Au total, 65 cas recensés dont 1 décès ont été signalés dans les zones de santé de Bunkeya, Fungurume et de Lualaba depuis le début de cette année 2024.

Ces statistiques ont été livrées ce samedi 20 janvier 2024 à 7SUR7.CD, par le chef de division de la santé du Lualaba. Selon le docteur Francis Kambol, c'est la zone de santé de Bunkeya qui a été la plus touchée par cette épidémie. 

"Jusque-là, l'épidémie est confirmée dans trois zones de santé : Bunkeya, Fungurume et Lualaba. Nous avons les cas suspects à Manika et hier, nous avons eu un cas suspect à Dilala. Pour Manika et Dilala, nous attendons les résultats. Les premiers échantillons de Manika et Dilala étaient négatifs.  Pour cette année, on est déjà à 65 cas et le gros des cas c'est à Fungurume avec 47 dont 1 décès", a dit le docteur Francis Kambol. 

À en croire ce dernier, le gouvernement provincial a déjà mis des moyens pour pouvoir contenir cette épidémie. 

"L'État a déjà mis des moyens notamment un centre de traitement de choléra et les unités de traitement de choléra. Des médicaments sont déjà achetés. Tout est prêt et la prise en charge est gratuite. Tous les cas sont pris en charge gratuitement", a-t-il ajouté.

Le docteur Francis Kambol a appelé la population de cette province au respect "scrupuleux" des mesures d'hygiène pour lutter contre le choléra. 

Pour rappel, en l'espace de trois mois, 500 cas de choléra ont été recensés au Lualaba, ont révélé les autorités sanitaires. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



En République démocratique du Congo (RDC), plus précisément à Kinshasa la capitale, la conjonctivite dit "Appolo" atteint plus d'une personne et la plus part d'entre elles se camouflent derrière des lunettes de soleil peu importe le climat. Dans une interview accordée à la rédaction d'opinion-info.cd ce vendredi 15 décembre, le Docteur Nice Musangu dévoile quelques gestes de précaution. 

Ce docteur généraliste recommande vivement à la population de ne plus se saluer en se serrant les mains; au cas contraire, il préconise le nettoiement immédiat des mains à l'aide du savon. 

"Évitez de vous frotter régulièrement les yeux; lavez-vous les mains plusieurs fois par jour comme au plus fort de COVID ; désinfectez-vous les mains plusieurs fois par jour avec de l'alcool.", a-t-il conseillé.

À titre d'information, la conjonctivite est une inflammation ou infection de la membrane externe du globe oculaire et de l'intérieur de la paupière. Elle est une irritation ou une inflammation de la conjonctive, qui couvre le blanc de l'œil. Elle peut être causée par des allergies, ou par une infection d'origine bactérienne ou virale. La conjonctivite peut être extrêmement contagieuse, et se transmet par contact avec les sécrétions de l'œil d'une personne infectée.

Ben Dongoko 



Au cours d’un point de presse tenu mardi 5 décembre 2023, à l’occasion de la journée mondiale des personnes vivant avec handicap célébrée chaque 3 décembre, Médecins sans frontières (MSF) a présenté son projet de renforcement d’accès des PVH aux soins de santé dans la ville de Kinshasa.

Ce projet dont les activités ont été définies en collaboration avec le ministère de la santé, celui des affaires sociales ainsi que des PVH, porte sur 3 piliers, à en croire Dago Inagbe, chef de mission de MSF/RDC, notamment, l’accès aux soins dans les structures de santé, l’amélioration des conditions d’hygiène dans les sites d’hébergement et la mise en place d’activités communautaires avec un focus sur la promotion de la santé.

Ce projet, a souligné le chef de mission de MSF, est donc une réponse au cri d’alarme lancé par les PVH en RDC. 

« Les personnes en situation d’handicap qui sont pour la plus part marginalisées, discriminées et stigmatisées ont poussé un cri de cœur à l’endroit de MSF depuis la Covid-19 pour dire qu’il était important de pouvoir adresser leur besoin en terme d’accès aux soins de santé. Au niveau de MSG depuis de 2016, nous avons voté une motion, assez importante, d’inclusion des personnes en situation d’handicap dans nos projets et dans nos programmes. Pour nous, c’est un engagement que nous avons pris dans nos opérations », a-t-il dit.

