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Du 9 au 10 décembre 2021, le président Biden accueille un sommet virtuel pour la démocratie. Il s'agit du premier des deux Sommets pour la Démocratie qui réuniront 100 dirigeants mondiaux, représentants des gouvernements, de la société civile, des médias et du secteur privé, pour discuter de leurs efforts collectifs en vue de s'attaquer aux plus grandes menaces qui pèsent aujourd'hui sur les démocraties. Le sommet permettra de constituer une plus large communauté de partenaires engagés dans le renouveau démocratique mondial, notamment à travers la lutte contre la corruption et la défense des droits de l'homme. Le président Biden a déclaré que le défi de notre époque consiste à démontrer que les démocraties améliorent la vie quotidienne des citoyens et peuvent mieux s'attaquer aux plus grands problèmes du monde grâce à la représentation et au pluralisme.  Aucune démocratie n'est parfaite, et nous devons travailler chaque jour pour progresser et obtenir des résultats pour notre peuple. Il l'exige et le mérite.  

Le Président Tshisekedi participe au Sommet pour la Démocratie, en reconnaissance de l'opportunité historique, qui se présente sous son leadership, de renforcer la démocratie en RDC, d'améliorer les droits de l'homme, de promouvoir la paix et de combattre la corruption.  Il a dit à juste titre que le Congo n'est pas un pays pauvre, mais un pays qui a souffert d'une mauvaise gouvernance.  Pour réaliser le vaste potentiel de la RDC, pour tirer pleinement parti de ses richesses minières, de ses ressources énergétiques, de son agriculture et de sa population dynamique, il faut avant tout éliminer la corruption.  C'est la préoccupation principale que j'entends lorsque je voyage dans le pays. Même la violence dans l'est est liée à la corruption et à l'exploitation illégale des ressources naturelles qui finance les groupes armés et les terroristes. Et la lutte contre la corruption est un thème majeur du Sommet pour la Démocratie.

La semaine dernière, j'ai rencontré le Président Tshisekedi et le Premier Ministre, ainsi que des leaders de la société civile pour discuter des engagements de la RDC en matière de lutte contre la corruption et d'élections – deux éléments clés pour faire avancer ce pays. Les États-Unis se sont engagés à faire progresser la démocratie en RDC en soutenant la tâche ardue nécessaire pour faire des progrès en matière d'élections, de droits de l'homme, de liberté de la presse, de lutte contre la corruption, de bonne gouvernance, d'État de droit et de lutte contre le terrorisme. Dans le cadre du partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l'environnement entre les États-Unis et la RDC, les fonds de soutien américains sont axés sur l'investissement dans les personnes – afin de renforcer leurs capacités, de développer leurs réseaux et de leur fournir les outils nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple congolais. En effet, au cœur du changement démocratique se trouve le peuple congolais qui dirige et participe aux réformes cruciales pour un avenir meilleur.

Des Congolais de tous horizons m'ont fait part de leur profond désir de voir le changement, pour permettre à la RDC de continuer sur une trajectoire positive. Alors que nous reconnaissons le travail ardu nécessaire pour asseoir et maintenir une démocratie, je voudrais souligner certains des domaines clés où les progrès renforceront la démocratie en RDC.

Tout d'abord, une démocratie a besoin d'une presse libre pour exercer des contrôles et des contrepoids sur le gouvernement. L'adoption du projet de loi sur l'accès à l'information et la dépénalisation des délits de presse, y compris la diffamation, marquerait l'engagement de la RDC envers les journalistes et la transparence, et enverrait un message clair aux gouvernements locaux et aux forces de l'ordre que la censure et la répression de la dissidence sont les outils des régimes passés qui n'ont pas leur place dans une démocratie. Quoique la liberté de la presse soit essentielle, nous constatons également une augmentation des discours de haine et de la désinformation en RDC.  Les dirigeants politiques doivent s'élever contre ces perversions de la liberté d'expression. En améliorant l'accès à l'information et la liberté de la presse, la RDC a de meilleures chances de contrer ce type d'utilisation abusive des médias sociaux. Nous nous réjouissons du projet du Ministre de la Communication et des Médias, Patrick MUYAYA, d'organiser des États Généraux de la presse en vue de renforcer la liberté de la presse et les protections des journalistes. Nous sommes impatients de soutenir cette initiative dans les mois à venir.

