(146)



La partie civile au procès Floribert Chebeya et Fidèle Bazana se dit réconfortée par les aveux faits par l’un des exécutants des activistes de droits de l’homme lors de l’audience du mercredi 13 octobre à la prison militaire de Ndol à Kinshasa. Devant la Haute Cour militaire, le policier Jacques Mugabo a affirmé avoir tué les deux activistes des droits de l’homme. 

L’avocat de la partie civile, Peter Ngomo, affirme que les révélations du policier Mugalo rencontrent ce qu’ils ont toujours soutenu depuis le début du procès : 

« L’opinion nationale et internationale a suivi ce qui s’est passé en date du 1er juin 2010. Bien que le prévenu n’ait pas tout dit, mais, du moins pour l’essentiel, nous avons suivi dans quelle condition Chebeya et Fidèle Bazana sont arrivés au niveau de l’Inspection général de la police, dans quelles conditions ils ont été tués et l’endroit où ils (policiers) ont déposé le corps de Bazana. Je pense que c’est une très bonne révélation et c’est aussi la confirmation de tout ce qu’on a dit depuis le début. Voilà, une preuve de plus de la part d’un des exécutants de cette opération ». 

Mais, selon lui toujours, tout n’a pas été dit. Ils attendent le prévenu à l’audience de mercredi prochain pour lui poser des questions sur les zones d’ombre concernant ses aveux.   

« Tout n’a pas été dit. Nous avons des questions, nous allons y revenir la semaine prochaine. C’est notamment sur certaines questions que le prévenu n’a pas répondu. Nous avons des procès-verbaux, nous avons beaucoup d’éléments que nous allons les lui opposer. Nous ce que nous voulons, qu’il soit clair. Quand on passe aux aveux, on doit tout dire et ne rien cacher. Pour une première fois, il dit que Paul Mwilambwe était-là ! », a-t-il renchérit.       

radiookapi.net/CC



Le journaliste congolais Sosthène Kambidi, arrêté le 20 septembre dans le cadre d'une enquête sur le meurtre de deux experts de l'ONU en 2017 en République démocratique du Congo, a été libéré mardi, a-t-on appris de sources concordantes.

Une ordonnance de mise en liberté provisoire a été signée en sa faveur par le parquet militaire et lui a été remise à l'issue d'une audience publique qui s'est tenue à Kananga, chef-lieu du Kasaï central.

Le journaliste a pu rentrer chez lui, mais le texte, consulté par l'AFP, stipule qu'il ne doit pas quitter Kananga et qu'en cas de "voyage essentiel", il doit solliciter une autorisation du ministère public.

Depuis son arrestation, la justice militaire cherchait notamment à savoir comment Sosthène Kambidi était entré en possession d'une vidéo de l'exécution des experts. Il avait indiqué en audience publique qu'il la tenait d'un avocat qui lui-même disait l'avoir obtenue d'autres personnes.

Sosthène Kambidi était donc en bout de chaîne, a souligné son avocat, Me Dominique Kambala, qui avait déposé plusieurs demandes de remise en liberté ces dernières semaines, en s'indignant du fait que le journaliste, entendu comme "renseignant" (témoin), puisse être détenu.

Les autres personnes interrogées au procès à propos de cette vidéo, dont un vidéaste, Israël Ntumba, restent en revanche détenues, a précisé Me Kambala.

"Je suis soulagé de retrouver ma famille et bientôt mes collègues de travail", a déclaré Sosthène Kambidi, "mais également triste que d'autres personnes poursuivies pour les mêmes faits restent en détention".

Le journaliste a remercié les personnes et organisations intervenues en sa faveur, tout en précisant qu'il restait privé de son matériel de travail et de ses papiers et déplorant "la restriction de liberté" à laquelle il est encore soumis.

Correspondant au Kasaï central de l'AFP et du site congolais d'information Actualite.cd, Sosthène Kambidi, également collaborateur occasionnel de RFI, avait été arrêté le 20 septembre à Kinshasa, puis transféré à Kananga, où se tient depuis quatre ans le procès du meurtre des experts onusiens Michael Sharp, de nationalité américaine, et Zaida Catalan, suédoise.

