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Le candidat n°2 à la présidentielle du 20 décembre dernier, Constant Mutamba de l'opposition républicaine, s'inscrit en faux contre un audio devenu viral dans les réseaux sociaux lui attribuant les propos comme quoi le candidat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n'aurait pas été élu.

Devant la presse réunie au siège de la DYPRO- Dynamique Progressiste Révolutionnaire-, ce dimanche 07 janvier 2023, à Kinshasa, Constant Mutamba qui réitère ses félicitations au candidat Félix Tshisekedi accuse les
proches de Moïse Katumbi Chapwe qui cherchent à désinformer la population, après avoir tenté plusieurs fois de le recruter dans leur camp,
d'être à la base de cette machination, tout en reconnaissant sa voix dans cet audio, sorti de son contexte enregistré par le Secrétaire exécutif Provincial de la CENI/Lomami. "J'ai refusé de me désister en faveur du candidat président Moïse Katumbi", a-t-il révélé.

Et de souligner :“J'ai respecté humblement la réélection du président Félix Tshisekedi, je l'ai félicité et je reste opposant. Je suis un homme cohérent et je ne peux pas me contredire”.

Tout en se targuant d'être  premier Songye à être candidat président de la République, main sur le cœur, Me Constat Mutumba a jeté de fleurs au Président de la CENI pour le travail abattu.

Serge Mavungu

 


Ce dimanche 31 décembre, l'atmosphère vibre au siège de campagne de Félix Tshisekedi alors que se préparent les festivités pour la célébration de sa victoire à l'élection présidentielle. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a fixé la publication des résultats provisoires au Centre BOSOLO pour 14h00.

Dès 11 heures, les derniers ajustements et préparatifs seront bouclés pour l'événement, orchestré minutieusement au quartier général de la Team Fatshi 20, situé sur le boulevard du 30 juin. L'arrivée progressive des invités, parmi eux les membres éminents de l'équipe Team Fatshi 20 et d'autres personnalités, marquera le début d'une journée empreinte de solennité et de célébration. La musique sera assurée par un DJ crée l'ambiance alors que les débats télévisés, les interviews et les vidéos récapitulant la campagne captivent l'audience.

Il est prévu à 13h30, l'entrée triomphale de Félix Tshisekedi et de ses convives. À l'approche de 14 heures, l'annonce des résultats par la CENI sera diffusée en direct sur l'ensemble des écrans du site.

À 15 heures, les regards convergeront vers le Président. Entre 15h20 et 16h00, son discours, alliant remerciements et perspectives pour l'avenir, se fera du haut du balcon.

Après cette intervention, le départ du Président est prévu vers l’OUA à 16h15.

Les résultats provisoires dévoilent une avance confortable pour Félix Tshisekedi, recueillant 72,04 % des voix sur un total de 17 835 571 suffrages exprimés. Moïse Katumbi suit avec 18,92 %, suivi de Martin Fayulu à 5,49 %. Adolphe Muzito et Radjabho Tebabho ferment le classement avec respectivement 1,38 % et 0,41 % des voix.

actualite.cd/CC



Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, a continué à impressionner au cours de la publication des résultats partiels de l'élection présidentielle par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Selon les derniers chiffres, le candidat numéro 20 domine largement avec 9 539 315 voix sur 12 544 581, soit 76,04%.

Interrogé sur les raisons de cette avance, Trésor Kibangula, analyste à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, estime que la "rhétorique nationaliste anti-Rwanda" adoptée par Félix Tshisekedi durant sa campagne électorale a été déterminante. Il souligne que ce discours a suscité un changement d'opinion au sein de la population congolaise, face à l'agression attribuée au Rwanda via ses soutiens du M23.

"Durant la campagne électorale, une dynamique s'est opérée, le Président Félix Tshisekedi et certains de ses rivaux étaient en compétition. Avant la campagne, le rapport de force était incertain, mais quelque chose s'est produit pendant celle-ci. Il y a eu une rhétorique assez nationaliste anti-Rwanda, un discours touchant les fibres identitaires développé par le candidat Président Félix Tshisekedi, qui a marché. Les Congolais se sont reconnus dans ce discours, en particulier avec le contexte de guerre à l'Est", a expliqué Trésor Kibangula lors d'une interview avec ACTUALITE.CD le jeudi 28 décembre 2023 depuis le centre Bosolo de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Kibangula a également observé que Félix Tshisekedi a imposé un thème de campagne forçant ses adversaires à réagir aux allégations de celui-ci.

