En prélude du  programme qu'il compte lancer dans les tout prochains jours sur le paludisme, la pneumonie et les maladies diarrhéiques, Rotary a organisé une réunion de consultation nationale le mardi 27 février 2024 à Kinshasa. 

Cette réunion a connu la participation de plusieurs acteurs du secteur de la santé. Des responsables des programmes, aux délégués des ministères impliqués, en passant par les représentants du secrétaire général à la Santé empeché, les bailleurs de fonds et  autres structures intervenant dans le secteur. 

Il était question de baliser le chemin du lancement du projet Rotary Healthy Communities Challenges en RDC ( PHCC). Ce programme qui vise à éliminer le paludisme, la pneumonie et les maladies diarrhéiques en RDC, a une durée de trois ans et sera exécuté entre juillet 2024 et juin 2027 par les ONG internationales Vision mondiale et PATH sous la supervision de Rotary. 

 À en croire le représentant du secrétaire général à la santé qui a lancé cette réunion, le PHCC prévoit de soutenir les efforts de son ministère à atteindre les objectifs de la réduction de la mortalité néo-natale et infantile. 

"On le dit toujours. Si vous voulez améliorer l'espérance de vie de la population, il faut cibler les enfants. Ce sont des actions comme ça qui peuvent augmenter ou améliorer l'espérance de vie de la population congolaise. Cette réunion de consultation nationale constitue une étape capitale dans la préparation de ce projet", a-t-il déclaré. 

Dans son mot, le représentant de Rotary a indiqué que la Fondation Rotary a pu mobiliser 9 millions de dollars américains au profit de la RDC afin de l'aider à lutter efficacement contre ces trois pathologies qui sont les grands responsables de la mortalité infantile dans le pays. 

"Les Rotariens sont des hommes et femmes qui ont un seul ideal : Servir autrui. Aujourd'hui, notre fondation a mis à la disposition de la RDC un programme d'économie d'échelle pour lutter à côté du gouvernement congolais contre trois maladies, à savoir la malaria, les diarrhées, ainsi que les complications respiratoires, qui sont responsables de la forte mortalité infantile en RDC. Et pour cela, Rotary met à la disposition de la RDC 9 millions USD. Nous avons la mission de travailler ensemble pour que ces fonds soient utilisés rationnellement et efficacement pendant 3 ans, du 1 juillet 2024 au 30 juin 2027", a-t-il indiqué. 

Après le mot du représentant du secrétariat général à la santé, les participants à cette réunion de consultation nationale ont eu droit à des présentations sur l'incidence et la prévalence du paludisme, de la pneumonie et des maladies diarrhéiques en RDC. 

Cette réunion avait concrètement pour objectifs entre autres d'établir un consensus sur les principales priortés en matière de santé infantile, en mettant l'accent sur le paludisme, la pneumonie et les diarrhées ;  et d'adopter une feuille de route détailée pour l'élaboration et la mise en œuvre du projet, en mettant en évidence les étapes clés, les rôles et les responsabiltés 
des parties prenantes.

Il était également question d'éxaminer en profondeur les causes sous-jacentes du fardeau du paludisme, de la pneumonie et des diarrhées en RDC, en intégrant une compréhenson commune des facteurs 
sociaux, économiques et environnementaux qui contribuent à ces maladies.

La réunion de consultation nationale organisée par Rotary avait aussi pour objectifs de faciliter et encourager la participation active et significative de toutes les parties prenantes et de promouvoir et d'encourager l'engagement continu des parties prenantes tout au long du projet, en maintenant un dialogue ouvert, en échangeant des informations régulières et en favorisant une approche collaborative.

ODN



L'Institut national de santé publique (INSP) en collaboration avec le Ministère de la Santé et quelques organisations du secteur sanitaire vont procéder ce mardi 27 février à l'élaboration d'un plan de réponse pour l'épidémie MonkeyPox en République Démocratique du Congo. C'est ce qui ressort des échanges qui ont porté sur la capitalisation des efforts et résultats en rapport avec la réponse contre le Mpox en RDC ce lundi 26 février à Kinshasa.

