyés sous le régime précédent a poussé la population au divorce d’avec le pouvoir insouciant de Joseph Kabila. Les discours, l’histoire ont forgé une embellie dans la conscience d’une population, prête à embrasser même le diable, quitte à déboucher sur un changement positif profitable au plus grand nombre, regrette La République.

Le journal en veut pour preuve l’implication (présumée) des collaborateurs du Chef de l’Etat relevée dans l’enquête Congo Hold-up. Et il y a pire. La fameuse taxe de tous les ennuis et dont on refuse de retirer, en dépit des recommandations de l’Assemblée nationale et du Sénat. Que l’on mette en berne les prérogatives d’une institution, cela ne traduit nullement l’existence d’un régime démocratique tant psalmodié.

Dans le même contexte s’inscrit le dépit de Modeste Bahati, président du Sénat, face au non-respect des articulations des Lois des finances. Avant de toner : « Ou alors nous élaborons le budget dans la complaisance. Comment peut-on comprendre que là où il était prévu des dépenses pour réaliser 708 projets, on n’en a réalisé que 41. Plus grave, on avait prévu pour les 708 projets 160 milliards de Francs congolais (80 millions USD), mais on est allé à 200 milliards de Francs congolais (100 millions USD) pour 41 projets », a dénoncé Bahati Lukwebo.

Dans le même ordre d’idées, Le Journal indique que la famille Tshisekedi est « embarrassée par le scandale sur la taxe RAM » qui révèle : le ministre Kibassa n’est autre que… le beau-frère du Chef de l’Etat. Sa sœur, Isabelle Kibassa Maliba, est l’épouse de Jean-Claude, le grand frère de Félix Tshisekedi. Députée PS provinciale du Brabant wallon, en Belgique – pays dont elle a la nationalité – elle a donné sa démission il y a peu et se consacre à diriger le bureau Best Consulting. Or, selon Espoir Ngalukiye, expert de La Lucha – organisation civique bien connue – qui l’a déclaré devant l’Assemblée congolaise début octobre, c’est Best Consulting qui se cache derrière la société 5C Energy, créée en novembre 2019, qui a signé un contrat avec l’ARPTC et empoche 30% des recettes de la taxe RAM comme prestataire du service.

Entre les 30% de 266 millions de dollars qui iraient à une société liée à sa belle-sœur, les 40% pour l’Etat dont on ne trouve pas trace, et les 25% pour l’ARPTC dont le ministère des Postes et Télécoms assure que le Président est le seul ordonnateur des dépenses, cela fait beaucoup d’argent, déplore le trihebdomadaire.

EcoNews se fait l’écho des dépassements budgétaires qui sont devenus la norme. Et quand on pose la question au flic financier en chef, Jules Alingete, il relativise et estime que le dépassement budgétaire ne peut nullement être assimilé à une faute de gestion !

Ce n’est pas cependant le cas au Parlement où le sujet agace. Au Sénat, son président, Modeste Bahati Lukwebo, s’est rappelé ses cours des finances publiques. Le speaker de la chambre haute du Parlement a tapé du poing sur la table. Il est temps, pense-t-il, de ramener de l’ordre dans les rangs, en freinant l’hémorragie dans les finances de l’Etat, écrit le tabloïd qui titre à ce sujet : « Bahati tire sur la Présidence de la République ».

Dans ce qui peut être considérée comme un problème de mauvaise gouvernance, Forum des As relaie l’appel de l’opposant Martin Fayulu qui demande aux Congolais de s'opposer à la venue des policiers rwandais en RDC.

« Cette présence, comme celle de l'armée ougandaise, viole la souveraineté de notre pays et tend à officialiser sa balkanisation », suppute Martin Fayulu Madidi.

Dans un autre registre, La Prospérité annonce que la ville d’Istanbul abrite du 17 au 18 décembre 2021, le 3ème Sommet de partenariat Turquie-Afrique. Il s’agit d’un évènement d’affermissement des liens politiques et commerciaux qui va se dérouler au Palais des Congrès.