"Il a mené sa campagne en imposant le thème, on a vu ses adversaires tenter de répondre à ce qu'il disait, prétendant être les candidats de l'étranger alors qu'il voyage lui-même à l'étranger et a grandi à l'étranger. Sur le Rwanda, lui pouvait citer le Rwanda et les autres ne le faisaient pas. Il a donc imposé un thème de campagne axé sur l'anti-Rwanda et l'anti-candidat étranger, ce qui semble avoir fonctionné", a ajouté l'ancien journaliste de Jeûne Afrique.

Lorsqu'interrogé sur la crédibilité du processus électoral, Kibangula a répondu : "Je ne pense pas que l'histoire politique congolaise retiendra ces élections comme étant les meilleurs scrutins que le pays a connus".

Malgré la domination de Félix Tshisekedi dans la phase partielle des résultats, l'opposition rejette catégoriquement ces chiffres. Martin Fayulu et d'autres candidats à la présidence dénoncent des distorsions entre les résultats annoncés et la réalité observée sur le terrain. Moïse Katumbi exprime sa solidarité et annonce des actions futures.

Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, qualifie la Cour constitutionnelle de dernier rempart du régime en place, confirmant ainsi que Katumbi n'a pas l'intention de recourir à cette instance pour les contentieux électoraux en cours.

Clément MUAMBA



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est bien en forme. Tina Salama, porte-parole du Chef de l'État, vient de couper court à toutes les rumeurs devenues virales sur les réseaux sociaux, faisant état d'un malaise de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

C'est suite à la rumeur faisant état d'un malaise  du candidat Président de la République à sa propre succession, Félix Tshisekedi que Tina Salama, porte-parole du Président de la République, a rassuré que ce dernier est très forme.

Tina Salama a déclaré, à la presse, que le candidat Félix-Antoine Tshisekedi poursuit sa tournée de campagne sans désemparer.

Pour rappel, le candidat Président de la République de l'Union Sacrée est attendu ce jeudi 23 novembre à Kindu, dans la province de Maniema.

Fadi Lendo



Le parti présidentiel très déterminé à honorer la mémoire de son allié, Ne Mwanda Nsemi, né Zacharie Badiengila, et respecter le testament de l'illustre disparu. En effet, de son vivant, le leader de Bundu dia Mayala avait écrit qu'à sa mort, sa dépouille sera inhumée dans son village natal Sukumalongo, territoire de Luozi, au Kongo central, conformément aux us et coutumes, soit quarante (40) après sa disparition. C'est dans ce cadre que s'inscrit la visite de la délégation de l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, conduite par le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, aux familles de l'illustre disparu.

L'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, parti au pouvoir, reste fidèle à ses engagements. Plusieurs semaines après la mort de son allié Zacharie Badiengila, alias Né Muanda Nsemi, le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya, accompagné d'une forte délégation des leaders du Kongo Central, notamment André Wameso, Jean Tezo et Patrick Yala , ont rendu visite aux familles éplorées. La famille politique du Chef de l'État est allée non seulement réconforter la famille biologique et la mère des enfants de l'illustre disparu, mais aussi les rassurer des engagements pris, pour l'enterrement de Tata N'Longi selon le deadline fixé par les us et coutumes, soit l'enterrer 40 jours après sa disparition. 

D'après le testament légué par Né Muanda Nsemi, sa dépouille devrait être enterrée dans son village natal Sukumalongo, territoire de Luozi, au Kongo central, selon la coutume de ses ancêtres. 

«L'UDPS n'a pas voulu désobéir à ces exigences. Voilà pourquoi elle a tenu à venir les rappeler à sa famille biologique et autres», a indiqué Patrick Yala, l'un des leaders de l'UDPS au Kongo central. 