Deuxièmement, la lutte contre la corruption est essentielle à la redevabilité et à la croissance économique. Comment se fait-il qu'un pays doté de ressources naturelles valant des trillions de dollars ait également l'une des populations les plus pauvres du monde ? Le Président Biden a qualifié la corruption de cancer dans toute société et le Président Tshisekedi dans son intervention au Sommet pour la Démocratie a désigné la corruption comme « la gangrène » qui entrave le développement de la nation. En RDC, la corruption est responsable du vol de milliards de dollars de ressources qui appartiennent au peuple congolais. Tenir les fonctionnaires et les entreprises corrompus responsables par le biais de poursuites et de sanctions est louable ; mais il en faut plus. Les richesses de la RDC doivent être gérées de manière transparente et correcte pour répondre aux besoins de la population et permettre au pays de prospérer.  Lorsque les gens me demandent pourquoi les investisseurs américains ne viennent pas en RDC, la réponse est simple : la corruption. Nos lois – notamment le Foreign Corrupt Practices Act – interdisent aux entreprises américaines de faire des affaires lorsqu'il y a de la corruption. Mais la RDC est en train de changer et nous saluons les efforts du gouvernement pour lutter contre la corruption, notamment dans le secteur minier.    Les entreprises américaines sont bonnes pour le Congo parce qu'elles respectent les lois locales, honorent leurs contrats, veillent à la sécurité des travailleurs, sont soucieuses de la protection de l'environnement, fournissent des emplois bien rémunérés et apportent des technologies et des meilleures pratiques de classe mondiale.  

Un exemple de la manière dont la collaboration entre les États-Unis et la RDC est bénéfique pour le peuple congolais nous vient du Maire de Bayeke, Sa Majesté Mwami Munongo, qui s'est exprimé le lundi en marge du Sommet pour la Démocratie. Grâce à l'appui de l'Agence des ÉtatsUnis pour le développement international (USAID) en matière de gestion des finances publiques pour gérer de manière transparente les redevances minières avec sa communauté, il a pu doter sa chefferie d'une université technique spécialisée dans les domaines de l'électricité, des mines, de la géologie, de l'informatique, de l'agronomie, ainsi que d'un institut technique médical comprenant la radiographie. En outre, les redevances minières ont été utilisées pour subventionner 500 étudiants, leur donnant ainsi les qualifications et l'expérience nécessaires pour être compétitifs sur le marché de l'emploi. Les dirigeants forts sont attentifs aux besoins de la population et utilisent les ressources du Congo pour le développement de la RDC.

Troisièmement, la paix et la sécurité sont essentielles. La démocratie de la RDC dépend de la stabilité à l'Est. La lutte contre le terrorisme est essentielle et nécessite une coopération internationale.  Cependant, les droits de l'homme doivent également être respectés.  Les poursuites judiciaires et les condamnations des contrevenants envoient un signal fort que l'impunité n'a plus sa place en RDC, et contribueront à l'instauration d'une paix durable.

Quatrièmement, l'engagement en faveur des droits de l'homme est un baromètre de la démocratie.  Les États-Unis soutiennent l'engagement de la RDC à améliorer les droits de l'homme par le biais du dialogue bilatéral sur les droits de l'homme que nous avons lancé en juin dernier avec le Ministre Puela.  Nous saluons les efforts conjugués par le gouvernement pour rédiger une législation contre la traite des personnes afin de lutter contre l'esclavage moderne dont, malheureusement, trop de Congolais, surtout des femmes et des enfants, sont victimes chaque jour. Nous reconnaissons également ses efforts pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats et pour éliminer le travail des enfants. Nous attendons avec impatience l'adoption par l'Assemblée Nationale de cette importante loi contre la traite des êtres humains.