Dans sa double casquette de Président de la République démocratique du Congo et Président en exercice de l’Union Africaine, Félix Antoine Tshisekedi prendra part active à ce rendez-vous qui connaitra la participation de plusieurs Chef d’Etat et de gouvernement africain et près de mille entrepreneurs turcs et africains.

La lutte contre le terrorisme en Afrique sera aussi au centre des discussions au cours de ces assises de haut niveau, ajoute Le Potentiel, qui indique que la Turquie a été déclarée « partenaire stratégique » de l’Union africaine.

En sport, initialement prévu aux Emirats Arabes Unis dans la ville d’Abu Dhabi, en Asie, le stage des Léopards aura finalement lieu en Egypte dans la ville du Caire du 26 décembre 2021 au 6 janvier 2022, informe L’Avenir.

Cuper va saisir cette opportunité pour se faire une idée claire sur les potentiels joueurs évoluant au pays pouvant rejoindre la sélection nationale afin d’affronter les rencontres des barrages prévues en mars 2022.

radiookapi.net/CC



Le Président de la République et Président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est attendu à Istanbul en Turquie où il va participer, à l’invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, au 3ème sommet de partenariat Turquie- Afrique, prévu du 17 au 18 décembre 2021, à la ville d’Istanbul.

Le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, qui accompagne le Chef de l’Etat à ces assises, a quitté Kinshasa mercredi pour la capitale turque, où il devra prendre part, en marge de ce sommet, à une réunion ministérielle dans le but de discuter des moyens d’approfondir les relations commerciales et économiques.

Selon une source de la Présidence, l’événement aura lieu au Palais des Congrès de Istanbul et sera marqué par des entretiens bilatéraux et un déjeuner de travail consacré aux investisseurs, dans l’objectif de resserrer les liens politiques et commerciaux patiemment tissés depuis vingt ans.

La lutte contre le terrorisme en Afrique sera aussi au centre des discussions au cours de ces assises de haut niveau.

Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et plusieurs autres Chefs d’État et de gouvernement africains prendront part à cette rencontre qui accueillera également, mille entrepreneurs turcs et africains. Ces derniers auront l’occasion de tenir des réunions privées.

La Turquie ayant été déclarée « partenaire stratégique » de l’Union Africaine au cours d’un sommet de l’organisation panafricaine en 2008, s’inscrit dans le principe de la coopération « gagnant-gagnant » dans ses relations commerciales et économiques avec l’Afrique.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



La commission Economique et finance, et bonne gouvernance du Sénat a proposé la suppression immédiate de la perception de la taxe du régistre sur les appareils mobiles (RAM). Cette recommandation a été faite mardi 14 décembre, lors de la séance consacrée à l’audition du rapport intérimaire sur l'évaluation des recommandations formulées par le Sénat pendant l'examen des lois de finances 2020, 2021 et des lois portant reddition des comptes des exercices 2018 et 2019.  

« Votre commission a noté une clé de répartition des recettes RAM qui cache une certaine opacité dans la gestion de cette ressource. En effet, les recettes du RAM sont reparties en raison de 65% pour l’ARPTC, 5% pour les opérateurs mobiles et 30% pour un opérateur privé dont les prestations restent énigmatiques. Votre commission propose, la suspension immédiate de la perception de la taxe RAM », affirme le vice-président de la commission ECOFIN, Célestin Vunabandi, qui dénonce aussi la gestion opaque des recettes issues du RAM.

Le Sénat a auditionné les membres du gouvernement, les responsables des régies financières et des services publics de l'Etat pour une meilleure application de la loi relative aux finances publiques, dans la perspective d'augmenter les ressources du budget de l'état. 

 « Votre mission a réaffirmé avec force, le caractère arbitraire et inique de la taxe RAM, même s’il est assis sur des dispositions réglementaires au demeurant contestables. En effet, à partir du moment où la taxe RAM est un prélèvement obligatoire dont la contrepartie n’est pas perceptible, il prend le caractère d’une taxe parafiscale qui ne peut être perçue qu’en vertu de la loi et comptabilisé au compte du trésor public », a rapporté Célestin Vunabandi.

