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A la clôture mardi 3 mai du premier congrès de son parti politique, Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), le sénateur Augustin Matata Ponyo a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2023. L’ancien Premier ministre motive sa décision par la situation d’instabilité et de précarité dans laquelle évolue la RDC et se dit déterminé à instaurer un leadership et une gouvernance de qualité.

Augustin Matata affirme avoir un rêve, celui de Lumumba, de Mobutu, des Kabila, d’Etienne Tshisekedi et de Nelson Mandela, consistant à construire un Congo puissant au cœur de l’Afrique avec une armée et une économie forte dans un état de droit où la justice n’est pas instrumentalisée.

radiookapi.net/CC



La secrétaire nationale en charge de la communication du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) et cadre de la coalition LAMUKA, Chantal Moboni, estime que le gouvernement Sama Lukonde n'a pas réalisé ses promesses contenues dans son programme d'action, une année après son investiture.

Elle l'a dit au cours d'une interview accordée mardi 26 avril 2022 à 7SUR7.CD, à l'occasion de l'an Un du gouvernement Sama Lukonde.

"Les promesses sont restées lettre morte. Le bilan est très négatif parce qu'aujourd'hui on ne peut pas dire qu'on a lutté contre la pauvreté pendant que celle-ci a atteint un point culminant, la flambée des prix sur le marché, l'accès aux soins de santé de qualité pose problème’’, a-t-elle indiqué.

En outre, C. Moboni constate que ‘’l'éducation est au rabais et les libertés fondamentales de la population sont à ce jour bafouées. 

’La vie humaine est désacralisée. Donc c'est une année de souffrance du peuple congolais parce qu'on n'a pas vu la volonté politique de pouvoir aller de l'avant" déplore-t-elle.

Ce cadre de Lamuka remarque également une stagnation sur le plan sécuritaire, malgré l'instauration de l'Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri.

Avec le fameux État de siège, nous ne faisons que compter les morts. Aujourd'hui qu'ils aillent à Nairobi pour chercher à reconnaître encore ces rebelles et peut-être leur faire intégrer dans l'armée.  " a-t-elle fustigé.

Chantal Moboni pense par ailleurs que le budget du programme du gouvernement Sama Lukonde chiffré à 36 milliards de dollars américains, a plus profité aux institutions qu'à la population.

Même avec le budget qu'il avait présenté, nous l'avions décrié depuis longtemps que c'était anti-social. Au lieu de diminuer le train de vie de ces dernières, c'est plutôt ces institutions qui sont entrain de bouffer l'argent de l'Etat au détriment de la population

Investi par l'assemblée nationale le 26 Avril 2021, le gouvernement Sama avait axé son programme d'action sur 15 piliers, regroupés en 4 secteurs clés.

Au nombre des promesses, l’on compte notamment la lutte contre la pauvreté, le renforcement de l'autorité de l'Etat, la promotion de l'autonomisation de la femme, l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles.

Christel Insiwe



C'est depuis le 30 mars dernier que le ministre de l'Économie Nationale, Jean-Marie Kalumba Yuma, a été déchu par l'Assemblée nationale notamment pour incompétence. 

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait par la suite pris acte de cette déchéance. 

Selon une source proche du Gouvernement qui s'est confiée ce samedi 23 avril 2022 à 7SUR7.CD sous anonymat, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, depuis, désigné le ministre des finances Nicolas Kazadi pour assurer l’intérim de son collègue de l'Économie déchu.

Pour rappel, le ministre de l'Économie a introduit une requête à la Cour Constitutionnelle pour contester sa déchéance. Cependant, son regroupement politique, l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), n'a pas du tout apprécié cette démarche. 

Via une correspondance parvenue vendredi dernier à 7SUR7.CD, la présidente dudit regroupement a donné 2 jours à Jean-Marie Kalumba pour retirer sa requête.

Marie-Jacqueline Rumbu a fait remarquer à Jean-Marie Kalumba que dans sa démarche de saisir la justice, aucune instance de l'AFDC-A, encore moins son autorité morale et président national statutaire, le sénateur Modeste Bahati, n'a été saisie au préalable ni autorisé cette saisine.

