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Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a pris acte de l'organisation du meeting de la coalition Lamuka prévu ce samedi 9 octobre 2021 au terrain Sainte-Thérèse dans la commune de N'djili (Kinshasa).

« J'accuse réception de votre lettre sans référence du 29 Septembre 2021, par laquelle vous m'informez sur l'organisation d'un meeting en date du 09 Octobre 2021 au terrain Sainte-Thérèse dans la Commune de N'djili. Ce dont je vous remercie. En réaction, je prends acte de votre requête et vous exhorte au strict respect des gestes barrières afin d'éviter toute propagation massive de la Covid-19 ainsi qu'à la préservation de la salubrité des lieux indiqués », lit-on dans un courrier de l'autorité urbaine de Kinshasa.

Ce meeting de Lamuka intervient après le report d’une marche programmée le 29 septembre dernier pour exiger la dépolitisation de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce report faisait suite à l’incompréhension née à la suite de l'interdiction, par le gouverneur de la ville, d’organiser des manifestations publiques sur le tronçon allant de Pont-Matete à l’aéroport de N’djili. Cette zone, ainsi le centre-ville de la capitale, ont été déclarés « zones neutres » et, par conséquent, ne peuvent plus abriter des marches comme avant.

actualite.cd/CC

 
 


La Nouvelle génération pour l'émergence du Congo (NOGEC) a communiqué sur le bilan de sa marche populaire organisée ce mercredi 29 septembre pour exiger la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le consensus autour des réformes électorales en RDC.

Dans un rapport publié jeudi 30 septembre, NOGEC fait savoir que « cette marche a été étouffée et réprimée à coup de grenades lacrymogènes et de violences corporelles disproportionnées ». Et d’ajouter : « Plusieurs militants révolutionnaires ont été arrêtés dont le commandant en chef lui-même, Me Constant MUTAMBA, relâché en fin d’après-midi grâce à l’intervention de la Monusco ».

D’après ce regroupement politique, 15 personnes ont été arrêtées dont 6 au sous-commissariat du district de Tshangu et 9 autres au niveau de Bitabé. Elles ont été libérées sans payer une amende. Bien plus, ce rapport-bilan note que 5 blessés ont été enregistrés toujours à Bitabé. Outre des cas d’arrestations et blessés, NOGEC souligne qu’il y a aussi eu perte de quelques objets.

Pour rappel, NOGEC avait prévu de marcher ensemble avec Lamuka pour « rendre efficaces les actions des forces de l’opposition ». Mais en dernières minutes, Lamuka a reporté sa marche pour le mois d’octobre prochain.

Au sujet des prochaines élections en RDC, Constant Mutamba, coordonnateur de NOGEC, soutient la mise en place du « front de l'opposition congolaise pour  des élections crédibles et transparentes en 2023 ». Cette structure devrait, selon lui, regrouper les acteurs politiques de l'opposition ainsi que de la société civile qui militent pour la même cause.

Martin Tadiya, stagiaire UPN 

 
 


La police a dispersé, mercredi 29 septembre, dans l'Est de la Capitale, une marche du regroupement politique “Génération pour l'Emergence du Congo (NOGEC)” qui exige la “dépolitisation” de la composition de la commission électorale nationale indépendante (Ceni); marche interdite par les autorités de Kinshasa pour des impératifs sécuritaires.

Le président dudit regroupement, Constant Mutamba, un proche de Joseph Kabila, membre du front commun pour le Congo (FCC), a été arrêté ensuite emmené, dans un pick-up 4×4 de la police, à un commissariat, selon des témoins sur place.

Des dizaines de militants ont été dispersés par la police, a-t-on également constaté.

Mutamba et l’opposition en général exigent un consensus sur les réformes électorales et la “dépolitisation” de la Ceni, dont la composition du bureau divise les confessions religieuses.

Mardi 28 septembre, la coalition de l’opposition Lamuka, a annoncé le report de sa marche prévue également pour ce mercredi, en concertation avec le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Cette marche devrait débuté dans le district populaire de Tshangu, considéré comme acquis à l'opposition.

Lamuka a reporté sa marche pour le 16 octobre tout en contestant la décision du gouverneur de déclarer ledit district comme “zone neutre” où ne peuvent pas se tenir des manifestations politiques.

Le gouverneur de Kinshasa a affirmé que ce district regorge des foyers de tensions.

Pascal Mulegwa (avec Ali Kalonga)

 



Les députés nationaux, pratiquement à l'unanimité, exigent la démission du ministre des PTNTIC, Augustin Kibasa. Ces députés dénoncent l'illégalité de cette taxe, qui n'est reprise dans "aucun texte du pays".