Selon la version officielle des autorités de l'époque, ils ont été exécutés le 12 mars 2017 par des miliciens de la secte Kamuina Nsapu, alors en guerre contre l'armée régulière. Ce crime est aussi entouré de soupçons de duplicité de la part d'agents de l’État.

AFP avec ACTUALITE.CD/CC



Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont interpellé à Butembo, une fois de plus, l’artiste musicien Idengo Delcato auteur d’une chanson “révolutionnaire”, appelant la population à s’attaquer aux militaires, policiers à partir de ce 15-10-2021 à Beni.

Il sera jugé en flagrance ce 11 Octobre 2021 à Beni.

« Le secteur opérationnel SOKOLA 1 Grand Nord, confirme l’interpellation aujourd’hui dimanche 10 Octobre 21, dans la ville de BUTEMBO, du musicien IDENGO, auteur des plusieurs messages audio-visuels, appellant la population de BENI à s’attaquer aux militaires, policiers et leurs familles à partir de ce 15 Octobre prochain », a déclaré le porte-parole des opérations sokola 1 secteur grand, le capitaine Antonny Mwalushayi.

Le 10 mars de l’année passée, Idengo avait été acquitté par le tribunal de Paix de Beni. Il était poursuivi notamment pour offense au Chef de l’Etat et Faux bruits dans sa chanson intitulée « Politiciens Escrocs », dans laquelle il dénonce leurs promesses non tenues des hommes politiques.

Carmel NDEO



Après de nouveaux éléments dans le dossier de l’étudiant congolais Junior Masudi Wasso menacé d’expulsion, l’Office des étrangers a décidé de lui accorder l’accès au territoire afin qu’il puisse entamer ses études, indique l’instance lundi 04 septembre dernier dans un communiqué.

À son arrivée en Belgique, « l’étudiant ne remplissait pas les conditions d’entrée. Les autorités frontalières ont établi qu’au moment de l’entrée en Belgique, ses droits d’inscription n’avaient pas été payés et que le but du voyage de l’étudiant n’était pas suffisamment prouvé », justifie l’Office des étrangers, avant de poursuivre : « Ce n’est que ce lundi qu’il a été confirmé que le ministère congolais des Affaires étrangères avait versé les droits d’inscription de l’étudiant. »

Dans l’intervalle, l’UCLouvain a également fourni des informations supplémentaires sur les éléments et la manière dont l’université a évalué l’aptitude de l’étudiant et son intention d’étudier dans leur université, selon l’Office des étrangers.

Soulagement et amertume

Apprenant cette nouvelle par voie de presse, Samuel Brym, beau-frère de Junior Masudi Wasso résidant en Belgique, exprime son soulagement à l’issue d’une décision qui met fin à deux semaines d’incompréhension. L’intéressé confirmant par ailleurs la perspective d’une intervention du ministère des Affaires étrangères congolais dans le dossier, celui-ci ayant visiblement proposé de prendre en charge l’inscription de l’étudiant en cas de blocage. Il note cependant que depuis le départ son beau-frère disposait d’un document officiel cacheté par le consul belge, attestant de la solvabilité de son père et de la volonté de celui-ci de prendre en charge le coût des études du jeune homme.

Avocate du jeune homme dans ce dossier, Me Marie Doutrepont se dit satisfaite de l’issue du dossier, tout en émettant des réserves quant aux raisons données par l’Office des étrangers pour expliquer son dénouement. Elle estime par ailleurs que l’affaire devrait mener à une réflexion de fond sur la prérogative de la police aéroportuaire lors des contrôles aux frontières.

lesoir.be/CC



Jugé depuis 4 ans devant le Tribunal Miliaire de Kananga dans l’affaire de meurtre des experts de l’ONU au Kasaï, détenu au cachot de l’Auditorat, le prévenu Tshibuabua Tshibert est décédé en pleine audience publique tenue le mardi 5 octobre 2021.

Ce dernier avait été cité par le prévenu Tshiebwe comme l’infirmier qui avait aidé son épouse à accoucher au centre de santé du village Mulumba Muteba. Un accouchement qui aurait eu lieu, semble-t-il, le 12 mars 2017, le jour du meurtre de Zaida Catalan et Michaël Sharp.