 Enfin, parlons des élections. Comme l'a récemment dit le Secrétaire Blinken à Abuja, « les Américains et les Africains partagent le désir ardent de vivre dans des endroits où leurs droits sont respectés, où leurs voix sont entendues, où leurs gouvernements leur rendent des comptes et travaillent pour le peuple ». Les États-Unis reconnaissent l'engagement du président Tshisekedi en faveur d'élections inclusives, libres, équitables et transparentes en RDC en 2023 et, conformément à sa demande que la communauté internationale accompagne cet effort, nous nous tenons prêts à apporter notre soutien. Le désir de démocratie du peuple congolais est inné.  Je vois le dynamisme de la jeunesse de la RDC qui veut avoir la chance d'exprimer ses opinions et de participer au changement. Les manifestations pacifiques sont une forme de liberté d'expression qui rappelle aux gouvernements leurs obligations envers leurs citoyens.  Les ÉtatsUnis s'engagent à continuer à soutenir la RDC par des activités qui favorisent un processus électoral crédible et une participation inclusive de la société civile, en promouvant en particulier les voix des femmes et des jeunes. Nous sommes ravis de voir Merveille Gozo, une jeune avocate congolaise et tête de file de la société civile sur la réforme électorale, parmi les participants à la Conférence des Jeunes du Sommet pour la Démocratie cette semaine. Elle illustre la volonté de la jeunesse congolaise d'exiger le changement et de participer activement à ce changement.

Dans un an, le Président Biden accueillera un autre Sommet pour la Démocratie. Ce sera l'occasion pour la RDC et sa société dynamique de présenter les progrès réalisés au cours de la prochaine année d'action. Les États-Unis continueront à soutenir la RDC pour qu'elle puisse faire entendre la voix de son propre peuple et utiliser ses propres ressources pour sortir le pays et son peuple de la pauvreté, en vue d'un avenir plus démocratique et plus prospère.  Le temps est venu de montrer au monde entier le dynamisme, la passion, l'ingéniosité et les idéaux démocratiques du peuple congolais.  Le « changement de narratif » doit être guidé par l'action et les résultats – nous ne sous-estimons pas la difficulté du défi mais nous sommes optimiste, d'après ce que nous avons vécu en RDC ces trois dernières années quant au courage, à la décence, à la résilience et à la force du peuple congolais, qu'un avenir meilleur est non seulement ce que vous méritez, mais il est aussi réalisable.      

L’ambassadeur Michael (Mike) A. Hammer a été confirmé dans ses fonctions d’ambassadeur des États-Unis auprès de la République démocratique du Congo le 6 septembre 2018.

actualite.cd/CC

 
 
 


La République Démocratique du Congo et la République du Congo viennent de signer, ce lundi 6 décembre à Brazzaville, un accord bipartite sur la collaboration énergétique.

D’après une dépêche de la Présidence parvenue à POLITICO.CD, il est renseigné que c’est sur le coup de 11h50′, que le bateau « Majestic River » a accosté au Beach Mpila, à Brazzaville avec à son bord le Président de la République, Félix Tshisekedi, « venu procéder à la signature de la déclaration conjointe et assister à la signature de l’accord bipartite sur la collaboration énergétique entre le Congo et la RDC »

À son arrivée, note cette dépêche, Félix Tshisekedi a été accueilli par le chef du gouvernement de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso accompagné de son homologue RD Congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, la Dircaba du Chef de l’État en matières diplomatique et juridique, Nicole Ntumba Bwatshia, l’ambassadeur de la RDC au Congo, Christophe Muzungu et tant d’autres personnalités.

« Après les honneurs militaires d’usage, le cortège s’est ébranlé pour le Palais du peuple où le maître des céans, Denis Sassou Nguesso et son hôte, Félix Tshisekedi se sont retrouvés en tête-à-tête au salon des ambassadeurs pour plus d’une heure », a indiqué la cellule de communication de la Présidence.

Et de renchérir : « A l’issue de cet aparté l’allocution du ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, est venue circonscrire les contours de ce projet surnommé – boucle de l’amitié énergétique – et qui a comme partenaire privilégié le prince héritier des Émirats Arabes Unis, représenté pour la circonstance ».

Après le discours du ministre des hydrocarbures congolais est intervenu – dans la salle du Conseil des ministres – le clou de la journée à savoir, apprend-t-on, la signature proprement dite de la déclaration conjointe par les deux chefs d’État et lue immédiatement après par le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères RD Congolais, Christophe Lutundula Apala, et celle de l’accord bipartite sur la coopération énergétique entre les deux Congo par les deux ministres respectifs aux hydrocarbures du Congo, Bruno Jean-Richard Itoua et celui de l’énergie RD Congolais, Olivier Mwenze Mukaleng ; signatures qui cristallisent, peut-on lire, la volonté des deux gouvernements de mettre en œuvre, au cœur du continent africain, une mutualisation des moyens et ressources énergétiques pour le plus grand bénéfice de leurs peuples respectifs.
Cette volonté affichée les leaders des deux capitales les plus rapprochées de la planète entre dans le cadre de l’intégration sous-régionale chère au Président de la République et président en exercice de l’Union africaine.