Les mêmes propos étaient tenus par les régies financières : Dgda ( Direction générale des douane et accises ) Dgi ( Direction générale des impôts).

Certains députés, comme Daniel Safu, exige d'abord la restitution des crédits des congolais, avant la suppression du RAM et la démission du ministre.

Pour sa défense, Augustin Kibasa, assure que RAM a déjà contribué à la caisse de l'État à plus de 25 millions $ qui sont répartis dans d'autres secteurs, comme   l’accompagnement de la gratuité de l'enseignement.

Le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication est venu répondre à la question d'actualité sur le dossier RAM (Registre des appareils mobiles) était d'abord une question orale avec débat de  deux députés :  Claude Misare et Juvenal Munubo.

Le débat est suspendu à l'initiative de la motion d'ordre de l'honorable  Baudoin Mayo. 48h sont accordées à A. Kibasa, sur sa demande, pour rencontrer les préoccupations de députés nationaux.

mediacongo.net/CC
 


À la surprise générale,  coalition Lamuka vient de muer sa marche prévue demain mercredi 29 septembre, à un meeting prévu dans les tout prochains jours.

Et ce, après une réunion tenue, ce mardi 28 septembre 2021, entre  l'autorité urbaine et les organisateurs des marches prévues demain.

Toutefois, la Nogec, parti politique cher à Constant Mutamba maintient sa marche pour la journée de demain mercredi et promet une forte mobilisation.

Laquelle marche  partira de la Commune de Ndjili au quartier 1, jusqu'au Palais du peuple, point de chute.

Par rapport à l'option prise par la coalition Lamuka devant le Gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka, le président de la Nogec considère cette attitude comme un acte de trahison et de manque de respect

A l'égard de ceux qui ont cru en eux (ndlr la population), tout en soulignant que cela prouve à suffisance que Lamuka n'a pas de détermination dans ce qu'elle fait.

Pour rappel, la marche de la Nogec, les autres partis et regroupements politiques du FCC a pour objectif la dépolitisation de la Centrale électorale ainsi que la tenue des élections dans le délai.

Serge Mavungu



La plateforme de l'opposition Lamuka a finalement décidé de reporter sa marche prévue ce mercredi 29 septembre à Kinshasa. Les secrétaires généraux de Ecidé et Nouvel Elan ont annoncé cette nouvelle après la rencontre mardi 28 septembre qu'ils ont eu avec le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka. Ils évoquent notamment les raisons d'ordre sécuritaires.

"Pour des raisons sécuritaires, la marche projetée par des partis Ecidé et Nouvel Elan en date du 29 septembre 2021 est reportée à une date ultérieure. L'itinéraire sera discuté et fixé conjointement", précise l'organisation de la marche, ce mardi après la rencontre avec l'autorité urbaine.

Les deux partis de Martin Fayulu et Adolphe Muzito annoncent en même temps la tenue d'un meeting populaire en octobre.

"Les partis politiques Nouvel Elan et Ecidé organiseront un meeting populaire le 09 octobre 2021 au terrain N'djili Sainte Thérèse après saisine de l'autorité urbaine".

Lamuka avait, pourtant maintenu sa marche alors que l'autorité provinciale, Gentiny Ngobila Mbaka avait annoncé que l’intervalle entre le pont Matete et l’aéroport de N’djili était une zone neutre où les manifestations politiques publiques sont interdites. Une décision qui avait été rejetée par Lamuka qui, à l'occasion, avait dénoncé « une mesure illégale, sans fondement ».

Lamuka a même parlé d’une tentative d’instaurer un « état de siège » dans une partie de la capitale. Après harmonisation des vues, la marche a donc été reportée.

José MUKENDI/CC



Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila est ferme concernant sa mesure d’interdiction des manifestations publiques sur le tronçon compris entre l'aéroport de N'djili et le pont Matete, dans le district de la Tshangu qu’il considère comme “zone neutre”.

Pour l'autorité urbaine, les partis politiques Ecidé de Martin Fayulu et Nouvel Élan de Adolphe Muzito qui projettent une marche le 29 septembre avec comme trajet de la Tshangu jusqu'au Palais du Peuple, doivent faire une nouvelle demande afin de désigner un autre itinéraire pour leur marche.

"Nous avions eu les gens de l'Ecidé et de Nouvel Élan qui ont représenté Monsieur Martin Fayulu et Monsieur Adolphe Muzito. Ils ont fait une demande pour marcher entre Masina et Palais du Peuple. Aujourd'hui, la décision a été prise, sanctionnée par un communiqué que cette zone est devenue une zone neutre sur laquelle on ne peut pas organiser une marche. Ils doivent introduire une autre demande pour marcher dans d'autres zones qui ont été autorisées. C'est la moindre de chose, j'imagine", a déclaré Gentiny Ngobila ce dimanche 26 septembre à un groupe des médias.