Ce plan va analyser la situation épidémiologique de Monkeypox dans le pays , en déterminant les stratégies de réponse notamment Surveillance, prise en charge des patients, vaccination et autres.

« Nous avons capitaliser d'abord toutes les bonnes leçons apprises en rapport avec la coordination, la surveillance de Mpox en prenant en compte toutes les formes de surveillance que ce soit pour l'environnement, santé animale, santé humaine ; les aspects de prévention, les aspects de prise en charge de malades,  il faudrait que le nouveau plan qui va devoir se faire élaboré que ce plan puisse être inspiré de toutes ces aspects afin de briser la chaîne de transmission du Mpox en RDC », a dit Christian Ngandu délégué du DG de l'institut national de santé publique.

A son tour,  le Docteur Bayoum Baweye, chef de mission auprès de l'ONG Alima, une organisation médicale humaine, revient sur ce qui justifie leur présence.

« Nous avons voulu tout d'abord que la question de Monkeypox soit portée au niveau politique afin qu'il ait un engagement fort qui était déjà matérialiser avec la mise en place de la task force. C'était aussi pour mobiliser les partenaires financiers sur des bases des engagements concrets parce qu'aujourd'hui l'un de véritables problèmes observés autour de la maladie, c'est le manque de financement, et enfin nous comptons faire un plaidoyer afin que la riposte de toutes épidémies se fasse dans un système de santé de façon intégrée avec la participation de la communauté », a-t-il soutenu.

Le virus Monkeypox est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus (famille de virus) qui se caractérise par une éruption cutanée qui peut-être isolée ou accompagnée d'une fièvre ou de ganglions. Le Monkeypox sévit actuellement dans 23 provinces sur 26 que comptent la République Démocratique du Congo. 

Grâce Guka



La République Démocratique du Congo reste l'un des pays africains faisant plusieurs cas de patients souffrant du paludisme. Pour trouver de réponse à cette maladie, comme d'autres pays du continent africain, la RDC n'a cessé de se montrer intéressée ces derniers jours par les vaccins antipaludiques du nom de RTS, S/AS01 et R21 Matrix-M validés et recommandés par l'OMS depuis le 02 octobre 2023.

Dans leur communication du 23 février 2014 portant sur la position de la RDC face à l'introduction de ces vaccins sur son territoire, l'Alliance pour le Vaccin (GAVI), l'OMS ainsi que les partenaires, ont fait savoir que la République Démocratique du Congo souhaite tirer des leçons (entre autres les réactions et résultats des vaccins contre le paludisme, Ndlr) des pays pilotes pour procéder à une introduction réussie des vaccins contre la malaria sur l'étendue de son territoire.

"L'OMS, Gavi et ses partenaires soutiennent les pays éligibles dans la mise en place des préparatifs complets visant l'introduction du vaccin antipaludique chez eux. La RDC veut tirer des leçons des pays pilotes pour garantir une introduction réussie sur son territoire", précisent les organisations.

Il y a quelques jours, une délégation constituée d'une équipe médicale de la RDC a participé dans la vaccination contre la malaria dans des communautés du Ghana lors du dernier atelier expérimental sur ces vaccins.

Au départ, le ministère de la santé et certaines organisations pro sanitaires œuvrant au pays, se sont montrés partant pour l'utilisation desdits vaccins dans un premier temps disponibles pour les enfants.

Jean Marie Makuma



Dans une déclaration rendue publique le lundi 19 février 2024, le service de la protection civile de l'Ituri, annonce la contamination de 13 élèves de l’école primaire de la cité de Kpandroma, située à 110 km de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri en République Démocratique du Congo (RDC).

Pour le coordonnateur provincial de la protection civile, Robert Ndjalonga, il est important de renforcer les services sanitaires afin de limiter la propagation de la peste.

« 13 cas testés positifs à la peste dont 4 garçons et 9 filles ont été signalés lundi parmi les élèves de l’E.P. Kpandroma, dans le groupement Zabu, zone de santé de Rethy, dans le secteur de Walendu Pitsi. Il y a nécessité de renforcer les services sanitaires et autres pour contenir cette épidémie dont les premiers cas pour cette année ont été notifiés depuis le 08 février 2024 », a-t-il fait savoir.