Selon la même source, ces signatures consacrent la volonté de la RDC et de la République du Congo d’œuvrer ensemble sur le plan énergétique, base de tout développement.

Hervé Pedro



La dynamique révolutionnaire du FCC décide d’approcher le bureau de l’Assemblée nationale pour des postes à la CENI

La Dynamique progressiste révolutionnaire du Front commun pour le Congo (FCC) s’est réunie samedi 4 décembre à Kinshasa pour examiner le nouvel appel à la candidature lancé par le président de l’Assemblée nationale à l’opposition politique pour les trois postes lui réservée au sein de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
 

Selon le porte-parole de la Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, Constant Mutamba, cette décision est motivée par le souci de voir se tenir les élections dans le délai constitutionnel.

« La Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, qui tient à l’organisation des élections démocratiques, transparentes, crédibles et inclusives dans le délai constitutionnel en 2023, estime que l’urgence s’impose désormais pour mettre un terme à l’impasse qui mine le processus de mise en place des animateurs de la CENI, laquelle risque malheureusement de nous conduire droit vers le glissement en 2023, ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il expliqué.
 

Dans sa déclaration devant la presse, Constant Mutamba a affirmé que c’est à l’unanimité que les membres de cette dynamique ont pris la résolution d’approcher le bureau de l’Assemblée nationale :

« La Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, décide à l’unanimité d’approcher le bureau de l’assemblée nationale pour s’imprégner des dispositions pratiques de ce nouvel appel à la candidature. La Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, réaffirme sa loyauté et sa fidélité au guide idéologique du FCC, son Excellence Joseph Kabila Kabange, père de la première alternance politique en RDC ».
 

Une autre frange du FCC, dirigé par Raymond Tshibanda, avait déclaré au lendemain de la désignation des membres du bureau de la CENI que le FCC n’y enverrait pas des délégués tant qu’il n’y aura pas consensus sur cette désignation.

radiookapi.net/CC



Le gouvernement provincial a rejeté la décision de l’assemblée provinciale portant sa déchéance à l’issue d’une motion de censure.

Le porte-parole du gouvernement Nguabidje parle d’un acte nul et relève une série d’irrégularités ayant entaché le déroulement de la plénière de l’assemblée provinciale de jeudi 2 décembre à Bukavu, ayant conduit à cette déchéance.
 
Au nombre d’irrégularités évoquées figurent celles d’ordre constitutionnelles sur la libre administration des provinces. Celles en rapport avec le règlement intérieur et encore les instructions reçues du ministère de l’intérieur à Kinshasa.
 
Le gouvernement provincial évoque le règlement intérieur de l’assemblée provinciale au sujet du quorum de décision qui, dans ce cas est de 32 députés présents sur les 48 inscrits.

or, affirme le porte-parole du gouvernement provincial, seuls 22 députés provinciaux ont participé à la plénière. Il accuse ainsi le bureau de l’assemblée d’avoir utilisé le mode de vote par correspondance.

Pour le gouvernement provincial déchu, cet acte posé par l’assemblée provinciale est de nul effet et que les responsables devront répondre devant la justice.

Par ailleurs, le gouverneur Théo Nguabidje Kasi a même présidé ce vendredi 3 décembre matin la réunion hebdomadaire du conseil des ministres provinciaux. Ce, avant de s’envoler pour Kinshasa où il est allé répondre à l’invitation de sa hiérarchie, a-t-il dit.

radiookapi.net/CC



Le porte-parole de la Police nationale congolaise (PNC), le commissaire supérieur principal Pierrot Mwana Mputu s'est exprimé sur les opérations conjointes que mènent depuis mardi les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et Uganda people's defence force (UPDF) contre les combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Pour répondre à ceux qui reprochent au gouvernement de n’avoir pas demandé l’autorisation du Parlement avant l’arrivée des troupes ougandaises, le porte-parole de la PNC répond :

« Il n'y a pas une procédure présentement en République Démocratique du Congo qui édicte que lorsque nous voulons avoir un appui des forces étrangères pour venir chez nous, qu'il y ait l'autorisation préalable du parlement », a-t-il dit au cours d’un point de presse conjoint avec son collègue de l’armée et le porte-parole du gouvernement.