Et d'ajouter :

"Les itinéraires, il y en a beaucoup dans cette ville. D'ailleurs, à partir de ce lundi. Je vais donner un programme pour recevoir les partis politiques afin de travailler sur les itinéraires autorisés (...) Qui enfreint la loi, en paie les conséquences".

Ce lundi, Adolphe Muzito, coordonnateur de Lamuka a indiqué que la marche de mercredi 29 septembre est maintenue avec le même itinéraire. 

Auguy Mudiayi



Pour le porte-parole de Lamuka, Devos Kitoko Mulenda, la marche projetée mercredi 29 septembre prochain par son organisation se tiendra selon l’itinéraire arrêté par le présidium, faisant fi de l’interdiction du gouverneur Gobila qui interdisait toute manifestation publique sur le tronçon allant de l’aéroport de Ndjili et le Pont Matete ainsi que dans le Centre-ville, siège des institutions.

De son côté Adolphe Muzitu a, au cours d'une conférence de presse lundi 27 septembre, déclaré: « Lamuka ne laissera personne assassiner ou détruire les acquis démocratiques issus du pacte républicain de Sun City. Le présidium appelle le peuple congolais en général et les kinois en particulier à ne pas céder aux intimidations et à se mobiliser nombreux pour répondre à cette manifestation du mercredi 29 septembre courant ».

Le 15 septembre dernier, Martin Fuyulu, l'autre dirigeant de ce qui reste de Lamuka, avait appelé les Congolais à marcher contre notamment « la politisation de la CENI ». Ce fut un fiasco, les Congolais n’ont pas répondu à cet appel. Les quelques partisans de Lamuka qui ont tenté de braver l’interdiction d’alors, ont été dispersés par la police. Rien de commune mesure avec les manifestations citoyennes d’autrefois initiées par l’opposition politique et marquées par la mobilisation de plusieurs milliers, voire des millions de Congolais sur tout, ou presque, le territoire national.

Ali Kalonga



Dans un entretien exclusif vendredi 24 septembre à la « Voix de l’Amérique », le président de la RDC et de l'Union africaine, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a partagé son point de vue sur la résurgence des coups d'État en Afrique, le terrorisme, le changement climatique et le coronavirus. Il aborde aussi le calendrier électoral et l'état de siège.

« L'histoire même la plus récente de notre pays nous démontre qu'il y a eu des Congolais de père et de mère qui ont participé à la ruine de notre pays », a répondu le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Il réagissait, au cours d’une interview à la télévision VOA/Afrique, à une question relative à la proposition de loi sur la nationalité congolaise, initiée par Noel Tshiani et endossée par le député   Singi.

Mais le Président Félix-Antoine Tshisekedi reconnait à tout congolais de s’exprimer et de faire les propositions pour la bonne marche du pays.

« Tshiani est un Congolais qui a le droit de penser et de dire ce qui est bon pour son pays selon lui.  C’est son droit. On ne va pas faire le procès de Tshiani parce que nous voulons la démocratie, que chacun s'exprime. Je fais seulement un constat. Je ne vais pas donner mon avis, je n’ai pas envie d’entrer dans cette polémique que cette proposition de loi a suscitée. Est-ce qu’être Congolais de père et de mère suffit comme critère pour servir son pays de manière loyale et fidèle ? Je ne crois pas », note M. Tshisekedi.

Concernant la covid 19, au lieu de 200 millions de doses de vaccin promises, l’Afrique n’a reçu que 30 millions. Le transfert de technologie pourrait constituer une solution pour permettre à l’Afrique de fabriquer ses propres vaccins. Toutefois, « Il serait dangereux d’ignorer l’Afrique dans le processus de vaccination », a-t-il lancé car d’autres variantes peuvent se développer. Il s’agit d’une affaire de la planète entière, a conclu le président sur ce chapitre.

L’Afrique a des atouts, par exemple le bassin du Congo, qui peut solutionner le problème de changement climatique, a répondu le président Congolais sur l’épineuse question de réchauffement climatique.

Interrogé sur le terrorisme,  l’homme d’Etat congolais a affirmé que le terrorisme c’est une « gangrène » quand on ne la soigne pas elle s’étend ! Coiffant sa casquette de président en exercice de l’UA, il a déploré les coups de forces enregistrés sous son mandat. Certes le Mali et la Guinée sont des « cas isolés » mais la démocratie est une réalité en Afrique (cas de la Zambie), selon Fatshi. Il faut néanmoins éradiquer la prise de pouvoir par la force.