La commission a également demandé la restitution aux usagers des fonds qui ont été indûment perçus et l'organisation des consultations techniques   avec les professionnels des télécommunications  en RDC pour repenser complètement le RAM. 

La commission Economique, financière et contrôle budgétaire (ECOFIN) de l’Assemblée nationale avait déjà demandé le 22 décembre, la suppression du Registre des appareils mobiles (RAM) sur toute l'étendue du territoire national. 

Selon la commission ECOFIN de l’Assemblée nationale, le RAM n'est ni dans le budget général, ni dans les comptes spéciaux même dans les budgets annexes. Nous sommes allés jusque-là, on n'a pas retrouvé RAM », a indiqué le président de la commission ECOFIN. 

radiookapi.net/CC



Revue de presse du mercredi 15 décembre 2021.

Plusieurs sujets intéressent la presse congolaise mercredi 15 décembre. Des supputations de la nomination de Vital Kamerhe comme Premier ministre, la recommandation du Parlement de supprimer la taxe RAM ainsi que l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’UNESCO sont autant de titres à lire.

Le Journal qui livre l’information sur la nomination de Vital Kamerhe comme Premier ministre se base sur la question orale avec débat adressée au Premier ministre Sama Lukonde, par le député national Likinda du FCC. Selon lui, le gouvernement Sama Lukonde ne met pas les bouchées doubles pour le social de la population et l’application du programme du chef de l’Etat. A en croire le tabloïd, la programmation en plénière de la question orale ne serait qu’une question de jours et pourrait achopper sur une motion de défiance à l’endroit du chef de l’Exécutif national.

Avec cette tournure de choses, il va de soi que Félix Tshisekedi risque de rabattre les cartes de façon à nommer son ancien Directeur de cabinet Vital Kamerhe à la Primature pour que l’Accord de Naïrobi ayant enfanté le CACH se mette réellement en place, croit savoir Le Journal, qui décortique aussi le discours du Chef de l’Etat : « En effet, dans le secteur de l’eau et de l’électricité ainsi que de la Santé, pour ne citer que ceux-là, la plupart des projets en cours souffrent d’un manque de coordination et d’une faiblesse de pilotage. »

Pour sa part, La Prospérité rapporte que deux jours après la demande exigée par la commission Economique, Financière et Contrôle budgétaire (ECOFIN) de l’Assemblée nationale, dans l’affaire du Registre des Appareils Mobiles (RAM), la commission Economique, Financière et Bonne gouvernance du Sénat s’est aussi invitée à la manœuvre.

En effet, au cours de la plénière du Sénat du 13 décembre 2021, Célestin Vunabandi, Vice-président commission ECOFIN, a également demandé la restitution aux usagers des fonds qui ont été indûment perçus et l’organisation des consultations techniques avec les professionnels des télécoms en RDC pour repenser complètement le RAM, ajoute le quotidien.

A en croire le sénateur Célestin Vunabandi, la commission Ecofin a noté une grande opacité dans la clé de répartition des recettes de la taxe RAM, entre l'Etat congolais et les autres opérateurs impliqués, complète Forum des As.

Dans le domaine culturel, L’Avenir se réjouit que la Rumba congolaise soit inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

À Kinshasa, une équipe autour de la ministre de la Culture, arts et patrimoine s’est réunie pour suivre de près cette conférence par visioconférence. Notons que cette candidature a été présentée conjointement avec la République du Congo Brazza. Il est prévu le festival Rumba parade pour célébrer cette inscription. A vrai dire, cette inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité vient d’ouvrir la porte aux Congolais pour mieux vendre ce style de musique à travers le monde par des projets, estime le tabloïd.

radiookapi.net/CC



La France renouvelle son engagement à participer activement au développement socio-économique de la République démocratique du Congo.

C'est le nouvel ambassadeur de la République Française accrédité à Kinshasa, Bruno Aubert, qui l'a fait savoir après son entretien, ce mardi 14 décembre 2021, à la Primature dans la ville Kinshasa, avec le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. Cette rencontre était aussi l'occasion pour ce diplomate de présenter ses civilités au chef du gouvernement après la présentation de sa lettre des créances au président de la République.  