Selon le rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'Afrique subsaharienne serait actuellement la plus touchée au monde avec notamment le Madagascar ( avec 250 à 500 cas recensés par an), la République Démocratique du Congo et l'Ouganda.

Il importe de souligner que la peste est une maladie des rongeurs, transmise particulièrement par le rat, et transmise à l’homme par piqûres de puces de rongeurs infectés. Elle fait partie des maladies actuellement ré-émergentes dans le monde.

Grâce Kenye



La République Démocratique du Congo reste l’un de pays subsahariens composé d’une population majoritairement jeune et dont plusieurs centaines d’enfants naissent par an, selon les données avancées par l’UNICEF dans son enquête menée en 2018 et intitulée ‘’Profil des enfants en RDC, Documents d’information relatifs à la situation des enfants en RDC’’,  une enquête portant à obtenir d'information dressant le profil des enfants au niveau national et dans les 26 provinces du pays.

En septembre 2023, les experts du Programme élargie de vaccination parlaient de ‘’l’un de pays où le taux de sous-vaccination demeurait alarmant, faisant de la RDC le 6è pays au monde en termes d’enfants sous-vaccinés, touchant environ 5,5 millions d'enfants vivant en grande partie dans des zones rurales’’.

Pour justifier la recrudescence de certaines maladies éradicables par la vaccination, au cours de la 39è semaine de 2023, les spécialistes de PEV mettaient également en avant divers obstacles rencontrés par leurs agents, quand ils devraient vacciner les enfants à travers la république. Ils citaient entre autres des problèmes liés au genre ainsi que des convictions religieuses, qui entravent ou retardent les efforts de vaccination, alors que celle-ci représente un rempart essentiel contre de nombreuses maladies infantiles.

Par conséquent, en 2023, l’Alliance pour le vaccin (GAVI) en RDC,  informait que les provinces de Tshopo, Maniema, Kasaï-Oriental, Mongala, Kasaï, Haut Katanga, Sankuru, Sud Kivu, Tshuapa, Mai-Ndombe et Sud-Ubangi à elles seules, représentaient 74 % du nombre total d'enfants-zéro-dose à travers la République Démocratique du Congo et que cela apportait d’infirmités, voire des cas de décès chez bon nombre d’enfants.

Pour épargner les enfants à certaines infirmités physiques ou à certaines pathologies infantiles relatives à certaines maladies aussi virales que bactériennes, les personnels soignants ont toujours conseillé que les parents soumettent leurs enfants à de calendrier vaccinal suivi.

Ainsi donc, dès la naissance, pour renforcer son système immunitaire, lors de ses rendez-vous vaccinaux, l’enfant pourra succinctement recevoir les doses contre la tuberculose (BCG), la poliomyélite (VPO), les infections à pneumocoque, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B, la méningite, les diarrhées, la rougeole et la fièvre jaune et cela, entre 0 et 15 mois.

Globalement, la vaccination est l'administration d'un agent antigénique dans le but de stimuler le système immunitaire d'un organisme vivant afin d'y développer une immunité adaptative contre un agent infectieux. La substance active d'un vaccin est un antigène dont la pathogénicité du porteur est atténuée afin de stimuler les défenses naturelles de l'organisme. Sur un enfant, la vaccination s'effectue par injection sous-cutanée, intramusculaire soit par voie orale.

Jean Marie Makuma



L'épidémie de la conjoctivité virale surinfectée communément appelée « Apolo » sévit dans la province du Sud-Kivu, précisément dans la ville de Bukavu et ses environs.

C'est la Division provinciale de la santé (DPS) du Sud-Kivu qui alerte sur la situation dans un communiqué rendu public ce mardi 13 février 2024 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD.

Cette institution publique en charge de la santé précise que les signes oculaires sont notamment « la tuméfaction des paupières, douleur, rougeur, larmoiement, sensation des grains de sable, difficile de fixer la lumière et des sécrétions conjonctivales mucopurulentes ». 