Mais l’infirmier Tshibuabua cité par le prévenu Tshiebwe affirmait devant les juges que l’accouchement dont parle Tshiebwe n’a pas eu lieu en mars.

Appelé comme renseignant, Tshibuabua avait reconnu que l’épouse de Tshiebwe avait bel et bien accouché dans son centre de santé en mois de Février 2017. Il avait suggéré même au tribunal de consulter le registre du centre de santé pour confirmer son témoignage.

Tout compte fait, il convient de signaler que dans cette affaire de meurtre des experts de l’ONU, trois prévenus ont déjà trouvé la mort en plein procès. Avant le prévenu Tshibuabua, les prévenus Kengayi wa Kengayi et José Tshibuabua avaient trouvé la mort en détention.

Christian Okende



Après avoir acté la comparution de toutes les parties ( y compris les témoins et renseignants de la police de Kinshasa), dans l’affaire relative au meurtre de l’activiste pro-démocratie Rossy Mukendi Tshimanga, tué le 25 février 2018, la Cour militaire de Ndolo a effectué, ce lundi 04 octobre 2021, une descente à la paroisse Saint Benoît dans la commune de Lemba, où l’homicide a été commis, en vue de reconstituer les faits.

Sur le lieu du meurtre, a-t-on appris, la Cour a tenu une audience foraine. La principale inculpée, la Commissaire Supérieure Adjointe Carine Lokeso, était confrontée à ses deux anciens gardes du corps, le Brigadier Tokis Kumbo et Nkuya. Ces derniers ont, dans leur déposition, chargé leur ex Cheffe.

À en croire Nkuya, c’est Carine qui avait donné l’ordre de tirer. Ce que la concernée a réfuté. Selon elle, c’est après l’arrivée du commissaire Divisionnaire Adjoint Sylvano Kasongo sur le lieu, qu’elle a été informée de la mort de quelqu’un.

Après un débat houleux entre les parties, il a été décidé du renvoi de l’affaire au 11 octobre prochain pour la poursuite de l’instruction. A cette occasion, la Cour militaire de Kinshasa/Matete a annoncé la visualisation de différentes vidéos du meurtre, afin de se faire une idée claire. Ces vidéos, d’après le ministère public, sont celles qui ont été déjà visualisées le 22 mars 2021, au niveau du tribunal militaire de garnison Kinshasa/Matete.

Pour rappel, l’ex Commissaire Supérieure Adjointe, Carine Lokeso est poursuivie pour participation criminelle et violation des consignes dans le meurtre de l’activiste Rossy Mukendi Tshimanga, qui avait perdu la vie par balles à la paroisse catholique Saint Benoît (Lemba), lors d’une marche pacifique organisée par le comité laïc de coordination (CLC), pour réclamer le départ de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila et l’organisation des élections crédibles.

Dominique Malala



La défense a de nouveau demandé lundi 04 septembre, à la veille d'une nouvelle audience à Kananga (centre), la libération du journaliste congolais Sosthène Kambidi et des autres témoins entendus au procès du meurtre de deux experts de l'ONU en 2017 en RDC.

"A ce stade de l'instruction du dossier (...) Sosthène Kambidi n'est ni inculpé, ni prévenu, il comparaît en qualité de témoin (simple renseignant), souligne Me Dominique Kambala dans un nouveau courrier à l'auditorat militaire réclamant la libération du journaliste.

"Sa fuite n'est point à craindre", assure le courrier, dont l'AFP a obtenu une copie. 

L'avocat compte donc réitérer à l'audience de mardi cette demande, valant également pour un journaliste reporter d'images, Israël Ntumba et deux autres personnes également entendues comme témoins, a précisé l'avocat à l'AFP.

"Nous avons confiance dans la justice congolaise", a-t-il ajouté, soulignant qu'en tant que témoins ces personnes n'ont aucune raison d'être détenues.

Correspondant au Kasaï central de l'Agence France-Presse et du site congolais d'information Actualite.cd, Sosthène Kambidi, également collaborateur occasionnel de RFI, a été arrêté le 20 septembre à Kinshasa, puis transféré à Kananga, chef-lieu de la province.

A l'audience publique de jeudi dernier, il a été interrogé sur la manière dont il avait obtenu rapidement après les faits des détails du déroulement du meurtre des experts ainsi qu'une vidéo de leur exécution. 