Jephté Kitsita



Le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje a révoqué ce samedi 23 avril le ministre provincial des mines, Apollinaire Bulindi. L'arrêté du gouverneur intervient au lendemain de l’examen par l’Assemblée provinciale d’une motion de défiance contre le ministre des mines qui était reproché notamment au sujet des activités minières illicites dans le parc national de Kahuzi Biega. 

Le ministre révoqué est accusé d’avoir “proféré des propos désobligeants et mensongers à l'encontre de l'autorité provinciale”, alors qu’il s’expliquait devant les députés provinciaux sur les griefs portés à sa charge.

Pour Théo Ngwabidge, ces faits constituent “non seulement un manquement manifeste de respect et de  loyauté à son égard mais  également une atteinte à son honneur”.

Cette révocation intervient quelques mois après la démission du conseiller du gouverneur chargé des mines, Safanto Bulongo et d’autres membres du cabinet du ministre révoqué. Lui-même le ministre des mines a échappé à plusieurs motions initiées par des députés provinciaux suite aux désordres persistants dans son secteur. 

Au Sud-Kivu notamment dans le territoire de Mwenga, les mines ont causé scandale l’année dernière suite à des vidéos virales montrant des étrangers dont des chinois sans titre ni permis, exploiter des minerais dans le Sud-Kivu.

Justin Mwamba



Le Front Commun pour le Congo (FCC) va appliquer la politique de la chaise vide en refusant de participer aux élections des gouverneurs et vice-gouverneurs projetées le 6 mai prochain. La famille politique de Joseph Kabila a officiellement pris position contre ces scrutins. Un message a été envoyé aux députés provinciaux, à ce sujet. Mais l'histoire enseigne que cette politique de la chaise vide n'a jamais payé en RDC !

« Le FCC n'est pas concerné par ces élections des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs USN, organisée par une "CENI" taillée sur mesure par l'USN et au service exclusif des ambitions politiques de l'USN. Le FCC n'a présenté aucun candidat à ces élections, dans aucune des provinces concernées », dit un message envoyé par Raymond Tshibanda, Président de la Cellule de crise du FCC.

Aucune consigne de vote n’a n’ont plus été donnée: « Voter pour l'un ou l'autre des candidats en lice, c'est cautionner la forfaiture, opérée à coup de corruption, de menaces et d'intimidations, qui a permis le basculement, en plein mandat, de la majorité dans la plupart des Assemblées Provinciales, et la déchéance irrégulière de certains Gouverneurs de Province. Pire, c'est accompagner, sinon conforter la dictature, reniant ainsi notre serment de ne jamais trahir le Congo », a t-il ajouté.

Il espère que ce mot d’ordre va être respecté: « Vous êtes des véritables Résistants, des héros du combat pour la préservation des acquis démocratiques hérités de l'action de notre Autorité Morale, Joseph Kabila Kabange, à la tête du pays, dans le prolongement de la révolution du 17 mai 1997. Nous attendons donc, de chacun de vous, un comportement conforme à cette position claire et sans équivoque de la famille politique ».

La Commission électorale nationale indépendante a confirmé la tenue de ces élections pour le 6 mai 2022. Dans son discours sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement réunies en congrès le 13 décembre dernier, le Président Félix Tshisekedi avait fustigé le manque d’harmonie au niveau des institutions provinciales précisant même que 14 provinces sur 26 étaient en instabilité.

CC/actualité.cd



Le premier ministre Sama Lukonde a invité les membres de son gouvernement à travailler avec célérité pour l'exécution du programme gouvernemental. Il a lancé cet appel lors de la 47ème réunion du conseil des ministres sous la direction du Président Félix Tshisekedi.