Il a ajouté : « Je vous mets au défi de me montrer cet article là, dans quelle législation. Tu ne trouveras pas parce que moi-même j’ai fait toute la nuit pour chercher ça je n'ai pas trouvé ».

(Re)lire : ADF : « face à un ennemi commun terroriste qui décime à la fois en Ouganda et chez nous, nous avons l'obligation d'agir ensemble » Muyaya

Pour rappel, en 2009, sur demande de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila, près de 4 000 soldats rwandais étaient entrés au Nord-Kivu pour mener des opérations conjointes avec l’armée congolaise contre les rebelles de FDLR. Mais le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Vital Kamerhe avait déclaré n’être pas au courant de l’arrivée des troupes étrangères au pays, et que le parlement n’avait pas donné son quitus. Cette prise de position avait coûté à Kamerhe son poste.

« C'était de la sensation à l'époque », a réagi le porte-parole de la police nationale congolaise. Pour lui, il faut juste que « le président informe les membres du bureau du Sénat et de l'Assemblée nationale ».

Il a rappelé que la mutualisation entre les FARDC et Uganda people's defence force (UPDF) fait partie des recommandations du parlement à l'endroit du gouvernement.

« Et pour le cas d'espèce, ce sont eux qui ont demandé, ils ont fait la recommandation, nous vous demandons-nous mêmes d'aller pour la mutualisation des forces »

Les députés du Nord-Kivu et de l’Ituri soutiennent les opérations conjointes FARDC-UPDF contre les ADF, auteurs des millions de morts parmi les civils à Beni et en Ituri.

Lire ici : État de siège : opposés à une nouvelle prorogation, les élus du Nord-Kivu et de l'Ituri proposent la mutualisation des forces avec « les pays amis » pour combattre les groupes armés

Clément Muamba

 



Cette décision fait suite à la prolifération de cas de vols à mains armées et d’enlèvement dont sont victimes les ressortissants chinois dans cette partie du pays.

L’un des cas les plus récents est la mort des deux ressortissants chinois tués dans une mine le 24 novembre dernier et cinq autres ont été kidnappés lors d’une attaque armée contre une mine d’or.

C’est ainsi que l’ambassade exhorte ses ressortissants dans les « zones à haut risque » à signaler leurs informations personnelles avant le 10 décembre.

Parmi ces zones concernées figurent le Bunia et Djugu en Ituri, Béni et Rutshuru au Nord-Kivu, Fizi, Uvira et Mwenga au Sud-Kivu.

Ceux qui refusent de communiquer leurs informations et insistent pour se rendre ou rester dans les trois provinces seront personnellement responsables de toutes les conséquences qui en découlent, a indiqué l’ambassade.

Dans la foulée, l’ambassade a conseillé aux ressortissants chinois et aux institutions financées par la Chine dans d’autres parties de la RDC de prêter une attention particulière à la situation locale, de renforcer les précautions de sécurité et la préparation aux situations d’urgence, et d’éviter les déplacements inutiles. En cas d’urgence, veuillez appeler la police et contacter l’ambassade à temps.

Bernard MPOYI



En séjour à Kinshasa, Fifi Masuka Saini, Gouverneur ad intérim de la province du Lualaba, a été reçue par le Ministre de la communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

Les deux personnalités ont passé en revue le contour de l’effectivité de la Station locale de la RTNC Lualaba, qui devra disposer des infrastructures et équipements modernes.

« Nous avons une représentation de la RTNC au niveau du Lualaba. Nous voulons avoir une grande direction digne de la province, et qui peut commencer à relayer les informations à travers toute la province du Lualaba », a rapporté Fifi Masuka au sortir de l’audience.

« Il [le Ministre Muyaya] a été d’une oreille attentive. Il a promis qu’une équipe va descendre au Lualaba pour travailler avec le gouvernement provincial, en vue d’une suite à nos préoccupations », a souligné Fifi Masuka.