D’après MSF, depuis le lancement du projet en janvier 2023, plus de 2890 patients ont été soignés, que ça soit pour le handicap physique, les personnes malvoyantes, les albinos, les personnes de petite taille, les personnes touchées par un handicap mental, psychique ou souffrant d’autisme.

Pour sa première phase pilote, ledit projet appuie deux structures à Kinshasa, le centre hospitalier pour aveugles de Mont-Ngafula et le centre de santé Vijana. Dans ces deux structures de santé, les patients PVH ont été soignés pour des cas de paludisme, fièvre typhoïde ou encore des infections urino-génitales. 

« Nous avons rendu plus accessibles ces deux structures à toute forme de handicap en adaptant le circuit des patients, les installations sanitaires, les salles d’attente et les salles de consultation notamment pour proposer un support psychologique. À ce jour, 294 consultations ont été suivies en santé mentale. Enfin, nous avons mis à disposition des interprètes en langues de signe pour faciliter les consultations des personnes sourdes ou mal entendantes », a souligné le chef de mission MSF. 

Pour ce qui est du volet des interventions communautaires, MSF a réhabilité 9 sites d’hébergement collectifs. Et au total 38 douches, 34 latrines, des points d’eau ont été mis en place, des toitures refaites, plus de 200 tonnes de déchets vidées et plus de 300.000 litres évacuées des fosses septiques. Les équipes de MSF ont aussi réalisé la pulvérisation intra domiciliaire dans ces sites et mis en place un forage d’eau au centre pour aveugle de Mont-Ngafula. 

Par ailleurs, engagée dans la lutte pour l’inclusion sociale des PVH, MSF note des barrières physiques et organisationnelles qui les empêchent d’accéder aux soins dans certaines structures. 

« MSF ne soutient jusque là que deux structures à Kinshasa. Dans certaines structures sanitaires, les personnes mal ou non-voyantes ainsi que celles sourdes et malentendantes, par exemple, ont du mal à se faire consulter. Les barrières physiques et organisationnelles les empêches de communiquer plutôt facilement, accompagné d’un interprète ou d’un accompagnant, avec un soignant afin qu’elles puissent pleinement participer aux consultations médicales », a déploré Dago Inagbe. 

Hormis ces défis, Médecins sans frontières  plaide pour l’élaboration de la cartographie des PVH pour permettre de les atteindre toutes, dans tous les coins de la République démocratique du Congo, elle appelle également à l’activisme de tous les congolais afin de lutter contre la discrimination et la marginalisation des PVH et faciliter la cohésion sociale. 

Christian Dimanyayi



Selon la division provinciale de la santé du Lualaba, 218 cas de choléra dont 13 décès ont été enregistrés en l'espace de deux mois dans la zone de santé de Fungurume, commune rurale située à plus de 100 kilomètres de la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba. Docteur Francis Kambol, chef de division provinciale de la santé indique que d'autres zones de santé de sa juridiction sont également touchées par cette épidémie. 

"Je confirme la résurgence de l'épidémie de choléra dans la province du Lualaba. Elle a commencé par la zone de santé de Bunkeya, puis Fungurume et quelques cas sont enregistrés dans la zone de santé de Lualaba. De la 39ème semaine épidémiologique à la 46 ème, la province a notifié 282 cas dont 14 décès, soit une létalité de 5%. Ce qui est supérieure à la létalité recommandée qui doit être inférieure à 1%.", a expliqué Docteur Francis Kambol. 

Il renseigne que beaucoup de décès sont communautaires. Face à cette réalité, la division provinciale de la santé a mis en place un plan de riposte. 