Ses déclarations doivent être confrontées mardi à celles d'Israël Ntumba et des deux autres témoins cités.

Selon la version officielle des autorités de l'époque, les deux experts, Michael Sharp, de nationalité américaine et la Suédoise Zaida Catalan, ont été exécutés le 12 mars 2017 par des miliciens de la secte Kamuina Nsapu, alors en guerre contre l'armée régulière. Ce crime est aussi entouré de soupçons de duplicité de la part d'agents de l’Etat.

AFP/ACTUALITE.CD/CC



Des représentants des étudiants et membres de la communauté universitaire de l'UCLouvain, pointent "une nouvelle preuve de l'inhumanité de la politique de migration de notre pays" envers un étudiant d'origine congolaise, Junior Masudi Wasso (20 ans), menacé d'expulsion après avoir été interpellé à la douane.

"La Fédération des étudiants francophones (FEF), l'Assemblée générale des étudiants de Louvain-La-Neuve, le corps scientifique et des académiques de l'UCLouvain dénoncent la décision arbitraire dont Junior Masudi Wasso a été victime le 18 septembre et appelle la communauté universitaire à se lever face à l'annonce de son expulsion", peut-on lire jeudi dans le communiqué.

Doté d'un VISA D valide jusqu'en mars 2022, Junior Masudi Wasso a été interpellé par la douane à son arrivée à l'aéroport de Zaventem "car il n'aurait pas été en capacité de répondre à des questions en lien avec le cursus dans lequel il est valablement inscrit au sein de l'UCLouvain", précise la FEF. L'étudiant a ensuite été envoyé en centre fermé Le Caricole de Steenokkerzeel. 

"Cette situation, en plus d'être absurde, est profondément injuste", constate la FEF, qui réclame un sursaut du monde politique et de la direction de l'UCLouvain.

"Nous appelons le reste de la communauté universitaire, et singulièrement les autorités rectorales de l'UCLouvain, à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour défendre Junior Masudi Wasso, notamment en interpellant monsieur Sammy Mahdi, secrétaire d'État à l'Asile et la Migration. Nous appelons également madame Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement supérieur, à prendre position dans ce dossier et à son tour à interpeller le Secrétaire d'État", ponctue-t-elle.

Belga/CC



Reprise ce jeudi 30 septembre 2021 à la cour militaire du Kasaï Occidental à Kananga, des audiences sur le meurtre de deux experts des Nations Unies en 2017 au Kasaï Central. Le journaliste Sosthène Kambidi, correspondant de l’AFP et d’ACTUALITE.CD, arrêté depuis plus d'une semaine à Kinshasa, a comparu à l'audience de ce jour en tant que renseignant.

C’est peu après 11h00 que la jeep qui transportait Sosthène Kambidi conduit par l'auditeur militaire de garnison arrive à la cour militaire. Chaussé des baskets, pantalon jeans bleu et t-shirt de couleur blanche, bonne mine, imperturbable et serein, que Sosthene Kambidi prend place sur une chaise en plastique en attendant le début de l'audience.

C'est autour de midi et demi que l'audience reprend. Le ministère public sollicite l'audition de plusieurs personnes dont Sosthène Kambidi, Ben Israël Ntumba. Le ministère public, à travers une correspondance adressée à la cour militaire sollicitant la comparution de ces témoins, veut avoir des éclaircissements sur la détention de la première vidéo du meurtre des experts de l'ONU. S'agissant de Sosthène Kambidi, l'organe de la loi souhaite avoir des éclaircissements sur deux faits. Il s'agit de comprendre comment le journaliste détient toutes les informations sur le meurtre seulement après quelques heures et comment il est entré en possession de la vidéo.

« C'est pendant que nous étions en pleine instruction sur le meurtre de 4 congolais qui accompagnaient les experts, que nous sommes tombés sur des informations qui intéressent la cause ici présente. Nous tombons sur des gens qui sont cités comme des premières personnes ayant obtenu la première vidéo de meurtre et comment certains d'entre eux détenaient des informations justes un jour après le meurtre », se questionne l'auditeur supérieur, le général Jean Blaise Bwamunda.