La Division provinciale de la santé du Sud-Kivu invite toute la population à prendre des précautions d'hygiène pour se protéger contre cette épidémie. Elle préconise notamment le lavage des mains dans des écoles, maisons et lieux de travail tout en demandant à la population d'éviter de se serrer les mains et de se frotter les yeux.

Le docteur Deo Ngoma qui signe ce communiqué invite toute personne qui présente ces signes à consulter un ophtalmologue pour une prise en charge.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



À l’occasion de la Journée mondiale de l’épilepsie célébrée chaque 12 février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a communiqué quant à certaines situations injustes auxquelles les personnes vivant avec l’épilepsie font face. L’agence onusienne a dénoncé d’importantes stigmatisations et discriminations que subissent ceux qui sont atteints par cette maladie qui provient d’un trouble neurologique provoquant des crises soudaines et imprévisibles dues à des décharges électriques anormales dans le cerveau.

« De nombreuses personnes vivant avec l’épilepsie sont victimes de stigmatisation et de discrimination en raison d’idées fausses ou des mythes », dit l’OMS.

L’agence a tout de même révélé la possibilité de vivre avec cette maladie sans pour autant piquer de crise quand bien-même les sujets souffriraient de manière chronique de l’épilepsie.  A ces jours, jusqu’à 70% des personnes atteintes d’épilepsie peuvent vivre sans crises.

Interrogée au sujet de cette maladie, docteur Sylvie Ntumba, du Centre neuro-psycho-pathologique à l’hôpital Biamba Marie Mutombo, a affirmé qu'en neurologie, bon nombre de patients luttent contre la maladie.

« Dans une période d’une année, sur 500 personnes consultées, plus de 300 patients souffrent d’épilepsie. Beaucoup de responsables des malades croient en d’effets dus à la sorcellerie. Quelques personnes perdent leur emploi à cause de l’épilepsie. Et pourtant, c’est l’une des maladies prenables en neurologie », insiste-elle.

Toutefois, les signes et symptômes caractérisant les crises relatives à l’épilepsie sont variables et dépendent de la localisation de la perturbation à l’origine dans le cerveau et de sa propagation. On observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l’humeur ou d’autres fonctions cognitives.

Les personnes souffrant d’épilepsie ont tendance à avoir davantage de problèmes physiques (par exemple des fractures ou des hématomes dus aux crises), et chez elles, les troubles psychosociaux comme l’anxiété ou la dépression sont plus fréquents. De même, le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les personnes épileptiques que dans la population générale.

Jean-Marie Makuma



L’épidémie de choléra a fait 14 morts sur les 144 cas monitorés, en une semaine, au Centre d’instruction militaire de Mura, à Likasi (Haut-Katanga).

Le commandant de la XXIIe région militaire, général Eddy Kapend l’a affirmé, mardi 6 février, en marge de sa rencontre avec une délégation de l’UNICEF bureau de Lubumbashi.

Cet officier des FARDC a assuré que cette épidémie est en train d’être maitrisée dans ce centre de formation militaire avec l’appui notamment de cette agence du système de l’ONU.

« Il y a 72 heures, les effectifs des patients s’élèvent à exactement 144 qui sont contenus par les soins. Nous avons connu 14 décès, on a sauvé énormément des malades qui sont rentrés dans les rangs. C’est une occasion pour moi de remercier l’UNICEF et les efforts qu’ils ont consentis parce que ça nous a permis de sauver la vie de plusieurs hommes chez nous dans le centre d’instruction de Mura », a souligné général général Eddy Kapend.

Il a regretté que les enfants soient tombes maladies pendant qu’ils sont venus au centre pour apprendre à servir la République, loin de leurs familles, soient tombés à cause d’une maladie.

Pour Eddy Kapend, cette maladie est due notamment à l’insalubrité dans le camp militaire Mura, où il y a beaucoup de concentration.

« C’était très, très dur pour nous même en tant que chef de la juridiction militaire et pour les parents qui ont perdu les enfants et donc l’apport de l’Unicef est pour nous quelque  chose de très, très d’important, l’occasion pour moi de remercier ce système des Nations Unies et de continuer à compter sur leur appui dans toutes les conditions que cela sera nécessaire », a-t-il ajoute. 

radiookapi.net/CC

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