"Nous avons mis en place un plan de riposte dans plusieurs zones de santé notamment celle de Bunkeya et de Fungurume. Il faut savoir que cette épidémie de choléra provient de la province du Haut-Katanga à travers la zone de santé de Mufunga-Sampwe précisément dans l'air de santé de Kalwa à Dikulwe. Des équipes sont déployées dans ces zones pour renforcer la riposte. C'est surtout dans la commune de Fungurume qui est considérée comme foyer de cette maladie de mains sales", a-t-il ajouté. 

Docteur Francis Kambol a, en outre, demandé à la population de respecter les règles d'hygiène, d'amener tout cas suspect au centre de santé de traitement de choléra le plus proche pour la prise en charge et d’éviter de manipuler les cadavres. 

Timothée Prince Odia



Se rapprocher des familles et des travailleurs pour faciliter la vaccination des enfants non et sous-vaccinés.

Un vendredi matin normal, Sylvie aurait été occupée à vendre de la nourriture dans la zone minière de Shabara, située dans l'aire de santé de Kawama de la province du Lualaba, un village ou la plupart des habitants travaillent dans les mines de cobalt, à 300 km de la ville de Kolwezi. « Il y a trois ans, nous vivions à Kasumaba Luilu dans le Haut-Lomami. Nous sommes venues ici pour vendre des produits aux travailleurs des mines », explique-t-elle.

Mais, une fois n'est pas coutume, à court d'argent pour renouveler son stock, la jeune femme et sa fille de trois ans, Okala, de retour à la maison, déçues, ont croisé la route d’une équipe du programme élargi de vaccination (PEV) en train d’administrer des vaccins aux enfants de Shabara.

« Ma fille n'a jamais été vaccinée : elle est née dans la maison de notre prophète et n'a jamais été malade », confie Sylvie. Pourtant, la présence des vaccinateurs a eu raison de ses hésitations et Okala a pu recevoir son premier vaccin. Avec cette première injection, elle est désormais moins à risque de contracter une maladie potentiellement mortelle comme la rougeole ou la polio.

Avec plus de trois millions d'habitants et 14 zones de santé couvertes par deux de ses antennes, le PEV au Lualaba estime devoir vacciner environ 121 000 enfants âgés de 0 à 11 mois. Selon les résultats de l’enquête de 2022, la couverture vaccinale complète a atteint 44,2% dans la province, contre 45% au niveau national, en-dessous des objectifs de 75% que s’est fixée la RDC pour 2027.

Pour vacciner chaque enfant, il est désormais capital de renforcer les soins de santé primaires et de fournir au personnel de première ligne les ressources et le soutien dont il a besoin. Cela est d’autant plus important dans les provinces ou les services de vaccination sont difficiles d'accès pour une population peu éduquée et sous-informée, qui dispose de moyens limités pour se rendre dans les centres de santé. Les services de base tels que l'eau, l'assainissement et l'éducation sont rares, et l’alimentation reste la priorité des familles.

Des stratégies de vaccination mobiles pour atteindre une population en constant déplacement

Dans un village comme Shabara, les familles viennent de toutes les provinces à la recherche d'une vie meilleure ; les travailleurs se déplacent sans cesse à la recherche de travail dans les sites d’où ils pourront extraire le précieux minerai qui, une fois monétisé, nourrira leurs enfants. Ces mouvements incontrôlés des populations compliquent la tâche des services de vaccination. « Pour atteindre les enfants en déplacement, nous devons mener des activités de proximité quotidiennes », explique Apollinaire, infirmier titulaire au centre de santé Kawama.

Le Lualaba déploie désormais des équipes mobiles pour atteindre ces enfants, notamment à Nguba, Tenke et Manika, des lieux de regroupement des véhicules et de leurs passagers venus chercher du travail dans les carrières minières.

« Nous mettons en place des stratégies communautaires pour essayer de retrouver ces enfants, notamment en milieu urbain et aux carrefours, y compris à l'arrêt de Nguba, qui reçoit entre 50 à 100 camions par jour venant de tout le pays », détaille le docteur Patrick Tshinawej, médecin coordonnateur du PEV au Lualaba. « Parmi les voyageurs, il arrive que nous ayons plus de 300 enfants éligibles à la vaccination chaque jour. »

On estime qu'au moins 2,5 millions d'enfants seraient sous-vaccinés en RDC (ils n'auraient reçu qu'une partie des vaccins du calendrier de routine) ou non-vaccinés (ils n'auraient reçu aucun des vaccins du calendrier de routine).