Junior Ngandu



Plusieurs sources diplomatiques ont confirmée la semaine dernière, qu’ils avaient été informées de l’accord donné à Yoweri Museveni pour d’éventuelles interventions de l’armée de son pays sur le territoire congolais. Ce lundi, Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a apporté quelques nuances. Selon lui, il n’existe aucune présence de l’Armée ougandaise sur le sol congolais, mais plutôt des échanges d’informations entre les deux parties. Par rapport à la nature de la menace et à l’évolution de la situation, il a bien choisi les mots et a évité « opérations conjointes ».

« Il y a plusieurs mécanismes conjoints qui nous relient aux Ougandais. Aujourd’hui, nous faisons face à une menace commune. Ils frappent chez nous et frappent chez eux. Nous faisons les renseignements et les échangeons avec eux pour avoir des actions guidées sur le terrain. Par rapport à la menace qui s’accroît, nos armées envisagent des actions ciblées », a t-il dit laissant entendre à la possibilité d’aller au-delà du type de collaboration actuelle. 

Des frappes en Ouganda et en RDC envisagées.

« Les terroristes bougent. Si on les repère dans la partie ougandaise et que les ougandais peuvent intervenir ou si nous pouvons intervenir plus rapidement, on prévient la partie ougandaise et on intervient. C’est clair. Aujourd’hui, le processus qui nous relie dans le cadre des mécanismes des renseignements va monter d’un cran. On échange les informations dès qu’on repère la menace, on partage avec nos amis ougandais, nous les poursuivons. On va mutualiser les informations, on va mutualiser les actions ciblées en fonction des menaces telles que repérées ». 

Aucune autre indication n’a été donnée sur le déroulement des opérations ciblées, mais le ministre a parlé d’un cadre plus normé: « C’est des choses structurées, organisées. La MONUSCO est au courant de la collaboration qui existe entre nos armées (…). Même alors, si on décide des actions ciblées nous viendrons en parler ».

actualite.cd/CC


Le ministère des laïcs protestants (MILAPRO) et le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) rapportent leur manifestation prévue ce samedi. Dans une brève annonce, ils expliquent c’est suite à la pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa. 

« Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques », a dit Hervé Diakiese.

Et d’ajouter:

« La lutte continue.Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques. La lutte continue ».

La Police s’était déjà mobilisée le long de certaines artères de Kinshasa pour empêcher d’éventuels débordements.

La veille, le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila avait pris acte de l'organisation de la marche. La décision avait été prise au cours d'une séance de travail avec les organisateurs. 

Le lundi 22 novembre dernier, les mêmes structures avaient tenté, en dépit de l’interdiction de la ville, de tenir un sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

Mais les observateurs ont remarqué des indices indiquant la baisse de tension entre le pouvoir et les organisateurs des marches.

D'abord la visite des chefs des corps des institutions à l'archevêque de Kinshasa, mardi 23 novembre, pour aplanir l'opposition de l'église catholique contre la mise en place du bureau de la centrale électorale.

Puis les mêmes acteurs des institutions se sont rendus au siège de l'ECC, jeudi 25 novembre, où les divergences sur la désignation des animateurs de la ceni était au centre de leur discussion.

Enfin le chef de l'Etat a reçu en audience, vendredi 26 novembre, les princes de l'église catholique à l'issue de laquelle Mgr Marcel Utembi a déclaré que son organisation était prête pour collaborer avec le pouvoir pour des élections apaisées.

Tous ces signes indiquaient l'apaisement de la tension.

actualite.cd/CC



Les présidents de deux chambres du Parlement Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya ont été reçus ce jeudi 25 novembre 2021 à la Cathédrale du Centenaire par André Bokundoa-Bo-Likabe, président et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). 

D'après l'église du Christ au Congo, il était question au cours de cette rencontre d'aplanir les divergences dont celle relative à la Commission électorale nationale indépendante.

"Par son Président National, le Rev. Dr André-Gédéon Bokundoa, l'ECC se dit honorée d'avoir reçu les Représentants des Institutions de la République et réitère toujours son appel au consensus comme mode de gestion de la République", rapporte l'ECC sur son compte Twitter.

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

48 heures avant, la délégation de François Beya Kasonga, Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso était chez le Cardinal Fridolin Ambongo pour la même raison celle d'aplanir les divergences avec l'église catholique.

Clément MUAMBA

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Ali Kalonga

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