Pour rappel, Bundu Dia Mayala, mouvement politico-mystico-religieux était non seulement allié du parti au pouvoir, mais aussi membre de la plateforme politique du Chef de l'État, l'USN -Union Sacrée de la Nation-. Ne Mwanda Nsemi est décédé le 18 octobre 2023, après plusieurs jours d'hospitalisation au centre Nganda.

Cette position du parti allié vient mettre fin à toutes les spéculations et tentatives diverses, qui tenteraient de saboter cette période de recueillement que traverse la province du Kongo central.

opinion-info/CC



Au fur et à mesure que s’approche décembre, le mois de tous les enjeux en RDC, les quartiers généraux des partis et regroupements politiques se rangent en ordre de bataille électorale.

Ce dimanche 22 octobre, le candidat Président de la République Denis Mukwege a lors d’un échange avec les jeunes de la ville province de Kinshasa, présenté Didier Mumengi, ancien ministre de l’Information et de la Presse ainsi que de la Jeunesse, comme directeur de sa campagne pour les élections prévues en décembre.

Auparavant journaliste et aspirant à la présidentielle de 2006, le désormais capitaine du navire de la campagne électorale de Mukwege est actuellement sénateur, représentant la ville province de Kinshasa.

Bénéficiant du soutien indéfectible de l’Alliance des Congolais pour la refondation de la Nation (ACRN), une nouvelle plateforme politique que dirige le pasteur Roger Puati, le Prix Nobel congolais, Denis Mukwege place sa confiance dans ce proche de l’ancien Président Laurent Désiré Kabila.

Réparateur des femmes, ainsi appelé affectueusement par les victimes de violences sexuelles suite à ses prestations en tant que gynécologue dans la partie l’Est du pays, Denis Mukwege entend désormais « réparer » les maux qu’il dénonce sans cesse tels que la corruption, la sous-traitance des questions sécuritaires de la République démocratique du Congo, l’impunité, l’incompétence des dirigeants et le déni par la communauté internationale, du génocide congolais tel qu’élucidé dans les différents rapports de l’ONU, le rapport Mapping en l’occurrence.

Son programme dénommé « le plan de paix» sera présenté, d’après ses proches, le 19 novembre prochain.

Samuel Nakweti



Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya a ouvert une table ronde sur la manipulation de l'information et l'ingérence étrangère, ce mercredi 18 octobre 2023, avec comme cible bénéficiaire, les journalistes

Dans son mot, le ministre Muyaya a loué cette initiative portée par l'Union Européenne. "Nous sommes à un mois du début de la campagne électorale et qu'il est crucial pour nous de débattre sur ce sujet qu'est la désinformation. En effet, très souvent pendant la campagne électorale, l'opinion assiste à la désinformation. Avec plusieurs candidats politiques qui vont s'affronter, c'est inévitable", a expliqué le porte-parole du gouvernement. 

"Dans la guerre que nous avons avec le Rwanda, il utilise beaucoup d'éléments perturbateurs de l'environnement médiatique congolais. Alors, il est important que les journalistes participent à ces travaux et comprennent l'évolution et aussi qu'ils se dotent des éléments qui leur permettront de reconnaître et combattre les mauvaises informations. Nous accueillons de manière positive cette initiative", a-t-il renchéri. 

Rappelons que le ministre est en contact direct avec les organisations des journalistes sur cette question cruciale de la désinformation en vue d'offrir à la population congolaise, la vraie information. 

Pour Mathilda Shedwin, chargée d'affaires de l'Union Européenne (UE), la question sur la manipulation et celle de la désinformation est prioritaire partout dans le monde. "On veut accompagner nos partenaires dans l'échange sur ce sujet, mais aussi outiller les acteurs à faire face aux défis de la désinformation", a-t-elle indiqué.

Elle a, par ailleurs, précisé que l'Union européenne apporte son accompagnement à la presse congolaise à travers des appuis directs au secteur des médias et aussi aux autorités à travers le CSAC sans oublier la société civile.

Ben Dongoko

 


Le président de transition du Gabon, le général Brice Oligui Nguema a, au cours de son séjour éclair en République Démocratique du Congo, ce mercredi 11 octobre, sollicité l’appui de son homologue Félix Tshisekedi au sujet des sanctions d’exclusion qui frappent son pays depuis son avènement à la tête du Gabon le 30 août dernier.