Comme Okala, la majorité de ces enfants sont nés dans des familles pauvres et en difficulté. Quand les structures de santé existent, elles ne sont pas connues par ces communautés, qui les fréquentent peu. Pour ces familles, l’utilisation des services de vaccination de routine est une option, pas une priorité : s’y rendre demande du temps et de l’argent, un coût supplémentaire qui grève leurs maigres ressources.

« Pour nous permettre de répondre aux besoins de ces populations, il nous faut davantage de financements afin de développer l’offre de santé pour les soins primaires dans les quartiers d’habitation, afin que l’accès soit facilité », explique Apollinaire.

Des protocoles d’accord en faveur du renforcement de la vaccination de routine et de l’éradication de la poliomyélite

Depuis la signature du protocole d'accord entre la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) et les autorités provinciales, des progrès significatifs ont été réalisés en termes de récupération des enfants n’ayant reçu aucune dose des vaccins indispensables à leur survie. La couverture du vaccin Penta 3, antigène indicateur pour estimer la performance du système de vaccination de routine, a ainsi atteint dans le Lualaba, contre 51% dans le Tanganyika par exemple.

« Nous avons constaté une nette amélioration depuis la signature du protocole d'accord en ce qui concerne la récupération des enfants n'ayant reçu aucune dose et des enfants sous-vaccinés », constate le docteur Jacques Mukaba, médecin-chef de la zone de santé de Fungurume. « Les activités de vaccination se déroulent normalement, conformément à la politique du pays. Nous avons le devoir d'atteindre tous les enfants éligibles à la vaccination, où qu'ils soient et à tout moment », ajoute-t-il, louant les efforts des infirmiers et des vaccinateurs, en première ligne dans la lutte contre les maladies infantiles mortelles.

En octobre 2018, BMGF et les provinces du Tanganyika et du Haut-Lomami signaient des protocoles d'accord pour renforcer la vaccination de routine et arrêter les épidémies de poliomyélite. Elles ont été rejointes par le Lualaba en juin 2021. Les trois provinces présentaient un même profil épidémiologique : un taux de mortalité infantile supérieure à 40 pour 1 000 ; une couverture vaccinale complète de moins de 50 %, plus de 10 % d’enfants non-vaccinés (‘zéro-dose’) et un risque élevé d’épidémies.

Alors que Lualaba ne comptait que 21 % d'enfants complètement vaccinés en 2017 et 2018, ils sont désormais près de 45% à l’être, selon les résultats de la dernière enquête menée en 2022. Entre janvier et septembre 2023, la province de Lualaba a réduit de moitié le nombre d'enfants zéro-dose, de 18 000 à 8 154, auxquels s’ajoutent 5 462 enfants sous-vaccinés qui n'ont pas encore achevé leur calendrier de vaccination. Mieux : en 2021 et 2022, la province du Lualaba a été en mesure de contribuer au montant total prévu pour les activités de vaccination, soit 300 000 et 400 000 USD !

Compte tenu des excellents résultats obtenus par l’accord conclu avec la Fondation Gates, l’agence américaine pour le développement international, USAID, et l’Alliance pour le vaccin, GAVI, ont à leur tour rejoint le mouvement et ont adhéré au protocole d'accord en juin 2023 : cela représente pour le Lualaba de nouvelles opportunités de financement, qui lui permettront d’améliorer ses services de vaccination et atteindre les communautés les plus vulnérables.

Yves Ndjadi, responsable de la communication de PATH détaché au PEV



La campagne de vaccination contre la poliomyélite a débuté dans la province du Sud-Ubangi, ce jeudi 16 novembre 2023.