Déposition de Sosthène

Prenant la parole pour sa déposition, Sosthène Kambidi a d'abord décliné son identité, puis s'en est suivi l'étape de l’audition des appels téléphoniques entre le journaliste et l'ancien gouverneur du Kasaï Central, Alex Kande enregistré le 13 mars 2017 à 10h.

« Je revenais d'une mission à Tshimbulu avec Sonia Rolley (journaliste de RFI) le 12 mars. Je suis allé chez moi pour me reposer, j'avais éteint le téléphone. Et autour de 23h, j'ai trouvé beaucoup d'appels manqués de Sonia, une seconde après, elle a rappelé et m'a informé qu'elle ne savait pas localiser ses deux amis (experts des Nations Unies). Elle m'a demandé d'appeler aussi, c'était sans succès. Et le matin, elle m'a appelé en toute urgence, quand je suis arrivé à son hôtel, elle m'a informé que les deux experts seraient entre les mains des miliciens. Nous nous sommes dépêchés à la Monusco pour vérifier, c'est à partir de là qu'un agent de UNPOL le dira par geste, nous dit qu'ils ont été décapités. Voilà qui m'avait poussé d'appeler le gouverneur de l'époque pour l'informer et avoir la version officielle avant de diffuser l'information », relate le journaliste Kambidi aisément.

Et d'ajouter :

« Au sujet de la vidéo, c'était un dimanche après le culte au mois d'avril à la deuxième quinzaine, un frère de l'église Maître Prosper Kamalu m'a révélé avoir eu la vidéo sur le meurtre de deux experts. Il m'a proposé de prendre cette vidéo et la diffuser, je lui ai dit qu'il fallait remettre la vidéo aux autorités. J'ai appelé le vice-gouverneur de l'époque Justin Milonga et le rendez-vous était pris pour le soir. Arrivant sur place, je trouve un confrère Israël Ntumba. Sur place, Maître Prosper Kamalu a expliqué qu'il détenait la vidéo du journaliste Israël Ntumba ».

Version rejetée par le ministère public

Le ministère public a vite rejeté cette version expliquant qu’il y a une contradiction entre la version des faits de Kambidi et de Ntumba, tous journalistes. La cour autorise par ailleurs la comparution du journaliste Ben Israël Ntumba. Dans sa déposition, ce deuxième journaliste ne reconnaît que la première personne qu'il avait vue et qui détenait la vidéo. C'était Roger Bushabu.

« C'était au cours d'une veillée de prière que j'ai trouvé Roger Bushabu en train de visualiser la vidéo avec Sosthène Kambidi et Prosper Kamalu », a-t-il indiqué.

Ainsi donc, le journaliste Kambidi sollicite et obtient la comparution de l'avocat Prosper Kamalu. Ce dernier comparaîtra le mardi 5 octobre. M. Kambidi reste en détention au cachot de l’auditorat militaire.

Joseph Mbuyi, à Kananga

 



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, est invité le 1er octobre prochain au siège de l'Inspection Générale des Finances (IGF), situé dans la commune de la Gombe.

C'est ce que renseigne une correspondance de l'Inspecteur Général des Finances, chef de service, Jules Alingete Key, datée du 29 septembre 2021, adressée au gouverneur de la capitale de la République démocratique du Congo. 

D'après ladite correspondance, Gentiny Ngobila est invité au sujet de la mission de contrôle de gestion effectuée par l'Inspection Générale des Finances auprès du gouvernement provincial de Kinshasa. 

"Par la présente, j'ai l'honneur de vous inviter à une réunion de travail en vue de vous communiquer les conclusions découlant de la mission de contrôle de gestion effectuée par l'Inspection Générale des Finances auprès du Gouvernement provincial de Kinshasa. La réunion aura lieu à mon bureau de travail, à l'Inspection Générale des Finances, ce vendredi 1er octobre 2021 à 10 heures précises", a écrit l'IGF chef se service.

En outre, Jules Alingete Key a demandé au gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, de se faire accompagner de son ministre des Finances et de son conseiller Financier.

Jephté Kitsita

Page 10 of 11

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles

Newsletter

Rejoignez notre newsletter et recevez des news dans votre boîte de réception. Nous ne vous enverrons pas de spam et nous respectons votre vie privée.