" Le premier ministre, Chef du gouvernement a appelé l'ensemble du gouvernement à plus de travail et de célérité dans l'exécution du programme gouvernemental afin de rencontrer les préoccupations de notre peuple", dit le compte rendu de la réunion fait vendredi 1er avril par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Cette interpellation de Sama Lukonde à l'endroit de ses ministres intervient quelques jours après la destitution du ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba Yuma. Ce dernier n’a d’ailleurs pas pris part au conseil. Au terme d'un vote organisé à l’Assemblée nationale lors de l’examen de la motion de défiance initiée contre le ministre et auquel ont pris part 368 députés nationaux, 277 ont voté pour, 79 ont voté contre et les 12 autres se sont abstenus. Le député Crispin Mbindule était l’initiateur de la motion.

Jean-Marie Kalumba Yuma est reproché d'être incompétent notamment sur sa gestion du dossier en rapport avec les chinchards commandés par le gouvernement pour les festivités de fin d'année 2021-2022. Bien plus, il est pointé du doigt au regard de la hausse de prix des biens de première nécessité constatée dans les différents marchés à travers l’ensemble du territoire national.

Tirant les conséquences de cette décision parlementaire, le gouvernement à travers son porte-parole Patrick Muyaya avait rassuré dans un communiqué que toutes les formalités administratives d'usage sont en cours, afin de faciliter le dénouement de la procédure ayant ainsi visé, de manière individuelle, un de ses membres.

Clément Muamba



Apres l’officialisation de la démission de Jean-Marc Kabund du poste de premier vice-président à l’Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, Léon Mubikayi révèle que son remplaçant sera bientôt connu. Il souligne que cela est tout à fait normal vu que ce poste revient au parti.

« C’est normal, c’est la logique même, parce que notre collègue occupait un poste de l’UDPS et étant radié de l’UDPS, il ne pouvait pas continuer à occuper le poste qui ne lui appartient pas. Il a été radié du parti. Etant radié du parti, il ne peut plus occuper ce poste. Il sera remplacé. Les démarches sont en cours pour son remplacement. Ces démarches ont d’ailleurs commencé depuis longtemps. On n’attendait que ça pour formalité. Le candidat sera révélé bientôt. » a déclaré Léon Mubikayi.

Avant d’ajouter : « le groupe va se réunir pour ça. Ce n’est pas seulement l’apanage du groupe mais c’est aussi la collaboration avec le parti », a-t-il expliqué.

À en croire le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, le candidat viendra de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) puisque le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale appartient à l’UDPS.

« Il [le candidat] viendra de l’UDPS. Quand on a constitué les tickets, ce poste-là, a été réservé à l’UDPS. Ça sera donc un membre de l’UDPS qui va l’occuper », a-t-il souligné.

Jean-Marc Kabund avait annoncé sur son compte twitter, le 21 janvier dernier, son intention de démissionner de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, un jour après l’attaque de sa résidence par des soldats de la Garde républicaine.

Il a, par la suite, été désavoué par sa famille politique (UDPS) avant de quitter le pays pour des soins médicaux en Europe. Il a officialisé sa démission le jeudi 31 mars dernier dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia.

Christian Malele



C’est une première en République Démocratique du Congo depuis l’adoption de la Constitution du 18 février 2006. Lors du tout premier contrôle
parlementaire de la session ordinaire de mars au sein de la Chambre
basse du parlement, un membre du gouvernement issu de la majorité parlementaire a été destitué par les députés nationaux.

Le ministre de l’économie nationale a été déchu de ses fonctions par 277 députés nationaux. Ils reprochent à Jean-Marie Kalumba notamment la hausse des prix de produits de première nécessité depuis plus d’un an, la mauvaise gestion de 20 millions de dollars déboursés pour l’achat des chinchards ou encore la non adhésion à la vision du Chef de l’Etat.

Dans un communiqué rendu public jeudi 31 mars 2022 signé par son porte-parole, Patrick Muyaya, le gouvernement a pris acte de cette décision et rassure que toutes les formalités administratives d’usage sont en cours, afin de faciliter le dénouement de la procédure ayant ainsi visé, de manière individuelle, un de ses membres.