"Nous avons parlé de l'ensemble de sujets que nous partageons. Nous souhaitons, la France et la République démocratique du Congo, avoir la même vision sur les grands enjeux, autour du climat, de la biodiversité. Nous avons également une diplomatie active dans la région. Nous partageons également des impératifs de sécurité régionale communs. Nous souhaitons également participer activement au développement économique et social du pays, au développement dans différentes régions", a déclaré l'ambassadeur Aubert. 

Pour ce faire, il a laissé entendre que l'Agence Française au développement est en train d'augmenter ses engagements en RD. Congo.

" Je suis venu avec la directrice de l'Agence française de développement à Kinshasa. Notre Agence de développement est en train d'augmenter ses engagements en République démocratique du Congo. C'est un signe de notre intérêt pour nos amis congolais. C'est de tout cela que nous avons parlé avec son Excellence monsieur le premier ministre", a-t-il ajouté. 

Quant à lui, a-t-il souligné, le premier ministre, Sama Lukonde Kyenge, a été très réceptif au message lui apporté par le représentant de l'hexagone en RDC.

Prince Mayiro



Le jeune gouverneur démissionnaire du Nord-Ubangi, l'ingénieur Izato Nzege Koloke, adhère officiellement à l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Il l'a annoncé en exclusivité à 7SUR7.CD, ce dimanche 12 décembre 2021. Izato Nzege Koloke justifie son choix d'adhérer au parti présidentiel en République démocratique du Congo par le souci de soutenir la vision du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour lui permettre d'avoir une base électorale solide en province du Nord-Ubangi et de rafler beaucoup de sièges aux législatives tant nationales que provinciales dans cette province Congolaise lors des élections générales prévues en 2023.

« J'annonce officiellement mon adhésion à l'Union pour la démocratie et le progrès social afin de soutenir le président de la République démocratique du Congo, son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. J'entends donc militer pour permettre au chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, d'avoir une base électorale solide dans la province du Nord-Ubangi pour rafler beaucoup de sièges aux élections législatives [nationales et provinciales, ndlr] », a dit à 7SUR7.CD Izato Nzege Koloke, le désormais membre de l'Union pour la démocratie et le progrès social.

Il promet de militer pour aider le chef de l'État à avoir une majorité confortable en 2023.

« Nous pensons qu'ensemble nous allons atteindre l'objectif de doter son excellence Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d'une majorité confortable lors des élections qui se pointent à l'horizon pour parfaire sa lutte d'asseoir un État de droit en République démocratique du Congo. Le président Félix Antoine Tshisekedi a besoin des gens pour l'accompagner dans sa vision d'améliorer le social du peuple Congolais pour appliquer le slogan le peuple d'abord nous laissé par le feu président national de l'UDPS, le docteur Étienne Tshisekedi, qui a beaucoup milité pour l'avènement de la vraie démocratie en République démocratique du Congo », a renchéri le gouverneur démissionnaire du Nord-Ubangi, Izato Nzege Koloke.

Pour y arriver, le désormais membre de l'Union pour la démocratie et le progrès social, Izato Nzege Koloke, promet de mener une série d'activités en province du Nord-Ubangi dans les tout prochains jours pour peaufiner des stratégies en vue de la réélection du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo aux élections de 2023.

Pour rappel, le gouverneur démissionnaire du Nord-Ubangi était candidat aux élections législatives de 2018 sur la liste du Rassemblement pour la reconstruction de la RDC (RRC), un des anciens partis politiques alliés du Parti du peuple pour la reconstruction et et la démocratie (PPRD) de l'ex-président Congolais, Joseph Kabila Kabange.

Il a été élue gouverneur du Nord-Ubangi en avril 2019. Mais suite à la pression exercée sur lui par les députés provinciaux malgré les difficultés financières dont fait face cette province, il a décidé de démissionner de ses fonctions le 08 décembre dernier.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena

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Ali Kalonga

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