La cérémonie du lancement de cette nouvelle campagne de vaccination contre la poliomyélite a eu lieu mercredi 15 novembre dernier à Bokuda, groupement situé à moins de 5 kilomètres du centre-ville de Gemena.

À en croire le ministre provincial de la santé du Sud-Ubangi Papy Naego, au moins 700.000 enfants de 0 à 59 mois sont attendus pour cette campagne.

Victor Zwatela, ministre provincial de l'intérieur qui a représenté le gouverneur de province à la cérémonie du lancement de cette campagne de vaccination, a exhorté les parents « à faire vacciner leurs enfants pour les protéger contre cette maladie ».

Il sied de signaler que cette campagne de vaccination contre la poliomyélite est couplée à la supplémentation des enfants de 6 à 59 mois en vitamine A. Elle prendra au total une durée de 3 jours soit du jeudi 16 au samedi 18 novembre 2023.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



La courbe des cas suspects de Monkeypox reste croissante dans le territoire de Bagata, province du Kwilu. La situation est passée de 7 à 31 cas en quelques jours, faisant 3 décès. La chaîne de contamination remonte à un patient qui s'est évadé de l'hôpital général de référence de Bagata, répandant la maladie dans la communauté. 

La semaine passée, les autorités sanitaires (ministre provincial de la santé) ont rapporté que 6 autres personnes étaient atteintes parmi lesquelles trois décès. Le  chef de division provinciale de la santé, Dr Jean-Pierre Basake, indique que ces cas sont passés à 31 et déplore le fait que certains patients, encore dans la société, se livrent aux soins traditionnels. 

Il déconseille, cependant, la consommation des animaux retrouvés déjà abattus et invite la population à respecter les gestes barrières afin de stopper la propagation de cette maladie suspecte, en attendant les résultats des échantillons prélevés. 

" Pour toute maladie virale, il faut éviter la promiscuité. Éviter d'être ensemble, on doit respecter les gestes barrières comme à l'époque où Covid-19 faisait rage. Il faut éviter de consommer les animaux surtout sauvages qu'on a trouvés déjà morts. Celui qui fait la maladie, il faut éviter d'entrer en contact avec ses humeurs, même la salive ", a indiqué le chef de division provinciale de la santé. 

Le Monkeypox touche actuellement 8 zones de santé dans la province du Kwilu, a confirmé le chef de division provinciale de la santé lors de cette interview à actualité.cd. Le territoire de Bagata reste le plus touché. 

Jonathan Mesa, à Bandundu



L'hôpital général de référence de Kinshasa en RD - Congo (ex Maman Yemo), réhabilité par le gouvernement de la République, sera inauguré le 15 décembre 2023. 

Le ministre de la Santé, hygiène et prévention, le docteur Samuel - Roger Kamba, l'a annoncé, jeudi dernier, au cours d'un briefing presse animé conjointement avec son collègue de la Communication et medias, Patrick Muyaya. 

"Il y a des réalisations matérielles, ce que vous pouvez voir en regardant. La première qu'on peut regarder et voir, c'est Maman Yemo. Je dis Maman Yemo parce-que je vous ai rappelé au départ qu'on n'a pas construit un seul hôpital public en 60 ans. Je pense donner même la date, je crois que le 15 décembre, on va inaugurer Maman Yemo : 500 lits, avec tous les services qu'on peut imaginer dans un hôpital de ce niveau", a-t-il fait savoir. 

D'après lui, il ne s'agira pas d'une simple inauguration. Tous les services de l'hôpital seront directement opérationnels, a-t-il dit. 

"Mi-décembre, on inaugure Maman Yemo, il devient fonctionnel. Ce n'est pas seulement inaugurer, ça devient fonctionnel", a souligné le ministre de la Santé, hygiène et prévention. 

Pour rappel, les travaux de réhabilitation de l'hôpital général de référence de Kinshasa avaient été lancées en 2021 pour une durée de 20 mois. Ils sont financés par le gouvernement de la République à 100% et s'inscrivent dans le cadre de la couverture santé universelle, vision du chef de l'État, Félix Tshisekedi. 

Prince Mayiro

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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