« Le Gouvernement de la République, qui est l’émanation des élus directs du Peuple Congolais au sein de l’Assemblée Nationale, respecte l’exercice démocratique qui s’est déroulé ce mercredi 30 mars 2022 au sein de la Chambre basse du Parlement et réaffirme son attachement à toutes les valeurs démocratiques inscrites dans la Constitution, prônées par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, et largement partagées au sein de l’Union Sacrée pour la Nation, notre famille politique majoritaire au Parlement, qui vient ainsi de donner un exemple mémorable de démocratie », indique ce communiqué.

Le Gouvernement Sama encourage les initiatives du Parlement dans le cadre de l’expression démocratique. Les « warriors » promettent de collaborer avec le Parlement pour la réussite de leur programme.

Dominique Malala



C'était dans l'air. Jean-Marc Kabund-a-Kabund a officiellement déposé sa démission jeudi 31 mars au poste de 1er vice-président du bureau de l'Assemblée nationale.

Il évoque, dans la correspondance adressée au président Christophe Mboso, des "raisons de conviction politique", rassurant cependant que "pour le reste de temps de la législature en cours, je vais me consacrer à mon mandat de député national".

En effet, l'ancien président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) l'a personnellement annoncé sur son compte Twitter en brandissant sa lettre de démission adressée au président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'kodia. 

"Par la présente et pour des raisons de conviction politique, je vous fais part de ma décision de démissionner du poste de Premier Vice-Président de l'Assemblée nationale. Il va de soi que, pour le reste du temps de la législature en cours, je vais me consacrer à mon mandat de Député national. Veuillez recevoir la présente décision et agréer, Honorable Président, distingué collègue, l'expression de mes sentiments très patriotiques", a écrit Kabund à Mboso.

Il aura fallu attendre plus de deux mois avant que cette démission, annoncée depuis mi-janvier sur Twitter, soit formelle. Et ce, au lendemain d'un tête-à-tête entre le professeur Julien Ciakudia, un opposant à Félix Tshisekedi, et le désormais ex-1er vice-président de la Chambre basse.

Pour rappel, c'est en janvier dernier que Jean-Marc Kabund avait annoncé sa démission via Twitter. 

"En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er vice-président de l’assemblée nationale. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures...", avait-il écrit.

Actuellement, Jean-Marc Kabund se trouve en Grande Bretagne, précisément à Londres, pour soigner son genoux. 

Jephté Kitsita/CC 

 



Dans un entretien accordé à la presse, au terme de la plénière de ce mercredi 30 mars 2022 à l'Assemblée nationale, le député national Léon Tumba a affirmé que la destitution du ministre de l'Économie par l'Assemblée nationale, rentre dans le cadre du travail des parlementaires.

Pour cet élu de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), cette action de la chambre basse du Parlement rencontre les attentes de la population.

"Nous nous avons été élus par la population et cette population voudrait que les prix des denrées alimentaires puissent baisser, que la maman ménagère qui avait l'habitude d'acheter ses mpiodis (chinchards) peut-être à 10.000 francs, mais qu'elle arrive quand-même à garder ce montant là. Mais quand les choses augmentent, ce qu'il y a un problème. Je répondrai directement en disant : nous n'avons pas prouvé nos propres enfants mais, par contre, nous avons fait ce que nous, en tant que députés, parlementaires, devons faire", a déclaré Léon Tumba. 

 À l'occasion, il a mis en garde ce qu'il a qualifié de "brebis galeuses" au sein du gouvernement.

"Nous ne sommes pas au niveau du gouvernement, c'est l'homme qui tombe. Mais s'il s'avère qu'on remarque aussi qu'il y a des brebis galeuses au sein du gouvernement, nous allons aussi entreprendre notre travail. C'est le rôle d'un parlementaire", a lâché ce député national.

Visé par une motion initiée par le député national Crispin Mbindule, le ministre de l'Économie, Jean-Marie Kalumba, a été déchu par l'Assemblée nationale. 

Au cours de la plénière de ce jour, 277 députés nationaux ont pour cette motion de déchéance, 79 contre et 12 se sont abstenus. Il était reproché à ce membre du gouvernement de l'"incompétence". 

Roberto Tshahe

 

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