Tout en reconnaissant avec des mots justes les efforts de paix réalisés par le président Félix Tshisekedi, le général Oligui Nguema a vivement exprimé le besoin de l’accompagnement de ce dernier pour la stabilité de son pays, le Gabon.

« Depuis le 30 août, le Gabon est entré dans une nouvelle ère après une élection chaotique. Nous avons besoin du concours et de l’accompagnement du président Tshisekedi pour que le Gabon retrouve sa place sans le concert des nations”, a-t-il expliqué.

D’après les sources proches de la délégation du Gabon, ce président de transition a aussi présenté à son homologue de la RDC un chronogramme devant aboutir à la normalisation des institutions gabonaises.

“Le président Félix Tshisekedi l’a encouragé à restaurer l’ordre institutionnel le plus rapidement”, ont-elles laissé entendre.

Au sujet des prochaines élections prévues le 20 décembre en RDC, le successeur d’Ali Bongo a souhaité que tout se passe dans la paix.

“Nous avons constaté que depuis l’arrivée du président Tshisekedi à la tête de la RDC, il y a la paix, et le peuple congolais doit le préserver « , a-t-il exhorté avant de reprendre son avion pour Libreville.

Il convient de rappeler que la capitale congolaise est la cinquième étape d’une tournée diplomatique que le général Oligui Nguema a entreprise depuis quelques jours dans l’espace CEEAC.

mediascongo.net/CC



Brice Oligui Nguema, président de la Transition au Gabon, est prévu en visite à Kinshasa, où il rencontrera le président Felix Tshisekedi ce mercredi. Selon les informations de ACTUALITE.CD, la réunion débutera en tête-à-tête à la Cité de l’Union africaine et s'élargira par la suite aux équipes des deux dirigeants. Cette visite d'une demi-journée s'inscrit dans le cadre d'une tournée entreprise par le nouveau dirigeant gabonais au sein de l'espace CEEAC, visant à alléger la pression sur son pays. Il est à noter qu'aucune conférence de presse commune n'est prévue.

Ancien commandant de la garde républicaine gabonaise, Brice Oligui Nguema était l'un des organisateurs du coup d'État survenu le 30 août 2023, ayant renversé Ali Bongo à la tête du Gabon. En réponse à ce coup d'État militaire, la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) a suspendu le Gabon de toutes ses instances à compter du 31 août.

Par ailleurs, la Conférence des chefs d’État de la CEEAC avait constaté l'empêchement d'Ali Bongo à continuer d'assurer la présidence en exercice de l'organisation. Elle avait ainsi chargé Teodoro Obiang Nguema Mbsasogo, Président de la République de Guinée Équatoriale et Vice-Président en exercice de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la CEEAC, d'assurer la continuité de la Présidence de la Communauté. Archange Touadera, Président de la République Centrafricaine, avait quant à lui été désigné Facilitateur pour le processus politique en République Gabonaise par la CEEAC.

 actualite.cd/CC



La candidature de Moïse Katumbi à l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) sera finalement déposée mercredi, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ayant exigé les originaux des pièces de son dossier.

Le parti Ensemble pour la République, dont Moïse Katumbi est le leader, a annoncé que son équipe d'avance avait précédé le dépôt du dossier complet conforme à la législation électorale, mais que la CENI avait également demandé les pièces originales.

Hervé Diakiese, porte-parole du parti, a déclaré : "Nous dépêchons une équipe de toute urgence à Lubumbashi pour emmener les pièces originales. Ce qui fait que demain ces éléments seront mis à la disposition de la CENI afin que la candidature du président Katumbi puisse être déposée."

La candidature de Moïse Katumbi est très attendue par ses partisans dans le cadre de l'élection présidentielle prévue en décembre de cette année en RDC. La course électorale compte déjà sept candidats déclarés, et le dépôt des candidatures marque une étape cruciale dans le processus électoral.

Mais la candidature de Moïse Katumbi énerve l'article 10 de la Constitution qui stipule que : "La nationalité congolaise est une exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre." Or, selon le ministère de la Justice, Katumbi est titulaire d'un passeport italien.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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