Revenant sur la situation congolaise, le chef de l’Etat a reconnu que les provinces orientales de son pays ploient sous l’insécurité depuis des décennies ; insécurité occasionnée par des groupes armés locaux et étrangers, ce qu’il a contraint à décréter l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. D’ailleurs, l’article 85 de la loi fondamentale autorise la proclamation de l’état de siège quand le pays est en danger. C’est le cas, constate-t-il. C’est aussi l’occasion pour lui de lancer un appel à l’union de tous les Congolais pour en terminer avec l’insécurité.

Pour les dirigeants de la CENI, « Félix » botte en touche en demandant aux religieux de s’entendre, sinon le Parlement devrait trancher ou faire reprendre le processus de la désignation des cadres de la CENI avec des conséquences fâcheuses sur la non tenue des élections dans les délais.

Cette interview constitue, sans nul doute, une véritable doctrine Tshisekedi : putschs, terrorisme, covid, état de siège, élections, climat.

Ali Kalonga (avec radiookapi.net et VOA)          



Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».

Dans son discours prononcé, mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York, le Chef de l’Etat congolais s’est également réjoui des avancées importantes enregistrées durant cet état de siège. 

Il cite notamment : 

  • la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens 
  • la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés 
  • la récupération d'armes et des munitions par les forces armées de la République 
  • le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d'armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; 
  • la récupération de nombreuses localités de l'Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; 
  • la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; 
  • la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; 
  • la réduction sensible des incursions contre la population civile. 

L’économie menacée par l’insécurité 

Félix Antoine Tshisekedi a rappelé, sur le plan économique, le retour de la RDC avec le Fonds mondial international (FMI). Il s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du Franc congolais (la monnaie locale congolaise) et la maitrise de l’inflation. 

Il a aussi souligné les accords signés entre le gouvernement congolais et plusieurs entreprises privées pour la relance de l’économie du pays.  

Félix Tshisekedi a cependant regretté que cette relance économique fait face à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC.  

C’est pour mettre fin à cette gangrène qu’il a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

Retrait de la MONUSCO 

Le retrait de la Mission onusienne de la RDC doit se faire de manière progressive, responsable et ordonnée, a précisé le Président de la République.  

Par ailleurs, Felix Antoine Tshisekedi a ajouté qu’il faudrait que les Nations unies dotent la MONUSCO et sa brigade d’intervention de tous les moyens nécessaires pour faire face à la guerre asymétrique à laquelle la RDC est confrontée dans sa partie Est avant son départ. 

Le Président de la République a aussi parlé du réchauffement climatique, le terrorisme en Afrique et dans le monde. Il a notamment fustigé la lutte contre la corruption, certaines antivaleurs et les violations des droits humains. 

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».

Dans son discours prononcé, mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York, le Chef de l’Etat congolais s’est également réjoui des avancées importantes enregistrées durant cet état de siège. 

Il cite notamment : 

  • la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens 
  • la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés 
  • la récupération d'armes et des munitions par les forces armées de la République 
  • le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d'armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; 
  • la récupération de nombreuses localités de l'Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; 
  • la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; 
  • la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; 
  • la réduction sensible des incursions contre la population civile. 

L’économie menacée par l’insécurité 

Félix Antoine Tshisekedi a rappelé, sur le plan économique, le retour de la RDC avec le Fonds mondial international (FMI). Il s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du Franc congolais (la monnaie locale congolaise) et la maitrise de l’inflation. 

Il a aussi souligné les accords signés entre le gouvernement congolais et plusieurs entreprises privées pour la relance de l’économie du pays.  

Félix Tshisekedi a cependant regretté que cette relance économique fait face à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC.  

C’est pour mettre fin à cette gangrène qu’il a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

Retrait de la MONUSCO 

Le retrait de la Mission onusienne de la RDC doit se faire de manière progressive, responsable et ordonnée, a précisé le Président de la République.  

Par ailleurs, Felix Antoine Tshisekedi a ajouté qu’il faudrait que les Nations unies dotent la MONUSCO et sa brigade d’intervention de tous les moyens nécessaires pour faire face à la guerre asymétrique à laquelle la RDC est confrontée dans sa partie Est avant son départ. 

Le Président de la République a aussi planché longuement sur la covid 19 dont l’éradication est subordonnée à l’effort de toute la planète. De même, il a parlé du réchauffement climatique, du terrorisme en Afrique et dans le monde. Il a notamment fustigé la lutte contre la corruption, certaines antivaleurs et les violations des droits humains. 

Il a terminé son adresse en plaidant pour des reformes de l’organisation planétaire en intégrant l’Afrique dans ses structures singulièrement dans le Conseil de sécurité comme membre permanent.

Radiookapi.net/CC

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